ORSTOM CONGO fl ACTUA LITES w NolJ UILLET 90 Bulletin d'Information dea Centre8 ORSTOM-DQRST du CONQO SOMMAIRE LES HOMMES "NAITRE P.10 Prograue 'LA FAMILLB COBGOLAISB'. w P.10 Prograue S"' SUD COIIGO'. PR€S€NTATIDN DE p.4 QU€LQU€S GKREZ L'ENVIR0N"T PROGRAMMES €1 COURS P.10 Prograue 'HBvIBo1RIm COfIBp'. '". NOURRIR LES HOMMES P.10 Program ~ P.11 Prograue 'GPhDIlUT P U m I ~ I W ' . i I B. 11 Proba" "PAUO~IROEE~S . P. 4 Program 'PEYTOPATIIOLVGIB WcIB$)RK .' QUATKRNAIRKS' P. 5 Programe 'BACTHBIOSH w WIW. P. 11 Program 'PIRAT-GBP'. P.5 Prograne 'US BKMATODBS PWSITBS DBS P. 11 Prograne 'EAUX SOUTBRRAItlBS'. COLms'. w P. 12 Program 'SOLS n1nr. P.6 Program 'SISEM DK COLTUM Da WMIBP DMS M HAWBB . P.12 PrÔgrame 'TUHITKS'. P. 6 Programe "SYSTWS POST-HCOLTXS'. P.13 Programe 'EUUUS WPBSTIKRS W HAYOLIBH'. F.6 Prograue 'IODALITBS D'OTILISATIOII DO P.13 Prograne 'PLOH ~BGolbIsB'. L1IIlIIoc'. P. 13 Progrme 'SYLVICULm IIIWSTRIELLH'. SOIGNKR LES HOMJ5ES _-- P. 7 Programe 'TRYPbROS(XI1ASB'. P.16 I A PAGE DU 0IBIIOTHEcc)IR€ P.8 Programme 'PALUDIS". P. 8 Program 'BIWIOSB'. P. 8 Progr= 'HPIDKLIIOLOGIB DB LA DKIIUTRITIOll'. t 2 ED1 TORIAL utiles obtenues. Pour cela, il faut 'corruniquer', ce qui n'est pas toujours facile En noverbre 1989, I'ORSTOH celebrait le 40". en ratikre de recherche scientifique. Nous avons anniversaire de son installation au Congo. En donc decidi d'un certain norbre d'actions, outre fait, cette installation date de 1947 et nous les publications scientifiques classiques desti- etions un peu en retard pour cet PvPnerent. nlses en priorit4 au rilieu scientifique et aux En 1943, le Gouverneur GenPral Felix EBOUE creait spkialistes: interventions telbvisees sous forre A Brazzaville un Centre de Recherches Anthropolo- d'interviens ou d'hissions scientifiques, confe- gique. Aprks la fin de la seconde guerre ron- rences-dbbats, et enfin publication periodique diale, les autorites ont ressenti le besoin de d'un bulletin d'inforration, ORSTOH-CONGO ACTUA- developper des recherches dans d'autres disci- LITES. Vous avez entre les rains le prerier nu- plines afin de fournir les donnees de base ne- aero de ce bulletin. Notre ambition est de vous cessaires au dkelopperent du pays et de la re- fournir regulikrerent des informations sur la vie gion Afrique Centrale. C'est ainsi que fût cree scientifique des centres ORSTOH du Congo: pro- l'Institut d'Etudes Centrafricaines, IEC, dont le grarres en cours, result ats obtenus, perspectives siege Ptait CItabli A Brazzaville avec des centres d'avenir. Les rouverenI s des personnels scienti- secondaires d Pointe-Noire, Bangui et Ndjarena. fiques ORSTOH ou OGRST seront signales. Une in- Hydrologie, Pedologie, Entomologie Heditale, forration bibliographique sur les acquisitions du Phytopathologie, Botanique et OcBanographie fu- centre de documentation sera donnee avec de rent les premiereç disciplines actives dans ces brPves analyses de certaines publications. Un er- centres dont la responsabilite fut alors confiee placement sera ris A la disposition des autres A 1'ORSTOH. centres de la recherche DGRST. Enfin, une corres- Quarante ans de recherches cela represente une pondance pourra s'ktablir avec nos lecteurs. Dans sorre,de travaux considerable pour aider au deve- ce prerier nurhro, nous vous donnons des inforra- lopperent econorique et social de Ia region. En tions generales sur nos activitls qui teroignent les tres nombreuses publications de s'articulent autour de quatre themes: 1'OBSTOfl intOressant l'Afrique Centrale. Hais la vocation de I'ORSTOH n'&tait pas seulement de re- t Nourrir les horres ner des recherches nais aussi de former les t Soigner les horres scientifiques nationaux qui pourraient prendre la t Connaître les horres releve et poursuivre les recherches. C'est ainsi t Gerer l'environnerent que I'ORSTOH a contribue d la forration de l'&lite scientifique congolaise aujourd'hui a Nous souhaitons que ce bulletin soit un messager l'oeuvre. Et c'est aussi ainsi que le rode efficace pour vous informer et pour dhontrer que 3 d'action de I'ORSTOH, devenu entre terps la recherche scientifique et technique est une 1' Institut Français de Recherche Scientifique atape indispensable du progres Pconorique et pour le Developperent en Cooperation, s'est rodi- social du Congo. fie. Au terps present, la recherche se fait en COLOHBANI ~ cooptkation, les Chercheurs expatries et natio- Representant de 1 'ORSTUlí au Conga naux travaillant au coude A coude dans les rêres laboratoires, sur les rlres themes de rechercheç, au service du Dtrvelopperent. Les centres ORSTUH de Brazzaville et de Pointe-Noire sont places INPLANTATIONS DE L'ORSTOH AU CONGO sous la double tutelle du Hinistkre Français de la Recherche et du Hinistkre Congolais des Ensei- gnements Secondaire et Supkrieur, charge de la CENTRE ORSTOH-DGRST Tel 81.26.80 Recherche Scientifique, par l'interrediaire de la B.P. 181 81.26.81 Direction GPnBrale de la Recherche Scientifique BRAZZAVILLE et Technique dont 60 chercheurs et techniciens Directeur : Jacques COLOHBANI supkrieurs sont detaches dans les centres ORSTOH. ORSTOH-CONGO ACTUALITES : pourquoi cette publica- CENTRE ORSTUII-DGRST Tel 94.02.38 tion? La vocation des chercheurs n'est pas seule- B.P. 1 286 rent de chercher et, si possible, de trouver rais PUINTE-NOIRE aussi, et tout autant, de faire connaître les re- Directeur: France REVERSAT cherches en cours et les resultats obtenus, de a mettre la disposition des acteurs du dkveloppe- rent toutes les donnees et les inforrations ttttt I, SOIGNER LES HOflHES NOURRIR LES HQHflES GERER L‘ ENVIRONNEflENT 4 b QUEL QUE5 PROGRAMMEÇ EN COURS DANS L E5 CENTRES ORS TOPI-DGRS 7- .DU CONGO La realisation d'un programe de recherche en cooperation peut, le plus souvent, se decorposer en plusieurs phases plus ou roins distinctes: - une phase d'initiation au cours de laquelle sont definis les objectifs et les rbthodologies genkrales, identif i85 les participants et les royens necessaires et recherches les financerents; - une phase de rise en route, souvent la plus delicate, au cours de laquelle le5 objectifs et les royens sont confrontes aux realites raterielles; c'est A ce rorent que sont definitiverent arrêtes les pro toco 1 es ex pkr irent aux ; - une phase de naturite au cours de laquelle sont accurules les donnees et le5 resultats; - une phase d'exploitation des donnees et de valorisation des rksultats. Dans ce prerier nurero d'ORSTOH-CONGO ACTUOLITES, nous avons choisi de presenter succincterent quelques prograrres en cours de realisation effective (liste non exhaustive), c'est-A-dire ceux qui sont actuellenent dans leur deuxiere ou leur troisikre phase, en esperant favoriser ainsi des. contacts, A l'intkrieur corre a l'exterieur du Congo, avec des personnes concernees par les doraines Btudies ou les rbthodologies utilisees. Les progranres, actuellerent dans leur phase terrinale, feront l'objet d'articles dans les prochains bulletins. Les recherches renees dans les centres ORSTOH-DGRST de Erazzaville et Pointe-Noire peuvent se regrouper en quatre thhes. NDURRIR LES HDMMES Les probleres de la pêche artisanale n'btant pas uniquerent biologiques, et l'effort de pêche pa- Les prograrres concernent la pkhe artisanale et raissant faible par rapport aux possibilites, un les phases de production, de stockage et de prograrre de socio-econorie a pour objectif la transforration des produits vtfgetaux. rise en evidence des blocages dans le dkveloppe- rent de la ptche artisanale. 'PECHE MTISIINIILE': Programe De la pirogue A l'ordinateur. 'PHYTOPATIUILOGIE IWIIICHEKRE': Prograrme Responsable: N. BARRO (Orstor-PNR). Pour une bonne sante du jardin. Chercheur associe: J-C. NGUINGUIRI (Orstor-DGRSTI Responsable: C. DECLERT (Orstor-BZV) L'objectif de ces recherches est une optirisation de l'exploitation des stocks. La biologie d'une La justification de ce progranre tient, d'une espkce irpor tan te (eth ralose 1 est egaleren t part, dans le developperent du maraîchage au abordke. Congo, tant sur le plan des exploitations indus- Un progranre de statistique permet de suivre les trielles IOGRICON60 et Projet ILE HBOHOU), que debarquerents de poisson, soit directerent A sur le plan de la petite exploitation indivi- Pointe-Noire, soit avec l'aide d'enquêteurs sur duelle ou cooperative et, d'autre part, dans le les plages plus eloignees. Les resultats, traites rôle irportant des raladies et des dkprkdateurs par inforratique, pernettent de suivre les varia- dans le5 contraintes de la production raraîchkre. tions saisonnieres et les variations interan- Le prograrre vise A identifier le5 causes des aa- nuelles, ainsi que d'etudier les engins de pêche ladies infectieuses des plantes raraîchkres, A et leurs renderents adrissibles par rapport aux rieux connaître la biologie des agents stocks disponibles. (principalerent les charpignons), et A developper la rise au point de techniques de contrôle. 4 5 Plusieurs operations sont nenees sirult ankrent: rantes, il en va tout autrenent d8s qu'est intro- t l'inventaire des raladies infectieuses. duit dans le systkre un facteur d'intensi- t le contrôle des donnees acquises antkrieure- fication, favorable P cette augmentation des po- rent, notarrent en ce qui concerne le fletris- pulations. Parri ces facteurs on notera la rano- serent bacterien des solanacees. culture, soit qu'il s'agisse vrairent de la rOre $ la rise au point et la diffusion d'une methode plante, soit d'une alternance de plantes ega- de lutte agronorique contre le f lktrisserent lerent sensibles, soit enfin de plantes P long bacterien basbe sur le greffage des solanacees cycle de production, et l'erploi de varietes se- spon tanees. lectionnees nouvelles, b haut renderent, dont les t la recherche de phenorPnes de contrôle naturel perforantes sont souvent accorpagnees d'une sen- des rouilles afin de susciter une rethode de sibilite accrue aux parasites, dont les lutte biologique (application A la rouille de nbatodes. l'aubergine). Le programme en Neratologie corprend deux volets: - Un inventaire des problhes lies b la presence de nematodes phytoparasites sur les principales Prograne 'BACTERIOSE DU IIIWIIOC': Sus aux bac- cult ures: ranioc, plantes maraichPres, canne A teries destructrices sucre, bananier, eucalyptus. Outre 1' inventaire faunistique des especes associees, cette opera- Responsable: V. VERDIER (Orstor-BZV) tion corprend, quand elle est possible, une Iva- luation de la nocuite des espbces rencontrees vis Une raladie d'origine bacterienne attaque le ra- b vis de la culture considiree et, quand les cir- nioc. Son irpact econorique sur la culture se ra- constances le permettent, l'essai d'un ou de plu- nifeste P plusieurs niveaux: perte de renderent sieurs des royens de lutte traditionnels erployes en tujercules, destruction du feuillage et du ma- contre ces parasites. - , teriel vegetal destine is la plantation. Une etude expbriaentale au laboratoire sur la Notre objectif est d'acquirir un ensemble de physiologie d'un norbre restreint d'espkes ir- connaissances sur les different5 aspects de la portantes que l'on rencontre non seulement au pathologie de cette bacteriose afin de mettre au Congo, rais egalerent dans les autres pays de point des techniques de lutte. Cela consiste A: l'Afrique centrale. Cette etude concerne la de- t Etudier la bacterie et mettre en evidence les termination de la garre d'hôtes potentielle de composantes de son pouvoir pathoghe; ces espetes et l'evaluation de la resistance des t Etudier les rodalites de l'infection et de la different5 stades de developperent de ces para- colonisa tion; sites aux facteurs antagonistes, de nature phy- 8 Hettre au point des techniques de detection et sique et chimique, du sol (terperature, huaid.i te, de caracterisation de la bactkie en utilisant, rodsifications apportees par les arenderents) d'une part, les techniques classiques de Sero- La rise en place des strategies de lutte contre logie (irrunofl uorescence, ELISA) et d'autre ces parasites, que l'on peut @tre en resure de part la biologie moleculaire. preconiser P partir des resultats des etudes en- Par ailleurs, nous essayons de limiter treprises, se heurte A plusieurs difficult es: - l'incidence de la bacteriose et de la rosaique L'evidente du problhe: vis A vis des exploi- Africaine (raladie d'origine virale) en produi- tants agricoles traditionnels, les nematodes phy- sant et en diffusant des boutures 'saines' obte- toparasites sont invisibles A l'oeil nu et les nues b partir des techniques de culture in vitro. degats qu'ils infligent aux cultures ne sont pas specifiques, Les neratodes risquent donc de de- Prograre 'LES WEMTODES PMASITES DES CULTWIES': reurer encore longtemps pour eux "les ennemis in- Les ennemis invisibles des cultures. visibles'. L'introduction de ces strategies sera . par contre plus facile dans le milieu de Responsable: 6.REVERSAT (Orstor-PNR) l'agriculture industriell e. - Chercheur associe: D. DESTONBES (Orstor-PNR), Les difficult& d'approvisionnerent et de rise P disposition sur le rarchi des intrants irpli- Au Congo, corre dans tous les autres pays de la ques dans ces strategies de lutte (pesticides et zone intertropicale de 1 'Afrique, les nematodes rateriel, semences resistantes). Sous ce rapport, phytoparasites, qui sont infkodes au sol, infli- l'Afrique centrale est beaucoup moins favorisbe gent des digats aux cultures dans des circons- que l'Afrique de l'Ouest, ob l'introduction de tances 'de plus en plus frequentes, au fur et P ce5 intrants est courante. - resure que s'areliore l'agriculuture de ces pays. La rentabilite: si l'emploi des produits pesti- En effet, si ces parasites ne posent pas de pro- cides, coûteux, peut @tre rentable en culture ma- blhe dans les cult ures traditionnelles itinh- 6 L raîchere, il n'en va pas de mlme pour le manioc, Dans ce contexte, le programe de protection des moins remunbrateur. stocks de produits agricoles initie en 1980 par le laboratoire d'Entomologie Agricole tente de developper de nouvelles methodes de lutte A par- Programme 'SYSTEIIE DE CULTURE DU BANINIER DMS LE tir de substances vkgttales ayant des effets in- MY OHBE' secticides, repulsifs ou anti-appetants vis-a-vis des insectes et a recours a la lutte biologique Responsable: E. DAGBII (Orstor-PNR) par utilisation de parasitoides. Chercheurs associes: 6. REVERSAT, F. REVERSAT, D. SCHWARTZ (Orstom). Programme 'IIODIKITES D'UTILIMTTIWI W RWIOC:' La culture du bananier a une grande importance AllCger le travail et garantir dans le Hayombe. I1 s'agit d'une culture exten- la qualite. sive et itinerante sur laquelle on n'a que peu de . donnees. Un enserble de programme cherche a mieux Responsable: S. TRECHE (Orstor-BZV) connaître les systeres de cultures et les possi- Chercheurs associes: A. BRAUHAN, S. KELEKE, bilit is d' amelioration: HIAHBI (Orstom-DGRST); H. RAIHBAULT (Orstom- - Etude du systere agroforestier bananier-Terri- Hontpellier); J. HASSAHBA, S-C. KOBAWILA, nalia superba et son evolution quant au corporte- LOUEHBE, H. HALONGA, O. HAVOUNGOU (Faculte des . ment du bananier (croissance et nutrition rink Sciences); E. AVOUAHPO, J. BROCHIER (Agricongo) rale) et quant au rôle du Limba dans la dynamique de la matiere organique et des elements mineraux. Au Congo, comme dans quelques autres pays - Etude partielle des systhes de culture: carto- d'Afrique centrale et australe (Zaire, Centra- graphie, determination des techniques cult urales, frique, Hozarbique), plus de 40% des calories estimation des rendements et des contraintes. consommees proviennent des racines de manioc. - Etude des nematodes du bananier: inventaire, Toutefois, bien que l'attachement de Ia popula- cartographie de la repartition, essais d'appli- tion pour son aliment de base reste tres fort, on cation de produits pesticides. constate en milieu urbain un net recul devant les - Etude de 1'0volution du 501 par rapport A la produits importes derives du blb. Les raisons de forlt initiale. ce recul resident principalement dans 1 'antagonisme existant entre les exigences tech- nologiques de la transformation des racines de DIE DBWBBS manioc et les contraintes sociales et economiques accompagnant 1 'urbanisation. Les technologies utilisees pour la preparation Program 'SY STERS POST-RECDLTES' : Proteger les des principales formes de consommation denrhs stock& de5 insectes voraces. (chicouangue, foufou, racines rouies cuites P . l'eau) sont souvent spkcifiques A la zone et, Responsable: L. HATOKOT (Orstom-DGRST BZV) contrairement a celles employees en Afrique de Chercheurs associ4s: S. HAPANGOU-DIVRSSA (Orstom- l'ouest pour la preparation du gari et de DGRST); A. DELOBEL (Orstom-Paris) l'attieke, sont encore peu connues; c'est en par- ticulier le cas du rouissage, premiere etape des Contrairerent a ce que l'on observe dans les re- transformations, qui consiste A immerger dans gions 4 tradition agricole ancienne coire le Sa- l'eau les racines pendant 3 P 6 jours et Perret A hel, il n'existe pas de structures de stockage la fois la detoxication et le ramollissement des appropriees chez les paysans congolais et les me- racines. sures de protection des stocks contre les in- Dans ce contexte, un programme de recherches re- sectes sont gbneralement inexistantes. Les re- groupant des nutritionnistes, des microbiolo- coltes des paysans sont par consequent exposees gistes et des technologues de l'Orstom, de la aux attaques d'insectes pendant toute la dude du D6RST congolaise, de la faculte des Sciences de stockage: au Congo, on estime a plus de 30% des l'llniversite Harien Ngouabi et d'bgricongo a btb recoltes les pertes causees par les insectes dans defini en 1986 et a effectiverent debut4 en les stocks - janvier 1969. Les traitements chimiques, sans parler de leur L'objectif principal est I'arClioration des coût eleve, necessitent une certaine infrastruc- technologies traditionnelles et la rise au point ture technologique dont ne disposent pas les de procedes nouveaux pour la fabrication paysans. d'aliments derives des racines de manioc. Pour cela il est notamment prhvu: 7 t de proceder A l'inventaire et b la description rinutieuse des rodes de consorration et des procedes de transformation traditionnels au Les structures de recherche en ratiere de sante Congo en vue d'identifier les variantes et sont irplantees A Brazzaville. L'activite est re- innovations endoghes susceptibles d'ltre partie actuellerent dans quatre programres. Les diffusees aprk d'eventuelles areliorations. trois premiers sont axes sur trois parasitoses t d'etudier le rôle des micro-organisres au cours tropicales b caracthe enderique, le quatrieme de la phase de rouissage et leur influence sur est consacre A l'etude de la ralnutrition. Tous la qualite nutritionnelle et organoleptique des font une part irportante A l'epid8riologie. , produits finis. t d'optiriser les pararetres de fabrication des differentes etapes de l'blaboration de la fa- Prograue 'TRVPMOSOIIIASE': rine A foufou et de la chicouangue et ce, pour la Tsl-is& toujours en &veil. I plusieurs kchelles de production. . 8 d'etudier la faisabilite, l'interet nutrition- Responsable: L. PENCHENIER (Orstor-EZV) nel et l'acceptabilite de produits nouveaux A base de ranioc: farines corposees pour La trypanosomiase, ou 'raladie du sorreil', a l'alirentation des je.un es enfants; foufou et toujours ete un fleuron du laboratoire, que ce chicouangue enrichis.. soit dans le dipistage de la maladie et les roda- De part son carattere rultidisciplinaire, ce pro- lites de la transmission, avec les travaux de grarre fait appel a des rithodologies tres diver- Frbzil, Leresre et Noireau, ou dans la lutte sifiees: enqu8tes auprks des consorrateurs et des contre la tsb-tse avec Gouteux et Lanciert. Depuis transformateurs; analyses ricrobiologiques; de- peu les travaux ont BtP axes sur l'analyse gene- terrination de la corposition chirique des pro- tique des souches de trypanosomiase. duits (teneurs en nutrirents, en corposes C'est une pathologie redoutable, presque toujours toxiques, en acides gras volatils...) A diffe- mortelle en l'absence de traitement, transrise rentes etapes des transforrations; realisation de par les glossines (ruuche tsk-tse). Heureusement bilans ratieres; mesure des temps de travaux; fort peu de glossines sont contarinees ce qui evaluation des caracteristiques physiques et or- 1 iri te considerablerent 1 a transmission. ganoleptiques des produits finis. Au Congo, ralgrr! la tinacite des redecins et des Une etroite collaboration entre les differents en torologistes, la trypanosomiase sevit toujours participants au programre et l'obtention de fi- dans les foyers historiques du Niari, de la nancements exterieurs (CEE, Hinistbre français de Bouenza, du couloir et de la Cuvette, c'est A la recherche, HinistPre de la Cooperation) a per- dire le long du fleuve et sur l'axe BZV-PNR, ris de reunir les installations (halle de techno- Bpargnant les zones forestieres, les plateaux Ba- logie; unite d'evaluation sensorielle des ali- tekes et la côte. Les glossines quant A elles rents; laboratoires) et les principaux equipe- sont partout. Cette situation epideriologique , rents necessaires: 1 yophi 1 isa teur chroma tographe pose la question de la persistance de la raladie en phase gazeuse, spectrophotorktre,. ricro- sur les axes de corrunication. Foyers historiques ordinateur, viscosirbtre, pin0troretre.. persistants de façon isolle? Haintien de Les donnees recueillies au cours des enquttes l'endbrie par une circulation irportante du para- effectuees pendant l'et) 1989 sur un khantillon site du faits des deplacements des populations? representatif de l'ensemble des menages residant Existence d'un reservoir aniral de la trypanoso- en zones rurales et les resul tats prelirinaires miase humaine? La reponse passe par l'ktude gene- obtenus dans l'etude du rouissage ont confird la tique corparative des souches des dif ferents faisabilite et l'intkrlt du prograrme; toutefois, foyers. Celles-ci, isolees des raladies, lors des corpte tenu de l'importance des facteurs icono- prospections conjointes avec les 'Grandes Ende- riques et socio-culturels sur le corporterent des ries' (depistage iraunologique des suspects por producteurs, des transforrateurs et des consorra- la technique du CATT confirration parasitolo- a, teurs, une prise en corpte plus irportante de ces gique par recherche du trypanosore dans le sang facteurs s'avere necessaire pour apprehender et et les ganglions, bilan evolutif par ponctions esperer resoudre les problhres du secteur post- lorbaires), sont arplifiees sur les rongeurs de recolte du ranioc au Congo. laboratoire puis adressees cryoconservees au la- boratoire de genetique des parasites et des vet- teurs du centre ORSTOH de Hontpellier qui en fait l'analyse et l'interpretation (electrophorke isoenzyratique, sondes d'ADN, PCR Les resul- b). tats obtenus seront corpares avec toutes les don- 8 - nees Bpideriologiques recueillies sur le terrain ELISA: Enzyme Linked Irauno Sorbent Assay la et les etudes sur la virulence et la resistance rkvklation des corplexes antigenes- des trypanosores au laboratoire (holution chez anticorps se fait par un processus le rongeur, tests de resistance au serum humain). enzyratyque qui, avec un substrat CATT: Cart Aglutination Test for Trypanosoria- chrorogkne, donne une reaction color4e. - sis technique d'hhaglutination. - PCR: Polyrerase Chain Reaction perret de detecter par amplification la moindre Program 'BILMRZIOSE': Le bain du mllusque. trace d'ADN ou d'ARN. Responsable: J.J. AKOUALA (Orstor-DGRST BZVl. Programe 'PttLUDISE': Le rwstique pique encore. La bilharziose (ou çchistosariase), est une para- sitose des eaux calmes pour la bonne raison que Responsable: P. BITSINDOU (Orstor-DGRST BZV). . son hôte interrediaire, responsable de sa trans- Chercheur associe: NY. N' ZOUKOUDI (Orstor-DGRSTl rission, affectionne particulihrerent ce type d'eau. Cela ne poserait guere de problhe si Le paludisre est la preriere endirie rondiale. l'horre n'affectionnait egalerent ce type d'eau, Dans les zones tropicales corre le Congo il se que ce soit pour faire lessives et vaisselles ou manifeste souvent de façon draratique. C'est pour se baigner. Bref taut un chacun peut s'y l'une des prerikres causes de rorbidite et de contariner. De plus les rollusques sont tout A aortal i te inf anto- juvenile. La lut te antivecto- fait capables de se disperser et d'etendre leur rielle, qui avait kte dPlaissee ces dernieres an- territoire grlce aux travaux d'irrigation, A la nies au profit de la chirioprophylaxie, redevient rise en place de retenues d'eau propageant ainsi d'actualitb depuis l'apparition des chiriorbis- la raladie. tances. Tout le problhe est de trouver une re- Au Congo, longtemps 1ocalisBe dans la vallCe du thode de lutte qui çoit la plus selective et la Niari (entre Brazzaville et Pointe-Noire), la roins onereuse possib!e. Une des meilleures solu- bilharziose gagne progressiverent toutes les re- tions proposees est la moustiquaire impregnee gions nagukre indernes. face A une telle situa- d'insecticide que nous Btudions dans un village tion, le laboratoire a entrepris de dresser une pres de Brazzaville. Elle perret de tuer les carte exhaustive de la repartition du mollusque roustiques et donc de proteger l'horre tout en afin d'evaluer l'ampleur de l'endhie et de repti- l'utilisant corre applt. De plus elle est effi- rer les sites de transrission. L'evaluation de cace rare si la moustiquaire est percee (1'Btude l'endhie est egalerent faite par 1'Btude de la comparative faite au Congo entre roustiquaires prevalence dans toutes les regions du pays, ce perdes non irpregnees et irpregnees montre une qui perret de decouvrir les foyers naissants et dirinution de 90%d u taux d'entree pour ces der- de rechercher les causes de la creation de ses nikres). A terre cette rethode pourrait Ptre in- foyers. Enfin, en rarge de ces etudes, le labora- tegrde dans une strategie nationale de lutte toire teste des plantes locales susceptibles contre le paludisre. d'€tre rol luscicides. Un autre volet de ce programe est l'etude de la La connaissance de tous ces pararetres perret de prevalence du paludisme a Brazzaville et ses en- renforcer et de contrôler au mieux la lutte enga- virons, en rapport avec la densite anophblienne gee contre cette enderie dans le cadre du pro- (roustique vecteur du paludisme) et le taux gram national de lutte contre la schistoriase. d'infestation des roustiques. C'est par cette etude longitudinale qui fait appel aux techniques entomologiques (captures, dissections des IOUÇ- Program 'EPIDEflIDLOtiIE DE LA DEIIUTRITIO": iln tiques), parasitologiques (recherche de plasro- bien gros problhe pour les taut petits. diur dans le sang sur frottis et gouttes &paisses avec comptage des parasites par rapport aux 414- Responsable: A. CORNU (flrÇtOr-BZV). rents f igures du sang) et irrunologiques (suivi Chercheurs associes: I. 60HA, J.P. HASSAHBA, de la reponse irrunitaire de la population Btu- TCHIBINDAT (Orstor-DGRST); F. DELPEUCH, dike par des techniques du type IFI' et ELISAb) SIHONDON (Orstor-Hontpellier). que l'on apprPcie l'impact et l'efficacitb des roustiquaires irpregn8es. Les raladies de carences nutritionnelles consti- tuent une entrave au bien €tre et A la survie des - IFI: Irruno Fluorescence Indirecte technique individus. La ralnu tri tion prot4ino-lnergktique * utilisant la fluorescence pour reveler les est, par sa prlvalence et ses consQuences ne- corplexes an tigenes-an ticorps. 9 fastes, un Probleme rajeur de sante publique dans de l'impact pratique des rkponses qui leur seront les pays en voie de developperent. donnees : Les farines, provoquees par les guerres, les des- t Y a-t-il un lien entre les forres roderies de ordres socio-econoriques et le5 aleas cliratiques ralnutrition, les plus frequentes et les sont des ivenerents regionaux ou nationaux, heu- forres severes? S'agit-il de deux phenorenes reusement exceptionnels. I1 ne faudrait pas les independants ou bien d'un seul? De ce fait les confondre avec le problhe de la 'Fair dans le facteurs de risque sont-ils les rêres? La Honde' corre le font parfois abusivement certains prevention ou le traiterent peuvent-ils ltre redias. confondus dans tous les cas? I1 existe en effet un problbre majeur, silen- t Ouels sont les critbres d'apprkiation d'une cieux, de malnutrition proteino-Bnergtltique, qui bonne courbe de croissance? A partir de quelle sevit en situation ordinaire, indipendairent des deviation peut-on considerer qu'une croissance farines. I1 concerne des individus places -habi- devient anormale et A quel rorent doit-on tuellerent ou bpisodiquerent- dans une situation in tervenir? de sous-alimenta tion souvent aggravee par une t Quelle est la part exacte de l'alirentation rauvaise utilisation de5 aliments aux niveaux di- dans l'itiologie de la denutrition ? gestif et retabolique. t Quelles sont les consequences fonctionnelles Les enfants d'8ge prescolaire forment un groupe de la denutrition: rorbiditb, capacite de tra- particulibrerent vulnerable car la croissance vail, retard scolaire? Ouelle est l'influence corporelle rapide des preriers rois de la vie est du retard de taille par opposition P exigeante en terre d'apports nutritionnels. Place l'araigrisserent vrai? dans des conditions defavorables (sous-alirenta- Les nutritionnistes du Centre Orstor de Brazza- tion, infections) ce groupe reagit rapidement et ville ont accurule au cours d'une enquete natio- les effets sur la croissance peuvent ltre resurbs nale une sorre de donnees representatives de A l'aide d'indicateurs anthropometriques sirples. l'etat nutritionnel des enfants de moins de 5 Cela explique que l'etude de l'etat nutritionnel ans. Elles auront perris,entre autre, de quanti- des populations de quelque pays que ce soit passe fier la prevalence de5 differentes foraes de ral- toujours par l'etude de l'btat nutritionnel des nutrition: 27,5% des enfants ont un retard de enfants de moins de 5 ans. Un etat de dinutrition croissance et 5,5% sont maigres. L'ensemble des peut ainsi ltre defini par la resure du ralentis- result ats justifie la poursuite des recherches sement -ou de l'arr8t- de la croissance ponderale dont les produits attendus sont: (cliniquerent dktectables), par la resure des t l'ktude des facteurs de risque de la ralnutri- variations de la rasse maigre et de la rasse tion chronique. grasse, par la mesure du defaut de croissance t la verification de l'hypothbse sel011 laquelle staturale (que le seul exaren clinique ne peut le retard de croissance staturale et la apprecier 1, raigreur auraient des etiologies alimentaires I1 n'y a pas de solution unique et universelle dif f kent es. pour faire echec A la ralnutrition. On ne peut t l'ktude des relations des socio-systhes ur- dire que le developperent econorique est la bains et des systbres de production avec la condition obligee de la reduction des taux de de- consorration alirentaire et 1'8tat nutri- nutris. Les solutions sont au contraire rultiples tionnel. et varient avec l'environnerent; d'o8 la neces- t la contribution A la rise en place d'un systkre site d' etudes @id&ioloyiqueP localisees, qui de surveillance nutritionnelle. permettent de rieux cerner les causes et les fac- Pour realiser ce programre 1'0rstor a affecte au teurs de risque de la denutrition. Congo trois de ses agents. Trois chercheurs Un des objectifs de la recherche pour le develop- congolais y sont associk A temps corplet. Deux perent est de fournir des connaissances qui puis- autres nutritionnistes rattaches au Laboratoire sent contribuer is la reduction des endbries de Nutrition Tropicale du centre Orstor de Hont- nutritionnelles. Certains resultats recents sont pellier participent A temps partiel A la concep- deja utilises par les services corpetents pour la tion et A la realisation des operations de re- rise en place d'actions curatives et preventives, cherche. Ces derniPres font intervenir des colla- adaptees aux situations locales. Le programme borations Btroites avec des structures nationales 'Epideriologie de 1s denutrition" prend en charge intervenant dans le domaine de la sante (SHI et l'itude de certains problhes fondarentaux POSOS prograrre Nuted) et des organisres internationaux par le phinorhe denutrition. Nous pouvons citer (OHS et UNICEF), quelques unes des 'grandes questions' qui sont d'actualiti; il est aise d'iraginer l'irportance 4 10 a enserble des troubles nutritionnels consicutifs ainsi que l'ltude des rapports de genre dans a A des carences d'apport en proteines et/ou en fari1 le congolaise, energie. A un rorent donne c'est le taux d'enfants ' ralnutris. Program 'LAWES W SUD COWGO': e dans sa dPfinition la plus large, l'bpidbrio- Proverbes et devinettes vilis. logie englobe toutes les etudes cliniques et t hkrapeutiques ut i 1 isan t le raisonnerent Responsable: J, DELLO (Orstor-DGRST PNR) statistique, c'est A dire tirant des conclu- sions de l'observation de groupes d'individus. Ce prograrme d'ethnolinguistique est consacre b I'btude des langues du Sud-Congo et, en particu- lier, A la tradition orale. Chez les vilis dont la langue a deja kt4 Btudiee pour son vocabulaire et sa grarraire, les devi- nettes et les proverbes permettent de saisir la structure de la langue et de la forre de pensee. Actuellement deux prograrres renks, l'un A Braz- zaville, l'autre b Pointe-Noire, ont pour objec- tif une meilleure connaissance de l'home dans son contexte socio-culturel. Programme 'LA FMILLE WIIGOLAISE': Connaître sa Activite de recherche ruitidisciplinaire, la ges- structure et sa reproduction sociale. tion de l'environnement consiste A en deronter . ìes mecanisres et en ltudier les reactions aux Responsable: 6. BOUNGOU (Orstom-D6RST BZV) rodifications introduites. Les etudes menees Chercheurs associbs: S. HIANZENZA (Orstorr-D6RSTl; concernent les Clirats, l'Eau, , les Sols- et la L. LOUBAKI, T. HOUTALA, NAIRE LOUBASSA (DGRST). Vegetation. Ce prograrre a debute en mars 1982: avec la col- laboration de deux chercheurs de 1'0rstor (B. LACOHBE, H-E. GRUENAIS), un premier rapport inti- tule 'Donnbes statistiques sur la farille congo- Prograne 'EHVIRONEEWT COTIER': laise' a btP rendu en 1984; grâce b l'appui fi- Halte P la pollution! nancier du CRDI (Centre de Recherche pour le DI!- velopperent International), le prograrre est ac- Responsable: J-F. HAKAYA (Orstor-DGRST PNR) tuellement poursuivi par une equipe de 5 cher- cheurs et de 2 techniciens de la DGRST I1 s'inscrit dans un prograrre international Congolaise. FAOIIOC (WACAFIP).II s'agit par des mesures Les objectifs sont de connaître la structure et reteorologiques et hydrologiques ( prbleverents la reproduction sociale de la farille, les rodes journaliers et hebdomadaires) de quantifier la de succession et d'hbri tage dans les differentes pollution sur les plages de Pointe-Noire et sur ethnies, le recanisre de transrission des nors et l'ensemble de l'Atlantique tropical. les relations de pouvoir dans la farille. Une enquete rbalisee dans 10 localitbs choisies de ranibre raisonnbe a permis de remplir 1640 Programme 'ETP': questionnaires et de realiser des interviens Mlie les plantes transpirent! collectifs avec des groupes constitubs de repondant s. Responsable: 6. NDAHBA (Orstor-DGRST IZV) Aprbs saisie sur ordinateur et traitement avec le logiciel SPSSPCt, les donnees ont et4 sourises A L'Btude directe des &changes de chaleur et des analyses statistiques, sociologiques et d'huriditb entre l'atrosphbre et le couvert vbgb- anthropologique qui ont permis la prbsentation de tal ainsi que le suivi de ces &changes arene b resultats au cours d'un serinaire tenu les 6 et 9 une meilleure connaissance du climat et P une fevrier 1990 et dans un rapport reais en Mars reilleure maîtrise de l'eau en agriculture. 1990; elles, font actuellement l'objet d'une ex- L'ktablisserent de bilans hydriques, de bulletins ploitation plus approfondie devant permettre une biocliratologiques est 1 'aboutisserent logique de analyse des rapports de production familiaux ces travaux.
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