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Orphisme et Orphée (En l’honneur de Jean Rudhardt) PDF

311 Pages·1991·25.813 MB·French
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RECHERCHES ET RENCONTRES Publications de la Faculté des lettres de Genève ORPHISME , ET ORPHEE en l'honneur de Jean Rudhardt Textes réunis et édités par Philippe BORGEAUD Librairie DROZ Genève 1991 Recherches et Rencontres Vol. 3 RECHERCHES ET RENCONTRES Publications de la Faculté des lettres de Genève ---------- 3 ---------- ORPHISMEE TO RPHÉE en l'honneur de Jean Rudhardt Textes réunis et édités par PHILIPPE BORGEAUD LIBRAIRIE DROZ S.A. 11, rue Massot GENÈVE 1991 Copyright 1991 by Librairie Droz S.A., 11, rue Massot, Genèw. Ali rights reserved. No part of this book may be reproduced or translated in any form, by print, photoprint, microfilm, microfiche or any other means without written permission. Rtht rrcha et Rencontres - 1991 -n° 3, pp. 5-6 Avant-propos Les travaux du professeur Jean Rudhardt dans le domaine de la religion grecque antique font autorité. Us concernent aussi bien les rites (objets principaux de sa thèse publiée en 1958) que les mythes, en particulier les mythes cosmogoniques Engagé depuis longtemps 1• dans une réflexion sur les systèmes orphiques, réflexion dont certains résultat.s sont exposés dans ses livres de 1971 et de 1986, Jean Rudhardt prépare une traduction commentée du recueil des Hymnes orphiques. Il s'agit d'une véritable prospection dans un territoire quelque peu négligé, sinon redouté par les spécialistes de l'orphisme. Le lecteur du présent volume découvrira l'intér!t et la nouveauté de l'approche que propose, de ces textes difficiles, le savant genevois. Le professeur Rudhardt a quitté l'enseignement en automne 1987. Désireux d'honorer le maître en histoire des religions antiques, tout en souhaitant l'accompagner sur la voie de ses recherches personnel­ les, le Département des Sciences de l'Antlquité de l'Université de Genève, appuyé par la Société Suisse pour la Science des Religions, a décidé d'organiser en avril 1989 un colloque sur l'orphisme réunis­ sant, autour du projet de Jean Rudhardt, quatorze collègues de six pays, dont la rencontre devait permettre de faire le point sur les aspects les plus récents des travaux en ce domaine, en tenant compte à la fois des nouvelles perspectives méthodologiques et des docu­ ments récemment exhumés (en particulier le papyrus de Derveni, les inscriptions sur os d'Olbia et de nouvelles lamelles d'or provenant de Thessalie). Notre souci fut aussi de ne pas négliger la part d'Orphée, ' Qu'il suffise de rappeler, à côté de nombreux anjc)cs, les livres: Notions/on­ damallala de la �nstt religieuse et acta constitutifs du culte dans la G� classi­ que. Etude prlliminaire pour aider à la comprlhension de la piit' athlnienne au IV• sikle, Genève, Librairie E. Droz., 1958: Le tlrime de 1·� primordiale dQllS la mytho­ log� grecque, Berne, Editions Francke, 1971; Du mythe, de la religion grecque et de "1 comprlMnsion d'autrui, Genève, Librairie Droz., 1981 (Rnrll europhnne des sciences sociales, tome XIX, n° 58); Le rote d'Eros et d'Aphrodite dans ln cosmogo­ nies grecques, Paris, PUF, 1986 (avec une préface de Jean-Pierre Vernant). 6 AVANT-PROPOS autant personnage du mythe que fantôme rémanent du royaume com­ paratiste. Le présent volume est le résultat de cette amicale rencontre, dont il fut possible de préserver les quatre langues, le recours aux dos­ siers grecs et à l'iconographie, grâce à la générosité de l'Université de Genève et de la Société Académique. Philippe 80ROEAUD Recherches er Rencontres · 1991 -n° 3, pp. 7-11 Orfeo secondo Pausania Pausania (10. 30. 6-8) descrive gli affreschi di Polignoto nella Les­ che dei Cnidi a Delft. Nen•oltretomba che il pittore vi aveva raffigu­ rato più di sei secoli prima. trova Orfeo. Non è l'Orfeo che si rcca neU•aldilà per riprendersi Euridice, ma è un morto tra gli altri. Sta accanto a Patroclo «su quello che sembra una specie di tumulo; ha nella sinistra un'arpa e con la destra tocca un salice» a cui si appog­ gia. Tutto regolare per Pausania: l'arpa è ovvio che serva a definire l'arte di Orfeo; il salice definisce altrettanto ovviamente il luogo infernale. ossia «il bosco di Pcrsefone dove crcscono pioppi neri e salici», secondo l'opinione di Omero (Od. 10, 510) puntualmente citato. Mauna cosa sorprende Pausania: «la figura di Orfco è greca. né la sua veste né il suo copricapo sono trad.» Noi pero non ci mera­ vigliamo, ma constatiamo: all'epoca di Polignoto Orfco non era un mcntre all'cpoca di Pausania deveva essere un trace; tant'è che trace. Pausania 5 volte su 13. quando parla di lui, riticne necessario dcfi­ nirlo «il trace». Forse è un caso, ma potrebbe trattarsi anche di una specificazionc intesa a rilevarc un particolare aspctto di Orfeo, se non proprio a distinguerc un Orf co greco da un Orfco trace. A seguire questo eventuale indizio, parrebbe cbe l'attributo di trace toccassc l'Orfeo «mago» c non l'Orfco pocta-cantore. Almcno quando Pausania riporta l'opinione di un egiziano, il qualc sosteneva chc «Anfione e Orfeo, il Trace, fossero maghi eccezionali (µartilacu &LY6v) » (6, 20, 18), Un altro passo (3, 13, 2) suona cosi: «Di fronte al tempio di Afro­ dite Olimpia i Lacedemoni hanno il tempio della Kore Soteira: dicono chc l'abbia fatto Orfco il nacc, altri Abaris di ritorno dagli Iperbo­ rei». La doppia attribuzione equivale ad una cquiparazionc; e notiamo: questo Orfeo trace viene equiparato al «mago» Abaris e non ad un mitico pocta-cantore (per es. a Museo corne Pausania fa in un paio di occasioni: 1, 14, 3; 10, 7, 2). Ed ccco un terzo passo (2, 30. 1): «li"a gli dèi, gli Egineti vcnerano soprattutto Hekate, in cui onore ogni anno celebrano una cerimonia

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