Description:A mon arrière-grand-mère, Clotilde, mariée à 19 ans, morte à 44 ans, après avoir mis au monde 8 enfants, dont seuls 3 ont survécus.
En guise de prologue, je citerai seulement 4 phrases qui me reviennent souvent en mémoire :
La première de l’un de mes professeurs, afin de rabaisser notre caquet :
« N’oubliez pas que, plus le singe monte haut, plus il montre son derrière ! »
La deuxième de Jean Paul Sartre, que je cite de mémoire :
« On naît par hasard, on vit par habitude et on meurt par oubli. »
La troisième de Voltaire, qui fait dire à son héros à la fin de l’un de ses contes, en substance ceci :
« Finalement, le mieux dans la vie, pour être heureux, est de se contenter de cultiver son jardin. »
Quant à la quatrième, elle m’échappe pour le moment, la coquine, mais dès que je la rattraperai, je vous en ferai part.
Juillet 2017 : Canicule en juin, froidure en juillet. Le petit chien romain (canicula) a laissé place à l’ourson russe et le bord de mer est devenu un petit bordel.
Sur la plage, les gens sont pour la plupart, gros, vieux et moches. Seules quelques filles élancées, jeunes et belles. La mer, quant à elle, reste verte, le ciel très bleu et le sable roux. Parfois, toutefois, le sable vire au blanc et la mer devient d’un bleu foncé, quand le ciel revêt les habits de la Vierge, son bleu tout pâle.