On ne sait rien de Noémi Fogelman, ce matin d’été quand elle descend en gare de Nice, dans un paysage saturé de couleurs et d’odeurs, presque factice comme les soleils qui se couchent à l’horizon des cartes postales. Noémi se promène, se baigne, semble vivre comme tout le monde, à la surface des choses ; elle est jeune, de cette génération « sans histoire » qui est née après la guerre et l’holocauste.