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Neurologie du chien et du chat PDF

324 Pages·2007·14.403 MB·French
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Neurologie du chien et du chat Dans la même collection Diagnostic dermatologique. Approche clinique et examens immédiats, par D.-N. Carlotti, D. Pin. 2007. Dentisterie et chirurgie maxillo-faciale canine et féline, par P. Hennet, 2006. Immunologie clinique du chien et du chat, par L. Chabanne, 2006. Uro-néphrologie du chien et du chat. Questions et réponses, par C. Maurey et C. Dufayet, 2005. Thérapeutique cardiovasculaire du chien et du chat, par V. Chetboul, H. P. Lefe- bvre, D. Tessier-Vetzel, J.-L. Pouchelon. 2004. Dermatologie du chien. Questions et réponses, par É. Guaguère, Th. Hubert, A. Muller, P. Prélaud. 2004. Nouveaux animaux de compagnie : petits mammifères, par J.-F. Quinton. 2003. Pathologie comportementale du chien, par C. Mège, C. Béata, É. Beaumont-Craff, C. Diaz, T. Habran, N. Marlois, G. Muller. 2003. Chimiothérapie anticancéreuse, par D. Lanore, C. Delprat. 2002. Tests hormonaux, par P. Prélaud, D. Rosenberg et P. de Fornel. 2002. Thérapeutique dermatologique du chien, par É. Guaguère, E. Bensignor. 2002. Sd u Ea Rrél Neurologie P AIcal s a NP de du chien et du chat RIon ti Ec e Tdir Ea L. Fuhrer, D. Fanuel-Barret Vus l et P. Moissonnier o S Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photocopillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70. Illustrations : Eric Josié. Les auteurs remercient le laboratoire Mérial pour sa participation aux frais de réalisation des illustrations. Crédits photos • Parties 1 et 2 : Dominique Fanuel-Barret. ENV Nantes sauf figures 6.7 page 86 et 6.10 page 88 de Françoise Delisle, Centre de radiothérapie scanner, ENV Alfort. • Partie 3 : Pierre Moissonnier, ENV Alfort. Retrouvez nos titres sur masson.fr et afvac.com Tous droit de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’autre part, les courtes citations jus- tifiée par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle. © 2007 – Elsevier Masson SAS – Tous droits réservés ISBN : 978-2-294-01284-6 ELSEVIER MASSON SAS – 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-Les-Moulineaux Cedex Avant-propos Pour avoir eu un jour à apprendre les rudiments de la neurologie, nous avons été amenés à utiliser les divers manuels existants. Tous présentent des difficultés d’exploitation en fonction du type d’information recherché, car l’organisation de ces ouvrages fait appel à des classifications fonctionnelles (proprioception générale, spé- ciale, système moteur…), lésionnelles, cliniques (présentée sous forme d’un diction- naire) ou par syndromes. Chacune offre des avantages et beaucoup d’inconvénients. Pour notre part, nous avons choisi d’adopter une démarche calquée sur la clinique, qui est bien sûr mar- quée par les grands syndromes comme les crises convulsives, mais qui revient aussi à une classification plus anatomique lorsque le tableau clinique est moins évocateur. Pour cela nous avons choisi une approche par subdivisions du système nerveux, car la première étape diagnostique est celle du diagnostic anatomique. Dans un deuxième temps, au sein de chaque subdivision, l’approche devient lésionnelle. Ce choix résulte du fait qu’au cours de l’étape suivante qu’est le diagnostic différentiel, les hypothèses diagnostiques, sont hiérarchisées en fonction de l’épidémiologie et de l’anamnèse qui elles mêmes conduisent à suspecter préférentiellement tel ou tel type de lésion. Le plan s ‘impose alors, puisqu’il convient dans un premier temps de rap- peler quelques éléments de neuro-anatomie fonctionnelle, d’établir un système de classification des lésions, d’insister sur l’intérêt majeur de la collecte des commémora- tifs pour enfin aborder la pathologie spéciale. Le texte des différents chapitres se consacre aux éléments les plus fréquents, marquants les dominantes en neurologie vétérinaire. De nombreux tableaux apporteront aux plus motivés des informations concernant des affections plus rares ou touchant préférentiellement certaines races. De plus, nous nous sommes volontairement limités aux neuropathies décrites en Europe et en particulier en France, afin de ne pas alourdir le diagnostic différentiel et de laisser plus de place aux affections indigènes. Enfin, ne vous étonnez pas de trouver dans cet ouvrage des points de vue person- nels, qui peuvent différer de certains consensus dits « internationaux ». Ces positions résultent de l’expérience des auteurs et sont toujours argumentées. Chaque phéno- mène pathologique, chaque traitement, doit toujours être examiné de façon critique, quitte à remettre en question certains dogmes et en premier sa propre infaillibilité ! Ainsi organisé, le lecteur comprendra que ce manuel n’a en aucun cas la prétention d’être un traité de neurologie. Le but principal des auteurs est de fournir au lecteur, étudiant ou praticien, un guide lui permettant d’aborder sereinement la neurologie clinique tout en lui donnant les moyens de progresser, s’il venait à s’intéresser plus particulièrement à ce domaine passionnant. Les Auteurs 1 Éléments de neurophysiologie CONSTITUANTS DU SYSTÈME NERVEUX ❚ NEURONE Le neurone est l’unité fonctionnelle élémentaire du système nerveux. Il s’agit d’une cellule extrêmement différenciée qui a perdu toute capacité de se multiplier. Un neurone est constitué d’un corps cellulaire ou périkaryon, d’un axone et d’éventuel- les branches collatérales, de bulbes synaptiques et de dendrites. L’axone, ses collaté- rales et les dendrites peuvent être regroupés sous le terme de neurites. La morphologie d’un neurone varie selon sa fonction (fig. 1.1). Le corps cellulaire est très grand, comparé aux autres cellules de l’organisme. Si l’on tient compte de l’axone, le neurone devient une cellule géante. Par exemple, chez le cheval certains neurones sensitifs ont des axones dépassant quatre mètres. En fonction de la position des neurites par rapport au corps cellulaire on distingue des neurones multipolaires, pseudo-unipolaires et bipolaires. En microscopie optique, le cytoplasme du corps cellulaire apparaît remplit de petits amas basophiles, constituant la substance de Nissl. Ces amas correspondent à une accumulation de réticulum endoplasmique rugueux, qui témoigne de l’intense acti- vité du métabolisme protéique. On observe également de nombreuses mitochon- dries (le métabolisme du neurone est essentiellement aérobie) et des lysosomes. Ces éléments correspondent à l’équipement classique de toute cellule vivante et seul leur grand nombre est particulier. Les neurotubules et les neurofilaments sont, comme élit. leur nom l’indique, bien plus caractéristiques du système nerveux. Ils s’accumulent d dans le corps cellulaire et colonisent les neurites. Neurotubules et neurofilaments n e est u pgreardmee. ttLeen tt rlea ntsrapnosrpt oarnt taéxroongaral,d lee qsuee lf aciot nsseisloten edn euunx trmanosdpaolirtté sa n: tuérno gtrraandsep eotr tr élternot- é oris d’environ 1 mm par jour et un transport rapide de 100 à 400 mm par jour. Le trans- ut port lent sert essentiellement au renouvellement de l’axoplasme, alors que le trans- a on port rapide sert au renouvellement membranaire et au transport des neuromédia- n e teurs et de diverses protéines, notamment des enzymes. Le transport rétrograde pi co permet le recyclage des diverses substances cellulaires, et explique aussi la progres- o ot sion centripète de toxines (tétanos) ou de virus (rage). h p a L AC. ❚ CELLULES GLIALES V F ON – A Cveeu sxo. nCte, se nce mllualergs,e ednevsi rnoenu crionnqe sfo, ilse sp lauust rneosm ceblrleuulesse sc aqruaec tléersi sctieqlluueless d nue rsvyestuèsmese, snoenrt- S S de trois types : les astrocytes, les oligodendrocytes et les cellules de la microglie. Leur A M rôle va bien au-delà de celui de tissu de soutien qu’on leur attribuait autrefois et leur © 4 Neurologie du chien et du chat a. d. c. b. Fig. 1.1 Différents types de neurones. La polarité et les organisations axonales et dendritiques sont adaptées à la fonction du neurone. (a) Cellule bipolaire de la rétine ; (b) motoneurone médullaire ; (c) cellule sensorielle du bulbe olfactif ; (d) neurone pyramidal du cortex hémisphérique. fonction, en particulier trophique, est essentielle. À l’inverse des neurones, ces cellu- les ont encore la capacité de se diviser du moins pendant un temps limité après la naissance. Astrocytes Les astrocytes forment, d’une part, une couche unicellaire tapissant la pie-mère et la membrane basale de tous les vaisseaux du système nerveux central (astrocytes de ❚ Éléments de neurophysiologie 5 type 1) et, d’autre part, un syncitium intercalé entre les neurones (astrocytes de type 2). Ce sont de petites cellules étoilées qui présentent de nombreux prolonge- ments ramifiés. Les astrocytes de type 1 ont un rôle de barrière s’opposant à la péné- tration d’éléments étrangers au système nerveux. Ces astrocytes ne font pas partie de la barrière hémato-encéphalique, mais ils sont nécessaires à son maintien. Ils ser- vent également aux échanges sélectifs entre le milieu extérieur et le système ner- veux. Les astrocytes de type 2 assurent des échanges entre neurones, coopèrent avec les neurones pour l’élimination des neuromédiateurs, régulent la composition du milieu interstitiel et, par le biais de relations avec les oligodendrocytes, parti- cipent vraisemblablement au phénomène de myélinisation. Oligodendrocytes Les oligodendrocytes interfasciculaires forment la gaine de myéline des axones du système nerveux central. Chaque cellule envoie plusieurs prolongements qui s’enroulent autour des axones. Une même cellule peut ainsi aller jusqu’à produire cinquante segments de myéline (fig. 1.2). Microglie Ces cellules d’origine mésenchymateuse sont largement répandues dans le paren- chyme nerveux. Elles tirent leur nom de leur petite taille due à un rapport nucléocy- toplasmique particulièrement important. Longtemps considérées comme des cellu- les au repos, le rôle de ces cellules commence à être mieux connu. Elles sont principalement impliquées dans l’expression et la régulation de l’immunité. Cela passe par une phase d’activation au cours de laquelle elles acquièrent des capacités macrophagiques, d’expression d’antigène d’histocompatibilité ou encore de sécré- tion de cytokines. Les cellules de la microglie représentent 5 à 10 % des cellules gliales. Elles consti- tuent la forme résidente des macrophages dans le système nerveux. Les conditions précises de leur activation demeurent très mal connues. élit. d n u est e Nœud é oris de Ranvier ut a on Corps cellulaire e n de l’ologodendrocyte pi o c o ot h a p Languette C. L interne A V F A ON – Axone la mFiygé.l i1n.i2sa Ltieosn o dliug osydsetnèdmreo cnyetrevse ausxs ucreennttr al. SS Chaque oligodendrocyte participe à la myélinisation A M de plusieurs dizaines d’axones. © 6 Neurologie du chien et du chat Cellules de Schwann Les cellules de Schwann jouent le rôle de cellules gliales du système nerveux péri- phérique. Elles sont de trois types : – les cellules de Schwann myélinisantes, qui forment la gaine de myélines des axones ; – les cellules de Schwann encapsulant les axones périphériques non myéli- nisés ; – les cellules de Schwann encapsulant les corps cellulaires des cellules ganglion- naires. À la différence des oligodendrocytes, ce ne sont pas des prolongements cellulaires qui forment la gaine de myéline, mais la cellule elle-même qui s’enroule dans sa totalité autour de l’axone. En conséquence, une cellule ne forme qu’un seul segment myélinique. Les cellules de Schwann jouent également un rôle dans la repousse des nerfs péri- phériques et entretiennent des rapports trophiques avec les axones. TRANSMISSION DE L’INFORMATION ❚ SYNAPSES Les neurones communiquent entre eux par des synapses. Il existe deux types de synapses ; les synapses électriques et les synapses chimiques. Les synapses électri- ques se trouvent dans les jonctions étroites (gap junction) et permettent une trans- mission extrêmement rapide de l’information. Les synapses chimiques sont les plus nombreuses. La transmission synaptique se déroule en plusieurs étapes (fig. 1.3) : le neurotransmetteur est d’abord synthétisé puis incorporé dans des vésicules synapti- ques. Ces vésicules déversent leur contenu dans l’espace synaptique en réponse à un potentiel d’action présynaptique. La fixation du neurotransmetteur sur un récepteur spécifique provoque alors une réponse électrique ou biochimique du neurone post- synaptique (fig. 1.4 et 1.5). Dans un dernier temps, le neurotransmetteur est éliminé de l’espace synaptique. Intégration synaptique Les neurones du système nerveux central reçoivent simultanément plusieurs milliers d’informations synaptiques au travers de récepteurs canaux ou de récepteur couplés aux protéines G. Un potentiel postsynaptique peut être excitateur ou inhibiteur : l’envoi d’un potentiel d’action sur l’axone d’un neurone dépend de la sommation spatiale et temporelle des informations reçues par le corps cellulaire. Ces informa- tions peuvent être de type excitateur ou inhibiteur. Ainsi, la libération d’un neuro- médiateur approprié dans une synapse inhibitrice provoquera l’apparition d’un potentiel hyperpolarisant sur la membrane postsynaptique. À l’opposé, dans le cas d’une synapse excitatrice ou facilitatrice, c’est un potentiel dépolarisant qui apparaît. Ces potentiels se propagent à la manière d’ondes à la surface de l’eau et interagis- sent avec les potentiels des autres synapses. La résultante de tous ces potentiels détermine alors l’activité du neurone. ❚ Éléments de neurophysiologie 7 Transport axonal Mitochondrie Élément Acétyl CoA présynaptique Acétylcholine Vésicule CA2+ synaptique Acétylcholine Choline ACh estérases élit. Récepteurs d n Protéine G u est e é oris ut a n no G e pi co Élément oto postsynaptique h p a L C. Fig. 1.3 Synapse chimique. Principe du fonctionnement. Le neuromédiateur est élaboré dans l’élément VA présynaptique. Il est libéré dans la fente synaptique sous l’action du calcium dont l’entrée dans l’espace F A présynaptique est déclenchée par l’arrivée d’un potentiel d’action. Le neuromédiateur libéré N – (ici l’acétylcholine) se fixe sur un récepteur canal ou un récepteur couplé à la protéine G. O S Le neuromédiateur est ensuite éliminé par clivage grâce à des cholinestérases. S A La choline est alors recaptée par l’élément présynaptique puis recyclée. M ©

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