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mine, bois et forêt dans les alpes du sud au moyen age PDF

524 Pages·2009·26.88 MB·French
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UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE I – Université de Provence Département d’Histoire de l’Art et Archéologie (UFR Civilisations et Humanités) N° attribué par la bibliothèque : THÈSE Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE I Formation doctorale : Espaces, Cultures et Sociétés présentée et soutenue publiquement par Vanessa PY le 3 décembre 2009 Titre : MINE, BOIS ET FORÊT DANS LES ALPES DU SUD AU MOYEN AGE Approches archéologique, bioarchéologique et historique Volume I Directeur de thèse : M. Michel FIXOT Codirectrice : Mme Aline DURAND JURY : M. Mathieu ARNOUX (rapporteur) Mme Marie-Christine BAILLY-MAÎTRE M. Philippe BRAUNSTEIN (rapporteur) Mme Béatrice CAUUET Mme Brigitte TALON 2 Pour mon père, et pour Louisa. 3 4 REMERCIEMENTS Ce travail n’aurait pas pu naître, murir et aboutir sans le concours et le soutien de nombreuses personnes et institutions que je tiens ici à remercier. Tout d’abord, je veux témoigner ma reconnaissance à mon directeur de thèse, M. Fixot. En dépit de l’éloignement de nos problématiques de travail, il a accepté de suivre mes recherches. Pour cela, il a toujours soutenu mes démarches auprès des différentes institutions. Il s’est rendu au fond des gorges du Fournel, il a supporté les nuisances de l’abattage par le feu, il n’a pas hésité à arpenter, pioche sur l’épaule, la haute vallée de Freissinières. Son intérêt pour mon travail et sa bienveillance m’ont donné beaucoup de courage, de confiance et de motivation. La justesse et la franchise de ses remarques pour enrayer mes digressions, mes détours longs et laborieux, ont été d’un secours précieux pour organiser la rédaction de ce mémoire et approfondir ma réflexion. Dès avant l’attribution d’une allocation de recherche par l’École Doctorale, j’ai trouvé au sein de l’équipe du Laboratoire d’Archéologie Médiévale Méditerranéenne d’Aix-en- Provence, un accueil chaleureux, une confiance jamais démentie et une atmosphère propice à mes premiers pas de chercheur. Dans la mesure du possible, H. Amouric a veillé à garantir mes besoins matériels et financiers. A. Durand a été mon guide, mon soutien, presque une mère, et cela tout au long de mon parcours. Elle m’a formée à l’anthracologie, m’a aidé à combler mes lacunes en histoire médiévale, et surtout m’a appris à envisager le paysage à travers le prisme de la société, de ses pratiques et de ses techniques. Elle m’a ouvert les portes du Laboratoire de paléoécologie et d’action de l’homme de Montpellier II alors dirigé par J.- L. Vernet. Ici, les rencontres et les échanges ont été déterminants pour parfaire ma formation en botanique, écologie, anatomie du bois et méthodologie de l’anthracologie. A. Ali, L. Chabal, I. Figueiral, Ch. Heinz, J.-F. Terral et J.-L. Vernet, merci. J. Thiriot m’a confié le premier corpus anthracologique que j’ai étudié. Sa rigueur, sa patience, la richesse de ses connaissances partagées, ont contribué à développer mon esprit scientifique et à ouvrir mon champ réflexion à des approches et à des outils de travail qui étaient encore peu développés en archéologie médiévale : l’expérimentation, l’ethnoarchéologie et l’analyse par le radiocarbone. Notre coopération a constitué un solide jalon de ma formation. Jacques, merci. 5 Je ne suis pas arrivée dans les Alpes par hasard. Dans le cadre de mon D.E.A. puis de ma thèse, A. Durand et Ph. Leveau ont canalisé mon énergie, mon enthousiasme et ma réflexion sur la thématique de l’exploitation minière dans les Alpes du Sud via son impact environnemental. Ils ont été le trait d’union avec les archéologues et les paléoenvironnementalistes alpins. Ils ont été les instigateurs de programmes de recherches qui ont considérablement contribué aux financements de mes travaux et à l’élargissement de mes champs d’investigation. Leur soutien moral, matériel et scientifique ont constitué de véritables piliers pour ce travail. Veuillez trouver ici, tous les deux, ma reconnaissance. J. Palet Maria i Martinez m’a initiée à l’archéologie pastorale dans les montagnes du Haut-Champsaur. K. Walsh et Fl. Mocci m’ont guidée dans le massif des Écrins, m’ont accueillie sur leurs fouilles et ont orienté mes recherches sur l’habitat en haute montagne. J’ai pu croiser le chemin de J.-L. de Beaulieu et de M. Court-Picon avec lesquels j’ai eu des échanges riches et fructueux concernant la flore et l’histoire du milieu sud-alpin. B. Talon a mis à ma disposition son savoir et son savoir-faire de pédoanthracologue pour affiner mes déterminations des charbons de bois. J.-L. Édouard, qui a toujours manifesté un grand intérêt pour mon travail, n’a pas hésité à consacrer beaucoup d’énergie et de temps par l’analyse dendrochronologique des bois de Fangeas. M. Segard a toujours veillé à me faire part des avancées de ses travaux, aussi bien sur l’occupation de la haute montagne que sur les aspects paléoenvironnementaux. À tous, amoureux des Alpes, merci. Ma rencontre avec B. Ancel a été à l’origine d’une coopération longue, solide et déterminante pour ma formation et pour développer mon projet de recherche. Il m’a accueillie sur le site du Fournel, initiée à l’archéologie minière, ouvert ses archives et donné son temps sans compter. Il m’a appris à gérer mon angoisse dans des réseaux parfois complexe où je devais apprendre à me repérer, à comprendre et à analyser. Il m’a offert la possibilité de travailler sur le site de Fangeas-Faravel et m’a permis de créer des liens avec la communauté scientifique minière. Sans ses solides connaissances du milieu souterrain, son savoir-faire de spéléologue, de géologue et d’archéologue de terrain, je n’aurais jamais pu, seule, conduire des fouilles minières dans un site de haute montagne. Pour les centaines d’heures passées sous terre aussi bien dans la joie, que dans la difficulté et la déception, pour ton soutien permanent pour gérer les équipes de travail, orienter et imposer mes choix méthodologiques, Bruno, merci. Ma dette envers toi est grande ! Ch. Marconnet a participé à l’étude des remblais miniers et à la mise en place du protocole expérimental de l’abattage par le feu. La finesse et la pertinence de son travail et de 6 ses analyses ont changé ma perception des remblais. Sans cela, je n’aurais jamais pu dépasser mon sentiment de panique devant ces masses épouvantables : mais comment et où prélever ? Christophe, merci. À l’Argentière-La Bessée, j’ai trouvé un soutien sans faille auprès de toute l’équipe du Service Culturel et de la commune. M. le député Maire, J. Giraud, a veillé à faciliter mes travaux en mettant à ma disposition un hébergement, un lieu de travail et le matériel de fouille du service. I. Cowburn a contribué à approfondir mes recherches sur l’histoire médiévale de la Haute-Durance. Il a aussi traduit sans hésiter mes essais en anglais. N. Pogneaux a guidé mes enquêtes dans les archives de la commune et des Hautes-Alpes. V. Leuleu a participé à la plupart des chantiers de fouille. À tous, merci. Le Service de l’Archéologie P.A.C.A. et plus particulièrement X. Delestre, G. Bertucchi et X. Marguarit ont suivi avec intérêt le déroulement de cette recherche et ont toujours cherché à faciliter au mieux son financement. À tous, pour votre confiance, merci. L’équipe du Centre de Datation par le Radiocarbone de Villeurbanne a toujours garanti la rapidité des datations pour faciliter l’avancée de mes travaux. Merci à tous. Le Parc National des Écrins et la commune de Freissinière m’ont accordé la confiance nécessaire pour mener à bien mes travaux sur le terrain. Les acteurs locaux de l’Office National des Forêts, tout particulièrement Ch. Denis, Ch. Ferrus, J. Vial, J.-F. Lemoine et J. Morel m’ont accordé de leur temps et ont contribué à orienter mes prospections dans les communes de la Vallouise. À tous merci. Récemment, j’ai dû quitter la Provence. À Dijon, grâce à l’entremise de Ch. Sapin, j’ai été cordialement invitée par toute l’équipe du laboratoire ARTeHIS. Elle a mis à mis disposition le matériel microscopique nécessaire pour terminer mes analyses, leur documentation, et j’ai pu m’installer provisoirement dans leurs locaux. Ainsi, je n’étais pas déconnectée de la recherche, d’une dynamique scientifique, j’ai pu commencer à établir un réseau de contacts. À tous merci. B. Ancel, M.-Ch. Bailly Maître, I. Cowburn, A. Durand, M. Fixot, D. Pillonel et B. Talon ont chacun relu, voire relu, dans son intégralité ou en partie mon texte initial, et ont contribué à son amélioration, autant sur la forme que sur le fond. Pour cela, je ne les remercierai jamais assez. Je tiens à témoigner ma gratitude à tous les bénévoles qui ont contribué aux recherches sur le terrain ou en laboratoire. J’ai une pensée toute particulière pour S. Burri, C. Catrisse, R. 7 Carré, R. Fine, R. Fixot, J. Girard, G. Guionova, qui a étudié le mobilier céramique, E. Kammentaler, F. Lebourg, G. Munteanu, J. Rigaud, G. Salor, H. Terri, gardienne du gîte- refuge des Enflous, O. Thuaudet, qui a réalisé l’étude du mobilier métallique, Pierre et Rita, les bergers de la montagne de Faravel. Enfin, je veux que tous mes proches, ma famille, trouvent ici ma profonde reconnaissance pour leur patience, leur affection et leur dévouement. À tous et à ceux que je n’ai pas mentionnés dans ces quelques lignes, un grand merci. 8 ABRÉVIATIONS ET CONVENTIONS Liste des abréviations utilisées dans le corps du texte ou dans les notes de bas de page : A.C.I. : Action Concertée Incitative A.D. : Archives Départementales B.P. : Before Present B.R.G.M. : Bureau de Recherches Géologiques et Minières C.C.J. : Centre Camille Jullian C.C.S.T.I. : Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle D.R.I.R.E. : Directions Régionales de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement I.F.N. : Inventaire Forestier National I.M.E.P. : Institut Méditerranéen d’Écologie et de Paléoécologie L.A.M.M. : Laboratoire d’Archéologie Médiévale Méditerranéenne O.N.F. : Office National des Forêts P.A.C.A. : Provence Alpes Côte d’Azur P.C.R. : Programme Commun de Recherche P.E.V.S. : Programme Environnement Vie et Société R.T.M. : Restauration des Terrains en Montagne S.R.A. : Service Régional de l’Archéologie U.S. : Unité Stratigraphique Les abréviations des lieux de conservation des manuscrits sont détaillées dans l’énumération des éléments de bibliographie et des sources et à la fin du dernier tome. Listes des abréviations utilisées couramment dans les références bibliographiques : B.S.R. : Bulletin Scientifique Régional D.A.F. : Documents d’Archéologie Française D.F.S. : Document Final de Synthèse C.T.H.S. : Comité des Travaux Historiques et Scientifiques M.G.H. : Monumenta Germaniae Historica Mots abrégés : arch. : Archives cart. : cartulaire col. : colonne(s) éd. : édition. Lorsque ce mot abrégé suit un nom propre en majuscule, il signifie éditeur(s) scientifique(s). fac.-sim. : fac-similé fig. : figure ind. : indication d’une référence ou d’un acte n. : note p. : page p. justi. : pièce justificative pp. : pages rééd. : réédition reprod. : reproduction suiv. : suivantes (pour pages suivantes) tabl. : tableau trad. : traduction 9 Liste et emploi des locutions latines : cf. (confer) : voir ibid. (ibidem) : dans le même passage du même ouvrage ou article infra : voir ci-dessous supra : voir ci-dessus in : dans Conventions Les sources manuscrites et éditées et la bibliographie ancienne (antérieure à 1900) sont mentionnées dans les notes de bas de page. Lorsque l’ouvrage ou l’article ou la source est mentionné pour la première fois, on trouve indiqué : AUTEUR ou ÉDITEUR scientifique (et al. si le nombre d’auteurs ou d’éditeurs est supérieur à 3), Titre de l’ouvrage ou de l’article ou de la source (ou du recueil de sources), tome, Titre du périodique, n°, « collection », lieu d’édition, année d’édition, pages. Pour les sources manuscrites, on trouve indiqué : Lieu de conservation (A.D.I. par exemple), la cote, (original ou copie), et si besoin, AUTEUR et Titre, folios, et (date de l’acte ou des actes). Lorsque l’ouvrage, l’article ou la source éditée est mentionné une nouvelle fois, on trouve indiqué : AUTEUR ou ÉDITEUR scientifique, Titre de l’ouvrage ou de l’article ou de la source, raccourci (un, deux, trois à quatre mots si nécessaire) suivi de …, tome, et la ou les pages. Lorsque le tome et la ou les pages sont les mêmes que dans la mention précédente, on trouve indiqué : ibid. Pour les sources manuscrites, le titre seul est raccourci. Lorsque les folios concernés sont les mêmes que pour la mention précédente, on trouve indiqué : Lieu de conservation, cote, ibid. La bibliographie générale est intégrée dans le corps du texte ou plus rarement dans les notes de bas de page suivant les conventions des D.A.F. : Auteur (et al. si le nombre d’auteurs est supérieur à 3), année d’édition, pages (Ali et al. 2002). Lorsqu’il s’agit d’un rapport de fouille, d’un rapport de programme de recherches, d’un mémoire ou d’une note non publiés, on trouve : Auteur, année (par exemple : Ali 2003). Les éléments de bibliographie et les sources sont énumérés à la fin du dernier tome et avant les annexes. Ils sont classés par genres (sources manuscrites, sources éditées, bibliographie ancienne, bibliographie générale). Pour chaque genre, les éléments bibliographiques sont classés par ordre alphabétique, de lieu de conservation, d’auteur ou de titre. Pour chaque auteur, les publications sont énumérées de la plus récente à la plus ancienne. Les conventions adoptées pour la nomenclature botanique sont précisées dans l’annexe I. Les mots précédés d’une * sont définis dans le glossaire proposé avant l’énumération des sources et de la bibliographie. Un index latin-français des noms de plantes et de taxons cités dans ce mémoire est proposé à la fin du dernier volume, avant le glossaire. 10

Description:
2005, le secteur fait l'objet d'une prospection géophysique, réalisée par l'Université de York, sur plus de 11 ha, pour compléter les 373 « Eapropter venerabilis frater in Christo Guillerme, archiepiscope, tuis justis postulationibus clementer annuimus et ecclesiam Ebredunensem, cui Deo auct
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