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Michel-Ange PDF

30 Pages·2015·5.22 MB·French
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1 SOMMAIRE E Page 3 Communiqué de presse R I Page 5 A Parcours de « Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. Les Géants de la M Renaissance », le nouveau grand spectacle des Carrières de Lumières M Page 13 Biographies des artistes O Page 15 S Bande-son du spectacle Page 16 Les réalisateurs du spectacle Page 18 Quelques questions posées au réalisateur Gianfranco Iannuzzi Page 20 « Le Voyage imaginaire », interlude Page 21 AMIEX®, le concept de diffusion culturelle développé par Culturespaces Page 22 Les Carrières de Lumières, un lieu inspiré Page 23 Culturespaces, producteur du spectacle Page 25 Les partenaires médias Page 27 Visuels pour la presse Page 30 Informations pratiques 2 Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël Les Géants de la Renaissance *** Aux Carrières de Lumières 6 mars 2015 > 3 janvier 2016 Mises en mouvement grâce à un dispositif technologique de pointe associant musique et image pour épouser parfaitement l’espace, les œuvres d’art numérisées s’animent sur le sol et les parois des carrières qui se transforment en gigantesques cimaises. E Du 6 mars 2015 au 3 janvier 2016, les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence poursuivent leur aventure Pendant une trentaine de minutes, le spectateur est invité à se S artistique avec un spectacle multimédia inédit : Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël. Les Géants de la promener en toute liberté dans l’espace des carrières S (6 000m2) pour une visite dynamique, plus sensible que E Renaissance. Produit par Culturespaces et réalisé par Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano R savante. Sans commentaire, guidé seulement par des Siccardi, ce nouveau spectacle donne l’occasion exceptionnelle de voir sous un nouvel angle les plus grands P morceaux de musique soigneusement choisis, il découvre sous chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne, numérisés et projetés sur les monumentales surfaces des E un nouvel angle des œuvres aussi incontournables que carrières. Le visiteur est amené à vivre en musique une confrontation directe avec les plus grands maîtres de D L’Annonciation, la Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne, La la peinture italienne, le temps d’une expérience hors du commun, capable de susciter une émotion aussi É Joconde ou encore La Cène de Léonard de Vinci (1442-1519) ; U forte que surprenante. la Dame à la licorne, l’Ecole d’Athènes ou le Triomphe de Q Galatée de Raphaël (1483-1520) ; la voûte de la chapelle I Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël : invités d’honneur en 2015 N Sixtine et le Jugement dernier de Michel-Ange (1475-1564). U Si le spectacle offre un face à face émouvant avec les portraits M Aux Carrières de Lumières seront mis en scène les chefs-d’œuvre réalisés par Léonard de Vinci, Michel-Ange, qui affichent leur perfection sur les murs des carrières (jusqu’à et Raphaël entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle à Florence, Milan et Rome. Mises en 14 mètres de hauteur), la confrontation avec les fresques M mouvement grâce à un dispositif technologique de pointe associant musique et image pour épouser impressionne autant par leur dimension monumentale, que O parfaitement l’espace, les œuvres d’art numérisées s’animent sur le sol et les parois des carrières transformées par leur sujet qui s’accompagne souvent d’une extraordinaire C en gigantesques cimaises. galerie de personnages devant lesquels le spectateur se trouve tout petit. Pendant une trentaine de minutes, le spectateur est invité à se promener librement dans l’espace des carrières Au cours du spectacle, certains détails de ces fresques habillant (5000 m2) pour une visite dynamique. Guidé tout au long du spectacle par des morceaux de musique les murs et voûtes d’églises, villas et palais italiens sont plus soigneusement choisis, il redécouvre des œuvres aussi remarquables que L’Annonciation, la Vierge à l’Enfant particulièrement mis en scène, offrant au visiteur l’occasion avec Sainte Anne, La Joconde ou encore La Cène de Léonard de Vinci (1442-1519) ; la Dame à la licorne, l’Ecole unique de les voir comme il ne les a jamais vus. d’Athènes ou le Triomphe de Galatée de Raphaël (1483-1520) ; la voûte de la chapelle Sixtine et le Jugement Les Carrières de Lumières affirment ainsi chaque année un peu dernier de Michel-Ange (1475-1564)... plus le succès du concept AMIEX® qui propose, grâce à la technologie numérique, une véritable expérience sensorielle Si le spectacle offre un face à face émouvant avec les portraits qui affichent en grand leur perfection sur les en immersion dans l’histoire de l’art. En 2014, plus de 450 000 murs des carrières, les fresques impressionnent autant par leur dimension monumentale que par visiteurs se sont laissés convaincre par cette manière l’extraordinaire galerie de personnages qui les peuplent. Au cours du spectacle, certains détails des fresques innovante de (re)découvrir les plus grands chefs-d’œuvre de la habillant d’habitude les murs et voûtes d’églises, de villas et de palais italiens, sont plus particulièrement mis en peinture italienne. lumières, offrant au visiteur l’occasion unique de les voir comme il ne les a jamais vus. 3 Record de fréquentation aux Carrières de Lumières en 2014 Au total, plus de 483 000 visiteurs se sont laissés envoûter par la (re)découverte étonnante des plus grands E S chefs-d’œuvre de Klimt, Schiele et Hundertwasser proposées par les Carrières de Lumières avec son dernier S spectacle Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs. Depuis leur ouverture en 2012, ce sont plus d’1 E R million de personnes1 qui ont été séduites par cette nouvelle manière d’aborder l’art. P E Les Carrières de Lumières affirment ainsi chaque année un peu plus le succès du concept AMIEX® développé D par Culturespaces qui propose, grâce à la technologie numérique, une véritable expérience sensorielle en É immersion au cœur de la peinture. U Q I AMIEX®: un nouveau vecteur de diffusion culturelle pour le XXIe siècle N U M C’est pour faire découvrir plus largement l’Art, tout en proposant une façon innovante de se confronter aux M grands noms de la peinture, que Culturespaces a développé le concept AMIEX®, pour Art Music & Immersive O Experience. « Un système complexe mêlant art et technologie numérique, pour créer un fascinant voyage C immersif, sonore et visuel, au cœur de l’histoire de l’art », explique Bruno Monnier, président de Culturespaces. Cette expérience repose sur la conception sur-mesure d’un spectacle multimédia original, à partir de milliers d’images d’œuvres d’art dématérialisées, diffusées en très haute résolution via la fibre optique. Ces images s’animent au rythme de la musique et deviennent les notes d’une partition inédite. Pour l’orchestrer, le concept AMIEX® s’appuie sur une installation vidéo hors normes, à la pointe de la technologie, et un son spatialisé, adapté aux contraintes du site. « Ce dispositif sophistiqué a demandé plus de 2 ans de travail et de développement pour que les images en mouvement fusionnent avec le son et épousent parfaitement la configuration du lieu », explique Bruno Monnier. « Dès la première seconde du spectacle, la technologie s’efface au profit de l’expérience. Les spectateurs sont invités à déambuler librement dans l’espace tandis que tout autour d’eux, sur les murs et sur le sol, se déploie un scénario plein de poésie, en hommage aux plus grands noms de la peinture. Nous proposons ainsi aux visiteurs d’entrer totalement – corps et âme – dans l’univers des artistes, pour se laisser envahir par l’émotion...» 1 Pour rappel, en 2012, les Carrières de Lumières ont accueilli 239 000 visiteurs pour leur premier spectacle Gauguin – Van Gogh, Peintres de la couleur. En 2013, 373 000 visiteurs sont venus voir Monet, Renoir, Chagall. Voyages en Méditerranée. 4 Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël Les Géants de la Renaissance Introduction ELCA Cpanr’eotsifqtil u adeve,e uccn oleu’e psnoovuloerlsc ,ed c ’doo’ilisonensapnuierxsa ,ta itouen-md ienpsélsepusus e isdta eba rlmec sop noduuem rt lreeions mtpsl puehsm eg brnaléonmudssa tpairlqotuinsegtsee s d adeue R claoœ mRueern dqaeuis esla ’Idntaéclbeieu. teet cdee sspoenc thaécrleit.a gLee .]noitaruatse ecnerolF ,ala T Dans ce décor entre ciel et terre, le spectateur voir s’esquisser sur la pierre des carrières les mains tnr cS o C avto emblématiques de la Création d’Adam (1512, Rome, Cité du Vatican, Chapelle Sixtine), pour évoquer la fresque ah EPS U rpéaarl iMséiec haeul- Adnégbeu ts udru laX VvIoeû steiè cdlee nmoadA’d[ P n.5102 © D ldau C Phaappee Jlluel eSsi xIIt.i n e à la demande itaérCacitaV SRU Dréep omnêdmree àq ul’’aApdpaeml deus t Cirnévaittée uàr ,)465aL enitxi S, OCRA tiimnevnpidtééar niàet u sese vl,ae irsslse e rl suepni etrcautaînnteee ru rp marae islnat 5741( egnA1-elle paal heC P fougue créatrice de Michel-Ange le-ed et de ses contemporains. hciMtûoV Les madones de Léonard de Vinci et de Raphaël abo Ce sont ensuite les portraits de madones qui viennent habiter les niches d’une église. Sous le pinceau virtuose de Léonard de Vinci puis de Raphaël, elles rivalisent de douceur et de perfection, illuminant successivement les murs des carrières. Un subtil jeu de clair-obscur les révèle en majesté dans l’intimité d’un intérieur, comme avec la Madone du Grand-duc (1505, Florence, Palais Pitti) de Raphaël, dont l’ovale se détache merveilleusement de la pénombre. On reconnaîtra aussi la Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne (vers 1503- 1519, Paris, Louvre) de Léonard de Vinci qui, grâce à la technique du sfumato, fond ses personnages dans un paysage de montagnes couvert d’un voile de brume. 5 L’Annonciation de Léonard de Vinci La troisième séquence s’ouvre sur un vaste et paisible paysage rythmé par les cimes de montagnes et de cyprès qui s’élèvent. Ils offrent un arrière-plan empreint de spiritualité à la scène qui va se jouer : L’Annonciation de Léonard de Vinci (vers 1472, Florence, Offices). Au gracieux visage de la Vierge répond le noble profil de l’ange qui apparaît, s’agenouillant sur un tapis de fleurs et d’herbes tendres. Le mystère de l’Annonciation l’Annonciation se dessine ainsi dans un mouvement d’une grande intensité entre leurs regards, soutenus par leurs gestes. La Cène de Léonard de Vinci Le paysage bleuté en arrière-plan s’efface pour laisser place à l’architecture qui structure l’espace. Une table abo s’étire dans la longueur d’un réfectoire, sur laquelle viennent se poser les plats. Les apôtres prennent place autour de la table, et c’est le Christ qui apparaît enfin au milieu d’eux. Outre l’harmonie de la composition, c’est la force avec laquelle Léonard de Vinci a représenté les réactions humaines des protagonistes de la dernière Cène qui est admirable. La narration du spectacle met en relief la dramaturgie de ce dernier repas à travers la mise en scène des regards, des relations entre les personnages, valorisés par les jeux de perspective. Peinture murale à la tempera réalisée de 1494 à 1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Sainte- Marie-des-Grâces à Milan, la Cène (1495-1498, Milan, Église Santa Maria delle Grazie) de Léonard de Vinci se détériorera vite, se fondant dans la pierre comme aujourd’hui dans celle des carrières pour en prendre la texture granuleuse. Mais malgré cette érosion, la grandeur de l’œuvre de Léonard de Vinci demeure intacte. 6 ro ,ala Les carnets de dessins de Léonard de Vinci ydocS o b ntoh Prolongeant l’immersion dans le processus créatif de Léonard de Vinci, ce sont à amuh eht fo snoaimPe .5 1©02 . .ttiAla erutluC. pcmaroérnrsceeenta tqu suxe eds ’la’nononam tofbemrueiiulelesx t etdete .d s’Psairnnostj heqotsulo i dgsei’ee sms,q aiulsci hsilsilneuenssttr, esdnu’tra rllace hsvi itrmetcuutorussr ietcé,o dmdeem Lseéc oudnlpaantrusdr eudsne, itrodac ine Vinci combinant ingénieusement les sens de l’observation et de l’imagination, porp eht fo emehcS ,icniV ,ecineV .0941 .c ,nam ncAoyrese testhirnuti oMfBo diadjnnuné’ohgéavmécéetr robliehormrneéepi trupsd étxàéete si lcq,d a crugr oooveéqmii,oet ueml,eoi sLtàge, é ui gotlre éaane,mur asepctromh hdiéeny edm,ssn ei «cotd i.Vuee ePinvn nuas ,cm iansni tsiaépr atotdrnuaoietrird t ai» vinlàg,iov s isileteraaeu n n,sfst oseeea is durs ic ornfph,ou veipittesieeannos cttpnstrieovineoi.ua,t n énrIsnl c.t n éeaueC svlp p’ apeantiasetrot s u ltp eerlroei ,ssm u aqfrcsoru etuuherrioavrtn ebneddmior’t’ê umuestndenreeeest, ed dranaivurtiV ecnec- cspuericotsaittée usras.n s limite, d’un esprit de génie, qui se déploie sous les yeux des oeL ehtrolF Les portraits de cour de Léonard de Vinci et de Raphaël La séquence suivante s’ouvre sur l’intérieur d’un palais de la Renaissance italienne richement décoré, celui de la Salle des Lys du Palazzo Vecchio à Florence. Le temps du spectacle, il va servir de décor aux plus fameux portraits réalisés par Raphaël et Léonard de Vinci tandis qu’ils évoluaient parmi les grands de ce monde. Au Panthéon de ce nouveau musée idéal, on retrouve la Dame à la licorne (1506, Rome, Galerie Borghèse), le Portrait d’une jeune femme (la Fornarina) (vers 1520, Rome, Palais Barberini), plein de sensualité, ou encore le Portrait de Bindo Altoviti (1514, National Gallery de Washington) et le Portrait du Pape Jules II (1511, Londres, National Gallery) de Raphaël. Pour poursuivre ce dialogue entre figures de la Renaissance italienne apparaissent les portraits de Léonard de Vinci, tels la Dame à l’hermine (vers 1488-1490, Château du Wawel, Pologne, Cracovie), le Portrait de musicien (vers 1485, Milan, Pinacothèque Ambrosienne), sans oublier son énigmatique Joconde (1503-1506, Paris, Louvre), l’un des premiers portraits de femme représentée autrement qu’en prière. En demi-buste ou à peine plus, tournées de trois quarts, ces figures dignes se détachent d’un fond sombre par la blancheur de leur peau et l’intensité de leur regard. Le visiteur aura l’impression, en les observant, de s’introduire dans la cours des Sforza et des Médicis au début du XVIe siècle. Léonard de Vinci, La Dame à l’hermine, c. 1490. Cracow, Czartorysky Museum. Huile sur toile, 54.8 x 40.3 cm. © 2015. Photo Scala, Florence Raphael , La Dame à la Licorne. Rome, Galleria Borghese. © 2015. Photo Scala, Florence courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali 7 Les sculptures de Michel-Ange Brillant sculpteur, Michel-Ange concevait son œuvre comme un corps à corps avec la matière. C’est ainsi qu’il a taillé David (1501-1504, Académie des Beaux-Arts de Florence) directement dans le marbre de Carrare pour réaliser son chef-d’œuvre de 4,34 mètres de hauteur. Comme une formidable mise en abyme, les Carrières de Lumières nous immergent dans l’atmosphère des carrières de Carrare dans lesquelles Michel-Ange pouvait passer des jours et des jours à observer les blocs de marbre sous tous les angles avant de choisir ceux qu’il sculpterait. Sur les murs des Carrières de Lumières se forment aujourd’hui ses plus belles réalisations, comme la tombe de Laurent de Médicis, la tombe du pape Jules II ou encore l’émouvante Pietà de la basilique Saint Pierre de Rome, qui semble s’extraire de la pierre sous nos yeux. Michelangelo (Buonarroti, Voûte de la Chapelle Sixtine (1508-1512) – Michel-Ange Michelangelo 1475-1564): Pieta. Vatican, St. Peter's Basilica. © 2015. Nous pénétrons ensuite au cours du spectacle dans la Chapelle Sixtine au Vatican, construite sous le pontificat du Sixte IV. Nombreux sont les grands maîtres tels Le Pérugin, Botticelli, Rosselli et Ghirlandaio qui Photo Scala, Florence ont contribué à faire de la chapelle Sixtine le chef-d’œuvre que l’on connaît, avec leurs fresques ornant ses murs latéraux. Mais c’est à Michel-Ange que le pape Jules II demande en 1505 de réaliser une fresque magistrale sur la voûte, qui remplacerait le ciel étoilé qui s’y trouvait peint jusque-là. Dans un mouvement ascensionnel, les Carrières de Lumières révèlent progressivement toute la grandeur de l’œuvre de Michel- Ange dont le but avoué était d’élever l’âme du spectateur tout en l’émerveillant. Ainsi, au-dessus des fresques représentant la vie de Moïse et celle du Christ de part et d’autre de la chapelle, Michel-Ange va faire figurer dans les lunettes de la chapelle les Ancêtres du Christ, tels qu’énumérés dans l’Ancien Testament. En montant progressivement vers le sommet de la chapelle, on verra comment Michel-Ange va se jouer de la structure architectonique du plafond pour y installer ses Prophètes et Sibylles. Ces figures religieuses et païennes en imposent tant par leur taille que par la gravité de leurs attitudes. Les Ignudis, des éphèbes nus au physique athlétique, rythment l’ensemble de la voûte. Au vu des torsions de leur corps, on imagine les tourments qui animent ces êtres plongés en pleine méditation, tout en reconnaissant la virtuosité de Michel-Ange ayant analysé le jeu des muscles à l’œuvre dans chaque mouvement avec une précision chirurgicale. Michel-Ange La Sybille de Delphes [avant restauration]. Vatican, Chapelle Sixtine. © 2015. Photo Scala, Florence 8 Au centre de la voûte, les Histoires de la Genèse se laissent contempler, de la Création du monde, celle d’Adam et Eve suivie du péché originel, jusqu’au Sacrifice de Noé après le Déluge. Jusqu’en 1512, Michel- Ange peindra sur la voûte de la Chapelle Sixtine plus de 300 personnages qui évoluent à présent sur les murs des Carrières de Lumières dans un étourdissant ballet. Michel-Ange Vue générale de la voûte [avant restauration]. Vatican, Chapelle Sixtine. © 2015. Photo Scala, Florence Les Loges du Vatican (1514-1519) - Raphaël Laissant momentanément la chapelle Sixtine derrière nous, le spectacle nous conduit à travers les loges décorées par Raphaël en direction des appartements pontificaux. Peintes a fresco par Raphaël, les treize arcades des Loges s’habillent, tout au long de la galerie, de scènes bibliques ornées de stucs et de peintures décoratives inspirés de l’art antique. C’est sur ces fleurs, fruits, légumes et oiseaux déployés à profusion par Raphaël sur les murs du palais pontifical que s’attarde le spectacle des Carrières de Lumières. Il offre ainsi au spectateur un moment d’apesanteur, à travers la mise en lumière d’éléments généralement inaccessibles aux visiteurs du Vatican. 9 La Villa Farnesina – Raphaël Suivant Raphaël dans un mouvement allant du sacré au profane, nous arrivons à présent dans la Villa Farnésine. C’est pour le compte de son propriétaire, un riche banquier romain nommé Agostino Chigi, que Raphaël a exécuté de fameuses fresques comme le Triomphe de Galatée (1513) qui s’épanouit aujourd’hui sur les murs des Carrières. La nymphe évolue au milieu de dauphins, tritons et putti dans une composition d’une merveilleuse harmonie. Nous pénétrons ensuite dans la loge d’Amour et Psyché. S’inspirant à nouveau des mythes classiques, Raphaël déploie tout son talent, d’une Les Chambres du Vatican – Raphaël grande richesse tant sur le plan narratif que décoratif. Des guirlandes de végétation, de fruits et de fleurs compartimentent les scènes et Le spectacle nous mène ensuite dans les Chambres du Vatican, le pape Jules II ayant demandé à Raphaël de structurent à présent l’espace des carrières. Au milieu d’elles prennent repeindre entièrement ses appartements, entre 1508 et 1524. place les protagonistes de l’histoire qui s’écrit aujourd’hui sous les yeux des spectateurs, celle du dieu Cupidon tombant amoureux de Si la chapelle Sixtine affirme le pouvoir spirituel de l’Eglise, ce sont davantage ses pouvoirs temporels qui sont Psyché. mis à l’honneur sur les murs des Chambres du Vatican. Nous pénétrons d’abord dans la Chambre de la Signature (1508-1511), Tribunal suprême de la Signature La Chapelle Sixtine, Le Jugement dernier (1535-1541) – Michel-Ange apostolique, qui abrite les plus célèbres fresques de Raphaël. Représentant les concepts néoplatoniciens du Le finale du spectacle nous ramène dans la Chapelle Sixtine pour une Vrai, du Bien et du Beau, le Parnasse et les Vertus Cardinales et Théologales se font face, de même que la ultime ascension vers le Jugement Dernier de Michel-Ange. Plus d’un Dispute du Saint-Sacrement et l’Ecole d’Athènes, dans laquelle Raphaël se serait amusé à représenter Léonard quart de siècle a passé lorsqu’il se remet à l’ouvrage dans la Chapelle de Vinci, Michel-Ange et à se représenter lui-même au milieu de Platon, Aristote, Pythagore ou encore Sixtine, pour peindre sur le mur de l’autel cette fresque monumentale, commandée par le Pape Clément VII. Ici, contrairement à la voûte, Héraclite et Ptolémée. L’éclat de la Renaissance s’affiche ainsi magistralement sur les murs des carrières, en l’espace n’est plus compartimenté et c’est ainsi qu’un foisonnement même temps que l’épanouissement de l’art de Raphaël au Vatican. de personnages tourbillonne autour du spectateur : les morts ressuscités, les anges et les démons se disputant les âmes… Poussés par Charon vers Minos, le Juge des Enfers, les Damnés sont laissés à leur triste sort. Quant aux Elus, irrésistiblement happés par la main du Juge Suprême, nous les observons s’élever dans le Ciel en même temps que la musique des anges triomphants. Raphaël, L’Ecole d’Athènes. Vatican, Chambre de la Signature © 2015. Photo Scala, Florence 10

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et Raphaël entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle à Florence, Milan et Rome. 14 mètr impress par leur galerie d tout pet. Au cours les murs particuli . douceur et de perfection, illuminant successivement les présent ses nombreux dessins qui s'esquissent sur les murs comme da
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