Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 1 Hörbuch Lernkrimi Französisch Meurs, mon amour Rosemary Luksch Compact Verlag Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 2 Bisher sind in der Reihe Compact Hörbuch Lernkrimi erschienen: ■Englisch: B1, B2, Business English: B2 ■Französisch, Italienisch, Spanisch: B1 In der Reihe Compact Lernkrimi sind erschienen: ■Englisch, Französisch, Italienisch, Spanisch: B1, B2 ■Englisch GB/US, Business English: B1, B2 ■Deutsch: B1 ■Sammelband Lernkrimi Englisch: B1/B2 In der Reihe Compact Lernkrimi Kurzkrimis sind erschienen: ■Englisch, Französisch, Italienisch, Spanisch, Deutsch: A2 In der Reihe Compact Lernkrimi History sind erschienen: ■Englisch: B1, B2, Italienisch: B1 In der Reihe Compact Lernthriller sind erschienen: ■Englisch: B1, B2, Spanisch: B1 In der Reihe Compact Lernstory Mystery sind erschienen: ■Englisch: B1, B2 In der Reihe Compact Lernkrimi Audio-Learning sind erschienen: ■Englisch: A2, B1 In der Reihe Compact Lernkrimi Sprachkurs sind erschienen: ■Englisch für Anfänger: A1/A2 Lernziele: ■Grundwortschatz, Grammatik (A2, B1) ■Aufbauwortschatz, Konversation (B2) In der Reihe Compact Schüler-Lernkrimi sind erschienen: ■Englisch, Französisch, Spanisch, Latein, Deutsch, Mathematik, Physik, Chemie Weitere Titel sind in Vorbereitung. © 2009 Compact Verlag München Alle Rechte vorbehalten. Nachdruck, auch auszugsweise, nur mit ausdrücklicher Genehmigung des Verlages gestattet. Chefredaktion: Dr. Angela Sendlinger Redaktion: Gesa Füßle Fachredaktion: Mireille Schauwecker Produktion: Wolfram Friedrich Titelillustration: Karl Knospe Typographischer Entwurf: Maria Seidel Umschlaggestaltung: Carsten Abelbeck ISBN 978-3-8174-7745-6 7277452 Besuchen Sie uns im Internet: www.compactverlag.de, www.lernkrimi.de Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 3 Vorwort Mit dem neuen, spannenden Compact Hörbuch Lernkrimi Franzö- sisch können Sie Ihre Sprachkenntnisse auf abwechslungsreiche und unterhaltsame Weise auffrischen, vertiefen und erweitern. Inspektor Cliquot und sein neuester Fall bieten fesselnden Hör- genuss! Das Begleitbuch enthält die komplette Krimistory zum Mit- und Nachlesen. Jedes Kapitel wird durch textbezogene Übungen ergänzt, mit denen Sie Ihr Hörverständnis gezielt überprüfen können. Schreiben Sie die Lösungen einfach ins Buch! Die richtigen Antworten sind in einem Lösungsteil am Ende des Begleitbuches zusammengefasst. Im Anhang befindet sich außer- dem ein Glossar, in dem die schwierigsten Wörter übersetzt sind. Diese sind im Text kursiv markiert. Das ideale Sprachtraining im handlichen Format – für zu Hause oder unterwegs! Und nun kann die Spannung beginnen ... Viel Spaß und Erfolg! Die Ereignisse und die handelnden Personen in diesem Buch sind frei erfunden. Etwaige Ähnlichkeiten mit tatsächlichen Ereignissen oder lebenden Personen wären rein zufällig und unbeabsichtigt. 3 Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 4 Inhalt Lernkrimi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Lösungen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Glossar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Story Inspektor Cliquot ist der beste Mann der Pariser Polizei. Wenn die Fälle mysteriös werden und alle anderen im Dunkeln tappen, ist Cliquot derjenige, der sich in die Untiefen der Pariser Verbrecher- szene wagt. In Montmartre wird die Floristin Janine ermordet in ihrem Laden aufgefunden. In der Wohnung entdecken Cliquot und seine Assis- tentin Nathalie Fotos von Janine mit ihrem Nachbarn. Dieser gibt an, lediglich mit ihr befreundet gewesen zu sein – seine Frau scheint das jedoch anders zu sehen. Ein in Janines Schlafzimmer ver- stecktes Doppelporträt zeigt die Floristin wiederum mit einem anderen Mann. Als Cliquot und seine Assistentin herausfinden, dass mehrere Personen in Janines Umfeld von einem Unbekannten erpresst werden, nimmt die Zahl der Verdächtigen weiter zu – doch schließlich kommen sie dem Täter auf die Spur ... 4 Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 5 Chapitre 1 :Comme la Belle au bois dormant Vendredi matin, aux archives de la préfecture de police, Nathalie Claudel prenait le café avec ses collègues. Elle était en train de raconter ses dernières aventures policières, vécues en Provence avec l’inspecteur Cliquot. « Le meurtrier a sorti un revolver et... » Le vibreur de son portable l’interrompit. La jeune femme saisit l’appareil qui se trouvait sous une pilede dossiers. « Oui. Allô... – Nathalie, c’est vous ? – Ah ! Bonjour Inspecteur. Quel plaisir de vous entendre ! D’un petit geste, elle fit comprendre à ses collègues que la pause-café était terminée. Une main sur l’écouteur, elle leur chuchota : La suite au prochain numéro! » Déçus, ceux-ci retournèrent à leur poste de travail. « Nathalie, vous êtes encore là ? s’impatiental’inspecteur. – Oui, Inspecteur. Je vous écoute. – Qu’est-ce que vous diriez si je passais vous prendre. J’ai une nou- velle affaire à élucider. Un cas de strangulation. Une fleuriste assas- sinée dans sa boutique, à Montmartre. – Formidable, Inspecteur ! Je vous attends dehors. » Nathalie était très contente, et dans sa joie, elle oublia égoïstement de s’attristersur le sortde la pauvre victime. Elle faisait les cent pas sur le trottoir devant la préfecture, lorsque l’inspecteur arriva dans une vieille Renault. « Tiens, ils ne lui ont pas donné de voiture de fonction, aujourd’hui ! » se dit-elle, amusée. La conduite de Cliquot était réputée dangereuse. En général, on lui réservait le dernier des tas de ferraille du garage, le véhicule dont plus personne ne voulait. « Nathalie, montez ! Nous n’avons pas de temps à perdre. Je ne suis 5 Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 6 pas encore allé sur les lieux du crime. J’ai d’abord pensé à vous ! – Mais c’est gentil, ça, Inspecteur ! Je croyais déjà que vous ne vouliez plus de mon aide. – Au contraire ! Mais les petits délits sans importance auxquels j’ai eu affaire dernièrement, n’étaient pas intéressants. Cette fois-ci, il s’agit d’un meurtre ! » En route vers Montmartre, l’inspecteur raconta à son assistante ce qu’il savait, c’est-à-dire, peu de choses. Elle l’écoutait en fixant la route d’un air tendu. Comme à son habitude, Cliquot risquait des dépassements dangereux, accompagnés des coups de klaxon in- dignés des autres automobilistes. Il gara finalement la voiture dans la rue du Moulin, devant la boutique de la fleuriste et Nathalie fut soulagée de pouvoir enfin descendre du véhicule. Le magasin avait un air plutôt vieillot, mais bien sympathique. Sur la vitrine, de grandes lettres blanches annonçaient : « FleurJanine ». Un cordon de sécurité tenait les curieux à distance. Une ambulance attendait le long du trottoir ainsi qu’une voiture de police. « Montmartre est vraiment un village ! remarqua Cliquot en consi- dérant la rue de bas en haut. Regardez ce quartier ! On ne se croirait vraiment pas dans la capitale ! » Nathalie approuva: « Montmartre, c’est le village dans Paris ! » Elle frissonna et referma son manteau car, en ce matin de début octobre, il faisait plutôt frais. La porte d’entrée du magasin était grande ouverte. Le médecin légiste s’avança vers Cliquot et Natha- lie, la main tendue. Ils se saluèrent. Le spécialiste désigna le cadavre d’un geste large. « Une jolie nature morte ! » fit-il avec un humour morbide. En effet, la victime qui reposait au centre de la pièce, entourée de roses et de dahlias, ressemblait à la Belle au bois dormant. Comme dans le conte, elle allait sans doute se réveiller d’un instant à l’autre. 6 Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 7 Gagnée par le romantisme de la mise en scène, Nathalie s’exclama : « Il ne manqueplus que le prince charmant ! – Un qui ne serait pas trop jeune, quand même ! » déclara Cliquot, plus réaliste, car la femme avait dépassé la quarantaine. Il enfilades gants pour éviter de laisser des empreintes et en passa une paire à Nathalie. Un regard circulaire lui donna une première impression de l’état des lieux : les fleurs étaient dans leur vase, les accessoires dans les rayons, la caisse sur le comptoir. Rien ne semblait avoir été dérangé. Un jeune policier s’avança vers eux, les salua et récita par cœur : « La victime s’appelait Janine Lesage, quarante-deux ans, proprié- taire du magasin. Célibataire, elle vivait seule à l’étage au-dessus. Sa fille, Dorothée Lesage, 19 ans, habite à Fontainebleau. – On l’a prévenue ? demanda l’inspecteur. –Oui, c’est fait, Inspecteur. Le policier continua : Le mobile du crime n’est pas le vol car 300 euros se trouvent encore dans la caisse. – Il y a eu effraction? – Non, aucune effraction. La porte d’entrée n’était pas fermée à clé. Je pense qu’elle connaissait peut-être son meurtrier... » Cliquot n’aimait pas qu’on empiète sur son terrain. « Contentez-vous de faire votre travail ! Les suppositions sont de mon ressort, pas du vôtre ! – Oui bien sûr, Inspecteur. Je n’avais pas l’intention de... » Cliquot ignora les excuses du jeune agent. Il prit quelques notes dans son carnet, puis se tourna vers le médecin : « Elle est morte depuis combien de temps ? – Le décès a eu lieu hier soir, vers vingt heures. Je ne vois aucune tracede viol, mais l’autopsie nous confirmera tout cela. » Cliquot voulut savoir qui avait découvert le corps. « Moi » dit une petite voix dans l’arrière-boutique. Une vieille dame 7 Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 8 aux yeux rougis par les larmes sortit du coin où elle était assise. Ni Cliquot, ni Nathalie ne s’étaient encore rendu compte de sa pré- sence. Menue, les cheveux gris-blanc, la soixantaine bien sonnée, elle passait complètement inaperçue. « Ah ! Et qui êtes-vous ? demanda Cliquot. – C’est la femme de ménage ! » répondit une voix dans son dos. L’inspecteur se retourna avec un regard furieux. Derrière lui se trouvait à nouveau le jeune policier qui semblait ne rien vouloir comprendre. Celui-ci continua sans remarquer que son zèleagaçait l’inspecteur : « Elle a découvert le corps à huit heures, en venant prendre son service. – Je pense que cette dame saura très bien s’expliquer toute seule ! – Euh... Oui, Inspecteur. Excusez-moi ! » Le policier fixa ses pieds comme un enfant pris en faute. D’un geste, Cliquot invita la vieille à s’expliquer. « Je faisais toujours le ménage en bas avant l’ouverture du magasin. Puis je montais nettoyer à l’étage. Mais aujourd’hui, la porte d’en- trée n’était pas fermée à clé et Janine était étendue là ! » D’une main, elle montra l’endroit et de l’autre, elle essuya ses larmes avec son mouchoir. « Ma pauvre petite... –Vous faites encore des ménages à votre âge ? » s’étonna Nathalie. La vieille haussa les épaules: « Ma pension ne me suffit pas pour vivre. Et puis j’étais déjà au service des parents de Janine. À leur mort, elle m’a gardée. » Le médecin légiste et les policiers avaient terminé de relever les empreinteset quittèrent bientôt les lieux. On enleva le corps. Natha- lie et Cliquot se retrouvèrent seuls avec la vieille femme. L’inspec- teur referma d’abord la porte du magasin, puis demanda à voir l’appartement de la fleuriste. « Bien sûr, Inspecteur. Si vous voulez bien me suivre. » Dans l’arrière-boutique, derrière une porte, se trouvait un escalier. 8 Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 9 Il était raideet elle monta les marches en soufflant. Cliquot et Natha- lie suivirent la vieille dans un salon-salle à manger avec cuisine atte- nante. Aussitôt un chat les accueillit en miaulant et vint se frotter contre leurs jambes. Cliquot secrispa. « Les caresses de chat, ça donne des puces, dit-il tout bas à Nathalie. – Il ne va pas vous manger ! Les petites bêtes ne mangent pas les grosses! » dit elle, en riant de sa plaisanterie. Cliquot, lui, était très sérieux. Voyant son hésitation, la vieille dame prit le chat dans ses bras. « La pauvre bête. Je l’ai complètement oubliée avec tout ça ! » dit- elle, en lui caressant la tête. Le chat se laissa faire en ronronnant. « Viens Minou, je vais te donner quelque chose à manger. » Elle sortit une boîte de nourriture pour chat du réfrigérateur. Pendant ce temps-là, Cliquot et Nathalie allèrent seuls inspecter l’appartement. Un couloir donnait accès à plusieurs pièces. Cliquot ouvrit la porte d’une ancienne chambre d’enfant, facilement identifiable de par les nombreuses peluchessur le lit. Il demanda : « La chambre de Dorothée ? » La vieille, qui les avait rejoints, acquiesça. « Oui. Janine a élevé sa fille toute seule, elle lui gardaitsa chambre. Un beau matin, le père a disparu juste avant le mariage ; il n’est plus jamais revenu. » Nathalie adorait les histoires d’amour, surtout quand elles apparte- naient au passé et ne faisaient plus souffrir personne. Curieuse, elle demanda : « Cela a dû être dur pour Janine. Comment ses parents ont-ils pris la chose ? – Elle avait des parents adorables. À leur mort, Janine a hérité de la boutique et elle s’est plus ou moins bien débrouillée. Mais les gens du quartier ont causé. Surtout les femmes qui auraient préféré voir Janine mariée. Vous pensez ! Une jeune personne aussi jolie, et libre, 9 Hoerbuch Stirb mon amour.qxd 14.04.2009 9:19 Uhr Seite 10 par-dessus le marché! – Quelle mentalité ! On se croirait vraiment dans un village ! » sou- pira l’inspecteur. La vieille rétorquafièrement : « Paris, c’est Paris et Montmartre, c’est Montmartre! » Nathalie s’étonnait qu’une histoire d’amour raté puisse marquer ainsi toute une vie. « Janine ne s’est donc jamais mariée ? – Mais non. Faire confiance aux hommes après ça, c’est difficile. – Pas d’amant, non plus ? – Si. Je crois qu’elle a eu un amant par-ci, par-là. Comme je ne venais que quelques heures par jour pour faire le ménage, et ce, tou- jours le matin, je ne m’occupais pas de sa vie privée. De toute façon, elle était très discrète, surtout à cause de sa fille. » Ils étaient arrivés au fond du couloir. La vieille ouvrit la porte d’une troisième chambre, la plus grande. « Et ça, c’était sa chambre ! dit-elle presque religieusement. – Le lit n’a pas été défait » remarqua aussitôt Cliquot. La chambre dégageait une ambiance très féminine. Le mobilier se composait de meubles anciens : un lit de bois sculpté, une armoire à double porte et une table de nuit. Cliquot se dirigea vers cette der- nière et essaya d’en ouvrir le tiroir. Celui-ci résista. L’inspecteur tira de toutes ses forces en secouant de droite et de gauche. Tout d’un coup, le policier tombaà la renverseet le contenu du tiroirse répan- dit sur le sol. « Inspecteur, ça va ? s’inquiéta Nathalie, en se précipitant vers lui pour l’aider à se relever. – Oui, ça va. Oh, ces mauditsmeubles anciens, ça coincetoujours ! » La vieille dame ramassa les affaires de Janine en lançant des regards indignés à l’inspecteur. Elle les replaça avec précautiondans le tiroir 10
Description: