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Méthodes électriques et électromagnétiques appliquées á 1'archéologie et á 1'étude de l ... PDF

32 Pages·2004·5.08 MB·French
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Méthodes électriques et électromagnétiques appliquées á 1‘archéologie et á 1‘étude de l’environnement - AlainTABBAGI-I Département deGéophysiqueappliquée, Universitéde Paris6 etCentrede RecherchesCéophysiques, C.N.R.S., 58150Garchy, France RÉSUMÉ Larésistivité électriqueduproche sous-sol correspondádes déplacementsd’ions soit dans le volume de l’eau intersticielle soit ála surface des panicules solides. En dehors des soIs salés, le contenu en argile est le paramétre déterminant de cette pro- priété. Les méthodes qui permettent de mesurer la résistivité sont trés variées: elles peuvent ¿tse classées entre les inéthodes électriques etélectrostatiques oñ l’effet des Variationstemporellesest négligéetles méthodes¿lectromagnétiquesbassefréquence oit l’induction intervient. On rappelle les principes deces deux fámilles de méthodes. Lacartographie desvariationsde larésistivité nécessiteaussilechoixd’un pasd’échant tillonnageapproprié dans les deuxdirections etle recours ála mécanisationdesmesu- res surles grands espaces de terrain. Des exemplesd’applicationmontrent l’intér¿t de lamétitodeélectrostatique surles soIs construits,en archéologiecommeen génie civil. Lesavantagesdelamécanisationdu déplacementsurleterrainet del’automatisationde l’acquisition des mesures sont illustrés par laprospection du site de Balloy. L’ap~ plicationdestroisméthodespraticables (électrique, SlingrametMT-VLF) surun méme site d’étudehydrogéologique meten¿vidence leurscaractéristiques respectives. Mots-clés: Méthodes électriques et díectromagnétiques, Archéologie, génie civil, hydrogeologie. RESUMEN Laconductividadeléctricadelsubsuelo más superficial sedebe fundamentalmen- teal desplazamiento delos iones existentes en el fluido intersticial o en la superficie de las panículas sólidas. Excepto en el casode las arenas saladas, el contenidoen ar- cillas constituye el parámetro determinante de esta propiedad. Los métodos que per- miten medirlaresistividad son muydivérsos pero pueden serclasificadé~ en dosgru- pos: los métodoseléctricosyelectrostátidos,en losqueno seconsideranlo§éfeciosde lasvariaciones-temporales, los métodoselectromagnéticosde bajafrecuencia,donde y interviene lainducción.Se recuerdaelprincipiode estasdos familiasde métodos. 0 7, 161-192.ServiciodePublicaciones. Universidad Complutense, 1995 Físicade/aTierra. n. 162 A/am Tabbagit Para cartografiarlasvariaciones de resistividades necesario elegir unpasode mues- treo apropiadoen las dos direcciones horizontales y utilizardispositivos mecánicos para la adquisición de las medidas en áreasextensas de terreno. Los ejemplos de aplicación muestranel interésdel métodoelectrostático sobre lossuelos edificados, ya seaen arqueo- logiacomo eningeniería. Las ventajasdel desplazamientomecánicosobreelterrenoy de la adquisición automática de lasobservaciones son ilustradas en laprospección realizada en Balioy (Francia). La apiícacíón coííjunta de hes métodos (eléctrico, Slingrana y MT- VLF) confineshidrogeológicos poneen evidencia suscaracterísticas respectivas. Palabras clave: Métodos eléctricos y electromagnéticos, Arqueología, ingenieríaci- vil, hidrogeología. INTRODUCTION Le proche sous-sol est un milieu dont les structurescf les propriétéspeuvent avoir étéet ¿treencore notablementmodifides parlactionde Ihomíne.C’est dvi- dementle cas sur les «sites archéologiques»oit laprospection recherche directe- ment des structures antitropiques ; c’est aussi le cas pourles études environne- mentales oit ilsagitdune partde comprendre le fonctionnementdu milieu natu- reJ et notamment la circnlation de lean, et dante part les modificaíions cons- cientes ou inconscientes que lactivité itumaine y a provoquées. Les métitodes géopitysiques ont pour objet de décrire la structurede ce milieu, de la fa~on la plus compléte, donc sipossible en trois dimensions (3D), it partir de la descrip- tion des variationsde luneou lautredesespropriétés physiques. Parmi celles-ci la conductivitéélectrique (ou soninverse larésistivilé)présente plusieurs carac- téristiques avantageuses: elle montre une trés grande variabilité. de leau de mer (0,25 ~m) aux soIs gelés (lO 000 Qm); elle est sensible it la granularité et it Ihumidité du milieu; elle se préte bien it des mesures rapides avec un matériel pen onéreux. Leprésentarticle traitede lensemble des méthodes de prospection permettant demesurerlaconductivité électriqueduprochesous-solsurunegam- me de profondeur correspondantapproximativement it lintervalle0-50 m. 1. CONDUCTIVITÉ ÉLECTRIQUE DU PROCHE SOUS-SOL Lorsquon applique un champ électrique it un milieu conducteur, un cou- rant électrique paralléle et proportionnel it ce champ y apparait selon la loi ¿ dOhm: i a~, etant la densité de courant, le champ élecrrique et a la = conductivité (elle exprime en SIm). On utilise soit la conductivité, soit son inverse la résistivité p Pourles milieux non conducteurs, il apparait une = -~. polarisation électrique que Ion caractérise par une permittivité diélectrique D = ~ ~r~ oit iS est 1 induction électrique, £~ la permittivité diélectrique du vide (36 F/m) et ~r la permiuivité diélectrique relative ou constante Méthodes¿lectriqueserel/eclromagnétiques... 163 diélectrique (sans unité). La permittivité joue un róle déterminant en haute fré- quence c’est á dire pour lutilisation des radar-sol mais ce domaine ne sera pas abordé ici. Laconductivitécorrespond á undéplacementdeschargesélectriques libres présentes dansle milieu. Contrairement aux métaux otilescharges mobi- les sontles ¿Iectronslibres, les charges mobiles présentesdans lessois etles ro- cites sontexclusivementdes ionsquipeuvent setrouverdansdeux états: ilspeu- vent circuler librement dans le volume de leau intersticielle, (on parle de con- duction volumique), on glisser á la surface des grains ob ils soní adsorbés, (on parle de conduction de surface). Les particules solides et les pores restés vides peuvent ¿tre assimilés ádes isolants parfaits. La conductivité globale prend en compteces denx effetsmaislesecond nest importantque si lematériau présen- te une surface spécifique (surface totale des grains par unité de volume) suffi- sante, cas que ion ne rencontrequen présence dargile. Pourles matériaux sans argile saturés, laloi dArchie(1942) foumitune relationempiriqueentrelaporo- sité, n, etlefacteur deformation(F), rapportentre larésistivitéglobaledu maté- nau etla résistivitéde leauquil contient: on aE anm. Dans cette loi, aestun = paramétre proche de 1 et m un paramétre de «tortuosité» compris entre 1,5 (grains se rapprochant duneforme sphérique) et 2 (grains allongés) ; pour ce ty- pe de matériaux laconductivitéreste directementproportionnelle¡1celle de leau. En présence dargile la conductivité volumique reste dominante si leau est salée (de résistivité ínférieureá 1CIm) parcontrepour de leau douce (de résistivité su- pérleure á 10 Qm environ) la conduction de suiface lemporte. Pour lamajorité des formations superfícielles continentales qui ne sont pas salées la résistivité électrique est gouvern¿e parla Leneur enargile eL doncdirecLement corrélée á la granularité : lesmilieuxgrossierssontrésistants,lesmilieux fxnssontconducteurs. 2. BASESPHYSIQUES ET PRINCIPES DE MESURES UTILISÉS Les différentes inétitodes utilisables en prospection pourmesurer laconducti- vité électriquedu sous-sol reléventcomme tous les piténoménesélectromagnéti- ques deséquations deMaxwell. Onconsidérelesous-sol comme unmilieu(ouun ensemble de milieux) linéaires, homogénes et isotropes ob la densité de charge électrostatique est nulle, car á léchelle macroscopique il y a dans tout le volume autantdecitargespositivesquedecharges négatives.Ceséquations sécriventalors: V~E=0 (1) VH=0 (2) VxE— (3) Eh VxH=(cr+E -flE (4) 164 Alai, Tabbag/ Troispropriétés différentes ¡I, aet Esont donc impliquéesdans le compor- tement des chaínps, mais si Ion se limiteau domaine desbasses fréquences oit a» e~ (les courants de déplacement sont négligés devant les courants de conduction), seules ji et a interviendront. Conimeles variations de la perméa- bilitémagnétique, ji, sonttrés faibles puisque la susceptibilitémagnétique des soIs et des rocites reste inférieure á ~o,~ = ¡to (1 + X), on pourra saufexcep- tion (cf mfra appareils Slingram) adopter lapproximation ji ~a 0I.I ne reste donc quuneseule propriétédéterminantle comportementdes champs: o. Deux cas sontconsidérés, le cas statique oude laprospection électrique, dans lequel sapplique lapproximation ~ 0, et le cas de la prospectionélectro-rnagnéti- al queoit tel nestpas lecas. Dansles deux cas léquation (4) s’écrit Vx II e E. = Pourla prospection électriqueléquation (3) se réduitá V x E 0, lesphé- = noménes sontstrictement indépendantsde la perméabilité magnétique etil ny a pas dephénoméne dinduction. Le champ E dont le rotationel est nul peut étreconsidéré comme le gradientdun potentiel, E = — gradV qui, álintérieur dun milieu homogéne, vérifie, du fait de léquation (1), léquation de Laplace AV = O. 2.1. Prineipe de mesure en prospection électrique Le quadrijpóle 2.1.1. II existedes circulations naturelles decourant dues ádes piténoménes de po- larisation spontanée ou aux courants induits par les variations trés lentes du citamp magnétiqueterrestre, mais leur utilisation a été peu pratiquée pour l’ex- ploration du proche sous-sol, par les prospecteurs qui ont préféré des mesures «actives» oit un courantest injectéartificiellement dans le sol, Pour injecter un te! courant, il suffit de disposer de deux piquets métalliques, ou électrodes, que Ionplante dans le soletentre lesquelsonétablitunecirculation. Toutefoisla me- suredurapportentreladifférencedepotentielentre deuxpiquetsel lintensitédu courant injecté ne nous renseigne pas sur la résistivité dumilieu lintensité est déterminéepar la somme des «résistances de prise de ten-e»des deuxélectrodes alorsque la résistance du terrain lui-méme teudvers zéropuisqile lasurface qui soifre au paysage du courant est illimitée. Pour pouvoir mesurer la résistivité électriquedu sous-sol on a utilisé un quadripóle selon leprincipe ci-aprés. Pour calculer le potentiel en tout point de la surface pour linjection dun courant 1 par une électrode A et sa récupération paí~ une autre électrode B, on applique le principe de superposition qui stipule que le potentiel existant en présencedes deux électrodes esí la somme du potentiel créé parlélectrode A seule et dupotentiel créé par lélectrode B seule. Silélectrode A estplacée á la surfacedun sol homogéne, le courant1 se1rr=épa2rittitr’régleulciéhraemmpenétlescutrriquuneedraedmiali- sapdhoénrec opiotularedxepnrseitsésidoencEoru—ran~2t r21ard’iaeltelestpotentiel Méihodesélectriqueset¿lectromagnétiques... 165 2itr (5) - siIon choisit davoirunpotentielnul álinfini. En tenantcomptedesdeuxélec- trodes Aet B eten utilisant deux points Net M, pourle potentiel puisque seu- les les différences de potentiel peuvent étre mesurdes, onobtient finalement 1 1 1. VM-vN=P—( MB NA NB/’ - AV ona doneune mesure, -y, qui est proportionnelleá la résistivitédu milieu et qui fait intervenir uncoefficient géométrique, k, dépendantdela position reía- tive des¿lectrodes. AV P 2r - e —ayee k 1 ___ — = (t--MB NA~NB)’ - Pourun sous-solnon homogéne on exprimerales résultats mesurés parune grandeur homogéne it une résistivité que Ion appelle «résistivité apparente»: AV k cestla résistivité dun sol homogéne qui donneraitla méme mesu- = , re pourla méme disposition délectrodes. 2.1.2. Utilisation dii quadripóle etdispositfs multipóles Le choix de la position relativedes ¿lectrodes est apriori trés ouvert et ce sont des considérations pratiques, ayant engendré par la suite des habitu- des, qui ont déterminé les différentes configurations géométriques de qua- dripéles utilisées. Lataillede ceux-ci estchoisie enfonction delaprofondeur dinvestigation recherchée, en application de la loi de similitude qui stipule que si Ion multiplie toutes lescaractéristiques géométriques du terrain etdu quadripóle parun méme facteurla résistivitéapparente et ses variations res- pecteront le méme rapport de similitude. Cette idée est itla base du sondage électrique: en fixant le centre du quadripéle et enaugmentant réguliérement sa taille, on prend encompte dans la mesure une épaisseur deterrain de plus en plus grande. Cecipermet, si le ten-am esttabulairede restituerla variation de la résistivitéayee la profondeur. Cettemétitode dinvestigationest utilisée de fagon complémentaire avec le tramé ou profilage dans lequel un qua- dripóle de taille fixe est déplacé it pas régulier sur le terrain de fa~on it dé- crire les variations latérales de la résistivité. Les dispositifs multipóles ont pourbutde réaliser simúltanément cesdeux fonctions puisqu’á partirdun ré- seau délectrodesils permettentdefaire varierla tailledu quadripóleetdedé- plaéer son centre. . - 166 A/am Tahbagh Les quadripóles lesplus courammentutilisés en prospection de subsurface sont (fig. 1) A M N B Wenner A M N B Schlumberger AB MN Carré Br Póle-póle A M Fig. 1. Différentstypes dequadripélesutiliséspourlaprospeetiondoprochesous-sol. • le quadripóle Wenner ou les quatres ¿lectrodes sont alignées etéquidistantes dun écart a on a k 2 it a = • le quadripóle Schlumberger oit les quatre électrodes sont alignées, oñA et B dune part et M et N dautre part, sont symétriques par rapportau centre et oit 2 MNaAB;onak=it 4AMBN • lequadripéle earré oit A et B d’une pail et M et N dautre part sont les som- metsdun méme cété ona k 1022 a,a étant le cóté du carré = • le póle-péleoit B et N sontrenvoyés au bm et trés éloignés entre eux on a k = 2 It a. 2.1.3. Quadripóles tiectrostatiques Si au lieu de considérer un milieu conducteur comme le sous-sol on con- sidére un milieu isolant ou un milieu á lafois diélectrique etconducteur carac- Q térisé parunepermittivité complexe toutpóleélectrostatiquede charge pía- , cé dans ce milieu créera un potentiel y dépendant de la distance R au póle et ayant pour expression y II est en principe possible ainsi de — ________ . . 47r¿bc. R déterminer e~ Si Ions’intéresseau sous-soletque Ionplacelepóledan1s+lai~raudessus du sol, la méthode desimages nous permettradécrire V= Oit sest la permittivité complexe du sol et Ría distance du point de mesure á Q limage c’est á dire au symétrique de par rapport au plan qui constitue Fin- Méthodesélectriquesetélectrornagnétiques... 167 terface air-sol. Si le póle ou le point de mesure sont approchés du sol de telle sorteque la hauteur deviennenégligeableon aura R R. Si la chargeQest al- = ternative, Q Qe~’, tout en ayant une fréquencesuffisamment bassepourque = l’approximation statiquerestejustifíée, onpourraadopterpour 4 lexpressiontirde de léquation (4): e 5= e0(~ + ). Lepotentiel aura alorspourexpression 0 R ¡1 +Cr+i a soitpuisque 1 et 4 sont trés petits devant - tú) E 0 _4_i_Qe_0 _2__i_wa__4_ —R1 d’oú V = __2_,_r1_a_ —R1 síl’on considére le courant1 alimentantle póle decharge Q.Onretrouve donc lamémeexpression que celle obtenue par une díectrode dinjection (5). Des calculs ¿lectromagné- tiques complets et des expérimentations (Grard & Tabbagh 1991, Tabbagh etal., 1993)ontpermisdevérifierquecetteexpressions’appliquaitparfaitement aux quadripólesde faiblesdimensions(inférieuresá20 ou30m) etquedesqua- dripóles¿lectrostatiques comportantdeux póles dinjectionetdeux pólesde me- surepouvaient¿tre utilisés (profilageet sondage, configuration despóles)exac- tement comme les quadripóles ¿lectriques. Lorsquonaugmente lataille de teis quadripóles etquele nombre dinduction(cf. définition mfra)approche de 1, on doit considérer pour linterprétation le probléme électromagnétique complet (Benderitteretal, 1994) mais lutilisation du quadripólereste possible. 2.1.4. Méthodesde modélisation utilisées daus l’interprétation des mesures Lecalcul du potentiel á la surfacedun terraintabulaire est ancien(Stepha- nescu et al, 1931). En coordonnées cylindriques centrées sur le point dinjec- tion, il aboutitá: ayee T (?~) = ~ 2?e W) (R, — p) — (/~2 + e 168 Mitin Tabhagh la quantité R 2 étant calculde par récurrence (Flathe 1955) á partirde = Pn etR = + + P’ thee~ oé p ete sont íes résistivités etíes épais- n seurs des couches successives. i,est la fonction de Bessel de premi~re espéce et dordre 0. Le calcul,de la transforméedeHankel apparaissant dans lexpres- sion de y est effectuéparconvolution (Ghosh, 1971). La solutiondu probléme direct ID étant connue, linversion dessondages électriques estréalisée parap- proximations successives á partir dunpremier modéle, en utilisant par exem- píe la métbode des moindrescarrés. Pour résoudre les problémes 3D (ou 20 dans les quelques casoú cette ap- proximation est acceptable) nécessaires á linterprétation destrainés, on dispo- se soit des méthodes purement numériquescomme íesdifférences finiesou íes éléments finis, soit de méthodes «déquation intégrale» oit les initomogénéYtés sont remplacées par des répartitions de sources, soit á leur surface, soit á lin- térieur de leur volume. Pour les problémes 3D, la seconde solution a jusquá présent été préférée á la premiére carelle permetun maillage plus réduitpuis- que limitéaux seules initomogénéTtés.Le premiercalcul utilisant íesintégrales de surface a été proposé par Alfano (¡959). Lapplication dun maillage sur le voinme par Ja métitode des moments (cf mfra) esí plus récente (Dabas elaL, 1994) mais elle permet dutiliser le méme maillage pour íes calculs électro- magnétiques quepour les calculs en électrique. 2.2. Príncipe de mesure en prospection électrornagnét¡que hasse fréquence 2.2.1. Conceptsgénéraux En basse fréquence léquation (3) est conservée dans sa forme compléte aH Vx E pi etléquation (4) réduite á VH cE. En combinant cesdeux = — at = équations, on peut donc écrire pourchacun deschamps léquation (6) aE AE api en dehors des sources, ce qui en régime sinusoidal conduitit — — une équation dHelmholtz AE -ic¡t«iE 0 (7) 2.2.1.1. Effet depeau el sondagefréquentiel Si ionse place dans le cas leplus simple oit on a un champ horizontal E50 Méthodesélectriquesetélectrornagnétiques... 169 ála surfacedunsol homogéne etque ioncherche sarépartition álintérieurdé sol, on obtient en appliquant léquation (7) 9~z. Lechampestdonc amortietdéphasé ayeélapro- E~=E~ - 0e tze~i fondeur. L’atténuation exponentielle est caractérisde par une profondeur de 2 pénétration (ou profondeur depeau) p et on a une concentration du = du champ et du courant en surface. Comme p est inversement proportionnel áViñon vapouvoir faire varier lépaisseur de ten-am priseen comptedans les mesuresen faisantvarier lafréquence et ondispose dune métitode de «sonda- ge fréquentiel», a priori duneexécution plus rapide que les sondages géomé- triquespratiqués avec la méthode électrique. L’effetde peau est parailleurs une contrainte qui liinite laprofondeur din- vestigation, surtout pour les terrains conducteurs, mais cette contrainte n’est pas trop sévérepour les applications peu profondes. Pour unsol de 100 Dm en effet, p vaudra lOO mpourla fréquencede 2500 Hz, fréquenceoú les mesures ne posentpasde diffícultésparticuliéres. Parcontresi Fondésireemployerune méthode de sondage fréquenciel sur les deux ou trois premiers métres, on se heurte á une difficulté insurmontable. Un tel sondagedemanderait de faire va- rierp entre 0,5 et 5 m, ce qui si Ion se base surla formuleprécédente pour un sol de 100 Dm, reviendrait Autiliser des fréquences comprises entre 50 MHz et O;5 MHz or, ácesfréquences, lapproximation o»econestplus valableet, lorsquon tient compte de e, la profondeur de pénétration na plus la méme expression ettend vers p —k4 ~ indépendante de la-fréquence. Pour íes = a # cinq premiers métres environ (selon la conductivité) seuls les sondages géo- métriques sont utilisablesen électromagnétisme basse fréquence. Pour les profondeurs plus importantes le sondage fréquentiel est possibie mais plutót que démettre une série de fréquences discrétes, il est possible de revenir dans le domaine temps en émettanten impulsion et en analysant la ré- ponsedu soláune impulsion. 2.2.1.2. Lois de similitude etnombre dinduction - Soit L la dimension géométrique caractérisantun dispositifde mesure et une dímension des structures du sous-sol : léquation (7) fait apparaitre que-le paramétre sans dimension L2a,rw.caractérisera le comportement des charnps. Ce paramétreestappelé nombredinduction. La,perméabilité magn¿tique étant toujours trés proche delunité, ceparamétre exprimele lienquiexiste entreles variations spatialeset le.produit de-larésistivité parles variations temporelles, lien qui nexiste pas dansle catre-de lapproximation statique. - 170 Alain Tabbagh Le comportement des cbamps sera identique pour tous les cas qui présen- tent le méme nombre dinduction, ce qui peut sexprimer en disant que, pour ¿tre semblables, deux cas doivent vérifier la relation KLS Kp KToit KLest le = rapportde leurs dimensionsgéométriques, Kp lerapport de leurs résistivitéset KT lerapport de leurs périodes (ou deleurs constantes de temps). 2.2.1.3. 7vpes desources utilisabies Toutsystéme de mesurecomporte un dispositifdémission, ou source, qui créeun champ magnétique variable dans le temps et un dispositifde réception qui mesureune ouplusieurs composantesdu citampélectromagnétique. Au ni- veau durécepteur, on doitcitoisir la ou íes composantesmesurées soiten fonc- tion de considérations pratiques, (on cherche ainsi á mesurer des rapports en- tre les composantes ce qui permet déliminer les effets de variationsdintensi- té de la source), ou, plus fondamentalement, en fonclion de la sensibilité des grandeurs mesurées aux variations de laconductivité du terrain. Le citoix de la source a beaucoupdimportance : lechamp primaire (champ créé parla source en labsencedu sol) estdéterminant pour laprofondeur dinvestigation et pour la compiexité des interprétations. Les conditions pratiques dutilisation de la méthode endépendenten premier lieu aussi a-t-on pris Ihabitude declasser les méthodes deprospection électromagnétiquebasse fréquence itpartirdutypede sources utilisé. Ces types sont au nombre de trois : les sources lointaines qui délivrent sur lazone prospectée un clíampprimaire uniforme, les sources ¿ten- dues (cábies rectilignes ou grande boucle de taille équivalente ousupérieure it ladimension de la surfaceprospectée), les sources dipolaires. Pourla prospec- tion peu profonde des considérations pratiques tenant it la légéreté des appa- reillages utilisés et it la rapidité dexécution des prospections oní conduit it n’employerque des sources lointaines correspondantitdesémetteurs artificiels de lagamme V.L.F. (3-30kHz) ou des dipóles magnétiques,des bobines oudes boucles peu ¿tendues. 2.2.1.4. Modélisations utiliséespour linterprétation des mesures Comme en prospection électrique ondispose de solutionsanalytiques pour le probléme íD ; elles sont fondées sur la niéme méthodeitérative et pour íes sources dipolairessur lutilisation dela transforméede Hankel.La méthodedes moments généralement utiliséepour les problémes 3D, estbasée sur leprinci- pe suivant. Soit une hétérogénéité de conductivité o situde dans un terrain ta- bulaire, it lintérieur le champ total vérifie léquation (8) V x H o = 5E; et le citamp(Hp, Ep) qui existerait en labsencede cette hétérogénéité véritierait V x Hp oEp. En soustrayant cette¿quation de laprécédente, on fait apparaitre = que le citamp perturbateur (1-1-Hp, E-Ep) associé it la présence de litétérogé- u néité vérifieléquation V(H — Hp) = a(E— Ep)+ (c~ — o) E; estdonc équi- valent aucitamp que créeraitdans le milieu nonperturbéde conductivitéo. une

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La apiícacíón coííjunta de hes métodos (eléctrico, Slingrana y MT-. VLF) con fines ques des équations de Maxwell. Ces équations sécrivent alors:.
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