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Messali Hadj : 1898-1974 PDF

308 Pages·2012·7.719 MB·French
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Benjamin STORA 1898 1974 ( - ) nnierdu natigtiagsme.algérien pïmi Histoire et Perspectives Méditerranéennes L'tiarmattan MESSALI HADJ pionnier du DANS LA PRESSE AU MOMENT DE LA «Benjamin Stora montre bien la nature de ce nationalisme, aux accents métaphysiques et prophétiques. Ce qui vaudra à Messali l’accusation de messianisme, voire de fanatisme et contribuera à le mettre progressivement hors jeu. Mais, grâce à l’étude précise et solide de Stora, on discerne bien la postérité dè.iMçsSali. » Laurent Theis Le Point, 5 avril 1982 «Un' point noi^. géaple : en plus des mérites de l’historien, Stora ài’çi lecriVain. 'On ne le lit pas seulement ; avec intérêt mais : jgjlâisir, sans avoir à se battre contre ^, 'un langage touffu oui “pxÿ.Çe n’est pas là la jnoindre des 1 T, qualités- de l’ouvragç Am® t: J.V. ÿ&CJeune Afrique, 26 janvier 1983 g:VV' ' ' ' ’’ ; " «La solide et pënë^pnfe biographie de Benjamin Stora permettra de mieux saisir la grandeur et les échecs de Messali. » « Le Messali de Stora: fait partie, comme le JB.-lPan. qRuii oudxe \ > Dommanget ou le Robespierr'e de MathieLza, dCesr obixio, g3ra pmhaiei s 1q9u8e4 chacun doit avoir lu. » J.P. Barrois La Raison, juin 1984 «En rétablissant la vérité sur un personnage aussi décrié qu’adulé, ce livre de Benjamin Stora a le mérite de montrer que l’échec final du premier grand homme politique algérien ne doit en rien lui enlever son mérite essentiel, celui d’avoir été le pionnier du nationalisme algérien.» \ Agnès Thivent : Le Matin, 30 mars 1982 Méditerranéennes couverture, r. tvzrpkh L'Harmattan Collection Histoire et perspectives méditerranéennes Benjamin Stora MESSALI HADJ PIONNIER DU NATIONALISME ALGÉRIEN (1898-1974) Editions L’Harmattan 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique 75005 Paris TABLE DES MATIERES AVANT PROPOS.......................................................................7 REPERES CHRONOLOGIQUES.......................................... 13 CHAPITRE I -1898 - 1923 : Enfance et Jeunesse. Les premières influences..............17 CHAPITRE II - 1923-1927 : Le choix et l’engagement................................................43 CHAPITRE III - 1927 - 1933 : Les mutations décisives ...................................................65 CHAPITRE IV - 1933 - 1935: L’affirmation d’un dirigeant.............................................93 CHAPITRE V - 1936 - 1937 : «L’époque héroi'que»..................................................... 139 CHAPITRE VI - 1937 - 1946 : Le proscrit....................................................................... 177 CHAPITRE VII - 1946 -1954 : La crise ............................................................................ 199 CHAPITRE VIII - 1954 - 1958 : A l’épreuve de la révolution. La définition d’une politique.........................................227 CHAPITRE IX - 1955 - 1958 : «L’heure du poignard».....................................................253 CHAPITRE X - 1958 - 1974 : Le déclin et l’isolement ...................... 273 CONCLUSION............................................. 285 BIBLIOGRAPHIE ....................................................................293 INDEX..................................................................................... 301 306 AVANT-PROPOS Aucun personnage de l’histoire de l’Algérie contemporaine n’a été aussi discuté que Messali Hadj, fondateur du mouve­ ment nationaliste algérien. Au moment précis où le projet pour lequel il avait combattu toute sa vie commençait à se réaliser, l’indépendance de l’Algérie, Messali était écarté du pouvoir. Et pourtant, à l’origine de la création de PEtoile-Nord-Africaine (ENA en 1926), du Parti du Peuple algérien (PPA en 1937), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD en 1946), enfin du Mouvement national algérien (MNA en 1954), Messali Hadj a occupé la scène politique assez longtemps pour que sa vie enjambât plusieurs générations. Il l’a fait avec une telle présence, une telle intensité, que sa chrono­ logie publique a fini par scander les biographies privées de milliers de femmes et d’hommes algériens. Il était devenu un personnage qui ne s’appartenait plus tout à fait à lui-même, parce que nombre de ces femmes, de ces hommes avaient investi en lui un capital de confiance pour la libération de leur pays. En devançant l’avenir, il avait contribué à forger la cause de l’indépendance de l’Algérie. Comment cet homme du peuple, humble fils autodidacte de la ville de Tlemcen, a pu inspirer le mouvement national et s’imposer comme son leader ? On verra au fil des pages que sa ténacité, sa volonté politique ont pu avoir raison de la faillite des “élites” algériennes de l’épo­ que. Très tôt en effet, les autorités françaises et une coalition rassemblant réformistes, religieux et communistes algériens, ont reconnu en lui l’adversaire. Chaque fois, il a fait face avec une étonnante énergie, une confiance que l’on sent intacte dans son destin, marqué par le refus du mirage de l’assimila­ tion. Dans l’élaboration de la biographie de cet homme, ce qui frappe, c’est le retour continuel d’un certain nombre de thèmes : l’indépendance et un attachement viscéral pour la liberté. Quoi de plus naturel pour cet homme, étemel prison­ nier ? De Messali on pourrait dire ce qu’écrivait de Blanqui en 1872 l’un de ses compagnons de détention de Belle-Isle (où par un curieux recommencement de l’histoire, Messali sé­ journa) : “Il semble qu’il soit né prisonnier. Tous les dix ou quinze ans, on lui connaît un quart d’heure de liberté. Il fait un acte, il dit un mot ; puis il retombe aux prisons. Il y était quand les hommes de notre génération tétaient leurs mères ; il y était encore quand nous nous levions des bancs de l’école, et nous l’y retrouvons quand nous sommes déjà aux trois quart de notre vie.” Nous nous sommes efforcé de décrire la personnalité de Messali en tenant compte de différents aspects. Il y a, entre autres, l’extraordinaire tribun emporté par la foule et sa houle, 1 y a le pamphlétaire incisif qui griffe et qui blesse, il y a iurtout, l’organisateur. Pour ce faire, nous avons rassemblé, les textes, discours, écrits de Messali. Nous y avons découvert que malgré la diversité de la forme, ces pages brûlent d’une même passion. Car elles servent un même combat. Sur trente années et plus se déroule la trace d’une pensée politique qui se développe dans sa continuité, dans sa fidélité, mis à part sa déclaration de juin 1958 sur laquelle nous nous sommes arrêtés au neuvième chapitre. A partir de 1954, Messali était accusé de trahison par ceux-là mêmes que son intransigeance avait con­ tribué à former. Pratique du “culte de la personnalité”, “dernière carte du gouvernement français”, “mégalomanie”, “sectarisme”,... tels furent quelques-uns des qualificatifs qui lui furent accolés. On le décrit dès lors comme un personnage avide de pouvoir, uniquement attaché à monter des échelons vers le sommet, pour éprouver au terme de l’escalade, comme une sorte de vertige qui l’empêchera de discerner. Comment un tel isolement de Messali a-t-il pu se produire? Pourquoi a-t-on eu recours à l’utilisation de contre-vérités, voire même de calomnies, pour le faire plier? C’est à ces questions qu’il nous a fallu répondre et à d’autres : pourquoi cette insuffisance au plan théorique et politique qui lui faisait se défier de la bourgeoisie et en même temps minimiser les différenciations 8 sociales existantes au sein du peuple algérien lui-même ? Y a-t-il dans sa personnalité la cause de son éclipse ? Nous avons travaillé à partir de trois sources de provenance différente. D’abord, les Mémoires que Messali rédigea à la fin de sa vie de 1970 à 1972. Il s’agit de dix-sept petits cahiers d’écolier qui atteignent le volume de 5 000 pages, le tout écrit en français. Nous avons là une oeuvre de composition singu­ lière et riche faite d’une série de plongées rétrospectives, chro­ nologiquement datées de 1898 à 1938, avec des textes d’épo­ que (nombreuses reproductions de citations d'El Ouma, jour­ nal de l’Etoile, des réflexions et de la relation de souvenirs précis. Fondation de l’ENA en 1926, Congrès de Bruxelles en 1927, rupture avec le PCF en 1928, naissance du PPA en 1937...) Bien entendu, les souvenirs de Messali sont marqués par ses propres opinions acquises et fortifiés ultérieurement, à la fin de sa vie. Le lecteur trouvera ici très peu de citations des Mémoires. Nous avons opéré de la sorte, volontairement, pour le laisser libre de prendre connaissance du texte au moment de sa parution. Ensuite, nous nous sommes appuyés sur les archives de la Préfecture de Police de 1926 à 1937. La pièce maîtresse de ces archives est un rapport de 174 pages dactylographiées : « Notes sur l’activité de l’Etoile-Nord-Africaine depuis sa création jus­ qu’au 15 Novembre 1934». Ce rapport des renseignements géné­ raux a été établi à la demande du gouvernement français pour une éventuelle dissolution de l’Etoile-Nord-Africaine. Nous y avons retrouvé un grand nombre de discours que Messali pro­ nonça lors de réunions publiques entre 1930 et 1934. Enfin, nous avons utilisé la presse du courant messaliste pendant et après la guerre d’Algérie, de 1954 à 1966. Ces journaux, inédits pour la plupart parce que clandestins, nous ont été d’un grand secours pour établir l’attitude et la politique suivies par Messali. Qu’il me soit permis ici de remercier tout particulièrement Madame Djanina Benkelfat, fille de Messali Hadj, sans qui ce travail n’aurait pu être entrepris et Maître Yves Dechezelles, avocat et ami de Messali Hadj. M. Charles Robert Ageron, par ses conseils et sa connaissance des faits, a permis que ce travail soit mené à bien. 9 :/•*' ’ ' 1 ; ;';-v V '• j V y .r: < ; . ■ •■-■ï ' -j. >.-.v'/.-: . -'-v..' . . ' ; • ■ • • • • ■ : ■■ - ' - • ■ ' ' •• • . . • •y# • ■ ■■ . • -i :.s»r - - w. . , . y y-vî : \ ■Z-1: ' : ' - : : ■ • ■ ■ •r>-Vÿ. ÿtlH - • • - • • • ; . *•: • -• **■ La présente étude a d’abord été, en son premier état une thèse de doctorat de troisième cycle soutenue à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHSS) en 1978. Cette thèse n’a pas été intégralement reproduite ici et peut être consultée à la bibliothèque de l’EHESS et au Centre de recherches d’histoire des mouvements sociaux et du syndicalisme (9 rue Malher, Paris).

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