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Méditation sur l’Eglise PDF

326 Pages·2003·82.452 MB·French
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THÉOLOGIE ÉTUDES PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE S, J. DE LYON-FOURVIÈRE 27 HENRI DE LUBAC MÉDITATION L'ÉGLISE Deuxième édition revue ct angrmentée MCMLIII AUBIER ÉDITIONS MONTAIGNE, PARIS NIHIL OBSTAT. R. P. CH. BAUMGARTINER, S. J. Enghien, le 23 juin 1952 R.'P. J. VAN TORRE, 5. J. Louvain, 4 novembre 1952 IMPRIMI POTEST. R. P. RAVIER, 5. J. Sup. Prov. de Lyon 2 janvier 1953 2€ éd. 31 mai 1953 IMPRIMATUR. Chanoine M. PoTEvIN, vic. gén. Paris, le 10 février 1953 2€ éd. 24 juin 1953 | Copyright 1953 by Éditions Montaigne. Droits de traduction et de reproduction interdits pour tous pays. AVANT-PROPOS La matière de cet ouvrage a d’abord fait l’objet de quel- ques entretiens avec des prêtres, au cours de « récollections », «journées d’études » ou « mois sacerdotaux ». Il n’y faut rien chercher de scientifique. Ce n’est pas davantage un traité de l'Eglise en résumé. Nous n’avons voulu ni entreprendre une recherche nouvelle, ni refaire à notre tour ce que d’autres ont bien fait. Nous avons seulement, dans la foi, médité sous quelques-uns de ses aspects le mystère de l'Eglise, en nous efforçant de nous établir le plus possible en son centre. Si, au bas des pages, des textes sont cités en abondance, quelquefois un peu au hasard, c’est en vue de mettre le lecteur plus directement en contact avec les grands lieux communs de la Tradition, dont nous ne voudrions être que l’écho. Nous souhaitons par là faire partager à d’autres la joie qui nous saisit, toujours neuve, chaque fois que nous entendons retentir, dans la riche variété de ses modulations et de ses harmoniques, cette grande Voix unanime. À son invitation constante, nous l’avons levé, nous aussi, le regard vers la « Jérusalem d’en haut ». De plus en plus for- tement, sa beauté nous a ravi. Nous ne l’avons pourtant pas contemplée comme en rêve. Nous n’avons pas cherché une sorte de refuge, hors de la banalité quotidienne ou des tris- tesses de l’existence, dans quelque vision irréelle, flottant au-dessus des nuages. Cette Patrie de la liberté, « notre Mère », nous est apparue dans sa majesté royale et son céleste rayonnement, au cœur même de notre réalité terrestre, au sein des obscurités et des lourdeurs inévitables qu’entraîne sa mission au milieu des hommes. Telle qu’elle est non seule- ment en son idée, mais en son histoire, et plus particulière- ment telle qu’elle est pour nous aujourd’hui même, nous l’avons aimée, d’un amour grandissant. Notre cœur s’y est attaché. Alors, puisque « le cœur parle au Cœur », nous avons espéré que d’autres, spécialement parmi nos frères dans le sacerdoce, pourraient être aidés par ce qui nous aida. Peut- être un certain nombre des réflexions que nous leur proposons leur paraîtront-elles déjà vieillies, — tant, aujourd’hui, les 5 6 MÉDITATION SUR L'ÉGLISE situations changent vite, et les mentalités, ct les problèmes vitaux, pour ceux-là surtout qui, plus que l’auteur, peinent et luttent dans le feu de l’action. Mais notre dessein n'était point d’actualité immédiate. Si seulement, dans l’époque étrangement troublée qui est la nôtre et dont il est impossible que le trouble n’ait jamais en rien sa répercussion dans nos âmes, l’une ou l’autre de nos paroles faisait un peu mieux entrevoir à quelques-uns l’Epouse de l’Agneau, radieuse et maternelle, notre but serait atteint. Notre joie serait sans mélange. Gap, 18 janvier 1952, Fête de la Chaire de saint Pierre à Rome, Paris, 1eT juin 1952, Pentecôte. AVERTISSEMENT POUR LA DEUXIÈME ÉDITION À peine cet ouvrage était-il achevé, que paraissait toute une série d’écrits dont il eût fallu tenir compte. Cette deuxième édition le fait, dans la mesure du possible. Elle n'apporte d’ailleurs à la première aucun changement subs- tantiel. Quelques précisions ici ou là, quelques nouvelles stère, quelques développements pour serrer davantage un processus historique ou une observation philologique, tel en est à peu près le bilan. Si nous avons pu profiter, pour divers détails, des remarques obligeantes de plusieurs corres- pondants, les comptes rendus jusqu'ici parvenus à notre connaissance ont tous été trop bienveillants pour nous être secourables à cet égard. « Ce livre », observait l’un d’entre eux, « se rattache étroitement à plusieurs livres antérieurs du même auteur »; il leur fait même « de nombreux emprunts ». La remarque est du R. P. Georges Courtade. Faisant abstraction des éloges qui l’accompagnent, nous sommes heureux d’y sous- ctire. Notre ambition n’était pas en effet d’apporter du nou- veau. Nous cherchions seulement à prolonger quelque peu l’action, trop faible, qui fut la nôtre, spécialement dans les années 1945 à 1950, au cours desquelles nous sentions, jusqu’à l’angoisse, monter les périls dont quelques-uns, hélas, ne sont depuis lors devenus que trop visibles. Nous aurions voulu le faire sans décourager pourtant aucune bonne volonté. À travers nos expressions, même si l’une ou l’autre était maladroite, nous osons souhaiter encore que tous puissent vraiment discerner, en fin de compte, non pas les idées ou les arguments d’un homme, ses partialités ou ses étroitesses, mais la voix authentique d’une Mère dont les accents ne manquent jamais, pour des fils, de douceur petsuasive, C’est là, bien entendu, une limite inaccessible. Puissions-nous cependant en avoir assez approché, ou du 7 8 MÉDITATION SUR L'ÉGLISE moins avoir suffisamment témoigné de notre volonté q tendre, pour que l’effet de nos paroles ne soit en aucun cas contraire à notre seul désir. Parmi les périls de l’heure, un théologien dénoncçait en 1949 « l'esprit de faction » qui se serait glissé en notre pays dans quelques cercles ecclésiastiques, le goût des {nouveautés audacieuses » dans la doctrine, l’usage de principes 4 implici- tement modernistes », la pente à « l’ésotérisme », le mépris de la hiérarchie. Qu'il ait existé ou non quelque cénacle de ce genre, nous ne savons. Nous espérons fermement qu'il n’en fut rien. Toutefois, que le sens de l’Église fût parfois atteint, même en des Âmes très nobles et très loyales, qu’il risquât tout au moins de l’être au milieu de tant de sugges- tions contraires l’assaillant de toute part, c’est ce qui nous paraissait indéniable. D’où le cri d’alarme que nous n’avons pu retenir, en des entretiens dont nous eussions aimé que la publication fût moins tardive. — Mais, disons-le bien vite, ce cri d’alarme était aussi, plus fondamentalement, un cti de joie. Pour qui prend quelque peu conscience du bienfait sans prix qu'est ce simple fait d’appartenir à l’Église, il n’en peut aller autrement. Une fois accommodé le regard, partout on voit en son parterre éclore les fleurs merveilleuses. Mais bien plus, de quelque côté que viennent et se pressent les causes de tristesse ou d’inquiétude, et quelle que soit leur nature et leur force, perçant les apparences redoutables, se nourrissant de tout ce qui devrait humainement l’éteindre, la joie triomphe. Elle domine et soutient tout. Alors, emprun- tant avec hardiesse le langage que tient l’époux au Cantique des Cantiques, — ce Cantique dont saint Bernard nous assure qu’il est « le chef-d'œuvre duS aint-Esprit — dans une ardeur qu’anime une conviction toujours grandissante, l'enfant redit à sa mère : « Ta voix est douce et ton visage est beau! » _. Que le lecteur veuille bien recevoir ces explicationsa ve indulgence et, quelle que soit sa réaction à l’ouvrage, qu! veuille bien avoir pour l’auteur une pensée devant Dieu. 28 mai 1953. CHAPITRE PREMIER L'ÉGLISE EST UN MYSTÈRE Ona plus d’une fois remarqué que les siècles les plus tra- ditionnels parlaient peu de la Tradition. Ils y baignaient. Ils en vivaient. Ils lisaient les Livres saints par ses yeux. Ils ne se posaient point habituellement de questions à son sujet. Elle n’était pas pour eux le passé, mais le présent. C'était moins un objet d'étude que la forme de leur pensée. Ils n'en scrutaient pas les monuments avec les ressources de l’érudition et les méthodes de la critique : ils en usaient comme de leur bien, les interprétant avec une liberté qui à leur esprit. La chose possédée les dispensait jusqu’à un certain point du concept. Toute la richesse de la Tradition était leur; ils la faisaient fructifler, puis la transmettaient, sans plus y réfléchir. Toute réflexion suppose un arrêt, un détachement, une coupure. Âu moins en un premier temps, elle est une sorte de mise en question. Certes, dans la suite des générations, un moment arrive toujours où elle devient nécessaire. Jamais, d’ailleurs, elle ne fut totalement absente. On sera même étonné, après coup, d’en découvrir rétrospective- ment, et dès le début, tant d’amorces. Mais ce n’était en effet que des amorces. Or voici que, sous l’action de certaines circonstances, elle s’impose avec une force accrue. Alors, æ— de toute part, elle jaillit. Elle s’installe au centre de son objet. Elle en cerne toutes les avenues. Elle en explore les fondements cachés. Elle en poursuit les ramifications loin- taines. Tour à tour historienne, critique, philosophe, voire grammairienne, on la voit besogner avec une sorte de fièvre. La chose se produit généralement lorsque tout cet héri- tage qui faisait jusque-là l’objet d’une possession tranquille, 9 10 MÉDITATION SUR L'ÉGLISE vient, d’une manière ou d’une autre, à être contesté. Des doutes sont nés sur sa valeur. Des comparaisons insidieuses sont instituées entre sa forme actuelle et celle qu’il avait aux origines. Chacun de ses éléments est passé au crible, Cri- tique savante et critique religieuse s’épaulent. On se demande si tout cet ensemble de croyances et de coutumes est bien authentique, s’il ne s’est pas alourdi et corrompu au .cours des âges. N’est-il pas devenu un fardeau plutôt qu’une force> Ne constitue-t-il pas désormais un obstacle à la vie qu’il avait charge de susciter et de transmettre 17... C’est alors qu’il faut, de toute nécessité, réfléchir ce que l’on vivait. Le temps d’une certaine plénitude naïve est passé. Il faut prendre du recul. Il faut chercher les fondements de ce qui se trouve mis en problème. Pour opérer, s’il en est besoin, un tri judicieux, ou pour conserver en connaissance de cause ce que d’autres condamnent et rejettent, il faut l’étudier d’un point de vue nouveau. Il s’agit moins là d’une œuvre de justification que, tout d’abord, d’élucidation. Le souci de réfuter n’est pas celui qui domine : plus fondamentalement, on a besoin d’y voir clair, de se rendre compte. Ainsi a-t-il fallu, à partir de la Réforme, s’expliquer, enfin, sur la Tradition. D’où, depuis lors, tant d’études, tant de définitions, de précisions, de distinctions, tant de disputes aussi, tant de traités de structure si neuve et tant de travaux de mérite, — sans qu’on puisse affirmer pour autant, hélas! que le sens de la Tradition soit devenu toujours plus vif ou plus sûr dans les générations présentes qu’il ne le fut dans les anciens temps. Du moins, sous un aspect bien diffé- rent de celui qu’elle avait revêtu jadis et dans une perspec- tive souvent inversée 2, la doctrine de la Tradition s’est-elle maintenue et consolidée. Grâce à ce renouvellement réflexif, 1. Voir, par exemple, le long et curieux chapitre 79 duV erbum abbreviatum de Pierre Le CHANTRE : Conra traditionum onerositatem et multitudinem (P. L, 2052,. 2D3e3p-2u3is9 )l.e s négations protesta| ntes, on donne — et l’,o n doit donner :- à la Tradition un relief explicite qu’elle n’avait pas dans l’ancienne Hs Celle-ci ne parlait le plus souvent que de l’Écriture (quoique les textes 1e a- tifs à la Tradition n’y manquent certes pas). Mais c'était toujoufs PEN lue dans l'Eglise, interprétée par les Pères, reçue dans la Tradition. L Edmond Orricues, S. M... /a Tradition de l'Evangile dans l'Eglise, dans de et Vie, juillet 1951. Comme exemple du point de vue moderne, cf. Bruno SoLaces, Je Procès de la Scolastique, dans Revue thomiste, 1927, PP: 339-332 L'ÉGLISE EST UN MYSTÈRE II elle est sortie victorieuse de la crise qui, à vues humaines, avait failli l’engloutir, Il en est un peu de même, à notre époque, en ce qui con- cerne l’Église. Déjà dans les monuments des premiers siècles chrétiens — pour ne rien dire de l’Écriture elle-même — elle s'exprime avec une force incomparable. Dès le début, on sent qu’elle a de son être une conscience extraordinaire- ment profonde. Son idée est partout présente, partout elle impose sa forme aux exposés de la foi. Très tôt d’ailleurs, il lui a fallu commencer aussi de se réfléchir. Il n’est pas une des grandes hérésies qu’elle eut à vaincre, qui ne lait forcée à le faire: c’est que, sous un angle ou sous un autre, qu’il s’agît de la Trinité, de l’Incarnation, de la Grâce, quelque chose «en elle se trouvait à chaque fois menacé. Tous les mystères ‘qu’elle eut tour à tour à scruter lui furent une occasion semblable : c’est aussi qu’elle a rapport à tous, qu’en tous elle se trouve engagée. Jamais, toutefois, semble- t-il, les circonstances n’avaient encore donné lieu à cet effort d'explication à la fois analystique et généralisée, à cet effort de saisie totale, auquel nous commençons d'assister 3, Depuis quelque temps, en effet, on parle beaucoup de l’Église; beaucoup plus qu’à une époque précédente et, surtout, en un sens beaucoup plus comptéhensif. Chacun le peut constater. Peut-être même certains sont-ils tentés de penser qu’on en parle un peu trop, et trop inconsidérément. Ils se demandent s’il ne vaudrait pas mieux s’efforcer tout simplement, comme tant de générations, d’en vivre. À force de la considérer comme du dehors pour disserter à son sujet, ne va-t-on pas prendre l’habitude, au fond de soi-même, de s’en détache?r Ne risque-t-on pas, sinon de couper, du moins de distendre ces liens intimes sans lesquels on n’est plus véritablement catholique? Tant de raffinements, tant d’ana- 3. Cf. Joseph-André JunGmanr, S. J., /’Eglise dans la vie religieuse d'aujour- d'hui, dans l'Eglise est une, hommage à Mocbler, par Pierre CHAILLET, S, J. pp. 334-348. Mgr Charles JourNET, l'Eglise du Verbe incarné, t. II (1951), p. 60. Le Précis de Théologie dogmatique de Mgr B. BARTMANN (trad, M. GAUTIER, 1935, t. II, p. 146) dit avec un peu d’excès : « L'Eglise exista pendant environ quinze cents ans sans réfléchir sur sa nature et sans chercher à lap réciser pat une définition logique », —I l fallait un étonnant parti pris, où une étonnante candeur, pour observer comme une 4 chose curieuse » qu'Origène « dans son de Principiis ne consacre aucun chapitre à l'Eglise » : Eugère de FAYE, Origène, t, IL (1928), p. 275. MÉDITATION SUR L'ÉGLISE 12 lyses, tant de problèmes subtils, avec tout ce qu’ils supposent d’agitation intellectuelle, sont-ils compatibles avec cette simplicité antique et cet esprit d’obéissance qui ont toujours caractérisé le fidèle enfant de l’Église ? | Au reste, ajouterait-on volontiers, l’Église n’est pas une réalité de ce monde, qui se prêterait à toutes les mensurations et À toutes les analyses. « Tant que dure l'existence présente, elle ne peut être parfaitement connue, mais elle reste cachée comme sous un voile 4 » C’est qu’elle est un mystère de foi 5. « Non moins que tout autre, elle dépasse les capacités et les forces de notre intelligence » (4). Bien plus, elle est pour nous comme le lieu de tous les mystères. Or le mystère exclut toute question curieuse. Il doit être cru dans l’obscurité. Il doit être médité dans le silence. A/fora fe ne quaesieris 5... Qu’on se rappelle, dans l’antiquité chrétienne, les lamenta- tions d’un saint Ephrem (b), les plaintes d’un saint Hilaire ? ou d’un saint Basile 8, en notre moyen âge les regrets d’un Guillaume de Saint-Thierry *, les scrupules d’un Alain de Lille 1, plus récemment l’indignation d’un Pascal, Com- 4. BERENGAUD, Expositio super septem visiones libri Apocalypsis : « Ecclesia, quamdiu in hac vita consistit, agnosci perfecte non potest, sed quasi sub quodam velamine absconsa tenetur » (P. L., 17, 947 À). s. Catéchisme romain, c. 10, n. 21 : « Cum igitur hic articulus non minus quam caeteti intelligentiae nostrae facultatem et vires superet, jure optimo confitemur, nos Ecclesiae ortum, munera,e t dignitatem non humana ratione cognoscere, sed fidei oculis intueri ». On peut dire d’elle ce que l’encyclique Mystici corporis dit de l’habitation du Saint-Esprit dans nos âmes : « Il s’agit ici d’un mystère caché qui, dans l’exil de cette terre, recouvert qu’il est d’un certain voile, ne pourra jamais être totalement pénétré et exprimé en langage humain ». (Traduction française officielle, Edition de la « Bonne Presse », p. 44. Nous citerons toujours cette édition.) a. Catéchisme romain, Vars prima, I, 4; 10, 21. 6. Eccli., xx, 22. Mot souvent cité depuis saint AUGUSTIN, Ad Orosium, c. 11, n. 14 (P. L., 42, 678). Cf. Corpus mysticum, l'Eucharistie et l'Eglise au moyen age (2° éd., 1949), pp. 268-269. Cf. Prov., XxIn1, 5. 7. De Trinitate, 1. IL, c. 2 (P. L., 10, 51). b. Hymne 79, strophe 10 (Edm. Becx, Die Theologie des bl. Ephraem, Stu- dia anselmiana, 21, 1949, p. 64). 8. Homélie 15, sur la Foi (P. G., 31, 464 B). Cf. DIADOQUE DE PHOTICE, Cent chapitres sur la perfection spirituelle, xxx (éd. Edouard des PLACES, « Sources chrétiennes », 5, p. 88); Homélies clémentines, hom. 19, c. 8; hom. 20, c. 8, etc. 9. Aenigma Fidei (P. L., 180, 194; cf. col. 409). De sacramento aftaris, ©. X1 (col. 359 B). _ 10. Élucidatio in Cantica, à propos de l’Assomption : « INe evigilare faciatis dilectam meam.…. Monet Christus filias Jerusalem, id est Ecclesias, quod de resurrectione gloriosae Virginis numquam deficient.. quod a patriarchis, prophetis et apostolis distinctum non est » (P. L:, 210, 74). 11, Contre ceux qui l'ont « obligé de parler du fond de la religion ». On

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