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Mathematiques pur les sciences naturelles PDF

77 Pages·2003·0.517 MB·English
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Nils-Peter Skoruppa Math¶ematiques pour les sciences naturelles Polycopi¶e Premier Cycle | Universit¶e Bordeaux 1 Version: Id: poly.tex,v 1.2 2003/11/20 23:10:59 fenrir Exp (cid:176)c Nils-Peter Skoruppa, 1997 - 2003 www.countnumber.de i Avertissement Ce polycopi¶e est une version un peu¶elabor¶ee de mes notes au cours du m^eme nom que j’ai assur¶e pendant l’hiver 1996. Talence, le 24 d¶ecembre 1997 ii Table des Mati(cid:181)eres 1 Fonctions d¶erivables 1 1.1 Rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1.2 Les Accroissements Finies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1.3 Quelques cons¶equences des Accroissements Finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1.4 Formule de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 1.5 Etude locale d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.6 D¶eveloppement limit¶e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 2 Courbes 17 2.1 Rappels sur Rn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 2.2 Courbes param¶etr¶ees . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 2.3 La courbure d’une courbe plane . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 3 Fonctions en deux variables 27 3.1 Vocabulaire de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 3.2 D¶eriv¶ees de fonctions en 2 variables . . . . . . . . . . . . . . . 29 3.3 Etudes locales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 4 Equations difi¶erentielles du premier ordre 39 4.1 Existence et unicit¶e des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . 40 4.2 Variation de la constante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 4.3 S¶eparation des variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 4.4 Equation difi¶erentielle de Bernoulli . . . . . . . . . . . . . . . 45 4.5 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 5 D¶eterminants, valeurs et vecteurs propres 49 5.1 La d¶eflnition du d¶eterminant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 5.2 R(cid:181)egle de calcul pour les d¶eterminants . . . . . . . . . . . . . . 51 5.3 Applications aux ¶equations lin¶eaires . . . . . . . . . . . . . . . 55 5.4 Valeurs et vecteurs propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 iii iv 5.5 Matrices triagonalisables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 6 Syst(cid:181)emes lin¶eaires d’¶equations difi¶erentielles (cid:181)a co¶e–cients constants 61 6.1 Fonctions a(cid:181) valeurs complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 6.2 La th¶eorie g¶en¶erale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 6.3 Calcul d’un syst(cid:181)eme fondamental . . . . . . . . . . . . . . . . 66 6.4 Equations difi¶erentielles lin¶eaires de 2me ordre a(cid:181) co¶e–cients constants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Chapitre 1 Fonctions d¶erivables 1.1 Rappels Un intervalle ferm¶e est un ensemble de nombres r¶eels de la forme [a;b] = x R : a x b f 2 • • g ou de la forme [a; ) = x R : a x ; ( ;b] = x R : x b : 1 f 2 • g ¡1 f 2 • g Un intervalle du premier type est aussi appel¶e compact ou ferm¶e et born¶e. Un intervalle de la forme (a;b) = x R : a < x < b f 2 g estappel¶eouvert. Icionadmetpoura;blessymboles . Ainsiparexemple §1 ( ;+ ) = R est un intervalle ouvert. ¡1 1 Lemotfonctionindiquedanscepremierchapitretoujoursuneapplication f : D R ou(cid:181) le domaine D de f est un sous-ensemble des nombres r¶eels. ! On dit qu’une fonction est d¶eflnie sur ou dans un ensemble E si E est un sous-ensemble du domaine de f. D¶eflnition. Une fonction f d¶eflnie sur un intervalle I est dite continue en a I si 2 limf(x) = f(a): x a ! Remarque. On rappel que pour une fonction f d¶eflnie sur D l’¶ecriture b = lim f(x) x a;x D ! 2 1 ¶ 2 CHAPITRE 1. FONCTIONS DERIVABLES signifle qu’il existe au moins une s¶erie (a ) dans D telle que a = lim a , et n n n que pour toute telle s¶erie on a b = limf(a ): n n On suppose que la notion d’une limite d’une s¶erie est bien connue. Ici a n’appartient pas necessairement au domaine de f. Si il est ¶evident du con- text quel D il faut prendre on supprime le D dans l’¶ecriture, i.e. on ¶ecrit simplement b = limf(x): x a ! Remarque. En cons¶equence, si une fonction est continue dans un intervalle I (i.e. continue en tout a I), alors on a 2 limf(a ) = f(lima ) n n n n pour toute s¶erie convergente dans I et avec limite dans I, et vice versa. Br(cid:181)ef : Continuit¶e de f indique que l’on peut ¶echanger ‘limite’ et ‘l’application f’. Nous rappelons sans preuve Th¶eor(cid:181)eme 1.1. (Th¶eor(cid:181)eme principale sur les fonction continues). Soit f continue sur l’intervalle compact I, alors f(I) est compact. En cons¶equence, si f est continue sur l’intervalle compact I, alors il existe un minimum et un maximum absolu de f, i.e. il existe x;y I tel que 2 f(x) f(») f(y) pour tout » I. En plus, pour tout c entre f(x) et f(y) • • 2 il existe un » tel que c = f(»). D¶eflnition. Une fonction f d¶eflnie sur un intervalle ouvert I est appel¶ee d¶erivable en a I si la limite 2 f(x) f(a) lim ¡ x a x a ! ¡ existe et est flnie. La limite est dite la d¶eriv¶ee de f en a, not¶e f (a). 0 Remarque. Si f est d¶erivable en a, alors la fonction ¢ f : I R; (¢ f)(x) = f(xx)¡af(a) si x 6= a a a ¡ ! (f0(a) si x = a est continue en a. 1.2. LES ACCROISSEMENTS FINIES 3 Notation. Si f est d¶erivable dans I (i.e. f est d¶erivable pour tout a I) on 2 note f : I R la fonction x f (x). On dit que f est n-fois d¶erivable sur 0 0 ! 7! I si f est d¶erivable, f est d¶erivable, f(2) := (f ) est d¶erivable, ..., si f(n 1) 0 0 0 ¡ est d¶erivable, et donc f(n) := f(n¡1) 0 existe. On pose aussi f(0) = f. Th¶eor(cid:181)eme 1.2. Si f: I R¡est d¶er¢ivable en a, alors f est continue en a. ! Demonstration. On a f(x) = f(a)+(x a) (¢ f)(x) a ¡ ¢ et donc limf(x) = f(a)+(lim(x a)) lim(¢ f)(x) = f(a)+0 f (a) = f(a): a 0 ¡ ¢ ¢ On suppose que les r(cid:181)egles usuelles pour calculer la d¶eriv¶ee d’une fonction sont connues. 1.2 Les Accroissements Finies Th¶eor(cid:181)eme 1.3. Soit f: (a;b) R d¶erivable en c (a;b). Si f poss(cid:181)ede un ! 2 maximum locale ou minimum locale en c, alors f (c) = 0. 0 Remarque. On parle d’un maximum locale en c si il existe un " > 0 tel que f(c) f(x) pour tout c " < x < c + ". Un minimum locale sera d¶eflni ‚ ¡ analoguement. Demonstration. Supposons que f poss(cid:181)ede un minimum locale en c. On a (¢ f)(c 1) 0 pour n N assez grand, d’ou(cid:181) f (c) = lim(¢ f)(c 1) 0. c ¡ n • 2 0 c ¡ n • De m^eme, on a (¢ f)(c + 1) 0 pour n N assez grand, d’ou(cid:181) f (c) = c n ‚ 2 0 lim(¢ f)(c 1) 0. La seule possibilit¶e est donc que f (c) = 0. Le cas que c ¡ n • 0 f atteint un maximum locale en c est analogue. Th¶eor(cid:181)eme 1.4. (Th¶eor(cid:181)eme de Rolle). Soit f: [a;b] R continu sur ! [a;b] et d¶erivable dans (a;b). Soit f(a) = f(b). Alors il existe un » (a;b) 2 tel que f (») = 0: 0 Demonstration. Soit x et y tel que f([a;b]) = [f(x);f(y)]. De tels x et y existent d’apr(cid:181)es le th¶eor(cid:181)eme principal des fonctions continues. Donc f prend son max et min en x et y respectivement. Si x (a;b), alors f (x) = 0. Si y (a;b), alors f (y) = 0. Si x;y 0 0 2 2 f g (cid:181) a;b , alors f(x) = f(y), et donc f est constant et puis f 0. 0 f g · ¶ 4 CHAPITRE 1. FONCTIONS DERIVABLES Th¶eor(cid:181)eme 1.5. (Th¶eor(cid:181)eme des accroissements flnis) Soit f: [a;b] R ! continu sur [a;b] et d¶erivable dans (a;b). Alors il existe un » (a;b) tel que 2 f(b) f(a) ¡ = f (»): 0 b a ¡ Demonstration. On d¶eflnit F: [a;b] R par ! f(b) f(a) F(x) = f(x) ¡ (x a): ¡ b a ¡ ¡ Alors F(a) = F(b) = f(a). D’apr(cid:181)es Ro^le on a F (») = 0 pour un » (a;b). 0 2 Mais F (») = 0 est ¶equivalent a(cid:181) la formule donn¶e. 0 Th¶eor(cid:181)eme 1.6. (Acroissements (cid:181)a la Cauchy) Soient f;g: [a;b] R ! continues sur [a;b] et d¶erivables dans (a;b). Alors il existe un » (a;b) tel 2 que f(b) f(a) g (») = g(b) g(a) f (»): 0 0 ¡ ¡ ¡ ¢ ¡ ¢ Remarque. 1. Pour g(x) = x on retrouve les accroissements simples. 2. Si on suppose que g (x) = 0 pour tout x (a;b), alors on a g(b) g(a) = 0 0 6 2 ¡ 6 (d’apr(cid:181)es les accroissements simples), et on peut ¶ecrire les accroissements a(cid:181) la Cauchy sous la forme f(b) f(a) f (») 0 ¡ = : g(b) g(a) g (») 0 ¡ Demonstration. On pose pour x [a;b] : 2 F(x) = f(x)[g(b) g(a)] g(x)[f(b) f(a)]: ¡ ¡ ¡ On a F(a) = f(a)g(b) g(a)f(b) = F(b). Appliquer Rolle a(cid:181) F. ¡ 1.3 Quelques cons¶equences des Accroissements Finis Corollaire 1.6.1. Soit f: [a;b] R continu et d¶erivable dans (a;b) tel que ! f (x) = 0 pour tout x (a;b). Alors f est constante. 0 2 Demonstration. Fixons un c (a;b). Alors pour tout x [a;b], x = c, 2 2 6 il existe un » entre c et x tel que f(cc)¡xf(x) = f0(»). Mais f0(») = 0, donc f(x) = f(c). ¡

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