ebook img

Mathématiques L1 L2 Statistique et probabilités en 30 fiches PDF

160 Pages·1.752 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Mathématiques L1 L2 Statistique et probabilités en 30 fiches

Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Statistique et probabilités en 30 fiches m p r e n d r e C eot s ’ e n t r a î n e r m e n t f a c il e © Dunod, Paris, 2009 ISBN 978-2-10-054257-4 Avant-propos L’organisation en crédits d’enseignement entraîne des variations entre les Universités. Les deux premières années de licence (L1 et L2) ont cependant suffisamment de points communs pour proposer des livres utiles à tous. Avec la collection Express,vous allez vite à l’essentiel. Pour aller vite,il faut la taille mince et le prix léger. Il faut aussi une organisation en fiches courtes et nombreuses pour vous permettre de ne retenir que les sujets du moment,semestre après semestre. Il faut avoir fait des choix cohérents et organisés de ce qui est le plus couramment enseigné lors des deux premières années des licences de mathématiques,informatique, mais aussi de sciences physiques et dans les cycles préparatoires intégrés. Il faut un index détaillé pour effacer rapidement un malencontreux trou de mémoire. Dans la collection Express,il y a donc l’essentiel,sauf votre propre travail. Bon cou- rage ! Toutes vos remarques,vos commentaires,vos critiques,et mêmes vos encouragements seront accueillis avec plaisir. élit. d un [email protected] est [email protected] e orisé [email protected] ut a n o n e pi o c o ot h p a L – d o n u D © Avant-propos 1 Table des matières Partie 1 : Analyse combinatoire Fiche 1 Le langage des ensembles 4 Fiche 2 Analyse combinatoire 8 Fiche 3 Fonctions génératrices 16 Fiche 4 Compléments sur les séries et les intégrales 20 Partie 2 : Probabilités Fiche 5 Introduction aux probabilités 27 Fiche 6 Espaces probabilisés 33 Fiche 7 Probabilité conditionnelle et indépendance en probabilité 37 Fiche 8 Variables aléatoires réelles. Variables aléatoires discrètes 44 Fiche 9 Moments et fonctions génératrices d’une v.a. discrète 48 Fiche 10 Couples de variables aléatoires discrètes. Indépendance 56 Fiche 11 Lois discrètes usuelles finies 62 Fiche 12 Lois discrètes usuelles infinies 68 Fiche 13 Variables aléatoires continues 72 Fiche 14 Loi normale ou de Laplace-Gauss 80 Fiche 15 Lois dérivées de la loi normale 85 Fiche 16 Lois continues 90 Fiche 17 Simulation d’une expérience aléatoire 97 Fiche 18 Convergences. Théorèmes limites. Approximations 99 Fiche 19 Vecteurs aléatoires gaussiens 105 2 Mathématiques L1/L2 : statistiques et probabilités en 30 fiches Partie 3 : Statistique Fiche 20 Vocabulaire de la statistique 109 Fiche 21 Statistique descriptive univariée. Représentations graphiques 111 Fiche 22 Diverses caractéristiques 116 Fiche 23 Statistique descriptive bivariée 121 Fiche 24 Échantillonnage. Modèles statistiques 125 Fiche 25 Estimateur et propriétés d’un estimateur 127 Fiche 26 Méthode du maximum de vraisemblance 131 Fiche 27 Estimation par intervalle de confiance 133 Fiche 28 Tests d’hypothèse 137 Fiche 29 Tests du χ2 139 Fiche 30 Régression linéaire par MCO 143 Tables 145 Index 154 élit. d n u est e é oris ut a n o n e pi o c o ot h p a L – d o n u D © Table des matières 3 1 FICHE Le langage des ensembles I Opérations sur les ensembles – Réunion. La réunion des deux ensembles A et Best notée A∪B et est définie par: x ∈ A∪B ⇔(x ∈ Aoux ∈ B). – Intersection. L'intersection des deux ensembles A et B est notée A∩B et est définie par : x ∈ A∩B ⇔(x ∈ Aetx ∈ B). Deux ensembles A et Bsont disjointssi A∩B =∅. – Partition. Une famille (Ai)i∈I de parties d'un ensemble (cid:5) est une partition de (cid:5) si (cid:5)  A =(cid:5) i i∈I  ∀(i,j)∈ I2,(i =/ j ⇒ A ∩ A =∅). i j – Complémentaire. Soit A une partie d'un ensemble E,le complémentaire de A dans E est noté Ac et est défini par : x ∈ Ac ⇔(x ∈ E etx ∈/ A). – Différence. Soit A et Bdeux parties de E,nous notons A\B l'ensemble défi- ni par: x ∈ A\B ⇔(x ∈ Aetx ∈/ B). Par conséquent,nous avons l'égalité A\B = A∩Bc. – Différence symétrique. Soit A et Bdeux parties de E,nous notons A(cid:8)B l'en- semble défini par : x ∈ A(cid:8)B ⇔[x ∈(Aou B)] et [x ∈/ (Aet B)]. Par conséquent,nous avons l'égalité A(cid:8)B =(A∪B)\(A∩B). 4 Mathématiques L1/L2 : statistiques et probabilités en 30 fiches 1 – Produit cartésien. Le produit cartésien des deux ensembles E et F est noté E ×F. Il est défini par : E ×F ={(x,y)/x ∈ E et y ∈ F}. – Ensemble des parties. L'ensemble des parties d'un ensemble E,noté P(E),est l'ensemble de tous les sous-ensembles de E. P(E)={F|F ⊂ E}. – Règles de calcul. Soit A, Bet C trois parties de E. 1. (A∪B)∩C =(A∩C)∪(B∩C). 2. (A∩B)∪C =(A∪C)∩(B∪C). 3. (Ac)c = A. 4. (A∪B)c = Ac∩Bc. 5. (A∩B)c = Ac∪Bc. II Ensembles et fonctions • Images et images réciproques L'ensemble des applications d'un ensemble Evers un ensemble Fest noté F(E,F) ou FE. Soit fde FE, A une partie de E et Bune partie de F. – L’imagede A par fest l'ensemble : f(A)={y ∈ F/∃x ∈ Atelque y = f(x)}. – L’image réciproquede Bpar fest l'ensemble : élit. d un f−1(B)={x ∈ E/f(x)∈ B}. est e utorisé – RF.ègles de calcul. Soit fune application de Edans Fet A et Bdeux parties de a non 1. f(∅)=∅,f−1(∅)=∅. pie 2. f−1(A∪B)= f−1(A)∪ f−1(B). o photoc (cid:6)43.. ff−−11((AA(cid:7)∩c)B=)(cid:6)=f−f1−(1A()A(cid:7)c)∩oùf −A1(cBe)s.t le complémentaire de A dans F et La f−1(A) c est le complémentaire de f−1(A) dans E. – d o n u D © FICHE 1 – Le langage des ensembles 5 • Fonction caractéristiqued'une partie Soit A une partie d'un ensemble E. La fonction caractéristique de A,ou fonction indicatrice de A, notée 1 , est une fonction définie sur E et à valeurs dans {0,1} A par : 1 (x)=1six ∈ A et 1 (x)=0six ∈/ A. A A Soit A et Bdeux parties d'un ensemble E et Ac le complémentaire de Adans E. – Inclusion. A⊆ B ⇔ ∀x ∈ E, 1 (x)(cid:1)1 (x). A B – Complémentaire. ∀x ∈ E, 1 (x)=1−1 (x). Ac A – Différence A\B. ∀x ∈ E, 1A\B(x)=1A(x)−1A(x)1B(x). – Intersection. ∀x ∈ E, 1A∩B(x)=min(1A(x),1B(x))=1A(x)·1B(x). En particulier ∀x ∈ E, 1A(x)=1A∩A(x)=1A(x)·1A(x)=1A(x)2. – Réunion. ∀x ∈ E, 1A∪B(x) = max(1A(x),1B(x)) = 1A(x)+1B(x)−1A(x)·1B(x). – Différence symétrique. ∀x ∈ E, 1A(cid:8)B(x)=1A(x)+1B(x)−2·1A(x)·1B(x). Proposition:L'ensemble des parties de E,P(E) est en bijection avec l'ensemble des fonctions de E dans {0,1},F(E,{0,1}). 6 Mathématiques L1/L2 : statistiques et probabilités en 30 fiches 1 Différence symétrique Soit Xet Ydeux sous-ensembles d’un ensemble E. Montrez que l’égalité suivante est vraie : A(cid:8)B =(A∩Bc)∪(Ac∩B). Solution Soit x ∈ A(cid:8)B. x appartient à A ou B mais pas à A et B. Ainsi si x ∈ A, x n’appar- tient pas à Bet de ce fait x ∈ A∩Bc. De même,si x ∈ B,x n’appartient pas à A et de ce fait x ∈ Ac∩B. Par conséquent x appartient à (A∩Bc)∪(Ac∩B) et A(cid:8)B ⊂(A∩Bc)∪(Ac∩B). Soit x ∈(A∩Bc)∪(Ac∩B). Si x ∈ A∩Bc alors x appartient à A et pas à B et si x ∈ B∩ Ac alors x appartient à B et pas à A. Dans ces deux cas, x ∈ A∪B et x ∈/ A∩B et par conséquent x ∈ A(cid:8)B et (A∩Bc)∪(Ac∩B)⊂ A(cid:8)B. Les deux ensembles étudiés sont donc égaux. Utilisation des fonctions caractéristiques Soit X,Y et Z trois sous-ensembles d’un ensemble E. À l’aide des fonctions carac- téristiques de ces ensembles,montrez que : (X \Y)\Z = X \(Y ∪Z)et X ∩(Y \Z)=(X ∩Y)\(X ∩Z). Solution délit. 1(X\Y)\Z = 1X\Y −1X\Y1Z orisée est un === 111XXX −−−111XXX1(11YYY∪−Z+1=1XZ11XZ−\+(1YY∪11ZX)Z1.)Y1Z aut Les ensembles (X \Y)\Z et X \(Y ∪Z) sont égaux puisque leurs fonctions carac- n o n téristiques coïncident. e pi oco 1(X∩Y)\(X∩Z) = 1X∩Y −1X∩Y1X∩Z =1X1Y −1X1Y1X1Z phot = 1X1Y −1X1Y1Z =1X(1Y −1Y1Z) La = 1X∩(Y\Z). – od Les ensembles X ∩(Y \Z) et (X ∩Y)\(X ∩Z) sont égaux puisque leurs fonctions n u D caractéristiques coïncident. © FICHE 1 – Le langage des ensembles 7 2 FICHE Analyse combinatoire I Ensembles au plus dénombrables • Définitions – Un ensemble E est dénombrables’il existe une application bijective de E dans N. Un ensemble dénombrable est donc infini. – Un ensemble Eest au plus dénombrables’il existe une application bijective de E dans une partie de N. Un ensemble au plus dénombrable est donc un ensemble fini ou un ensemble dénombrable au sens de la définition précédente. • Caractérisations :Soit E un ensemble. – S’il existe une injection de E dans N,alors E est au plus dénombrable. – S’il existe une surjection de N sur E,alors E est au plus dénombrable. • Propriétés – Toute partie infinie A de N est en bijection avec N. – N est en bijection avec N2. – Le produit cartésien d’une famille finie d’ensembles dénombrables (resp. au plus dénombrables) est dénombrable (resp. au plus dénombrables). – La réunion d’une famille finie d’ensembles au plus dénombrables est au plus dénombrable. Si l’un des ensembles de la famille finie est dénombrable, la réunion est dénombrable. – La réunion d’une famille dénombrable d’ensembles dénombrables (resp. au plus dénombrables) est dénombrable (resp. au plus dénombrables). – N,Z,Q,N2,Nn,n (cid:1)1,Q[X] sont dénombrables. – R,C,P(N),{0,1}N,NN ne sont pas au plus dénombrables. 8 Mathématiques L1/L2 : statistiques et probabilités en 30 fiches

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.