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Marii Mercatoris s. Augustino æqualis Opera omnia, sive Monumenta ad pelagianam nestorianamque hæresim pertinentia: editio novissima, juxta eruditissimam Garnerii recensionem adornata, cujus amplissimis præsertim commentariis dissertationibusque commendat PDF

636 Pages·1862·85.571 MB·French
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P A T R O L O G LL C U R S US C O M P L E T U S, 8ED BIBLIOTHECA UNIVERSALI8, INTEGRA, UNIFORMIS, COMMODA. OECONOMICA, OINIII SS. PATRll, DOGTORll SCRIPTORIIQM ECCLESIASTICORII, SIVB LATINORUM, SIVB GRACORClt, QVl AB MYO APOSTOUCO AD TBMPORA COHCILll TRIDENTINI (ANNO 151«) PRO LATINI* ET CONCILU FLORBNTINI (ANN. 1439) PRO GRMCIS FLORUBRUNT : R E C U S IO C H R O N O L O G I CA OMNiUM QCJiE EXSTITERE MONUMENTORUM CATHOLIC/fi TRADITIONIS PER QUNDECIM PRIMA ECCLESIifi SJECULA ET AMPLIUS, JlllTA RRITlONRS ACCI1RATI8S1MAS, INTRR SBCUMQUE NONNULLI8 CODICIBU6 MANUSCRIPTIS COI.I.ATAS, PBRQUAM Dtt.lCt*- TER CASTI6ATA ; DI8SERTATION1BU8, COMMRNTARIlS VARUSQUE LECTIOMIHUS CONTINKNTBR II.LU8TKATA ; OMNIHI S OPKRiRUS POST AMPLISSIMA8 ED1TIONE8 QUJ5 TRIDUS NOV1SS1MIS SCCULIS DEBENTIIR ABSOLUTAS DETFXTIS, AUCTA; INDICIBD8 PABTICULARIHUS ANALTTICIS, SINGULOS SIVE TOMOS, SIVR AUCTORRS ALlCUJUS MOMKNTI SUBSEQUENTIBUS, DONATA ; CAPITULIS ISTRA IPSUM TKXTUM RlTE DISPOSITIS, NECNON KT TITLLIS SIN6U- LARUM PA6INARUM MARGINRH SUPBKIOREM DISTINGUENTIBUS SUDJECTAMQUE MATEHIAM SIGNIFICAN- TIBCS, ADORNATA; OPERIBUS CUM DUB1I8, TUM APOCRTPHIS, ALIQUA VRRO AUCTOIITATE IN ORDINI AD TRADITIONRM ECCLESUSTICAM POLI.ENTIKUS, AMPL1F1CATA ; JMTENTIB ET AMPLIOS LOCCPLSTATA INDICIBUS AUCTORUM 8ICUT ET OPRRUM, ALPHA8ETICIS, CHRONOLOGICJS, HTAlli- ST1CI8, STNTHETICIS, ANALTTICIS, ANALOGICIS, IN QUODQIJE RBLIGlONIS PUNCTUM DOGMATICLM, M >RALE, LITIR- CICUM, CANONICLM, DISCIPLINARE, HISTORICUM, ET CUNCTA ALIA SINK ULLA EICEPTLONE; SED PR/ESKRTIM DUOBUS ftJHCIBCS 1MMENS1S ET GENEHALIBUS, ALTERO SCILICBT RERUM, QUO CONSLLTO, QUIDQUID NON SOLUM TALIS TALISVE PATEB, VKRUM ETIAM UNU6QC1SQUR PATRUM, HE UNO QUipEM OMISSO, IN QDODLIBET TUBMA SCRIPSKRIT, UMO INTdTC CONSPIClATIIB; ALTKRO SClUPTURifS SACRifi EI QUO LBCTORI COMPBRIRR 8IT OBVIUM QUINAM PATRR8 BT IN QUIBU8 9 OPERUM SOORUM LOCIS SINGULOS SINGULORUM L1BRORUM SCRIPTURJl VERSCS, A PRIMO GENRSE09 USQllB AD NOVISSIMUM APOCALTPSIS, COMMRNTATI SlNT* JJHJMTIO ACCCRATISSIMA, CJ5TERISQUE OMNIBUS FACILB ANTEPONRNDA, 81 PERPENDANTUR CHARACTERUM NITIDIT4S, CHART Jt QUALITA8, INTEGRITAS TEXTCS, PERFBCTIO CORRF.CTIONIS, OPERUM RECUSORUM TUM VARIETA* TUM NUMERU8, FORMA VOLUMINUM PERQUAM COMMODA SIBJQUE IN TOTO PATROLOG1JS DECUK6U CONSTANTK* flMILIS, PRRTII RII6UJTAS, PRJ5SERTIMQUK I8TA COLLECTIO UNA, MRTHODICA ET CIIRONOLOGICt, •EXCENTORUM FRAGMBNTORUM OPUSCULORUMQUE HACTBNUS IIIC ILLIC 8PARSORUM, PRIMUM AUTKM IN NOSTRA BIBLIOTHECA, BI OPBRIBUS ET MSS. AD OMNE8 ATATR8, LOC08, LIN6UA8 FORMASQUE PERT1NENTIBU8, COADUNATORUM. 8ERIES LATINA PRIOR, IN QUA PRODEUNT PATRES, DOCTORES 9CRIPT0RKRQUB ECCLESIiE LATINjB A TKRTULLIANO AD INNOCENTIUM Ul: ACCURANTE J . - P. MIGNE, Blbllolhecfe clerl anlver&ar, SIVB CURSUUM COMPLBTORUM IN SINGULOS SCIENTLE ECCJLESIASTIC* RAMOS EDITORB. VATROLOGIA, AB 1NSTAR 1PS1US ECCLESIJE, IN DUAS PARTES DIVIDITCR, AL1A NEMPR LATINA, ALIA 6R£CO-LAT>fiH. LATIMA, JAM PBNITUS EIARATA, QUOAD PRIMAM SERIEM VIGINTI-QCINQUB ET DUCENTIS VOLUMIN1BUS MOLE Sl * STAT, MOIVE POST PERACTOS INDICES STABIT, AC QUlNQUE-VlfilNTI-CENTUM ET MILLE FBANCIS VRNIT. 6RJ-C* DCPLICI EDITIONE TTPIS MAMDATA BST. PRIOR GRiECUM TEXTUM UNA CUM VERSIONE LATINA LATERALIS AMPLL* C.TITCR, BT AD NOVEM ET CENTUM VOLUMINA PERVENIT, 8ED SINE 1NDICIBCS ; POSTERIOR AUTEM HANC VERSIONE* TARTUM BXBIBET, IDBOQUB INTRA QUINQCE ET QUINQUAGINTA VOLUMINA RETINBTUR, UTRAQIJB YIGESIMA QUART.V t>IE DECEMBR1S 1800 OMNINO APPARUERAT. UNUMQUODQUB VOLUMEN GHiEC.O-LATINUM OCTO, UNUMQUODQUE MEKK LATINUM QUlNQUB FRANCIS SOLUMMODO EMITUR : UTROBIQUB VEBO, UT PRETll IIUJUS BRNBFICIO FRUATUR EM- PTOR, COLLECTIONEM INTEGRAM, SIVE 6RJ5CAM SIVE LATINAM, 326 VOLUMINIBUS PRO AMPLIORI ED1TIONE ET 27* PRO MlRORl ABSQUE 1BD1CIBC8 CONSTANTEM, COMPARET NECESSB ERIT; SECUS ENIM CCJUSQUB VOLUMIN1S AMPLIr TUDINFM NRCNON ET DIFFICULTATES VARIA PRBTIA £QUABUNT. ATTAMEN, 81 QUIS EMAT INTEGRE ET SEORSIII COLLECTIONEM GRJCCO-LATINAM, VBL EAMDBM EI GRJECO LATINE VERSAM, TUM QCODQUE VOLUMEN PRO NOVEM VLL rRO SEX FRARCI8 OtTIHEJlT. 1STJS CONDITIOHES SERIEBCS PATROLOGIJE MONDUM EICUSIS APPLJCANTUft. PATROWGJ&LAMN& XIVUI. ASARll M S R C A^ rlftaCUS. EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE KDITOREIf, IN Vl\ Dlf.TA IfAMHOISIC, OLIM PROPE PORTAM LUTETI^ PARISIORUM VULGO ITKNFKM NOMLNATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNC \ERO INTRV MOENIA PARISINA. 1862 t AVIS IMPOBTANT. lYapres ooe desloi* providentielles qui regissent le monde, i-arement les ccuvres ai-dessus de 1'ordmalre se ront f sans contradictions plus ou moins forles el n<»mbreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guere echapper a re J rachet divln de leur uiillte. Tantot on a nie leur existence ou teur importance; tantot on a dit qo'ils elaient ferme* on qu'ils allaient l*£lre. fependant ils poursuivent leur carriere depuis 21 ans, et les productions qui en sortnut deviennent de plus en plus graves et soignees : aussi paralt-il cerlain qu'a moins d'6venemcnls qu'aueune prodem e humaine ne saurail prevoir ni empecher. ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibtiotheque du Cterqi sera terminee en ses 2,000 volumes in-4°. Le passe parall un sux gar nl de 1'avenir, pource qu'il y aa espereroti a rraindre. Cependant, parmi les calomnies auiquelles ils se sont tronves en bulte, il en est deux qui ont ete conti- iiuellemctit rcpetee^, parce quetanl plus capitales, leur eflfet enlraiiiail plus de consequences. De pelits et ignarcs concurrents se sontdonc acharnes, par leur eorrespondance ou leurs voyageurs, a repeier partout que nos Edilions eiaient mal corrtgees etmai imprimees. Ne pouvant altaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les chers-doeuvre du Catho icisme reconnus nour tels dans lousles lemps et dans tmis les pays, il fallailbien se rejeter sur la forme dansce quelle a de plusserleux, la correction et 1'impression; en effet, leschefs-dosuvre mAme n'aiiraient qu'une denri-saleur, si le teile en etait ioexactou illisible. Ilesl tres-vrai que, dans le primipe, un succes inoui dans les fastes de la Typographie ayant mrce 1'Edileur de recourir aus niecaiiiqu< s, afin de marcher plus rapidemcnt etde donner les ouvrages a moindre prix, qualre volumes <Iu double Cours d'Kcriturc sainle el de Tliiologie furcnt tires avec la correction insuffisante dnnnee daus les impri- merics a prcsque tout ce qui scdiie; il esl vrai aussi qu*un certain nombre d'aulres volumes, appartenant s diverses Publicalions, lurcnl tmprimes ou trop noir ou Irop blanc. Mais, depuis ces temps eloignes, les mecaniques onl ceM6 le travail aux presses a bras, el 1'impression qui en sort, sans Stre du luxe, allendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle naiure, est parfaitement convenable sous lous les rapporls. Quant a la correction, il est dc fait qu'clle n'a jamais ele portce si loin dans aucune edition ancienne ou conlemporaine. Etcommenl en serait-il autreinent, apres loutes les peines el toutes les depenses que nous subfssous pour arriver a purger nos epreuves de loules lauies? L habilude, cn lypographie, meme dans les mcilleures maisons, est de ne corriger que deux epreuves et d'en ronferer une tro sieme avec la seconde, sans avoir prepare1 en rien le manuscritde l?uleur. Daos les Aleliers Catholiaucs la diflerence est presque incommensurable. Au moyen de correcleurs blanchis sous le harnaiset dont lecoupdail typographique esi sans pilie ponr les fautes, on commence parpreparer la copie d'un bout a 1'aulre sans eu excepter un seul mol. On lit ensuite en premiere epreuve avec la copie ainsi preparee. On lit en seconde de la m^ine maniere, mais cn col ationnanl avec la premiere. On fait la meme chose en tierce, en colla- kionnaiil avec la seconde. On apii de meme en quarte, en collalionnant avec la tierce. On renouvelle la meme op^- ralion en quiute, eu collaiinnuant avecla quarte. Ces.coUalionnemenls ont pour but de voir si aucunedes fautes signale.es au burcau par MM. lcs correcleurs, sur la marge des Ipreuves, n a exlnppe a MM. les corrigeurs sur le marbreetle melal. Apres ces cino, teelures eniierss contrdl^es Pune par 1'autre, el en dehors de la preparatirn ci-dessi.s menlinnnle. vient une revision, et souvent tl en vicnt dcux ou trois; puis l'on cliche. Le clichage oper6, par consequent la pnre.e du lextese trouvant immohiltsee, on fait, avec la copie. une nouvelle lecture d'un bout de l'e- preuve a 1'aulre, on se livre a une nouvelle revision, et le tirage n'arrive qu*apres ces innombrables pr^caulions. Aussi ya l il a Montrouge des correcleurs de toutes les nations et en plus grand nomhre que dans vingl-cinq 4mprimeries de Paris reunies ! Aussi encope, la correciion y coOle-t-elle autan: que la composiiion. landis qu'ai leuis elle ue coOte que ie dixieme I Aussienfin, bien que 1'assertion puisse parajlre t^meraire, 1'exaclilude obienue par tant de frais el de soins, fait-elle que la plupart des Edilions des Ateliers CatJioliquei laissenl bien loin derriere ellet celles mAme des celebres Ben^diclins Mabillon et Moulfaucon ei d^s celebres Jesuiles Pelau et Sirmond. Que l'on compare, en effct. n'importe quelle* feullles de lcurs edilions avec relles des noires qui leur correspondent, en grec comme enlaiin, on se convainera que 1'invraisemblable esl une realit£. D ailleur«, ces savants eminents. plus preoccupes du sens des texles que de la parlie typographiqoe et n'6tant point correcleurs de profession, hsaient, nou ce que portaienl les epreuves, maig ce qui devait s'y trouver, leur iiautc intelligence suppleantaux fautes de 1'editian. De plus le« Benediciins, comme les Jes*iites, op^raient presque toujourssur des manuscrils« cause perpeluelle deJa rnultinlicil^ des fautes, pendapt que les Ateliers Catholiqucs, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradilion, n'operent le plus souvent que sur des imprimes. Le R. P. De Buch, Jesuile Bollandiste de Bruxelkes, nous ecrivait. il y a quelque lemps, n'avoir pu trouver en -ilix huit mois d'elude, une seuie faute dans noire Palrologie latine. M. Denzinger, professeur de Thdologic a lUni- versile de Wurzbourg, et M. Reissmann, Vicaire G^neral de la m£me ville, nous mandaient, a la date du 19 juiUet, Aavoir pu ^galemeni sorprendre une seule faute, soit dans le laiin soit duns le grecde notre double Patrotogic. Enfin, le savant P. Pitra, Bonedictin de Solesme, ct M. Bonetty, direcleur dcs Annales de philosophie chritienrie, mis au ^lefi de nous convaincre d'une seule erreur lypograpbique, ont ete forces oTavouer que nous n'avions pas trop presnrae* de nolre parfaile correciion. Dans le Clerge se trouvenl de bons lalinisles et de bons bellenisies. el, ce qut est plus rare. des hommes tres-posilifs et ti es-pratiques, eh bien ! nous leur promeltons une prime de 25 centimes par cbaque faute qulls d^couvriront dans n'importe lequel de nos volumes, «urtout dans les grecs. Malgre ce qui precede, 1'Editeur des Cours complets, sentanl de plus en plus rimportance et roeme la necessite i done correction parfalte ^>cur qu'.on ouvrage soit verilablement utile et estimable, se iivre dopuis plus d'un an, et t est resolu de se livrer jusqu'a la fin a une op^ratioo longue, penible et couleuse, savoir. la revision entiere et gniverselle de ses ionombrahies cliches. Ainsi chacun de ses volumes, au fur el a mesure qu'il les remet sous presse, est corrig^ mot ponr mot dun oout a 1'autre. Quarante hommes y sont ou y seront occupes pendant 10 ans, et une somme qui ne saurait etre moindre d*un demi million de francs est consacree a cel important controle. De cette maniere, les Publicatfons des AiCiiers Catholiques, qui deja se distinguaient enlre toules par la sopenorite' de leur correction, nauronlde rivales, ious ce rapport, dans aucun temps ni daus aucun pays; car quei est l'6drteni qni pourrait et voudrait se livrer APRES COLP a des travaux si giganlesques et d'un prix si exorbilant? II faut eertes 6lre bien pta&re dune vocationdivine k cetellet, p«»ur ne reculer nl devant la peineni -devaol la ^icpense, surlont lorsque rEurope savante proclame que jamais volujnes'n'ont M edites avec tant d'eiactitude que ceux de la Bibtiothique univetselle du Clergi. Le present volume est du nombre de ceux revises, et tous ceux qui le seront a 1'avenir porteront cette note. En consequence, pour juger les productions des Ateliers Cathotiques sous le rapport de 1a correclion, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en lele 1'avis ici trac6. Nous ne reconnaissons que celte edition et celles qui suivront sur nos planches de metal ainsi corrigees. On croyait autrefois que la stereotvpie immobilisalt les Tautes, attendu qif*un eliche de metal nest point elaeiique; pasdu tout, il introduit la oerfection, csr on a trouve le moyen de le corriger j«qi>'a exliBCtionule .fautes. LWbr§ua ete revu par M. nrach, le Grec # par des Grecs, le LaUn et le Francais par/es 4AAte* co>r^Ce«0rs.^ la^WU^.f n ces langues. ^Tous avons la consolatfon de pouvoir imfr<el dbtstpaiCUt P4fle^iop|#ajujv^ntef:: finfin. notre exemple a flni pa. cbranler les grandes publications en ltalie, en Allemagne, en Belgique et en Krance, par les Canons grecs de Rome. le Gerdil de Saples, le Saint Thomas de Parnje,}'^ncuclonidie religieuse de Munich, le recueil des diclarations de% rites de Bruxelles, les Bollundistes, le:SuarizSpWiae d& PaVM.rJDus^ftiH^niavait su reimprimer que des ouvrages oe courte haleine. Les in-iT; 64Mogloutlssejit^s in^tolib.^lJslienUTC^^t on n'osait y loucher par crainte de se nover dans ces abimes saus fond et sans nvA; mafe orf a1mi*par se risqiter a nous imiter. Bien plus f sous noire iiupulsion, d'aulres E<lReurs sc preparent ao Bultaire uuiversel, aux Dicisions de toutes les fongregalions, a une Biographie et a une Histoire g^u^rale, etc, etc. MaIheureusement, la plupart des fciitions deja faUes ou qui se font, sont sans autorite, parce qu'elles sont sans exaclitude; la correction semble en avoir M faite par des aveuglcs, soit qu'on nen ait pas senti la graviie, solt au'on ait reculd devanl les Trais; mais patience! une reproducUOQ cortecie sucgira bicntdt, jie ful-ce qu'a la lumiere des icoles qui se sont faites eo qui se feront encore. SMCULUM V. ANNUS *50. M A R II M E R C A T O R IS 8. AUGUSTINO jEQUALIS OPERA OMNIA, SIVB 10NUIEHTA AD PELAGIANAI RESTORIARAMQUE HCRESII PERTIHENTIA: EDITIO NOVISSIMA, JTUXTA ERUDITISSIMAM GARNBRII RECBNSIONEM ADORNATA, CUJUS AMPLISSIMIS PRJESERTIM C0MMEOTAR1I8 DISSERTATIONIBUSQUE COMMENDATUR ; SIC AUTEM AD EXQUISITAS BALUZII GALLANDIIQUE EDlTIONES C0LLATA ET EMENDATA, UT OlfNIUM LOCUPLETISSIMA NECNOIf CASTIGATISSIMA FACILE HABERl MEREATUR : ACCURANTE ET BENUO RECOGNOSCENTE I.-P. MIGNE, BIBLXOTHMC JC OLMHI UHIVMRtJE, SITE CURSUUM COMPLETORUM IN SI&GULOS JSCIENTL* ECCLBSIASTIC* RAMOS EDITORE. i II • l S l> 1)1 TOMUS UNICUS. 0 II 0 i • VEMT 7 FRANCIS GALLICIS. EXCUDEBATUR ET VENIT APtfb I.-P. MIGNE EDITOREM, IN VIA DICTA VAMBOJSE, OUM PROPE PORTAM LUTETIiE PARISIORUM VULGO VENFER NOMINATAM, SEU PET1T-M0NTR0UGE, NUNC VERO INTRA MCENIA PARISINA. 1862 SMCUIUM V AXNUS UUL ELENCHUS &ERUM QUJE IN HOO VOLUMIHE XLVIII COlfTIlfENTUR. MARIUS MERCATOR. Editorit Admonitio. col. 9 R. P. Carnerii Prcrfatio generalis in omnia Marii Mercatorit Opera, II Baluzii Pratfatio. 43 Schosnemauni Notiiia kittoiica^tiUeraria in Marium Merc^torcox. 47 MARII MERCATORII OPERA. Pars prima. — Monumenta ad hceresim Pelagianam spectantia. 61 Commonitoriam de Ccelestio, imperateri oblatum. 65 Liber Subnotalionum in verba Juliani. 109 Translationes variorum Opusculorum quas Grsece scrpta sant in causa Pe'agianorum, 171 1. — Nestorii Epistolae tres. 173 M. — Ejasdem Nestorii Tractaius conira h&resinv Pelagtt aeu Ccajestu. 18$ III. — Symbolum Tbeodori Mopsuesteni et ejus Refutatio. 213 Appendix prima. Epistola Anastasii Romanae arbis episcopi ad Joannem Hierosolymorum eptacopum, rescribentis super noroine Coelestii. 431 Fides Ruflni Aquileiensis. 139 Appendix secunda. Dissertationes septem quibus integra continetur hstoria Pelagiana, multatque popu- lares opiniones refelluntur. 933 Pars posterior. — Monumenta ad hctresim Nestorianam spectantia. Pisefato bistorica in banc partem. 699 Liber primus : linpii Nestorii Seroiones tredecim, eom un# Procli; ejisdem ffestorii Epistol* ires, cum quatuor S. CyrilH; Marii Mercatoris EpistoU una de Nestorii baeceai; Exeerpta S. Cyrilli ex Operibus Nestorii. 753-905 Liber secundus : Nestorii Blaspheuiarum Capttula XII, cum contradictiouibns Marii MercatorSs; Re- aponsio S. Cyrilli ad Objectiones Orientalium; Responsio ejusdem ad Reprebensio- nes Theodoreti; Scholia S. Cyrilii de Incarnatione Verbi, interprete Mario Mercatore. 907 1038 Liber tertius : Excerpta a Mario Mercatore ez libris Theodori Mopsuesteoi, Theodoreti Cyrensia et Euiherii Tyanenais, Ncstoriansi pa^^iacoporum. 10394088 . • • • • « • • • • • • • •• •••••• lAbtr quamt: r. ::.:. ...; ; « ..:: •••••:• ; • •: • . • . • •:•::•• J # Dissertationes duae, prima, de H*re*ai et" LibVirNeslofii,'Iftefa* de Synodia in causa 1089-1218 Ne»toriana habitis a tempora mptirum turlpiupi ad pjaicw£cjclejiii%re44ium. Indiees Personarom et ReruntV V :*: •.: :]! V j :|.;:: | V jt.j 1221-1253 Pariaiia. — Ex Typia J.-P. MIGNE. IN HANC NOVISSIMAM EDITIONEM ADMONITIO. Jn ipso hujus lomi limine lectorem aliquantisper sistendum duximus, quo nempe, de nostra tn hac nova operum Mercatoris editione digerenda certior factus, lectionem expeditius simul et jucundius aggrediatur. Quod vero ad ipsius Auctoris ingenium vel epocham scriptorumque 9 cum genus tum genuitatem et numerum pertinet quia de his notitice sequentes satis superque 9 documentorum exhibeant eo viros studiosos revocare convenit nec aliud nobis nisi de nostrat 9 9 edilionis cum prcecedentibus relationc, et quasi habitu typographico, superest dicendum. ' Equidem multce operum Mercitoris editiones, non autem pari eruditorum plausu, hactenus publicijuris factce sunt: inler quas principem locum obtinent Garneriana typis mandata anno 1673,Baluziana anno 1684 cusa ac postremo Gallandiana qum annolTJSprodiit. Qumquidem 9 f editiones mutuo inter se nexu ita coliigatm sunt ut unaqumque a prmcedenti non solum originem suam verum etiam peculiare quo poltet utilitatis genus mutuetur. Etenim Baluxii 9 lucubrationes paucis tantum emendationibus notisque de suo invectis, expressit Gullan- f dius, decessoris sui litteraturam et «x/n&tov non immerito suspiciens; siquidem, prmterquam quod nullibi textum auctiorem reperire sit ex variis exemplaribus accuratissime collatis dc- 9 promptum, sagacissimisque illustratum annotationibus prmterea huic editioni vel ipsum Ba- 9 luzii notnen optime de litterarum republica mcriti, non parum auctoritatis contulit. Aliunds 9 vero si quis rem acrius perpenderit facile comperiet Baluzianam editionem maximam laudie 9 fammque partem Garneriance debere cujus reoensio et quasi necessaria appendix habenda esl, % quod ipse profiteri videtur Baluxius scepe scepius lectorem ad iltam revocans. Ut ut eit, 9 Garnerii vestigia in hac nostra editione seeuturi de doctissimi Viri annotalionibus non 9 9 sotum numero pene infinilo, sed etiam singulari eruditione conspicuis, disserere omittimus, quipps tum nemo sit ut nobis videtur qui hanc illi laudem invideat. At vero quoniam ipsi u f 9 nonnullis crimini vertilur quod totam operum Mercatoris collectionem in duas partes ita dtrt- scrit, ut monumenta ad Pelagianorum historiam in priore in posteriore autem qucs ad Nesto- 9 rianorumhmresim pertinent comprehendantur, iliumab ista insimulatione vindicandi occasionem alacriter amplectimur talem partitionem multum ctaritatis nedum vel minimam confusionem 9 t 9 inducere existimantes illamque in nostra editione eo libentius usurpaturi quod in hoc Patro- 9 logicc loco peropportune sese nobis offerat hmreseon novissime adversus Ecclesiam luclatarum f historiam, quasi retrospiciendo de more resumpturis: prcesertim cum Pelagianorum Nesto- f rianorumque contra catholicam fidem agones non parum lucis ex amplissimis eruditissimisque dissertationibus quibus utraque Garneriance editionis pars illustratur, percipiant. Hinc facilt conjicere licet, nos operum Mercatoris editionem omnibus numeris absolutam Utteratis viris prmstituros, modo Garnerii textum, partitionem notasque, inserto tamen quid- quid emendationum annotalionumve tam Baluzii quam Gallandii operaaccesserit, ad integrmn expresserimus \ Huic igitur vim insistere destinantes, tres supradictas editiones perquam diligenter contuli- mus; quotiesque inter se differrent variantem lectionem sive infra paginam, si quando res 9 aiiqua explicatione indigeret, sive in ipso iextu inter uncinos descripsimus, nomine auctoris a quo esset mutuata semper apposito. Nomen etiam auctoris cmteris notis ascriptum lector re- perief\nisi Garnerio debeantur, cui tribuendum erit quidquid occurrerit non alio nomine signaium. * Verumtameu notandnm est, Gneca quaedam fragmenta, scopi, in altera Patrologise serie grsce excodenda. re* qua ex S. Cyrillo a Mario Mercatore expressa sunt ac la- mitlentes. tinitate donata, opera vero Garaerii e regione laiini lejius ** Si quid de nostro in notis contulerimus. facile boc si» descripta, nos coosulto omisisse, lectorem ad opera S. Epi- gnacuto diguoscetur : EDIT. PATEOL. XLVUI. IN OPEIU MARU MERCATORIS PROLEGOMENA. R. P. GARNERII P R i E F A T IO G E N E R A L IS IN OMNIA OPERA MARII MERCATORIS. PROOEMIUM. Scx omnino sunt, erudite lector, quce te juvat prsenovissc, priusquam accedas ad tra- ctanda opcra quae hoc volumine cootinentur. Primum, de Auctore ipso, cujus nomen in' hunc usque diem videtur ignotum : alterum, de operibus, quse nunc primum eduntur iit lucera : tertium, de studio et labore nostro, partim in emcndandis manuscriptis codicibus ; partim in observationibus, sicubi <tpus fuit, adhibcndis; partim in distribuendis idonca ratione operibus : quartum de iis quffi, cum hactenus ignota fuerinl, quoad hfieresim Coelestianam et Ncstorianam, nunc primum cx hoc auctore cognoscuntur : quintum , quomodo venerint in manus nostras Mercaloris opera : sextum denique, quid epistoln a sancto Auguslino ad Mcrcatorem datse supersit. CAPUT PRIMUM. De Mario Mercatore, quibus notus fuerit, qua celate vixerit, unde ortus, quahs et quanta* auctoritatis sit. Prodeunt nunc primum in lucem opera Marii Mercatoris, auctoris quidcm antiqui, ct sequalis Augustino; hactenus tamen ita ignoli, etiam crudilis, ut ne appellatus quidem sit de nominc, vei a Gcnnadio diligenle oeteroquin ejusdem setatis ecclesiasticorum scriptoruin censore, vel a Patribus aliis, sive eequalibus, sive supparibus. Erit forte qui hoc silentiuin mircttir, immo qui iniquiorein in partem int rprclari velit, Meoque Mercatori fidem timidius prcestcl, quasi selatcm suam menliatur, ct velut umbra prodiens e sepulcro, illudere tentet animis novitate atlonitis : quomodo cnim, iuquiet, tamdiu, etiam in situ ct tenebris bibliothecarum, latuisset auctor par nobilissimis ? quo- modo fugisset hominum nostri lemporis curiosam diligcnliam, indefessumque studium in perscrutandis veterum monumentis? Verum, ut tantisper differam dc Gcnnadio dicere, deque alia dubitandi causa, de quibus eritsub finem opportunior disserendi locus; cerle Mercatoris nomen non ita ignotum est, ac videri possit.: illius cnim meminerunt Augustiuus et Possidius, qui duo plurimorum instar esse possunt. Augustinus. De ittis autem, qui rapientur in nubibux, in quadam epistola, quam scripsi AD FILIUM MBUM MERCATORBM, quce incipit: Procul duhio notissimum vobis, cum me consu- tuisset de quibusdam qucestionibus Pelagianorum, quinegnnt mortemesse peccato relributam, quatenus disputaverim in subditis lege, ctc. (Lib. de VIII qucest. ad Dulcit. q. 3). Possidius, cum rocenserel Auguslini adversus Pelagianos, sive opera, siveepistolas libris pares, decimo septimo Ioco scripsil: Item ad MERCATOREM epistola contra eosdem una (/» indiculo operum Augustini adversus Pelagianos, unno 1574). Quae verba irrito labore qu®- ras in editionibus vulgaribus indicis qui in fronte operum sancti Augustini apponi solet: rcperiuntur enim in sola prima quam separatim accuravit vulgavitque Lovami Joannes Ulimmerius caoonicus regularis. Floruisse ab annoChristi circiter 418 ad 450 ex co rolligitur, quod acccpit ab Augustino epistolam ann. 418; Commonitorium adversus Ccelestianos obtulit Theodosio ann. 429; contradixit anatbematismis Neslorii ann. 431 ineunte; librum Subnotationum conlra Ju- lianum scripsitann. 431 exeuntc; mentionem denique fecit, tum cpislol» a Theodoreto scriplie ad Domnum Anliochenum ; lum concionis ab eodcm habitae in Ecclesia Anliochena, posl obitum sancli Cyrilli ann. 444; tum hseresis Eutychianse post h«ec tempora invale- scentis, et ann. 451 damnatse : qute omnia idoneis argumenlis conGrmanda sunt. Et primtim quidem, quod acceperit litteras ab Augustino ann. 418 ea ralione confieiltir. Harumce litterarum pars coutincttir in libro de octo Duicitii qusstionibus, in quo mentio fit Enchiridii ad Laurentium : in Enchiridio laudatur Hieronymus tamquam vita functus. Cum ergo Hieronymus obierit ann. 420 pridie kal. Oclob., fatcndum est librum de octo Duicitii qusestionibus non fuisse scriptum ante annum 420. At eo anno scriptum tradit Augustinus, cjuo dies dominicus Paschalis incidebat in mensem Martium;sic enira ait: Qtiantummiht videtur, non tardavi respondere interrogationibus tuis, per Pascha quippe hoc anno, quo dominicus dies fuit vi kai. Aprilis, a Carthagine mihi missas titttras tuce ailectio- nis accepi. Post eos autem dies sanctos, confestim Carthaginem sum profectus, in qua civitate nihil me dictare permisit occupationum, quce ibi non potest deesse, multitudo; sed posteaquam inde regressus sum, peractis opud nostros quindecim diebus, qui me post absentiam diutur- nam curare atia compulerunt: nam post tres menses, ubi reaire permissus sum, rescribere ista non disttdi, et abs te missis qucestionibus, quce ame per diversa opuscuta mea jam fuerant pcrtractatce, ex eisdem opusculis reddere vel solutionem, vclccrtc disceptationem 9 meam

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