Description:De ma vie, je n’ai vu, et je crois bien que je ne verrai jamais, n’importe où m’entraînent les hasards de route, un aussi charmant paysage. Figurez-vous, à droite de la voie départementale, ombreuse et feuillue comme une route forestière, un chemin creux s’en allant en pente, entre une double bordure de hêtres, de châtaigniers, de pins et de coudriers, formant un fouillis de verdure où neigent, dans les premiers jours de printemps, les aubépines blanches, pour remonter de même, en se perdant, au loin, sous les mêmes arbres et les mêmes futaies.