ebook img

L’ordre équestre à l’époque républicaine (312-43 av. J.-C.), tome 2: Prosopographie des chevaliers Romains PDF

411 Pages·1974·20.256 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview L’ordre équestre à l’époque républicaine (312-43 av. J.-C.), tome 2: Prosopographie des chevaliers Romains

BIBLIOTHÈQUE DES ÉCOLES FRANÇAISES D'ATHÈNES ET DE ROME FASCICULE DEUX-CENT-SEPTIÈME L ' O R D RE ÉQUESTRE A I/ÉPOQUE RÉPUBLICAINE (312-43 av. J.-C.) PAR Claude NICOLET Professeur à la Sorbonne (Paris I) TOME 2 Prosopographie des chevaliers Romains ÉDITIONS E. DE BOCGARD. 11, RUE DE MÉDICIS, PARIS 1974 I/ORDRE ÉQUESTRE A L'ÉPOQUE RÉPUBLICAINE (312-43 av. J.-C.) TOME 2 Prosopographie des chevaliers Romains BIBLIOTHÈQUE DES ÉCOLES FRANÇAISES D'ATHÈNES ET DE ROME FASCICULE DEUX-CENT-SEPTIÈME L ' O R D RE ÉQUESTRE A I/ÉPOQUE RÉPUBLICAINE (31243 av. J.-C.) PAR Claude NICOLET Professeur à la Sorbonne (Paris I) TOME 2 Prosopographie des chevaliers Romains ÉDITIONS E. DE BOCCARD. 11, RUE DE MÉDICIS, PARIS 1974 AVERTISSEMENT POUR LA PRÉSENTATION Comme je m'en explique dans l'introduction, ce Corpus est présenté dans Tordre alphabétique des gentilices, sauf pour quelques cas, où c'est le cognomen qui figure à sa place alphabé tique, soit parce que le gentilice est inconnu, soit parce qu'il est tout à fait hypothétique. A l'intérieur de chaque gentilice, cependant, Tordre adopté n'est pas toujours strictement alpha bétique : on a cherché en effet à grouper les individus appartenant à une même famille, ceux en tout cas dont les liens de parenté étaient bien connus. Dans ce cas, et sans tenir compte de Tordre alphabétique des prénoms, on a adopté Tordre chronologique. D'une façon générale, on a mis, à l'intérieur de chaque gentilice, d'abord les individus qui n'ont pas de cognomen attestés, ensuite ceux qui ont un cognomen, par ordre alphabétique de ces derniers. De toutes façons, l'index général des noms propres mentionne le numéro sous lequel on retrouvera tout individu pris en compte dans ce Corpus. Chaque notice comporte d'abord le nom du personnage ; on a distingué typographiquement : a) en capitales romaines grasses, les équités certi, c'est-à-dire ceux pour lesquels le rang équestre est attesté formellement non seulement par la fonction, mais, dans la titulature même, par la formule eques Romanus ou par une périphrase du genre ex equestri ordine. b) en capitales italiques grasses, ceux pour lesquels sont mentionnés formellement le cheval public, la recognitio equitum1, ou les centuries équestres. c) en capitales romaines maigres, les équités probables, c'est-à-dire ceux pour lesquels la qualité de chevalier, qui nous a paru suffisamment vraisemblable pour justifier leur insertion dans le Corpus, compte tenu des précautions multiples dont nous nous sommes entourés, n'était pas formellement attestée. (1) Ceci explique que figurent exceptionnellement dans de Corpus quelques équités fils de sénateurs ou de nobles. — VIII — Immédiatement sous le nom, figurent sur deux colonnes quelques renseignements essentiels : à gauche, et de haut en bas : la date significative, ou les dates certaines, quand on les connaît; le lieu de résidence et, chaque fois que c'est possible, la cité ou la région d'origine, enfin la tribu, suivie ou nom d'un point d'interrogation selon qu'elle est sûre ou non. A droite, la titulature attestée, avec les références. Ainsi du premier coup d'œil, en observant à la fois la typographie du nom, la titulature, et la colonne de gauche, on dispose des renseignements essentiels sur chaque personnage. A droite du nom, un appel de note (1), renvoie aux références bibliographiques modernes essentielles, d'abord la Real Ency- clopàdie, puis les ouvrages ou articles spécialisés. N. B. Le signe t signifie : mort. AVANT-PROPOS On m'excusera de ne pas reprendre ici, en guise d'introduction à cette Prosopographie critique des chevaliers Romains de l'époque Républicaine, certaines des réflexions de méthode que j'ai présentées dans L'Ordre équestre à Vépoque Républicaine, Tome I, spécialement p. 147 et suiv. Ce travail, en effet, représente en quelque sorte la base indispensable des développements et des recherches d'histoire sociale que j'ai tentés dans ma thèse principale1. Car seule la méthode prosopographique pouvait permettre de renouveler l'étude de l'ordre équestre. Mais la prosopographie peut s'entendre de deux manières. Au sens étroit, c'est le relevé exhaustif des cas individuels — et, dans ce sens, « une » prosopographie (par exemple, la canonique PIR) ne diffère pas profondément d'un dictionnaire biogra phique, sinon par l'appareil critique. Je me suis cependant servi de ce mot, dans ma thèse principale, en lui donnant un sens méthodologique un peu plus large. J'ai appelé ainsi non seule ment l'établissement, aussi exhaustif que possible, des notices ou des « fiches » individuelles concernant les chevaliers de l'époque républicaine, mais surtout l'exploitation historique de (1) Pour la méthode générale et la présentation d'un ouvrage d'histoire sociale comme celui que j'ai tenté, je me suis inspiré de W. Kunkel, Herkunft und soziale Siellung der rômischen Jurisien, Weimar, 1952, qui, pour chaque période envisagée, donne d'abord les monographies (p. 6-37 ; 114-269), puis l'analyse et la synthèse ; ou de H. G. Pflaum, Les procurateurs équestres sous le Haut-Empire Romain, Paris, 1950, et Les Carrières procuratoriennes équestres sous le Haut-Empire Romain, Paris, 1961, qui donne d'abord une synthèse puis les monographies ; plutôt que de J. Hatzfeld, Les trafiquants italiens dans VOrient hellénique, Paris, 1919, qui ne donne pas les monographies, à peine remplacées par un Index peu utilisable ; ou de J. Suolahti, The Junior officers ofthe Roman Army in the republican period, Helsinki, 1955, qui donne une synthèse, suivie de tableaux chronologiques et alphabétiques commodes : mais son propos (limité à une fonction) était en somme plus linéaire que le mien. Je me suis longuement expliqué sur l'utilisation de la méthode proso pographique dans une communication au Congrès Int. d'Ét. classiques, Bonn, 1969 : «Prosopographie et histoire sociale: Rome et VItalie à Vépoque républicaine », parue dans Annales ESC, 1970, 5, p. 1209-1228 ; et sur les critères de recrutement de l'ordre équestre dans « Les finitores ex equestri loco de la lexServiliade 63 av. J.-C. », Latomus, 1970, p. 72-103 (distinction du locus et de Vordo). 1—1 — X — ce matériel. D'abord, leur classement géographique et chrono logique. Ensuite — et c'était à la fois le plus intéressant et le plus délicat — leur classement en fonction de critères (qu'on peut appeler les « entrées » d'une telle enquête) qui devaient révéler les structures du groupe envisagé. Non pas des structures socio-professionnelles, comme on le fait couramment pour des groupes de population modernes, mais des structures très diverses, pour lesquelles interviennent à la fois les liens familiaux (la parentèle), les classifications proprement civiques ou poli tiques (titulature officielle, passages d'un « ordre » dans un autre), les divers types de fortune (foncière, mobilière), les activités (de type militaire, commercial, ou au contraire politique ou « libéral »)1. Ainsi interrogées, mises en séries, classées, décor tiquées, les notices individuelles se révélaient, je crois, utiles et fructueuses pour une enquête d'histoire sociale. C'est cette exploitation approfondie que j'ai appelée « prosopographie », et c'est à ces conditions, me semble-t-il, que la prosopographie peut être une méthode rentable d'analyse sociale, pour des civilisations qui n'ont guère connu la documentation chiffrée, ou du moins dont les archives ne nous sont point parvenues. Cependant, toute la valeur de cette enquête repose, au départ, sur la valeur des fiches individuelles. Il n'était pas possible, en effet, lors de la présentation des séries que j'ai tentée dans ma thèse principale, d'interrompre le fil du raisonnement avec la discussion complète de chaque cas, encore moins avec l'appareil érudit qu'elle nécessite. Et pourtant, il faut pouvoir, à tout instant, contrôler les affirmations concernant tel personnage, justifier l'insertion de tel autre dans telle série, sa présence dans tel tableau. C'est pourquoi je me suis résolu à présenter, non pas certes tout le contenu de mes dossiers, mais l'essentiel de ma ' prosopographie ' (cette fois au sens étroit du mot), comme un tome second à ma thèse principale. Qu'il me soit permis ici de remercier profondément M. J. Heurgon d'avoir accepté la modification du sujet initialement prévu, et d'avoir bien voulu diriger, au lieu d'une édition commentée d'Asconius, ce catalogue austère en tant que thèse complémentaire. (1) Pour une tentative d'éclairer et de préciser, à propos des sociétés antiques, ces divers critères de différenciation, et leurs rapports éventuels, cf. les Actes du Colloque de Caen, Recherches sur les structures sociales dans VAntiquité classique, Paris, C.N.R.S. 1971, en particulier G. Nicolet, Introduction, p. 1-18. — XI — Avant de dire quoi que ce soit sur Tordre équestre à l'époque républicaine, il fallait donc isoler, identifier et énumérer les équités Romani connus. Comme je l'ai dit déjà, j'avais, sur ce point, des prédécesseurs : E. Belot1, le premier, puis P. Schmidt2, et enfin (pour l'Empire, il est vrai), A. Stein3, qui n'avaient pas procédé autrement. P. Schmidt, en 1912, avait même publié une brochure qui peut être considérée comme le prototype de cette prosopographie. Mais je ne crois pas, malgré ces précédents, mon travail inutile. C'est que je ne l'ai pas mené à bien de la même façon. P. Schmidt, en 72 pages imprimées, présentait 196 équités Romani. Ses dépouillements ont été faits d'abord à partir des tomes existants alors (en, 1911-1912) de la Real- Encyclopâdie. Il s'est limité exclusivement aux individus pour qui le titre eques Romanus (ou un équivalent explicite, comme ex equestri ordine, ou encore une traduction grecque) est formel lement attesté. Le principe était excellent : pour déterminer la valeur exacte du titre, et pour délimiter de façon précise le groupe social, il fallait, en effet, éviter les assimilations hasar deuses et trop lâches de E. Belot (qu'a reprises à son tour plus tard, sans tenir compte du travail de P. Schmidt, H. Hill). Mais la réalisation laisse un peu à désirer. D'abord, bien que cette prudence soit louable, il me semble qu'on pouvait ajouter à la liste plus de 200 personnages qui sont presque à coup sûr des chevaliers, bien que le titre ne leur soit pas appliqué dans nos documents. En premier lieu, ceux dont une lecture attentive du contexte — moins rapide que celle de Schmidt — atteste la qualité. Par exemple, les Roscii d'Amérie, qui ont l'anneau d'or; Q. Roscius Gallus, qui l'a reçu de Sylla, Herennius Gallus, de Balbus Minor, Maevius, décoré de l'anneau et très vraisemblablement du titre par Verres. Par exemple aussi (magnifique exemple!) les quatre tribuns militaires ou préfets cités par César, B.G., III, 7, T. Terrasidius, M. Trebius Gallus, Q. Velanius et T. Silius, dont le titre est attesté en JB.G., III, 10. Il y avait donc un certain (1) E. Belot, Histoire des chevaliers Romains considérée dans ses rapports avec celle des différentes constitutions de Rome, T. I, Depuis le temps des Rois jusqu'aux Gracques, Paris, 1866 ; T. II, Des Gracques à 395 ap. J.-C. Paris, 1873. (2) P. Schmidt, Die rômischen Ritter von den Cracchen bis zum Tode Giceros, Inaugural Dissertation, Breslau, 1912. (3) A. Stein, Der rômische Ritterstand, Munich, 1927. XII nombre d'oublis de ce genre à réparer. A ces oublis, il faut naturellement ajouter les très rares exemples de chevaliers connus par l'épigraphie : il n'y en a que trois (Q. Oviolenus, M. Maecius et L. Septumius), dont un (Q. Oviolenus), était connu en 1912 — les deux autres n'ayant été découverts que plus tard. Bref, il apparaît que les dépouillements de Schmidt, trop mécaniques et superficiels, faits (ce qui est nécessaire, mais non suffisant), à coups d'indices, ont laissé échapper un certain nombre d'individus qui, même selon ses critères extrêmement stricts, auraient dû figurer sur sa liste. Mais on pouvait et on devait aussi, à mon sens, être un peu plus optimiste. Indépendamment du titre formellement attesté, d'autres critères peuvent permettre d'identifier avec une quasi- certitude un chevalier. Ce sont ces critères qui avaient été appliqués par mes divers prédécesseurs. Certaines catégories de publicains (non pas toutes) sont peut-être nécessairement recrutées parmi les équités. La plupart des tribuni militum ou des praefecti également. Les homines novi, les senatores novi ou parvi ont toutes chances de provenir de familles équestres. Il n'était donc pas déraisonnable d'en tenir compte, comme l'avaient fait avant moi E. Belot, H. Hill1 ou J. Suolahti. Mais inversement il fallait se garder d'appliquer mécanique ment ce principe : il nous aurait empêché d'apprécier une des choses qui nous intéressaient le plus, c'est-à-dire la marge d'exception aux règles approximatives définies ci-dessus. Car si la plupart des tr. mil. sont, en effet, des chevaliers, certains, que nous connaissons, ont été recrutés directement dans la plèbe2; et un tel phénomène peut se produire pour les publicains, pour les sénateurs. J'ai donc opéré une sélection sévère à partir des listes prosopographiques fournies par J. Suolahti et T. R. S. Broughton3. En gros, à cette occasion, mon principe a (1) H. Hill, The Roman Middle Class in the republican period, Oxford, 1952. (2) Cf. à ce sujet C. Nicolet, Armée et Société à Rome: à propos de Vordre équestre, dans J. P. Brisson (éd.) Probl. de la guerre à Rome, Paris, Mouton, 1970, p. 117-156. (3) T. R. S. Broughton, The Magistrales ofthe Roman Republic., N Y. 1951-1952, 2 vol. Supplément..., N.Y. 1960. Il vaudrait certainement la peine de reprendre, d'un point de vue prosopographique, la liste des senatores novi connus pour la période (on prendra garde que l'ouvrage de référence fondamental, celui de Broughton, inclut dans ses listes des non-magistrats et des non-sénateurs). C'est en partie l'objet du livre de T. P. Wiseman, New men in the Roman senale, Oxford (1971). Un de mes élèves, M. J. Maurin, travaille à une thèse sur «L'origine et le recrutement des tribuns de la plèbe ». L'étude des monétaires, en particulier, sera instructive. Le lecteur doit savoir que, pour des raisons exposées au Tome I, p. 150, je n'ai pas voulu faire figurer dans mes listes tout ce personnel. Si quelques novi — XIII été de ne considérer tel individu comme chevalier ou d'origine équestre que lorsque plusieurs critères intervenaient à la fois. Par exemple, lorsqu'un personnage est à la fois tribun militaire, senalores y figurent cependant, c'est toujours parce qu'une raison particulière les a mis à mes yeux en évidence, du point de vue de leurs relations possibles avec l'ordre équestre : une homonymie, le plus souvent, ou un détail de titulature (par exemple pour M. Aquinius, qui est dit à la fois parvus et novus senator par César). Cela me donne l'occasion de préciser, une fois de plus, certains des principes qui m'ont guidé dans mon relevé prosopographique. J'ai été amené à donner de l'ordre équestre une définition relativement rigide : non pas tous ceux qui étaient reconnus aptes à servir comme cavaliers, mais ceux à qui l'État (censeurs ou imperatores) reconnaissait formellement (soit avant leur service, comme je l'ai dit, soit après, comme le soutient ingénieusement Benjamen Cohen), le droit de posséder ou de garder leur equus publicus. Ces gens-là, à mon avis, étaient groupés dans des centu ries équestres et constituaient formellement Vordo. Mais, <en tant que corps constitué, l'ordre équestre comptait aussi formellement des gens d'autre origine ; et d'abord, certainement, les sénateurs et les fils de sénateurs : les premiers jusqu'au plébiscitent reddeniorum equorum (ca. 123 av. J.-C), puisque divers témoignages irrécusables nous parlent de sénateurs à qui les censeurs, à titre de punition, enlèvent leur cheval. Les seconds — adulescentes nobiles, etc. — sont nommément cités, par divers textes dont le Commentariolum petitionis, comme membres des centuries équestres. Je laisse ici le côté de problème extrêmement délicat des rapports entre les centuries et l'orefo dans la période troublée qui va de Sylla à Auguste. La Thèse annoncée de B. Cohen apportera certainement du nouveau sur cette question. Mais ce qui est certain, c'est que l'ordre équestre a toujours été une structure de rencontre entre les sénateurs et les chevaliers : beaucoup de sénateurs parmi les novi, sinon la presque-totalité, étaient issus de l'ordre équestre, fils de chevaliers, et avaient naturellement passé dans leur jeunesse par les centuries équestres ; et inversement les fils des sénateurs, y compris des plus grandes familles de la noblesse, enregistrés dans les centuries équestres dès 17 ans, y séjournaient jusqu'à leur entrée éventuelle au Sénat. Formellement, un jeune noble de cette sorte, à une époque où n'existe pas encore, en droit, d'ordre sénatorial, n'est qu'un eques Romanus. On voit qu'il n'aurait servi à rien de recenser les individus de cette sorte : ils ne nous auraient rien appris sur les assises sociales, et non plus juridiques, de l'ordre équestre. Car il est incontestable que s'est dégagé, vers la fin de la république, un groupe de familles — celui que nos sources désignent sous le nom d'ordre équestre — défini à la fois par sa fortune, sa dignitas et par certaines fonctions qui lui sont réservées, et qui se distingue (malgré de nombreuses similitudes) des familles sénatoriales. Que, dans l'organisation corporative de l'ordre équestre, les fils de sénateurs, pendant quelques années, soient enregistrés au côté de ces équités Romani ne change pas grand chose à cette distinction de nature non pas juridique, mais sociologique : il y a des familles « sénatoriales », et d'autres « équestres ». C'étaient ces dernières qui m'intéressaient, et dont j'avais fait le sujet propre de mon enquête. C'étaient donc celles-là qu'il me fallait recenser. Je n'ai donc mentionné que pour mémoire les quelques cas (en vérité très rares, comme celui de Pinarius Natta ou de L. Cassius Longinus), où un jeune nobilis est formellement cité comme eques Romanus. Ce n'est que pour bien marquer cette ambiguïté que j'ai, par exemple, inclu dans mes listes Cn. Pompeius Magnus, bien évidemment nobilis, mais qui, parce qu'il n'avait pas encore revêtu de charges électives, mais seulement des pro magistratures exceptionnelles, a été, comme le dit la tradition, le premier et le seul

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.