Description:«Le jeu — le jouer — crée l’espace corporel du transport c'est-à-dire de la métaphore. Ce qui compte est toujours l'ouverture du corps à sa propre distance, sorte de passage toujours el en un instant d’un corps à l’autre du même corps différent. Le jeu est métaphore corporelle de l'écriture et le corps de la métaphore est, dans le jouer, ce rien où lou est libre d’advenir. En somme, la métaphore (engageant condensation et déplacement) est par définition cet espace de passage et de transformation où le temps de l’événement sémantique (le sens, en un instant, dévoilé) est délié de la discursivité explicative ou descriptive de la phrase. Tel dans le poème de la page écrite, le jeu est environné de vide = espaces blanes: silence el lumière —, est parcouru de vides qui règlent et ordonnent le rythme de sa métaphore "6 ainsi de sa création. C’est certainement ainsi qu'il faut “ire les choses : écrire comme jouer est création de sens par dé-signification des contenus ou des vécus de consciente sémantisés. Ces contenus ou ces vécus sont sociolinguistiques; ils sont le code institutif du sujet dans la culture et dans la langue (cadre social, symbolique des échanges, sémiotique de la communication, etc.). Écrire ét (ou) jouer dé-signifient, soit réfèrent chacun de ces contenus et de ces vécus à une négalivité. Un lapsus linguistique ou relationnel a ce pouvoir d'introduire du jeu (de l'humour) «dans une fonctionnalité apprésentative interpersonnelle. L'événement du sens est effet de désignification. Jouer et écrire ne peuvent être psychologiques. Et il n’y a pas — il ne peut y avoir — de théorie psychologique du jeu et de l'écriture.»