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L’image de Dieu chez Saint Grégoire de Nysse PDF

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MUSEUM LESSIANUl\.f SECTION THÉOLOGIQUE N° 49 Roger LEYS, S. J. PROFESSEUR A LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE DU COLLÈGE THÉOLOGIQUE S. J. DE LOUVAIN L'IMAGE DE DIEU chez Saint Grégoire de Nysse ESQUISSE D'UNE DOCTRINE L'ÉDITIO:N lJNIVERSELLE, BRUXELLES DESCLÉE DE BROU\VER, PARIS 1951 BIBLIOGRAPHIE r. TEXTES JAEGER, \V., Contra Eunomium Libri. 2 vol., Berlin, 1921. Nous en citons le dernier dont J aeger a rétabli le véritable titre: LiayoS" àVTtPPYJTtKOS" ELS 7~V Evvop,{ov ËKflEmv, sous la dénomination de : Ecthesis. KLOSTERMANN, E., Origenes, Eusthatius von Antiochien und Gregor von Nyssa, Ueber die Hexe von Endor. Kleine Texte. Bonn, 1912. DE LICENTIA SUPERIORUJ.l1 ORDINIS MERIDIER, L., Discours Catéchétique. Coll. Hemmer et Lejay. Paris, 1908. Le texte reproduit celui de SRAWLEY, Cambridge, 1903. IMPRIMATUR : PASQUALI, G., Gregorii Nysseni Epistulae. Berlin, 1925. DIEKAMP, F., Doctrina Patrum de Incarnatione Verbi. Münster in W., 1907. l11echliniae, die 28 Augusti 1951. Contient pp. 4-5 le fragment relatif au « Filioque ». t L. J. SUENENS, vic. gen. Id., Analecta Patristica. Rome, 1938. Contient p. 14 le fragment sur l' « energeia ». Quant aux autres œuvres, bien que le XIXe siècle ait vu paraître des éditions, méritoires pour l'époque, de quelques-unes d'entre elles: celles de J. KRABINGER, Oraison funèbre de Mélèce (1835), De anima et resurrec tione (1837), De oratione dominica (1840) et de G. FORBEs, In hexaemeron (1855), De hominis oPificio (1861), nous les citons toutes d'après MIGNE, P. G., XLIV, XLV, XLVI. Le De Trinitate ad Eusthatium manque dans MIGNE: on le trouve dans l'édition MOREL, Paris, 1638, que reproduit F. OEHLER, Bibliothek der Kirchenviiter, IIer Teil, 2er Band. Leipzig, 1858, et dans G. MERCATI, Studi e Testi, II, (1904), pp. 57-82. F. MUELLER annonçait en 1939 la parution imminente d'un troisième tome faisant suite aux deux de JAEGER et contenant l'édition critique des autres écrits dogmatiques 1. W. JAEGER lui-même dirige à Harvard le travail de collation des manuscrits préparatoire à l'édition critique de toute l'œuvre grégorienne 2. Parmi les écrits reproduits par MIGNE nous rejetons, avec BARD EN HEWER 3, comme apocryphes: au tome XLIV: « De eo quid sit ad imaginem et similitudinem» (cfr BAR DENHEWER, op. cit., pp. 195-196), 1 Der 20e Brief des Gregor von Nyssa. Hermes, 74, (1939), p. 66 note. 2 W. }AEGER, Greek uncial fragments in the Library of Congress in Washington. Traditio, 5, (1947), p. 79. 3 Geschichte der altkirchlichen Literatur. Freiburg in B., 1923. Aux pages aux- 8 BIBLIOGRAPHIE: TEXTES BIBLIOGRAPHIE: TRADUCTIONS 9 au tome XLV: «De anima» (ibid., p. 204), «Adversus Arium et Sabellium» BALTHASAR (VON), H., Gregor von Nyssa. Der versiegelte Quell. Auslegung (ibid., p. 202) 1, des Hohenliedes. In Kürzung übertragen und eingeleitet. Leipzig, I939. au tome XLVI: «Testimonia adversusJudaeos» (ibid., p. 202), «De anima DANIÉLOU, J., Grégoire de Nysse. Contemplation sur la vie de lI,foïse. Sources ad Tatianum» (ibid., p. 327-329), « De instituto christiano » (ibid., p. 67I), chrétiennes. Paris, I94I. « Oratio contra Manichaeos)) (ibid., p. 202), cc Oratio za et sa in sanctum LAPLACE, J., Grégoire de Nysse. La création de l'ho11'lme. Notes de J. Da Pascha)) (ibid.,p. 206), ceDe vitaEphraemSyri)) (ibid., p. 208), ceDe occur niélou. Sources chrétiennes. Paris, I944. su Domini )) (ibid., p. 208), le fragment VI cc De cognitione Dei )) (ibid., P· 203)· Nous citons PLATON et PLOTIN d'après l'édition des Belles Lettres, III. ÉTUDES SUR SAINT GRÉGOIRE DE NYSSE EN RAPPORT PHILON d'après COHN-WENDLAND, Berlin, I896-I906. AVEC LE THÈME DE L'IMAGE IGNACE d'ANTIOCHE d'après ZAHN, Leipzig, I876. IRÉNÉE d'après MASSUET, Paris, I7IO. CLÉMENT d'ALEXANDRIE et ORIGÈNE d'après le C.S.E.G. de Berlin, AKYAA.E, A., rH 7TEPL à(}avaaLa~ Tij~ if;vxij~ o6ga TOÛ IT>..aTwvo~ Èv avy THÉOPHILE d'ANTIOCHE, ATHANASE, GRÉGOIRE de NAZIANZE, THÉODO- KpLan 7Tpà~ T~V rpYJyopLOV TOÛ Nvaa'f}~. Athènes, 1889. RET, GRÉGOIRE LE GRAND, JEAN MOSCHus, MAXIME LE CONFESSEUR, AUFHAUSER, ]., Die Heilslehre des Hl. Gregor von Nyssa. Munich, 1910. GUILLAUME DE SAINT-THIERRY d'après la Patrologie grecque ou latine BALTHASAR (VON), H., Présence et Pensée. Essai sur la philosophie religieuse de MIGNE. de Grégoire de Nysse. Paris, 1942. RUUSBROEC, JEAN, Vanden blinckenden steen. Werken, III, par J. REY BAYER, J., Gregors von Nyssa Gottesbegriff. Giessen, I935. PENS et M. SCHURMANS. Tielt, I947. BEPrAilE.E, J., rH 7TEPL TOÛ aVJL7TavTO~ Ka/' Tij~ if;vxij~ TOÛ àv(}pùJ7TOV otoaa JEAN DE LA CROIX, Cantico EsPiritual. Obras, III. Biblioteca mistica Car KaMa rpYJyopLov TOÛ NvaaYJ~' Thessalonique, 1876. melitana, I2. Burgos, I930. 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Münster in VI., 1913. .spécuJation théo~ogiqll.e~ l'argument décisif de sa polémique SCHNEIDER, A., Der Gedanke der Erkenntnis des gleichen durch gleiches in contre Eunome, malgré le tour très personnel qu'il lui donne, il antiker und patristischer Zeit. Beitr. Gesch. Phil. Theol . .1 \!!. A., Suppl. ne l'invente pas de toutes pièces. A son époque)ethème de band. II, 1923, pp. 155-187. l'image, situé au confluent des penséesgrecqlle, et sérnitiqlle, SCHWANE, J., Dogmengeschichte der patristischenZeit. Fribourg-en-B., 1895. était riche déjà d'lln)9ngpass.é~ Il aurait fallu évoquer celui-ci SLOMKOWSKI, A., L'état primitif de l'homme dans la tradition de l'Église selon ses divers courants, biblique, philosophique, patristique, avant saint Augustin. Strasbourg, 1928. pour situer exactement la pensée de Grégoire, en définir les STRYCKER (DE), E., L'authenticité du I er Alcibiade. Les études classiques, dépendances et en apprécier l'originalité. Cette enquête nous XI, (1942), pp. 135-151. 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Sans parler encore de ses prolongations chez les Pères postérieurs, chez les mystiques du Moyen Age, chez saint Bernard et Guil laume de Saint-Thierry, et jusqu'aux étranges échos qu'on croit en percevoir chez Ruusbroec et Jean de la Croix. Telle quelle cependant et sans préjudice d'un travail ultérieur proprement historique, nous croyons que notre monographie a son utilité. L'idée nous en est venue à voir d'une part la récur rence si fréquente du thème de l'image chez saint Grégoire de Nysse, d'autre part les nombreuses études ou arti.~J~s.p!~sJ~_g1J:!ts.. parus ces dernières années sur le mêm~thè]:rH~ ch~z d~~ntre.s_,au::- . t,e,~rs: d'E. Peterson sur 1'image chez saint Irénée, d'A. Mayer chez Clélnent d'Alexandrie, de H. Rahner chez Origène, de J.-B. I6 INTRODUCTION INTRODUCTION Schoemann chez Athanase ... Parmi ces études celle d'A. Mayer et pour ne pas dépasser, quoi qu'en dise l'auteur, « les limites sur Clément d'Alexandrie" claire, complète et concise, se détache d'une précision plus réflexive de ce que Grégoire a exprimé comme un modèle du genre. Nous nous en sommes inspiré lui-même vitalement 1 ». Pour ce qui regarde en particulier le chapitre sur l'image une note excellente déclare d'abord: «Les et avons cherché à esquisser de la façon la plus complète, la plus coupures qu'on a coutume de faire entre connaissance par les fidèle aussi - cherchant à « rendre » lapen~ée de Grégoire, non créatures (argument cosmologique), par l'introspection de l'âme ~}a, (~,prolo~geJ:»! à l'éçlairer auss,i de ';éÜr:~nces historiques (connaissance par image) et par extase (connaissance mystique) rapides mais probes - la doctrine de l'image de Dieu chez lui, sont certainement artificielles. Les deux premières sont deux le rôle qu'elle joue dans les divers domaines de sa pensée, ses façons de voir Dieu dans la créature (la première dans l'objet, nombreuses ramifications, les problèmes d'interprétation qu'elle la seconde dans le sujet), la troisième n'est qu'une transparence pose et les solutions que ceux-ci pourraient comporter. Nous de Dieu toujours plus intense à travers ce voile ... Après ne nous flattons pas d'y avoir réussi de toutes parts et bien des 2» avoir si bien souligné l'unité de ces différentes façons de voir Dieu, questions, nous en sommes conscient, restent ouvertes. on comprend mal qu'il mette la connaissance par le miroir de En réalité l'essai avait déjà été tenté, ces dernières années, l'âme en parallèle avec la monadologie leibnizienne et, opposant par d'autres D'abord dans les études d'ensemble sur la pensée 1. de Grégoire.fI,voIlJ3(ilthÇt.s.ctrcians Présence et Pensée et J. Danié de nouveau connaissance par image et connaissance mystique, souligne le danger de solipsisme qu'elle présenterait. Mais la lou dans Platonisme et théologie mystique consacrent, le premier chose était requise, nous semble-t-il, par la progression de son un de ses trois chapitres, le second un paragraphe à la question livre où la «philosophie de l'amour» viendra évacuer, dans la de l'image. Le livre de H. von Balthasar est certes, pour reprendre contemplation de l'image, un solipsisme qui n'y était pas. son sous-titre, 1'« Essai» le plusp~li~ti9,I!tgui ait.étéécrit « sur., L'ouvrage de J,Daniélou, « Essai », lui, « sur la doctrine spiri ,la philosoPhiereligieu:jerje ,Grçgoire. ,dL.Nysse ~). Parfois obscur, tuelle de saint Grégoire de Nysse» se tient davantage aux données on ne peut cependant nier que l'auteur n'ait dégagé de main de maître le mouvement propre ainsi que les lignes directrices de la positives. On peut y regretter un t~aitelllent un peu sommaire précisément du platonisme, surto~t' 'de -pïotm,--ët~-aussrsëfon-i~' pensée de Grégoire et qu'il n'ait manifesté une sensibilité des remarque autorisée d'un W. Vôlker, des alentours patristiques. Il plus averties pour certaines de ses nuances. Mais abstraction n'en constitue pas moins un très bel essai, d'une part de mettre fa,~t~ d)nexactitudes et de hardie~s~sque nous signalerons en en lumière la transposition chrétienne opérée par Grégoire sur le cours de route, l'auteur de 1'« Apokalypse der deutschen Seele» néoplatonisme, de l'autre, de dégager dans cette œuvre touffue, nous semble c~der parf<?is all pel1~ha~~ ,P9P:r..1.~ __s .y:s.t~m~,": l'en-' la structure de la vie spirituelle et ses différentes étapes. Toutefois semble est trop constnlit 'pourï:è~dre objectivement la pensée de Grégoire qui étaIt toutdeÎnême évêque avant d'être philosophe, le paragraphe d'une dizaine de pages consacré au thème de l'image, même en y ajoutant les renvois fréquents au cours des autres chapitres, n'épuise pas le sujet ni n'en dégage peut-être 1 Nous croyons inutile de nous étendre surIe Ige siècle gui compte quelques assez l'intérêt primordial. ~tud_es..consciellci~uses, parmi d'autres, sur notre' auteur et qu;o~ trouvera men: tionnées dans la bibliographie, citées éventuellement au cours de notre travail. Deux études sont consacrées ex professo à l'image chez Gré Signalons, sans toutefois partager toutes leurs vues, E. G. MOELLER, Gregorii goire, celle de J. ~~ ..S çh~~J:l1a!ln, parue en 1943 et celle de J. T. Nysseni doctrinam de hominis natura et illustravit et cum origeniana comparavit, Muckle en 1945. L'étude de Schoemann avait été précédée en pour son analyse pénétrante de l'anthropologie grégorienne et son intelligence de l'ensemble de l'œuvre, ensuite F: P~EKAMP, Die Gotteslehre des Hl. Gregor von 1941 par un travail similaire sur saint Athanase. Elle est très Nyssa, qui a eu le mérite d'attirer lé premier l'attention sur le rôle prépondérant co~sciencieuse et bien menée, plus pénétrante parce que moins de la mystique chez Grégoire et de lui accorder une importance supérieure à celle stnctement analytique, que celle sur le dodteur alexandrin. du Ps. Denys. Mais il oublie par après cette excellente entrée en matière et,91?.Ë::: que à c;rég?ire un, traitement scolastique. Il parle naturellement de la connais saûèe'de 'Dieu par f'finagè mals se trompe, comme nous essaierons de le montrer, 1 op. cit., p. 42. sur sa vraie portée. 2 op. cit., p. 67, note 4. I8 INTRODUCTION INTRODUCTION I9 Nous ne croyons pas cependant devoir en partager toutes les auparavant l'importance spéculative de ce thème en lui-même, vues. En particulier l'auteur semble~ubir à son insu l'influence la dialectique propre qui l'anime. Celle-ci consiste d'abord à du préjugé « platonicien»: après que, de son étude, se dégage définir la « ratio propria )) de l'image de Dieu. Nous en propose clairement le contenu nouveau, indiscutablement chrétien de rions la formule suivante: ... l'iIl1age. est « la . manifestation .. de 1'« image» grégorienne, pourquoi se met-il encore à épiloguer Dieu par le truchement d'un' ~tr~·q~C~·4~ti~··f~~it.éd't~~·. JQ~it·d~.· sur les dangers de l'idéalisme? Rien dans les prémices de Gré sa similitude )). Le Verbe est l'image du Père parce qu'il est la goire ne conduit à une conclusion panthéiste. Quant à l'étude de manifestation du Père, faite en premier lieu à celui-ci même, et Muckle, l'auteur, médiéviste à la recherche des sources du Com une manifestation si semblable qu'elle lui est parfaitement égale. mentaire de saint Bernard sur le Cantique, ne semble pas con Elle ne va pas sans altérité cependant puisque le Père subsistant naître beaucoup les travaux de ses prédécesseurs ni,soupçonner sans principe, son image au contraire est originée de lui. L'hom le caractère. ~pineux de certaiIls,pr()1?I~f!les. comme celui par me en grâce est signé de toutes les vertus, de tous les biens divins exemple de la conception grégorienne de la vision béatifique. mais il les reçoit par une participation surnaturelle, dans une La question qui intrigue tous les commentateurs de Grégoire: altérité bien différente de celle du Verbe: il est dit encore à l'ima les origines de sa notion à la fois universelle et concrète d'huma ge de Dieu. Le corps, lui, et le monde matériel tout entier ne nité, origines peut-être plus stoïciennes que platoniciennes, est le sont plus parce que Dieu n'ayant pas de corps, il n'y a plus tranchée en une ligne: « S. Gregory indulges boldly in pla entre eux et lui de similitude: bien que créés par Dieu ils ne tonic realism ... 1 ». Cette étude de 30 pages où on peut, de plus, sont plus à son Îlllage. Cette définition posée, la di~lecti.q~~_en relever nombre de lacunes, conclut à la faille entre le platonisme déroule les implications. Grégoire la donne surtout pour l'image de Grégoire et sa foi et se place ainsi aux antipodes de von Baltha créée. L'image étant manifestation est un signe de Dieu interpel sar et de Daniélou. lant l'homme et l'introduisant à sa connaissance. Cette connais Enfin la remarquable thèse de A. Lieske, Die Theologie der sance est participation effective. La participation engendre la Christusmystik des Gregor von Nyssi,--;~'~-;'traiter notre sujet parenté. La parenté fonde le désir. Le désir introduit à l'amour. le touche cependant de très près. La pénétration de l'auteur L'amour de Dieu, qui peut croître jusqu'à la passion, unit à lui. rivalise sur le plan théologique avec celle de von Balthasar Et tout ce procès ne s'explique en fin de compte que par la pré sur le plan philosophique, et met admirablement en relief la sence illême de I?ie,u dans so~irnage, présence non seùlement' place centrale chez Grégoire, la médiation unique du Verbe comme fin qui attire, mais déjà comme bien possédé et comme incarné, à tous les degrés de la vie spirituelle: c'est par là que son forme revêtue 1. Cette dialectique, importante au premier chef, travail rejoint le nôtre, la théologie de l'image étant au premier est étudiée dans la première partie de notre travail. Une seconde chef une théologie de la grâce. examine ensuite les di\Ters~~p::tF.~~~.~1(lF!~él,t!.QI!~L~c!~_)~.}19t!011 Les études consacrées à l'image de Dieu chez saint Grégoire d'image selon les domaines où elle est appliquée: ciaI1~ l';,;tnthr.o.go: de Nysse ne paraissent donc pas définitives au point qu'un nou logie d'abord qui est chez Grégoire d'une profonde originalité, vel essai ne puisse légitimement être tenté. ,,,Les princip(iles dans l'ecclésiologie ensuite, enfin dans la doctrine, trinitaire et lacunes des travaux précédents tiennent à ce qu'ils limitent christologique. A l'anthropologie se relient'une~érie .d.~-·p;~biè;~~ Ieur' enquêtêf ~lâ' 'd~c'trine a~thropologique de l'image alors pa:r:tiçllliers, connexes les uns aux autres et auxquels les contro que celle-ci joue encore un rôl~irn.Eo~!ant!quoique m.oins origi verses récentes au sujet du Surnaturel, où plusieurs fois a été nal, dans la doctrine trini!a1.r~!_.~llI!s19JOg,iqJl.~.,gte.cc1ésiQlogique invoquée la doctrine de notre auteur, donnent un regain d'actua .~. ensuÜê1 cé'qu'Üs vont directement, dans ce cadre limité, à lité. Ce sont: l'image etlagr~ce, l'image et le sex~, l'image et le détailler les différentes applications de l'image sans dégager 1 En ce schéma rapide nous n'entrons pas dans la considération d'une éven tuelle causalité réciproque qui peut intercéder entre ces divers moments dialec 1. Art. cit., p. 62. tiques: ainsi .~o.nnaissance et. participation se co]).diti onnent. Illutue~1".e!l1.~gt. 20 INTRODUCTION INTRODUCTION 2I mal, la distinction image. . ressem1Jlanc~. La première et la troi sième de ces questions s' originent aux étonnantes similitudes transmission, à son explication et ils n'ont pas l'idée de construire que présente parfois la théologie de Grégoire avec celle de la un système parce qu'ils n'en ont pas le temps. Aussi leur véritable scolastique. Enfin un appendice discute l'authenticité - que pensée a-t-elle chance'd odme lnn'aêntrtee' -péia-s'ï ltee' l1em~nt une pensée cons-: nous admettons - des deux homélies « Sur ces paroles : Faisons tante qu'une peilséè de-vralt~oÏÎÏ;as""trop~-vitë l' homme à notre image et à notre ressemblance >). arguer, dans les questions d'authenticité, de l'insolite à l'apo Selon une" m~tltg4ep~l1.spl:tilologiqlleque _, spéculative, nous cryphe 1. avons été surtout soucieux de laiss,erparï,erGÏégoire lui-!ll~me. Nous n'avons pas .c ru. "!l.é~e?§<;liJ:".~,1.,pour éclairer les textes les Peut-être mêmë'Favoiis:n~;is-ïaissé"pafierctfopét nos ab~~dantes uns par les autres, ,de prendre égét:r:d à le.uX. ~h~gn<:>!gg~g~YYI!.tll~ll~~ citations lasseront-elles nos lecteurs: qu'ils nous les pardonnent Muckle estime cependant la chose très importante, et elle l'est au nom de ce souci d'objectivité 1. En détaillant la pensée de à son point de vue parce qu'il veut discerner chez Grégoire une Grégoire on s'expose aussi à d'inévitables redites :Jes problèmes conversion du « philosophisme» inauthentiquement chrétien de chez lui s'emboîtent et ne se résolvent pas les uns à part des ses premiers traités à une attitude enfin scripturaire et croyante autres. C'est signe qu:il y règne une unit,éprQfonde ;;ous un dans les derniers. La chronologie absolue et relative des œuvres éclectisme apparent qui trop longtemps a donné le change sur de Grégoire est assez obscure: on date de37I son premier traité, sa véritable valeur: à preuve l'introduction encore condescen De la 'Vi~ ginité, d'environ 390 le dernie~,'la .V ie deMo ise 2 ~ L'acti 'quï' dante de W. Jaeger à son édition du Contre Eunome ou le cha vité liÙéraired;un 'h~~lIIiè ~-en-c~rè aütre ch-;~~-à faire que pitre d'Aimé Puech consacré à l'évêque de Nysse dans son H is d'écrire et qui E' écrit_~~~~!~g!J_Cl_P~r!9~~!.~).~t.iyem.~_n.:t,"çgJJrt~ toire de la Nttérature grecque chrétienne 2. Très une, cette pensée ,~,sl~cguelgue_yip.KL_an_s_.~, ne commande pas nécessairement de n'est cependant pas systématique: J. Laplace, dans son Intro grands revirements. Il nous semble que tous les thèmes essen- duction à la traduction du De hominis oPificio, en décrit le procès ti~!~ de Grégoi!~!~participati.on!...!~~~~ge, 1~~E~ili~~~~Ë~~I~~~-.:-~·. d'une façon très heureuse lorsqu'il compare celui-ci au mouve ment cyclique qui cerne son objet par approches successives ou 1 Il faudrait caractériser les assertions des Pères, au moins de ceux qui ont à des sondages répétés qui, dans les différentes œuvres, attei pratiqué l'allégorisme, non comme des « thèses» - qu'on nous passe le jeu de mots - mais comme des « thèmes» à partir desquels ils pourront développer gnent à des profondeurs diverses. On dirait d'une ,pensée qui se des variations parfois assez divergentes. cherche plutôt que d'llnepensée arrêtée. La cohésion profonde 2 Voici la chronologie partielle qui ressort des données de BARDENHEWER : des vues fondamentalë"s· "~è~ouvre pa~' toujours celle, moins 371 De Virginitate. 379 ln Hexaemeron. De Hominis OPificio. De anima et resurrectione. irnportante, des représentations et on ne pourrait, sans danger 380 Vita Macrinae. réel, ramener l'une à l'autre. Pourquoi d'ailleurs les Pères, sur 381 Contre Eunome l et 12b. Oraison funèbre de l'vfélèce. tout en, leurs œuvres oratoires, en ces homélies où plus d'une fois 383 Oratio de Deitate Filii et Spiritus Sancti. In dùm Luminwm. 385 Oratio catechetica. on croit déceler l'inspiration heureuse et subite, ne pourraient-ils 386 Panégyrique de S. Étienne. Oraisons funèbres de Pulchérie et de FlaciUe. se contredire? Les plus théologiques d'entre eux ne sont pas 390 Vie de Moïse. • avant tout théologiens. Non écolâtres mais hommes d'Église 394 (?) In su am ordinationem. Jant"-e'fcvl TlJê/(et3.fîI9S7)1l6'l.,gfl .. et à la carrière parfois bien mouvementée, ils ont charge d'âmes, Les Homélies sur les Psaumes et sur les Inscriptions des Psaumes ont précédé celles sur le Cantique. Contre Eunome 3 à 12a semble postérieur à 381. F. MUEL ils ont à veiller à l'intégrité du dépôt de la foi, à sa défense, à sa LER annonçait, dans l'article déjà cité de Hermes, la chronologie des écrits trini taires. 1 « A mon avis, disait le P. de Régnon, le seul moyen de connaître l'exacte 3 Coupée, de plus, d'un exil de trois ans (375-378) sous l'empereur arien Valens ...,ll de plusieurs v0Y.3:K~~_~, syî:îë;éië·ëfAtÎtIoêhè·-éï1·-379:'~1~ite--d~--dioc?;;-(ï~·p;~~ pensée d'un docteur grec est de le citer longuement afin de se familiariser avec elle» (Études de Théologie positive sur la Sainte Trinité, III, p. 4)· ~vec séjour de plusieurs mois à Sébaste, et voyage en Arabie avec pèlerinage a Jé::usalem en 380, Concile de Constantinople en 381, Oraisons funèbres, à Cons 2 Pour ne parler pas de celui, franchement dépréciateur, de P. BATIFFOL dans sa Littérature grecque chrétienne, p. 296 sq. tantmo~le e~co:e, de la princesse Pulchérie et de l'impératrice Flacille, en 385. Le d~rmer temOlgnage historique que nous ayons de Grégoire est sa présence au Conclle de Constantinople en 394. 22 INTRODUCTION sontdéjà présents dans sa _p~_~!pi~_r_~ .~_l.l:YI"~.~tJ~$9.nt encore dans PREMIÈRE PARTIE -la-de;~ière-i~'1~a-V i~ de-Ki ~ïse n'est ni plus ni moins philosophique ~ le T;~ité de la Virginité, celui-ci n'est ni plus ni moins chré DIALECTIQUE DE L'IMAGE tien que les Homélies sur le Cantique. Nous ne voyons pas pour quoi la connaissance de Dieu comme la connaissance du même par le même doive être dite « naturelle 2» dans le Traité de la Virginité et ne devrait plus l'être dans celui, qu'on date de la CHAPITRE UNIQUE fin, Sur les enfants qui meurent en bas-âge Sans nier tout l'inté 3. rêt que présenterait une chronologie serrée de l'œuvre grégo rienne, nous ne la croyons cependant pas indispensable. Comme A) L'IMAGE « EFFIGIE» DE L'ARCHÉTYPE TRANSCENDANT: von Balthasar, comme Daniélou, comme Schoemann, comme SIMILITUDE ET DISSIMILITUDE Lieske, nous nous sommes_ _ l>.~I"!!lis __ ~_~.~pl!g~~:r_J91Jt _çI"~g()!r~ par tout Grég<2ire ...e t partant du principe de la cohérence de sa Grégoire lui-même nous donne la dialectique de l'image, de pensée sur les questions fondamentales nous lui reconnaissons façon occasionnelle sans doute mais cependant explicite. A prio le droit de ne pas répéter à chaque occasion ce qu'il avait dit en ri la notion d'image, centrale dans une philosophie d'inspiration d'autres et pouvait parfois supposer connu déjà par la catéchèse platonicienne, est susceptible de deux accentuations différentes: élémentaire comme lorsqu'il s'agit de la nécessité du baptême ou l'on insistera sur l'aspect de ressemblance avec l'archétype, pour être apparenté à Dieu. comme c'est le cas le plus fréquent chez Plotin ou l'on sou 1 - Il nous reste à adresser aux Révérends Pères R. Arnou et M. lignera plutôt la déficience inhérente à tout reflet: c'est la pente Ledrus, de l'Université Grégorienne Pontificale, ainsi qu'au que suit plus volontiers la pensée de Platon, excepté peut-être Révérend Père P. Henry, un respectueux et cordial merci pour dans le Timée 2. Grégoire, lui, très ferme dans ses intuitions l'intérêt qu'ils ont témoigné à cette étude et l'encouragement fondamentales mais peu systématique, chemine apparemment qu'ils lui ont apporté. dans les deux directions. Il lui arrivera d'insister sur la ressem Louvain, juin I951. blance et de parler de 1'« identité » de forme qui règne entre l'ar chétype et l'image Il dira que la beauté même de l'archétype 3. ] « Il ne semble pas du reste que ... sa pensée, au moins dans les lignes princi pales, ait beaucoup évolué» G. ISAYE, L'unité d'opération ... ,' pp. 423-424. 1 Pour PLOTIN par exemple ce n'est pas le fait d'être incarnée qui rend l'âme imparfaite: elle est dans la chair le reflet fidèle de l'âme universelle - mais 2 Comme le prétend aussi E. VON IVANKA, Vom Platonismus zur Theorie der Mystik, p. 189. c'est l'attachement de l'âme au corps, le refus de se « convertir », de s'achever par la contemplation de l'hypostase supérieure, c'est l'arrêt sous le coup de la 3 On se demande si la mention, en plusieurs traités, du « grand âge de l'auteur» fascination du visible, sur l'éèhelle ascensionnelle vers l'Un. L'âme individuelle, ne serait pas simplement de style. reflet, « image» de l'âme universelle est moins imparfaite par nature que par délibération. Cfr Émile BRÉHIER, La philosophie de Plotin, pp. 64-68. 2 La dialectique de l'image dans le Sophiste (240 sq.) aboutit à y reconnaître un intermédiaire (/-LT€ açv) « tressé d'être et de non-être» (7T7€TMx{}at (JV/-L7TÀOK~V TO /-L~ oV T<p ovn). Le Parménide pose comme termes équivalents « participer l'être» et «être image»: « Kat Tj /-LNJç€tS •.. OVK aÀÀ'Y} ns ~ €lKaa{}ijvat» (132 D). On sait que Platon ne s'est jamais expliqué davantage sur la notion de partici pation. Dans le Timée le monde visible, image du monde invisible, en apparaît comme la révélation, parfaite au point de s'appeler divine: « l€KWV TOU VO'Y}TOU (sc. '<pOV) (}O€ S ala{}'Y}T6s» (92 C). Cfr H. WILLMS, Eikon ... , pp. 2 à 24. 3/-Ltav d/-LCPOTÉpWV €lvat T~V /-LOPcP~v: In Canto Hom. XV, 44, 1093 C.

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