Conseil canadien de protection des animaux lignes directrices sur : le soin et l’utilisation des animaux sauvages Le présent document intitulé Lignes directrices du CCPAsur : le soin et l’utilisation des animaux sauvagesa été préparé par le sous-comité ad hocsur les animaux sauvages du Comité de l’élaboration des lignes directrices du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) : M. Peter Austin-Smith, Acadia University (président) Dre Sandie Black, Calgary Zoo M. Daniel Bondy, Service canadien de la faune Dr Nigel Caulkett, University of Saskatchewan Dr Marco Festa-Bianchet, Université de Sherbrooke Dr Robert Hudson, University of Alberta Dr Donald McKay, University of Alberta M. Michael O’Brien, Department of Natural Resources, N.-É. Mme Joy Ripley, Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux Dre Helen Schwantje, Ministry of Water, Land and Air Protection, C.-B. Dr Todd Shury, Parc national Banff / Calgary Zoo (représentant de l’ACVZF) Dre Gilly Griffin, Conseil canadien de protection des animaux De plus, le CCPAest reconnaissant envers le Dr Gerald Miller, University of Alberta et membre du Conseil du CCPAde 1996 à 2001, qui a été le premier coprésident du sous-comité sur les animaux sauvages avec le Dr McKay. Le CCPAremercie également les nombreuses personnes, organisations et associations qui ont commenté les précédentes ébauches de ces lignes directrices, et en particulier les directeurs des services de la faune des paliers fédéral, provincial et territorial, la Société canadienne de zoologie, l’Animal Behavior Society / Association for the Study of Animal Behaviour, l’American Society of Ichthyologists and Herpe- tologists, l’Ornithological Council et l’American Society of Mammalogists. Nous remercions aussi la fonda- tionMax Bell pour son aide financière lors de l’élaboration de ces lignes directrices. © Conseil canadien de protection des animaux, 2003 ISBN : 0–919087–40–X Conseil canadien de protection des animaux 315–350 rue Albert Ottawa (ON) CANADA K1R 1B1 http://www.ccac.ca Lignes directrices du CCPA sur :le soin et l’utilisation des animaux sauvages,2003 TABLE DES MATIÈRES A. PRÉFACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 2. Capture d’animaux vivants . . . . . . . . . .27 2.1 Fréquence de la vérification des pièges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 SOMMAIRE DES PRINCIPES DIRECTEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 E. CONTENTION . . . . . . . . . . . . . . .29 1. Contention physique et manipulation .29 B. INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . .9 2. Contention chimique et anesthésie . . . .30 1. Animaux sauvages, définition . . . . . . . . .9 2.1 Formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 2. Objet des lignes directrices sur 2.2 Aspects pharmacologiques . . . . . .31 les animaux sauvages . . . . . . . . . . . . . . .10 2.3 Relaxants musculaires . . . . . . . . . .31 3. Éthique de l’utilisation des 2.4 Administration des médicaments .32 animaux sauvages . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 3.1 Responsabilités . . . . . . . . . . . . . . . .12 2.5 Anesthésie sur le terrain . . . . . . . .32 4. Réglementation sur la faune . . . . . . . . .17 2.6 Suivi et soins de soutien . . . . . . . .33 4.1 Réglementation internationale . . .17 2.7 Résidus de médicaments . . . . . . . .34 4.2 Réglementation fédérale . . . . . . . .18 4.3 Réglementation provinciale F. MARQUAGE . . . . . . . . . . . . . . . . .35 et territoriale . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 1. Considérations générales . . . . . . . . . . . .35 4.4 Réglementation municipale . . . . . .19 4.5 Propriétés privées . . . . . . . . . . . . . .19 2. Baguage et étiquetage . . . . . . . . . . . . . . .35 4.6 Associations professionnelles . . . .20 3. Marquage des tissus (techniques invasives) . . . . . . . . . . . . . . .36 4. Émetteurs radio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 C. ÉTUDES SUR LE TERRAIN — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES 21 G. INTERVENTIONS MÉDICALES 1. Projets d’observation . . . . . . . . . . . . . . .22 ET CHIRURGICALES . . . . . . . . . .38 2. Projets impliquant la manipulation d’animaux sauvages . . . . . . . . . . . . . . . .22 1. Emploi d’analgésiques . . . . . . . . . . . . . .38 2.1 Manipulation indirecte . . . . . . . . .23 2. Interventions mineures . . . . . . . . . . . . . .39 2.2 Projets exigeant la manipulation 2.1 Échantillons de tissu ou de sang . .39 directe d’animaux sauvages . . . . .23 2.2 Mesure des paramètres 3. Morbidité et mortalité sur le terrain . . .24 physiologiques . . . . . . . . . . . . . . . .39 2.3 Isotopes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 D. COLLECTE DE VERTÉBRÉS . . . .26 3. Interventions majeures . . . . . . . . . . . . . .40 1. Spécimens tués . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 3.1 Techniques invasives . . . . . . . . . . .40 H. TRANSPORT ET HÉBERGEMENT L. GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . .57 D’ANIMAUX SAUVAGES . . . . . . .41 1. Transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 M. ABRÉVIATIONS . . . . . . . . . . . . . .60 2. Soins des animaux . . . . . . . . . . . . . . . . .41 2.1 Hébergement . . . . . . . . . . . . . . . . .42 ANNEXE A 2.2 Nutrition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43 LIGNES DIRECTRICES 2.3 Interactions sociales . . . . . . . . . . . .43 PERTINENTES . . . . . . . . . . . . . . .61 2.4 Hygiène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43 3. Déplacement et remise en liberté . . . . . .44 3.1 Considérations d’ordre général . . .44 ANNEXE B 3.2 Considérations d’ordre médical . .45 MODÈLE DE FORMULAIRE DE 3.3 Considérations d’ordre PROTOCOLE POUR PROJET environnemental . . . . . . . . . . . . . . .46 D’UTILISATION D’ANIMAUX SAUVAGES EN RECHERCHE, I. EUTHANASIE . . . . . . . . . . . . . . . .47 EN ENSEIGNEMENT OU DANS LES TESTS . . . . . . . . . . . . . . . . . .62 1. Méthodes pharmaceutiques . . . . . . . . . .47 2. Gaz à inhaler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 3. Méthodes physiques . . . . . . . . . . . . . . . .48 ANNEXE C 4. Méthodes d’euthanasie inacceptables . .48 CONTACTS UTILES . . . . . . . . . . .67 5. Élimination des carcasses d’animaux euthanasiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49 ANNEXE D CATÉGORIES DE TECHNIQUES J. SÉCURITÉ DES PERSONNES . . .50 INVASIVES DU CCPA POUR LES 1. Risques liés aux médicaments . . . . . . . .50 ÉTUDES SUR LES ANIMAUX 2. Risques physiques et SAUVAGES . . . . . . . . . . . . . . . . .68 environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . .51 3. Risques liés à l’équipement . . . . . . . . . .51 4. Préparation aux situations d’urgence . .51 ANNEXE E 5. Risques biologiques . . . . . . . . . . . . . . . .51 LISTE DES ORGANISMES DE RÉGLEMENTATION ET K. RÉFÉRENCES . . . . . . . . . . . . . . .53 PRINCIPALES LÉGISLATIONS . .70 ii le soin et l’utilisation des animaux sauvages A. PRÉFACE Le Conseil canadien de protection des animaux généraux concernant le soin et l’utilisation (CCPA) a pour mandat de superviser l’utilisa- des animaux, le CCPA publie également des tion des animaux en recherche, en enseignement lignes directrices sur des enjeux relatifs aux et dans les tests, et les institutions universitaires dossiers actuels et à venir (http://www.ccac. doivent obligatoirement participer à son pro- ca). Le document Lignes directrices du CCPA gramme. Le non-respect des lignes directrices sur : le soin et l’utilisation des animaux sauvages et des politiques du CCPApeut entraîner la sus- est le sixième de cette série. Ce document pension du financement des programmes de remplace le Chapitre XXII — Les vertébrés recherche et (ou) des institutions en question sauvages sous expérimentation en liberté ou (CCPA, Manuel sur le soin et l’utilisation des ani- en captivité, Manuel sur le soin et l’utilisation maux d’expérimentation, vol. 1, 2eéd., 1993; IRSC, des animaux d’expérimentation, vol. 2 (CCPA, CRSNG et CRSH, Protocole d’entente sur les rôles 1984). et responsabilités en matière de gestion des subven- Le raffinement des lignes directrices sur le soin tions et des bourses fédérales, Annexe 3 : Évaluation et l’utilisation des animaux est un processus éthique de la recherche avec des animaux,2000). continu. Le présent document s’inspire dans Bien que le soin et l’utilisation des animaux une large mesure des travaux des organismes sauvages soient régis par les législations énumérés à l’Annexe A; nous remercions ces provinciales, territoriales et fédérale, certains organismes d’avoir généreusement permis au organismes responsables de la faune ont adopté CCPA de se servir de certains passages des des lignes directrices sur le soin des animaux, lignes directrices élaborées par leurs divers y compris celles du CCPA, et ils ont constitué comités. Les renseignements pertinents qui ne des comités internes chargés de superviser le figurent pas dans les présentes lignes directrices soin et l’utilisation des animaux sauvages pour font l’objet de références distinctes. la recherche, la gestion et les procédures opéra- Ces lignes directrices ont été préparées par le tionnelles. Beaucoup de ces organismes s’in- sous-comité du CCPAsur les animaux sauvages. téressent de près au programme du CCPAou En avril 2001, le sous-comité s’est entendu sur y participent en vue de se montrer imputables une ébauche préliminaire qui a été distribuée de leur travail auprès du public. à l’ensemble des directeurs de la faune des Outre le Manuel sur le soin et l’utilisation des gouvernements fédéral et provinciaux; ceux- animaux d’expérimentation, vol. 1, 2e éd. (1993) ci ont été invités à apporter leur contribution et vol. 2 (1984), où sont définis les principes dès les premières étapes. En août 2001, la pre- mière ébauche a été transmise à 56 experts, dont des diverses procédures. Dans la mesure du les représentants des organismes énumérés à possible, le texte suit une suite logique en allant l’Annexe A. En janvier 2002, une deuxième des procédures les moins invasives aux plus ébauche fut distribuée en vue d’obtenir les com- invasives; il décrit aussi tour à tour les diverses mentaires d’un grand nombre de personnes. étapes de capture, contention, manipulation, La rédaction de ces lignes directrices a été déplacement, remise en liberté, rétention ou facilitée par des ateliers qui ont été tenus en avril euthanasie. On a également ajouté un chapitre 2001 à Halifax, N.-É., en collaboration avec le sur la sécurité des personnes étant donné que Conseil des provinces atlantiques pour les A les comités de protection des animaux ont la P sciences, et en novembre 2001 à Edmonton, Alb., C responsabilité de veiller à ce que l’emploi d’a- C conjointement avec la University of Alberta. u gents infectieux, biologiques, chimiques, radio- s d Les lignes directrices sont présentées sous un actifs ou représentant un danger pour les êtres e format qui devrait faciliter la préparation et vivants fasse l’objet d’une approbation insti- c ri l’examen des protocoles. Dans la plupart des tutionnelle (Politique du CCPA : Mandat des t c e cas, l’ordre des différentes sections est le sui- comités de protection des animaux, 2000) et étant r di vant : élaboration des plans de recherche, exi- donné que les institutions connaissent les dan- s gences relatives aux permis, puis exécution gers auxquels leur personnel peut être exposé. e n g li 2 SOMMAIRE DES PRINCIPES DIRECTEURS B. INTRODUCTION paux de leur institution ou agence, que ces études relèvent de leur juridiction ou de celle Principe directeur nº 1 : d’un autre comité de protection des animaux. le L’utilisation des animaux sauvages pour la s Section 3.1.2 Responsabilités du comité de protection o recherche, la gestion, l’enseignement et les des animaux, p. 15. in tests n’est acceptable que si elle permet l’étude e t de principes biologiques ou la recherche de Principe directeur nº 5 : l’u résultats qui devraient avoir des retombées Les comités locaux de protection des animaux tilis bénéfiques pour les humains, les animaux ou a les écosystèmes. Les propositions de projets doivent inclure des personnes ayant une tio n touchant les animaux sauvages doivent être expertise pertinente des animaux sauvages en d évaluées par des experts qui confirmeront leur liberté et (ou) en captivité, ouils doivent con- e s valeur potentielle. sulter des experts indépendants en mesure de a n Section 3. Éthique de l’utilisation des animaux sauvages, les renseigner sur la nature de l’étude de terrain im a p. 11. proposée et sur ses répercussions. u x Section 3.1.2 Responsabilités du comité de protection s Principe directeur nº 2 : a des animaux, p. 15. u v Tous les projets prévoyant l’utilisation d’ani- a g e maux sauvages pour la recherche, la gestion, Principe directeur nº 6 : s l’enseignement et les tests doivent faire l’objet , 2 Tous les employés impliqués dans l’utilisation 0 d’un protocole qui sera approuvé par un comité 0 des animaux sauvages pour la recherche, l’en- 3 de protection des animaux avant le début des seignement et les tests doivent avoir reçu une travaux (références définissant les exigences pertinentes : Lignes directrices du CCPA : révi- formation adéquate en éthique de l’utilisation sionde protocoles d’utilisation d’animaux d’expéri- des animaux et avoir la formation et l’expé- mentation, 1997; et Politique du CCPA: Mandat rience nécessaires à l’exécution des procédures des comités de protection des animaux, 2000). définies dans le protocole. Section 3.1.1 Responsabilités des chercheurs, paragraphe Section 3.1.2 Responsabilités du comité de protection 3.1.1.1 Protocoles prévoyant l’utilisation d’animaux des animaux, p. 16. sauvages, p. 12. Principe directeur nº 7 : Principe directeur nº 3 : On doit consulter des vétérinaires ayant l’expé- Les chercheurs sont responsables de leurs rience des animaux sauvages et (ou) demander propres agissements et de ceux de l’ensemble leur collaboration pour tout projet pouvant du personnel participant à leurs études. avoir des répercussions sur la santé des animaux Section 3.1.1 Responsabilités des chercheurs, paragraphe (p. ex., déplacement des animaux, interventions 3.1.1.1 Protocoles prévoyant l’utilisation d’animaux médicales ou chirurgicales). On doit également sauvages, p. 14. consulter des vétérinaires ayant l’expérience Principe directeur nº 4 : des animaux sauvages ou des professionnels expérimentés de la faune pour les activités Les comités de protection des animaux ont la responsabilité d’examiner toutes les études nécessitant la contention d’animaux. qui sont menées par les chercheurs princi- Section 3.1.3 Rôle du vétérinaire, p. 16. 3 C. ÉTUDES SUR LE TERRAIN — Principe directeur nº 12 : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Sur le terrain, le chercheur doit être prêt à euthanasier tout animal qui, à la suite de sa Principe directeur nº 8 : capture, d’une manipulation ou d’une procé- Les procédures susceptibles d’avoir des effets dure expérimentale, subit une douleur et (ou) néfastes durables sur une population ou d’af- une détresse impossible à soulager. fecter sa survie ne doivent être entreprises Section 2.2 Projets exigeant la manipulation directe qu’exceptionnellement. Lorsque de tels effets d’animaux sauvages, p. 24. A P sont probables, le chercheur doit démontrer C C que des experts reconnus ont établi que la Principe directeur nº 13 : u procédure envisagée est nécessaire. d Lorsqu’on observe un cas de morbidité pendant s p. 21. e ou après une manipulation, on doit prendre c ri les mesures nécessaires, puis documenter le t Principe directeur nº 9 : c cas et faire enquête. Toute mortalité doit s’ac- e dir Les activités d’observation doivent être menées compagner d’une nécropsie complète visant à s de façon à limiter le plus possible tout boule- déterminer la cause de la mort. e n versement pouvant provoquer l’abandon des g Section 3. Morbidité et mortalité sur le terrain, p. 24. li territoires, des domaines vitaux, ou pouvant entraîner la préemption de l’alimentation, le D. COLLECTE DE VERTÉBRÉS démantèlement des structures sociales ou l’alté- ration des relations prédateur-proie. Principe directeur nº 14 : Section 1. Projets d’observation, p. 22. Les méthodes de mise à mort pour la collecte d’animaux sauvages doivent être éthique- Principe directeur nº 10 : ment acceptables et adaptées à l’espèce. Les Lors des recherches de terrain prévoyant la chercheurs doivent avoir reçu une formation manipulation d’animaux sauvages à des fins sur la méthode de collecte proposée pour pou- expérimentales, les chercheurs doivent pren- voir effectuer une mise à mort éthiquement dre en compte la biologie et le comportement acceptable. de l’espèce à étudier et opter pour les procé- Section 1. Spécimens tués, p. 26. dures les moins invasives et qui permettent d’atteindre les objectifs de l’étude. Pour la Principe directeur nº 15 : capture et la manipulation de l’espèce, on doit Avant d’entreprendre un projet de capture sur s’efforcer de choisir la méthode la plus appro- le terrain, le chercheur doit connaître l’espèce priée ou les méthodes les plus appropriées à l’étude et sa réponse au dérangement ainsi permettant de réduire autant que possible la que sa sensibilité à la capture et à la contention. détresse chez les animaux et d’assurer leur Le chercheur doit également connaître les survie après la manipulation. avantages et les désavantages des méthodes Section 2. Projets impliquant la manipulation d’animaux existantes de capture d’animaux vivants et sauvages, p. 22. particulièrement celles qui ont déjà été em- Principe directeur nº 11 : ployées chez l’espèce à l’étude. Section 2. Capture d’animaux vivants, p. 27. Les personnes qui effectuent des recherches sur le terrain doivent prévoir toute la gamme Principe directeur nº 16 : de situations qui peuvent causer un stress exagéré et (ou) une blessure à l’animal, et elles Le chercheur doit vérifier régulièrement les doivent être prêtes à y faire face. pièges de capture et les filets pour éviter que les animaux capturés meurent ou se blessent. Section 2.2 Projets exigeant la manipulation directe d’animaux sauvages, p. 24. Section 2.1 Fréquence de la vérification des pièges, p. 28. 4 E. CONTENTION Principe directeur nº 22 : On doit s’efforcer de réduire les risques liés Principe directeur nº 17 : à la contention chimique. On doit toujours On doit choisir des méthodes efficaces de con- considérer le bien-être de l’animal comme tention physique qui permettent de réduire le principale priorité tout en tenant compte de la plus possible les risques de blessure physique sécurité des personnes. et de stress physiologique et psychologique Section 2.5 Anesthésie sur le terrain, p. 32. tout en assurant la sécurité des personnes. Le degré de contention et la durée des procé- Principe directeur nº 23 : le s dures doivent être réduits au minimum. Le On doit assurer des soins de soutien et un o personnel qui manipule les animaux doit avoir suivi régulier pour réduire les risques de mor- in e reçu une formation complète sur les procédures bidité et de mortalité. t prévues et sur les méthodes de contention de Section 2.6 Suivi et soins de soutien, p. 33. l’u t rechange qu’il pourrait avoir à employer. ilis Section 1. Contention physique et manipulation, p. 29. Principe directeur nº 24 : at io On doit prendre des mesures pour éviter que n Principe directeur nº 18 : les médicaments employés sur les animaux d e Le personnel chargé de la mise en œuvre de la sauvages entrent dans la chaîne alimentaire. s a contention chimique et de l’anesthésie des Section 2.7 Résidus de médicaments, p. 34. n im animaux sauvages doit recevoir une forma- a tion reconnue et à jour, et il doit employer les F. MARQUAGE u x techniques et les médicaments qui convien- s Principe directeur nº 25 : a nent à l’espèce visée. u v Les chercheurs doivent s’efforcer de réduire a Section 2.1 Formation, p. 30. g autant que possible les effets néfastes des e s Principe directeur nº 19 : procédures de marquage sur le comporte- , 2 ment, la physiologie ou le taux de survie des 0 0 Les médicaments employés pour la capture animaux à l’étude. 3 d’animaux sauvages doivent, autant que pos- Section 1. Considérations générales, p. 35. sible, avoir les propriétés suivantes : pouvoir anesthésiant; stabilité en solution; efficacité à Principe directeur nº 26 : petit volume; toxicité et effets physiologiques Le chercheur doit évaluer les besoins de visibi- néfastes minimaux; rapidité de mise en place litéet d’identification aux fins de la recherche de l’anesthésie; réversibilité. et les comparer au risque de blessure qui Section 2.2 Aspects pharmacologiques, p. 31. découle des techniques de marquage (p. ex., baguage, étiquetage), et il doit s’efforcer de Principe directeur nº 20 : choisir la technique qui présente le moins de risques à cet égard. Les relaxants musculaires dépolarisants (p. ex., chlorure de succinylcholine) produisent une Section 2. Baguage et étiquetage, p. 35. paralysie sans anesthésie et ne doivent pas Principe directeur nº 27 : être employés sans agent anesthésiant. On ne doit employer des techniques de mar- Section 2.3 Relaxants musculaires, p. 31. quage qui endommagent les tissus de façon Principe directeur nº 21 : significative (marquage au fer rouge, ablation de phalanges, découpe d’oreille et de queue) Les systèmes d’administration à distance d’a- que si l’on a soumis à un comité de protection gents anesthésiants à des animaux sauvages des animaux des preuves montrant qu’aucune en liberté doivent être choisis en fonction de la autre méthode ne permet d’obtenir les résultats taille de l’animal et du volume de médicament recherchés. à administrer. Section 3. Marquage des tissus (techniques invasives), Section 2.4 Administration des médicaments, p. 32. p. 36. 5 Principe directeur nº 28 : H. TRANSPORT ET HÉBERGEMENT D’ANIMAUX SAUVAGES Les dispositifs de télémétrie doivent être aussi légers que possible. L’émetteur doit peser moins Principe directeur nº 33 : de 5 p. cent de la masse corporelle de l’animal. Lorsque c’est possible, on optera pourdes dis- Les chercheurs doivent s’assurer que les positifs plus légers. Les chercheurs doivent soins, la mise en cage et le mode de transport s’efforcer d’employer des appareils externes conviennent à l’espèce et que les animaux qui se détachent à la fin de leur vie utile. sont transportés de façon à réduire le stress A autant que possible et à éviter les blessures. P Section 4. Émetteurs radio, p. 37. C Section 1. Transport, p. 41. C u G. INTERVENTIONS MÉDICALES d Principe directeur nº 34 : s ET CHIRURGICALES e c Le chercheur doit obligatoirement étudier et tri Principe directeur nº 29 : comprendre les habitudes et les comporte- c e ments de toute espèce à garder en captivité. r On doit employer des analgésiques appro- di Cette information lui permettra peut-être de s priés lors de l’exécution de toute procédure e prévenir certains problèmes liés à la captivité. n pouvant produire une douleur significative g Section 2. Soins des animaux, p. 41. li pendant ou après l’intervention. Section 1. Emploi d’analgésiques, p. 38. Principe directeur nº 35 : Principe directeur nº 30 : Les animaux gardés captifs pendant quelques heures ou en vue d’un transport sur de courtes Les prélèvements de sang et de tissus, inclu- distances doivent être placés dans des cages ant les extractions de dents, ne doivent être de rétention adéquates contenant de la litière, effectués que par des personnes ayant une de l’eau et de la nourriture en quantité suf- formation appropriée et l’expérience voulue. fisante. On doit opter pour des procédures et des pro- Section 2.1 Hébergement, p. 42. tocoles qui permettent d’éviter ou de réduire la douleur et la détresse. Principe directeur nº 36 : Section 2.1 Échantillons de tissu ou de sang, p. 39. L’environnement des animaux gardés en cap- tivité pendant de longues périodes doit leur Principe directeur nº 31 : permettre de répondre à leurs besoins com- Les chercheurs qui prévoient employer des portementaux, physiques et nutritionnels tout radio-isotopes doivent avoir reçu une forma- en leur offrant des stimulations physiques et tion sur l’utilisation de ce type de traceurs. Ils psychologiques au moyen d’occasions d’enri- doivent obtenir tous les permis requis et s’as- chissement. surer que les déchets sont éliminés conformé- Section 2.1 Hébergement, p. 42. ment aux procédures stipulées sur le permis. Principe directeur nº 37 : Section 2.3 Isotopes, p. 39. La nourriture et l’horaire des repas doivent Principe directeur nº 32 : refléter le régime habituel de l’animal et son Les interventions chirurgicales, y compris les comportement alimentaire normal. laparotomies, l’implantation de radioémetteurs, Section 2.2 Nutrition, p. 43. la stérilisation chimique et les autres procé- Principe directeur nº 38 : dures invasives exposant la cavité abdominale ou les autres tissus profonds, ne doivent être On doit prendre en compte les relations exécutées que par un vétérinaire ou sous la sociales et le comportement social des animaux supervision d’un vétérinaire. sauvages gardés en captivité. Section 3. Interventions majeures, p. 40. Section 2.3 Interactions sociales, p. 43. 6
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