Description:Lyon, 30 février 1848. Il est enfin arrivé ce jour si ardemment attendu, ce jour où chacun peut sans contrainte laisser un libre essor à sa pensée ! Je te salue chère République ! reçois les vœux les plus sincères pour ta prospérité ; ton avènement comme une rosée rafraîchissante, vient raviver mon cœur ! De même qu’un prisonnier, rendu à la liberté, veut revoir tout ce qu’il a connu : de même j’éprouve le besoin irrésistible de retracer toutes les pensées et les émotions de ma jeunesse.