JULIFERNE UND 1 LESSENCE DE 1 LÉCONOMIQUE 1993 PRESSUENSI VERSITDAESI TRREASS BOURG JuliFerne und, (1921-1993} Agrégé del 'Université, DocteuersL ettres (th èsseo utesonuusle ad irccdtleo n Ra ondA ron), ym ProfessdeeUusniversr i tés. A enseiàgl n'éU niversidteséS ciences humaindese S trasbou;r g y dai rlai gaFéc udiestS éci enceSso ci;a les y a lcréé' lnsdtlePt oulté mologie. Auteduern ombroeuvrageuxs etartl cles (revuesfr ançaises eté trangères). Num. : NMX L'ESSENCE DE L'ÉCONOMIQUE JulFiReEnU ND 1993 PRESSUENSI VERSITDAESI TRREASS BOURG ISB2N- 86820-441-4 Cb yP resUsnesi versdieSt traaisrbeso urg PalUanisi ver-9s,pi ltaadcieler ' eU niversité 67000STRA SBOURG A René, a Jean-Noël, mefisl s Nousd evolnaps a rutiodnec:e to uvradgaen lses délaiinsi tialperméevnuptsa rl 'auteetlu esr PressUensi versitdaei Srtersa sboàu lrag collaboarmaitciadolenPe i eTlO MMISSEqNu i s'esoctc updée l aco rrectiond es épreuves. Marle-FrFaRnEcUeN D ff,.,wA '"'4- � l,;frC,41,"'1.,...,J I'.(;,.,. ,r' , ;/ -,.-JooI,.,/.:1 ,_ _ , eJ,1,;,,. /'..-11.i _,/..el ,;,,./f' "l'·;J;,1•---•"'-,.,.,.,fIJ,,�,.pt �✓ Ar ntcfl..� s H--� �Mll•�•J'wi•t.,.e.� ,./;/Nt_,.s,t'.fr 'u.-1&�,1J,,,..� • IH4f.' ,r,-s4 - �� ./, ,/u �/i'P"'-J ÎM, i,,.1ü&W� -.,� ,.,.'-JI,_,. °"J-.;:s.11, _t.s..t;u,.,. -,11,wro,r'4�,1.,. d...l �wlJt .i.ç-11� --le-- "1.-,J- thl•MU m•�f""" ,-� ,,(.,u ""''-".1.1: ..IIJ .Ju.,,.... � f--J,,,,.,,J:7s fa-w,,1, � .1 Je,,.. CU �of.ji'.s,G. J /Hic.. �"J,4,-",-.;eU� ,1- ,, &J..A P�';. a;;rJJ..-,ri'J'V,,'o..i,. ,;,J1-A '"'.. �' ,� (I,, 1.. Pt "'fo"";""'"NpUU".1.t.,,1/ .6 -"""4,...Jw. ,_;_ fli.! �iJ�d..·'•�J °",,,_ �f!·_.,-h/,h,&.::i, ..,,,.;,-'JI Je.. "'","""�'f .,l., "�i,.J.,.. "'..,.t;- .,t.1,,, ,.� f•P11"ow-, �� 1<.t; ... �- _, ,,,,,d�"' dt/;. 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INTRODUCTION One nteenng dé népraéarcl o nolm'ieen sdeemosbp léer aotniéorneosuu s es gratduoinlttbee u set sd t' aspsaulrr' earce tiltco aon nn aislssaau nbcseid sest ance êtreetds ' orgaavnelicesm seo ry ecnhsa qfuodeii ss polneisuburlrv eiAsei .n si comperliilsmeep ldieqesuf ef coornttsoi und uiss codnotninnlauinsàet du e s actaecsc omopunl oiansup rdiexp eientàed se,ls o iosudi értse Cnettedtsoe.u ble orienptoastseiiosibntml meé diactoenmtedenantnul seec oncde'pétc odnoem ie, sorqtue' sielm balues asbis udredp er éteqnud'reesl elreal iitv rée constitàud teiasvg eimsesnaetsm seunjtesqt utdeier s êsvauennrtse so cdiaénst é laqucehlalfceeu rnca eqi ultiu p il aLîadt é.t eenslttie àél e' eeftif novretr sement. Enc onséqcu'euennsciteel ,l uisdiéoonl doegc irqoquiuerle e' hiésvtooliureer ait nécessavierurensdm éepnats sde'meelnltep -aémrlê immei dneat toiupoteeni ne, aus endsel an otido'né condoémsiaeléi léanbépoear,Mré A eR Xl,a quelle prédomiiylan e anictpo erduee t emCpest.pt hei lodseol p'hiilealc uesssiéo n d'êctornev aidnèclsao qnrutslee ca h udteers é gimmaersx iss'tespetrs o dàu ite unvei taehsusrei esnscaqonurt'eeno ,esn a uerxaciltqu ur'peio lusr rraeiveinvtr e aveucna utvries aOgnne ev. o cietp enpdaacsno tm mlen'té cornéogméineé rée pourernatirtla 'îancecro mpdleifssi usnlestm iedmn'etuts no et lailbeed r'tuén,e égalpiatréf da'iutbneo ,n hienudri veitcd oulellpe acrtfigafri âtàc, ue n e émancidpéaftiindoienlt 'ihvuem Aapnrilèt'sée .f fonddecr eetdmtoeecn trinte qufia isdeal i'té counnoema icet irvéidteém pmtariiascu pe r,i dx' une dénatuirclao tnivdoienre ,en pte pnhsielro sopcheitaqtcueet mievnitt é. 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'oepulvurétepô its otgéimdqoeulG eR ANGEEtpR o.u ritelax nits te unv ocabcuolmamiàurl neap h iloqsuofipa hcilieepl aistseda elg are é fldeex ion lmao ràall ape o lidteil q'àual erra,t e liLgeicsoo nn.ce espstesdn etl i'eultdsie l ité, l'échdaeln agr ei,ch oeusd supe l aeitst iarnd t' auaturreasdi ûeé nvte iller l'attdeenpsth iiolno snoesp ehreasqi,ut pe-o cucero mpreln'darmep dlei tude leusrisg nifDiucf aamtiêitmo qenu sle.' écoensuotnm aeic et ievldiloteén l,ni ee u à decso mpareatià ds eocsnh so (ilxce h opirxé suplpaop soasnstid bei lité 8 comparer), comme n'importe quelle autre activité. Il semble que la philosophie n'ait pas assez puisé dans le vocabulaire commun à toutes ces activités pour multiplier les pistes de recherche et de réflexion en économie. A l'inverse, lorsque les philosophes se sont emparés de l'économie ils sont passés d'un extrême à un autre, au mépris de toute l'expérience acquise par l'humanité: ils l'ont élevée au rang de l'activité humaine par excellence, les autres lui étant subordonnées en dernière analyse. La prise de conscience de la réalité économique était à nouveau faussée dès le départ. Or, la religion, la science, la morale et la politique sont humainement équivalentes en dignité, en légitimité et en capacité de services, ce qui veut dire qu'aucune activité ne jouit d'un privilège philosophique. L'irruption de l'économie dans la pensée moderne fut bruyante, parce qu'elle s'empara du levier de la révolution considérée par de nombreux intellectuels comme le moyen d'émanciper le genre humain. La philosophie opéra par réduction en réduisant la démarche des autres activités à celle de l'économie, bloquant ainsi au nom de la libération générale la simple liberté de la réflexion humaine. Il en résulta une multitude de contradictions dont les économistes contemporains ont du mal à s'affranchir. Comment peut-on prétendre que l'économie est une science et déclarer en même temps qu'elle est l'explication ultime des choses, le développement de la science étant subordonné à l'économie? Dans notre siècle toute une série de contradictions, aussi bien théoriques que pratiques, ont leur source dans ce genre d'explication. Il me semble plus logique et plus fécond de considérer chacune de ces activités comme autonome et spécifique et d'instaurer des comparaisons entre elles. La réduction est en fin de compte un procédé qui néglige l'infinie variété des recherches possibles et des expériences de la réflexion humaine. Pour avoir fait deux fois fausse route sur des aspects essentiels, l'économie se trouve présentement en plein désarroi. En réalité elle est exposée à des égarements, du fait qu'elle ne fonctionne d'une façon convenable que si elle se développe dans un contexte social relativement équilibré. Or, l'équilibre n'étant pas un état permanent, l'économie est guettée en permanence par l'instabilité. Equilibre et instabilité risquent même de se succéder brusquement, sans avertissement préalable. Qui s'attendait vraiment au choc pétrolier en 1973, alors que l'économie occidentale jouissait d'une croissance régulière ? Cette crise prit rapidement une tournure inquiétante, parce que sa soudaineté surprit les pouvoirs et ne laissa guère de répit aux entrepreneurs pour y faire face immédiatement. D'ailleurs, en l'état normal et équilibré, l'économie passe alternativement par des phases de pression et de détente, de travail et de fête. Aussi les fêtes sont-elles indispensables dans toutes les sociétés non seulement pour agrémenter la vie, mais aussi pour assurer la survie des individus. On comprend que dans les sociétés d'autrefois les fêtes passaient pour sacrées parce qu'elles partageaient le travail profane tout en rythmant l'écoulement du temps, et que de nos jours elles perpétuent l'empire du magique. L'institution d'un jour de repos hebdomadaire continue de symboliser cette pratique immémoriale. Limiter l'économie au seul travail, à ses apports, à ses combinaisons et tribulations, c'est négliger les autres aspect de cette activité. Dans ces conditions, il est aussi inepte de glorifier uniquement le travail que de n'exalter que la fête. Par sa nature l'économie récuse l'uniformité et l'unilatéralité : elle est fondamentalement ambivalente, tout simplement parce