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Les ventes des livres et leurs catalogues, XVIIe-XXe siècle PDF

171 Pages·2000·4.506 MB·French
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Les ventes des livres et leurs catalogues, XVIIe-XXe siècle Annie Charon et Élisabeth Parinet (dir.) DOI : 10.4000/books.enc.1397 Éditeur : Publications de l’École nationale des chartes Année d'édition : 2000 Date de mise en ligne : 26 septembre 2018 Collection : Études et rencontres ISBN électronique : 9782357231351 http://books.openedition.org Édition imprimée ISBN : 9782900791363 Nombre de pages : 208 Référence électronique CHARON, Annie (dir.) ; PARINET, Élisabeth (dir.). Les ventes des livres et leurs catalogues, XVIIe-XXe siècle. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2000 (généré le 03 mai 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/enc/1397>. ISBN : 9782357231351. DOI : 10.4000/books.enc.1397. Ce document a été généré automatiquement le 3 mai 2019. Il est issu d'une numérisation par reconnaissance optique de caractères. © Publications de l’École nationale des chartes, 2000 Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540 1 Les catalogues de vente publique présentant l'assortiment d'un libraire, l'ensemble d'un fonds d'imprimeur ou de libraire ou encore le contenu d'une bibliothèque privée, sont une source essentielle de l'histoire du livre. Ils permettent d'étudier les courants de circulation et les pratiques commerciales. Ils sont aussi riches d'enseignements pour l'histoire de la lecture et du goût. Les deux journées d'étude dont est issu ce volume, organisées l'une par l'École nationale des chartes, l'autre par l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB), s'articulent autour de trois axes : dresser une typologie des catalogues ; illustrer la richesse de ces documents et leurs limites à travers diverses approches critiques ; esquisser le bilan et les perspectives de leur recensement en France et en Europe. 2 SOMMAIRE Avant-propos Annie Charon Les ventes de livres en Hollande et leurs catalogues (XVIIe-XVIIIe siècles) Otto S. Lankhorst I. – LE PROJET « BOOK SALES CATALOGUES OF THE DUTCH REPUBLIC, 1599-1800 » II. – DISPARITION ET DISPERSION DES CATALOGUES III. – LA COLLECTION DE CATALOGUES NÉERLANDAIS A LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE IV. – DIFFÉRENCES ENTRE LA HOLLANDE ET LA FRANCE DANS LA MANIÈRE D’ORGANISER LES VENTES V. – QUELQUES OBSERVATIONS SUR LE DÉROULEMENT D’UNE VENTE EN HOLLANDE VI. – LA FIABILITÉ DES CATALOGUES Les ventes publiques de livres à Lyon aux XVIIe et XVIIIe siècles et leurs catalogues Dominique Varry I. – LE MOUVEMENT SÉCULAIRE DES VENTES II. – L’ORGANISATION ET LE DÉROULEMENT DES VENTES III. – LES LIBRAIRES ORGANISATEURS DE VENTES CONCLUSION La nouvelle édition de Graham Pollard et Albert Ehrman, The Distribution of Books by Catalogue from the invention of printing to AD 1800 Bilan des travaux préparatoires : catalogues français Giles Mandelbrote Glanes bibliographiques sur quelques grandes ventes publiques : la politique d’acquisition de la Bibliothèque du Roi Françoise Bléchet I. – LES PREMIERS ACHATS DE LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI AUX VENTES PUBLIQUES II. – LES ANNÉES 1730 III. – 1733 : LE CABINET CHÂTRE DE CANGÉ ET LES DOUBLES IV. – LES VENTES DU COMTE D’HOYM ET DES MARÉCHAUX DE NOAILLES ET D’ESTRÉES V. – LA FILIATION D’UN EXEMPLAIRE RARE PAR SES PARTICULARITÉS MANUSCRITES, ACQUIS PAR LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI Source bibliographique et modèle bibliophilique : le recours au catalogue de vente, de Gabriel Martin a Seymour de Ricci Yann Sordet Typologie des catalogues de vente Nicole Masson I. – LA BIBLIOGRAPHIE MATÉRIELLE : FORMAT, ORNEMENTS, PAGINATION, TITRE, LANGUE II. – UNE TYPOLOGIE DES EXEMPLAIRES III. – UNE TYPOLOGIE DES CONDITIONS DE VENTE IV. – MODES DE RÉDACTION V. – DES CLASSEMENTS MÉTHODIQUES VI. – UNE TYPOLOGIE DES BIBLIOTHÈQUES Collectionneurs et collections de livres à Paris au XVIIIe siècle Michel Marion I. – LE MONDE DES COLLECTIONNEURS II. – LES INTÉRÊTS DES COLLECTIONNEURS III. – LES CATALOGUES DE VENTE 3 La bibliothèque de Crébillon : deux approches I. Approche « bibliophilique » Jean Viardot I. – LA PAGE DE TITRE ET LES AUTRES ÉLÉMENTS PÉRIPHÉRIQUES II. – PARCOURS ET RANGEMENT III. – CRÉBILLON BIBLIOPHILE ? CONCLUSION La bibliothèque de Crébillon : deux approches II. Crébillon lecteur ? Catherine Volpilhac-Auger Les grandes collections de manuscrits littéraires Thierry Bodin L’esprit des livres (faisons un rêve...) Catherine Volpilhac-Auger I. – LA MULTIPLICATION DES DONNÉES II. – INTRODUIRE DES CORRECTIFS III. – LIRE LES CATALOGUES Vers la création d’une base de données des catalogues de vente français ? Dominique Bougé-Grandon I. – LES CATALOGUES DE VENTE : « UNE SOURCE IRREMPLAÇABLE » II. – LEUR PRÉSENCE DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES III. – L’ESPRIT DES LIVRES : NOUVELLES APPROCHES POUR L’ÉTUDE DES BIBLIOTHÈQUES PRIVÉES EN FRANCE IV. – LES PREMIÈRES RÉALISATIONS V. – LES INFORMATIONS ESSENTIELLES VI. – LA RECHERCHE SUR LES CONTENUS Éléments de bibliographie Otto S. Lankhorst 4 NOTE DE L’ÉDITEUR Avec la collaboration de Dominique Bougé-Grandon. Actes des journées d'études organisées par l'École nationale des chartes (Paris, 15 janvier 1998) et par l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (Villeurbanne, 22 janvier 1998). 5 Avant-propos Annie Charon 1 Les catalogues de vente sont une source essentielle de l’histoire du livre. Ils permettent d’étudier les courants de circulation des livres et les pratiques commerciales ; ils sont aussi riches d’enseignements pour l’histoire de la lecture et du goût. 2 L’École des chartes, qui a pour vocation l’étude et la critique des sources, a réuni, le 15 janvier 1998, plusieurs chercheurs internationaux travaillant sur le sujet : Françoise Bléchet, conservateur au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Thierry Bodin, libraire d’autographes à Paris, Otto Lankhorst, conservateur à la Bibliothèque universitaire de Nimègue, Giles Mandelbrote, conservateur à la British Library, Yann Sordet, conservateur à la bibliothèque Sainte-Geneviève, Dominique Varry, maître de conférences à l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB), Jean Viardot, expert en livres anciens, et Catherine Volpilhac, alors professeur à l’université de Grenoble-III. 3 Dans le prolongement de ce colloque, l’ENSSIB a organisé, le 22 janvier suivant, une journée de réflexion sur l’établissement d’une base de données des catalogues de vente (1680-1815) conservés dans les bibliothèques françaises. Y sont intervenus deux participants de la journée précédente (O. Lankhorst et C. Volpilhac), à qui s’étaient joints Dominique Bougé-Grandon, conservateur-enseignant à l’ENSSIB, Nicole Masson, professeur à l’université de Poitiers, et Michel Marion, alors directeur de la bibliothèque de l’École normale supérieure de Fontenay/Saint-Cloud. 4 Les travaux de ces rencontres, dont les présents actes rendent compte, s’articulaient autour de trois axes : dresser une typologie des catalogues de vente ; montrer la richesse de ces documents et leurs limites ; esquisser le bilan de leur recensement en France et en Europe. 5 Les catalogues de vente présentent soit l’assortiment d’un libraire, soit l’ensemble du fonds d’un imprimeur ou d’un libraire, soit les livres d’une bibliothèque privée. La vente peut se faire en bloc ou au détail, à l’unité ou par petits lots ; elle peut être publique ou réservée aux seuls libraires. Il est parfois bien difficile de déterminer les modalités suivies. Les prix indiqués sont des prix marqués dans le cadre d’une transaction à l’amiable,ou des estimations appelées à être révisées sous le feu des enchères ; il est fort 6 intéressant de pouvoir comparer celles-ci avec les valeurs d’adjudication relevées par les possesseurs des catalogues, notamment quand ces derniers sont des libraires et qu’ils ont pris la peine de consigner aussi les noms des acquéreurs. 6 Les catalogues de vente, pour la plupart peu épais, imprimés avec négligence sur du papier ordinaire, ont une présentation assez anarchique, ce qui les rend difficiles d’accès. Certains catalogues suivent l’ordre des inventaires après décès établis par les notaires, d’autres correspondent à un relevé topographique effectué tablette après tablette — c’est la solution retenue par le libraire chargé de l’estimation de la bibliothèque de Crébillon, qu’étudient J. Viardot et C. Volpilhac ; d’autres, enfin, sont organisés en cinq grandes catégories thématiques, ce qui en fait, dès le début du XVIIIe siècle, des modèles et des instruments de travail. 7 Les catalogues de vente, si divers soient-ils, ont une caractéristique commune, leur rareté. Deux exemples relevés dans ces actes sont éloquents : aux Pays-Bas, durant les XVIIe et XVIIIe siècles, sont organisées 25 000 à 30 000 ventes pour lesquelles seuls 20 % des catalogues ont été conservés ; à Lyon, les annonces dans les périodiques, gazettes ou affiches, signalent des milliers de catalogues dont aucun n’est parvenu dans les bibliothèques. 8 Les catalogues de vente intéressent aussi bien le bibliographe et l’éditeur de textes que l’historien du livre et de la lecture. Ils permettent d’étudier l’organisation du commerce, d’en dégager les évolutions au cours des siècles et les variations selon les pays et les régions. G. Mandelbrote montre, parexemple, la singularité du marché du livre ancien à Paris au XVIIe siècle : on y imprimeun petit nombre de catalogues qui peuvent proposer un grand nombre de livres, et les ventes aux enchères se développent tardivement. Tout autre est la situation néerlandaise étudiée par O. Lankhorst : les ventes connaissent très tôt un grand essor et les catalogues sont nombreux, leur édition étant obligatoire. Quant à F. Bléchet, l’étude des catalogues lui permet de dresser le bilan de l’intervention de la Bibliothèque royale dans les ventes publiques, de reconstituer la mise en place progressive de cette forme de vente et son influence sur les enrichissements de l’établissement. Les livres mis en vente, qu’ils soient neufs ou d’occasion, suivent l’évolution des goûts, notamment lorsqu’ils sont présentés en vente publique1. T. Bodin explique, dans les pages qui suivent, comment les amateurs, intéressés par les autographes, se prennent de passion, dans les années 1910-1930, pour les manuscrits littéraires. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les libraires ont une approche pragmatique : on les voit opter, au dernier moment, en fonction des propositions reçues, pour une vente à l’amiable ou pour une vente aux enchères. Des marchands participent aux ventes de façon occasionnelle ; pour d’autres, Gabriel Martin à Paris, Duplain et Los Rios à Lyon, cette pratique commerciale devient une spécialité qui assure leur renommée. 9 Les catalogues, instruments de travail pour les libraires, furent aussi recherchés par les amateurs, qui privilégiaient les exemplaires annotés. Le bibliophile Pierre Adamoli, étudié par Y. Sordet, les utilise pour fixer la valeur d’estimation et la rareté d’une édition qu’il possède, pour préparer et raisonner ses futurs achats. Soucieux de se tenir au courant, Jean-Nicolas de Tralage constitue un recueil — découvert par G. Mandelbrote à la bibliothèque Mazarine —, où il rassemble catalogues de libraires, inventaires des bibliothèques privées, catalogues de ventes aux enchères, listes manuscrites. Ces « usuels de la bibliophilie », selon la formule de J. Viardot, acquièrent une renommée durable, car ils sont à la fois des outils de référence reconnus et les miroirs de collections qui 7 s’imposent comme modèles. Ils sont les bases d’un genre bibliographique nouveau : les répertoires de livres rares. 10 Les catalogues constituent donc une source féconde pour l’histoire de la bibliographie et des classifications ; ils sont aussi un outil irremplaçable pour l’établissement des correspondances et des textes, comme le montre T. Bodin ; ils décrivent en effet des manuscrits et des imprimés qui ont pu, depuis leur mise en vente initiale, disparaître ou être altérés. 11 Dans l’utilisation de ce type de documents, l’histoire de la lecture peut-elle trouver son compte ? Les contributions de ce volume insistent sur les précautions à prendre dans ce domaine. Toutes les bibliothèques ne se vendent pas et celles qui le sont ne font pas toutes, en dehors de la Hollande, l’objet d’un catalogue. De plus, comme l’explique O. Lankhorst, les livres décrits peuvent avoir subi toutes sortes de manipulations de la part du possesseur, de sa famille, des libraires : on n’hésite pas à oublier des livres, à en retirer, à en ajouter ; on procède à des estimations par paquets où les titres ne sont pas détaillés. C. Volpilhac met sur le compte de cette pratique la faible représentation du théâtre dans le catalogue de Crébillon. 12 L’historien ainsi averti doit aussi faire preuve d’une grande vigilance dans l’interprétation de ces sources. Etudiant en parallèle le catalogue et l’inventaire après décès de Crébillon, J. Viardot et C. Volpilhac nous montrent comment des spécialistes de domaines différents peuvent lire et interpréter, chacun selon ses propres compétences, les mêmes documents. J. Viardot recommande de comparer la bibliothèque étudiée avec les modèles dominants, de prendre en compte la biographie du personnage examiné ; il montre, en effet, que la présence de tel ou tel titre dans cette bibliothèque ne peut s’expliquer que par la fonction de censeur royal de l’écrivain. Il invite à distinguer les livres à lire de ceux qui sont à consulter et de ceux qui ont une valeur symbolique, à ne pas négliger la description matérielle des objets inventoriés ; un livre broché n’est-il pas la preuve d’un usage peu fréquent ? C. Volpilhac insiste sur la nécessité de dégager de grands ensembles, les auteurs antiques ou les traductions, par exemple ; elle se méfie des décomptes et préfère parler de présence, de taux de pénétration de tel auteur, de tel titre. Elle relève les absences, la théologie et le droit, chez ce romancier qui privilégie les romans, la littérature antique, les récits de voyage, l’histoire et la vulgarisation scientifique. A la lecture de ces deux contributions se dégagent les grandes lignes d’une méthode qui pourrait s’appliquer à l’examen d’autres bibliothèques. 13 L’historien qui utilise les catalogues de vente doit redoubler de prudence ; il est confronté aussi à des difficultés d’accès à ces documents très dispersés et dont le repérage dans les fichiers ou les bases des bibliothèques est complexe. Ces journées ont été l’occasion de faire le point sur les catalogues publiés et sur les entreprises en cours, au niveau régional, national, international. G. Mandelbrote a présenté son travail de révision et de publication de l’ouvrage fondateur de Pollard et Ehrman, The Distribution of Books by Catalogue, jamais réédité depuis 1965 et devenu rarissime. Comme l’indiquent la bibliographie dressée par O. Lankhorst et les autres contributions de ce volume, l’inventaire des catalogues conservés à la Bibliothèque royale à Bruxelles est en voie d’achèvement, les catalogues publiés en Allemagne et en Angleterre sont en cours de recensement ; 9 000 exemplaires des catalogues de livres néerlandais ont été recensés. En France, F. Bléchet a publié la liste des catalogues conservés à la Bibliothèque nationale de France, pour la période allant des origines à 1750 ; N. Masson achève le travail pour les années 1750-1770. Les fonds des autres bibliothèques sont mal connus ; l’entreprise est en 8 cours pour la bibliothèque municipale de Lyon et pour la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris. Un tel recensement doit porter une attention particulière au relevé des annotations manuscrites : dates et lieux de la vente, durée, nombre de vacations, noms des acquéreurs, prix. Il semble pertinent de noter aussi la présence de tables, d’index, ainsi que des autres objets décrits en dehors des livres et de doubler, comme le propose D. Grandon, la base bibliographique d’une base prosopographique. Le recensement n’est qu’un préalable à l’analyse des contenus ; tirant les enseignements de l’étude de la bibliothèque de Crébillon, C. Volpilhac suggère des pistes de recherche : dépouiller les catalogues de bibliothèques ayant appartenu à des personnalités remarquables ou à un groupe social cohérent ; rechercher les dates des première et dernière publications des titres mentionnés dans les catalogues pour pouvoir mesurer les rythmes de diffusion. 14 Repérage, catalogage et analyse ne sauraient se limiter à la période moderne. En étudiant un demi-siècle de ventes publiques, de 1935 à 1989, de Louis Barthou à Daniel Sickles, T. Bodin souligne la nécessité de recenser les catalogues de vente des XIXe et XXe siècles, de même que l’intérêt d’étudier les libraires spécialisés dans ce commerce des lettres et des manuscrits, une telle entreprise étant un préalable indispensable à l’édition des correspondances et des textes de cette période. 15 Ces journées ont permis de faire le point sur le recensement des catalogues de livres et de rappeler tout l’intérêt de ces documents pour les historiens du livre et de la littérature. Faisons avec C. Volpilhac le rêve d’une base donnant accès aux catalogues de vente des bibliothèques privées en France et en Europe ; elle permettrait une histoire comparée des usages commerciaux et bibliographiques dans différentes aires géographiques et des études nouvelles sur les bibliothèques anciennes. 16 Nous ne saurions clore cette préface sans remercier tous les intervenants qui ont permis la parution de ce volume, et en particulier Otto Lankhorst qui a constamment soutenu cette entreprise, Elisabeth Parinet qui a partagé avec nous les travaux de relecture et de traduction, Dominique Grandon qui a coordonné la collecte des textes de la journée lyonnaise, l’École des chartes qui a accepté de publier les actes de ces rencontres et notre collègue Marc Smith qui a veillé à l’édition. NOTES 1. Antoine Coron nous donne un autre exemple de la pertinence des catalogues pour l’étude des changements qui peuvent intervenir dans les choix faits par les libraires et leur public. Les catalogues de vente, écrit-il, nous renseignent sur l’apparition de l’attention particulière portée par les libraires aux particularités d’exemplaire : grand papier, planches coloriées, annotations manuscrites, reliure ; ils nous permettent de voir que cet intérêt culmine à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle et décline à partir de 1720. Cf. Antoine Coron, « Les exemplaires annotés : des bibliothèques érudites aux cabinets d’amateurs », dans Revue de la Bibliothèque nationale de France, no 2, Le livre annoté, 1999, p. 57-66.

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