Les rues de Nouméa. 750 notices historiques et biographiques concernant les voies, sites

36 Pages·2017·11.31 MB·French

Marie Thérèse FAURE - BOURDONCLE
Georges KLING
U E S
NOUMEA
Publication de la Société d'Etudes Historiques
de Nouvelle-Calédonie N°40
NOUMEA - 1988
DU MEME AUTEUR
Georges KLING
— Lettre de Saigon
(Prix Vérité 1948)
— Le destin du capitaine Clarke
(Prix de l'Océan Indien 1952)
— Sur les pistes de l'Ile Rouge
(Scorpion)
- Guide bleu Nouvelle-Calédonie
(Hachette 1964 et 1972)
- Guide bleu Tahiti
(Hachette 1965 et 1971)
— Côte d'Azur-Haute Provence
(Hachette 1977)
— En Nouvelle-Calédonie
(Hachette 1981 et 1987)
- Histoire de la Poste et du
timbre en Nouvelle-Calédonie
(1983)
Georges KLING
Ne en 1914 à Saint-Denis-sur-Seinc.
Rédacteur au ministère des P.T.T.
Détaché outre-mer en 1946, pour servir
en Indochine et à Madagascar.
Nommé en 1958 directeur des P.T.T.
en Nouvelle-Calédonie où il fonde
l'O.P.T., crée le service des chèques
postaux, ouvre la liaison téléphonique
avec la France. Termine directeur des
Postes du 5e arrondissement de Paris.
S'est toujours occupé de littérature, de
reportage et d'histoire, en particulier
comme corres-pondant de l'Illustration
à Madagascar où il fut co-fondateur du
Cercle littéraire et artistique.
Collaborateur de nombreuses revues
telles l'Encyclopédie d'outre-mer ,
Sciences et voyages, le Miroir de
l'histoire, Historia, Connaissance du
monde, le bulletin de la S.E.H.
Membre de la Société d'Etudes Histo-
riques de la Nouvelle-Calédonie, de la
Société des Océanistes, sociétaire de
l'Association des écrivains de langue
française, Georges KLING est cheva-
lier de l'ordre national du Mérite, titu-
laire de la Croix du combattant et che-
valier des Palmes académiques.
Marie-Thérèse
FA URE-BOURDONGLE
Agrégée de grammaire, est arrivée dans
le Territoire en 1961. Après avoir en-
seigné durant vingt ans les lettres clas-
siques au Lycée Lapérouse, elle a pris
sa retraite à Nouméa, où elle oeuvre au
sein de diverses associations.
Marie Thérèse FAURE-BOURDONCLE
Georges KLING
J&ES & U E S
D E
B O U M E A
750 notices historiques et biographiques
concernant les voies, sites, quartiers et lieux-dits
de la commune de Nouméa
Publications de la Société d'Etudes Historiques
de la Nouvelle-Calédonie N° 40
NOUMEA 1988

AVANT PROPOS
" La forme d'une ville
Change plus vite, hélas ! que le cœur d'un mortel"
Baudelaire
Qui n'a jamais eu la curiosité de connaître l'origine du nom de la rue où il habite ?
Le présent ouvrage tente d'y répondre : on verra que les noms des rues de Nouméa, chan-
geant au fil du temps, racontent l'histoire de la ville, celle de la Nouvelle-Calédonie, parfois
celle du monde : noms des pionniers en 1857, effacés deux ans plus tard pour ceux du Se
cond Empire, avec des réminiscences du Premier, personnages politiques de la Troisième
République, chefs des deux Guerres Mondiales, voilà pour l'histoire générale. Celle de la
Nouvelle-Calédonie nous a conservé les noms des explorateurs, marins et missionnaires
dont le rôle a été déterminant, ainsi que celui des navires qui les avaient amenés de la loin-
taine métropole. Ensuite apparaissent des colons et des personnalités locales : gouverneurs,
maires, conseillers généraux et municipaux, membres des assemblées consulaires, médecins,
professeurs, fonctionnaires et aussi héros des deux guerres. Il restait encore de nombreuses
places vacantes pour les gloires de la littérature, de la peinture, de la musique ou des scien-
ces et quelques autres furent réservées aux sites, à la flore et à la faune de la Grande Terre et
des Iles. Des secteurs entiers groupent ainsi dans les noms de leurs voies peintres ou sa-
vants, écrivains ou navires, villes ou provinces, oiseaux ou fleurs.
Quelle évolution en cent trente cinq ans, depuis le petit poste militaire avec ses
quelques chemins tracés dans la brousse sous la protection du fort Constantine jusqu'à la
ville actuelle aux sept cent deux rues, réparties en trente-six quartiers, formant un réseau de
plus de 250 km, gagnant sans cesse sur la mer, remontant vers le nord le long de la route
territoriale, s'étendant vers la banlieue, escaladant les collines et envahissant les presqu'iles.
Rues fleuries, rues montantes, rues bordées de vieilles maisons coloniales ou de buil-
dings modernes, rues ombragées ou inondées de soleil, rues tranquilles des faubourgs ou
rues bruyantes de la zone industrielle, rues du Centre Ville animées surtout les jours de se-
maine, puissiez-vous, grâce à ce modeste ouvrage, y circuler sans avoir l'impression d'y être
parmi des inconnus.
Les auteurs.
REMERCIEMENTS
Un ouvrage comme celui que nous présentons au public ne peut être qu'une oeuvre
collective : si certains noms en effet sont connus de tous, il en est d'autres qui se sont révé-
lés rebelles à nos investigations. Nos renseignements ont été puisés aux Archives Na-
tionales à Paris, dans celles des Services historiques de l'Armée ou de la Marine à Vin-
cennes, à Versailles, à Pau et à Chartres, dans les grandes encyclopédies anciennes et mo-
dernes, ainsi que dans la presse locale, officielle ou non, et dans les ouvrages historiques
traitant de la Nouvelle-Calédonie, en particulier dans la biographie Calédoniens du R.P.
Patrick OReilly, que nous avons, chaque fois que possible, cherché à compléter. Nos remer-
ciements vont en métropole au personnel des services d'Archives départementales que nous
avons sollicité et à celui du service d'Etat-Civil des nombreuses mairies à qui nous nous
sommes adressés.
A Nouméa et dans le Territoire, nos remerciements vont d'abord aux personnes qui ont
autorisé nos recherches :
à la mémoire de Roger Laroque et à Monsieur Lèques pour la Mairie,
à Monsieur l'Avocat Général (pour Monsieur le Procureur Général) pour les registres
d'Etat-Civil de Nouméa et du Territoire.
Puis, pour les archives qu'ils ont permis de consulter, les documents qu'ils ont four-
nis, les renseignements qu'ils m'ont donnés, souvent tirés de leur irremplaçable expérience
personnelle, pour leur bon accueil et leur confiance, malgré le dérangement que l'intrusion et
les questions apportaient dans leur travail quotidien :
La Mairie de Nouméa, principal centre des recherches : M. Chodzko et tout le person-
nel des Travaux, le Secrétariat responsable des archives municipales avec M. Brouté, M.
Rolland et tout le service de l'Etat-Civil. Les Mairies de l'intérieur.
M. Benebig et le service de l'Urbanisme,
M. Boglio à la Capitainerie du port,
M. Brou de la Société d'Etudes Historiques,
M. Charbonnel du Service des Domaines,
Mme Colombani à la bibliothèque Bernheim,
M. Corre archiviste du Musée,
Mme Dolbeau des Finances Territoriales,
MM. Gravier et Cacot du service Topographique,
M. Medevielle du service du Cadastre,
M. Moulin du Vice-Rectorat,
Le^Colonel Porvian de l'Office des Anciens Combattants.