Les trois textes - La vie des nonnes, La vie des femmes mariées et La vie des courtisanes - constituent la première partie des Ragionamenti. Dans un style riche en métaphores qui n'est pas sans rappeler celui de Rabelais, Pierre Arétin raconte les plaisirs de la chair auxquels s'adonnaient ses contemporaines. Se moquant allègrement des sacrements religieux (voeux monastiques, mariage et autres balivernes), il tourne en dérision la société de l'époque, préférant à l'hypocrisie des conventions religieuses la franchise des "putains".