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Les Monuments Antiques De L Algerie Tome Ii PDF

464 Pages·2003·18.37 MB·French
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SERVICE DES MONUMENTS HISTORIQUES DE L’ALGÉRIE LES MONUMENTS ANTIQUES DE L’ALGÉRIE PAR STÉPHANE GSELL PROFESSEUR A L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DES LETTRES ET DIRECTEUR DU MUSÉE D’ALGER OUVRAGE PUBLIÉ, SOUS LES AUSPICES DU GOUVERNEMENT GÉNÉRAL DE L’ALGÉRIE TOME SECOND Contenant 34 planches hors texte et 89 illustrations dans le texte PARIS ANCIENNE LIBRAIRIE THORIN ET FILS ALBERT FONTEMOING, ÉDITEUR Libraire des Écoles Françaises d’Athènes et de Rome, du Collège de France et de l’École Normale Supérieure 4, RUE LE GOFF, 4 1901 Livre numérisé en mode texte par : Alain Spenatto. 1, rue du Puy Griou. 15000 AURILLAC. [email protected] ou [email protected] D’autres livres peuvent être consultés ou téléchargés sur le site : http://www.algerie-ancienne.com Ce site est consacré à l’histoire de l’Algérie. Il propose des livres anciens, (du 14e au 20e siècle), à télécharger gratuitement ou à lire sur place. LIVRE II (Suite) MONUMENTS ROMAINS CHAPITRE XI ROUTES. PONTS. PORTS ROUTES Il n’entre pas dans le plan de ce livre d’étudier le réseau routier dont les Romains couvrirent l’Algérie l’œuvre admi- rable à laquelle prirent part le gouvernement impérial (qui y employa ses soldats), les communes et les propriétaires. Nous nous bornerons ici à quelques indications sur la structure des voies. Elles ne sont dallées qu’à l’intérieur ou dans le voisinage immédiat des villes(2). Ainsi, la grande route qui longe la li- sière septentrionale de l’Aurès est couverte d’un beau dallage à travers Thamugadi, on elle se confond avec le decumanus maximus(3). Ailleurs, le revêtement ne consiste qu’en caillasse. ____________________ 1. En attendant des travaux plus complets, voir Corpus, VIII, p. 859 seq. Tissot, Géographie de la province romaine d’Afrique, II, passim ; Cat, Essai sur la province romaine de Maurétanie Césarienne, passim et surtout p. 261-270 ; Cagnat, l’Armée romaine d’Afrique, p. 684-700. 2. M. Carton a fait la même remarque pour les voies antiques de la Tuni- sie (Mémoire sur les caractères de l’architecture de l’Afrique romaine, p. 11). 3. On peut citer aussi des chaussées dallées à Alger (Berbrugger, Re- vue africaine, III, 1858-9, p. 68-70), à Cirta (Ravoisié, Exploration, I, p. 7 ; Temple et Falbe, Relation d’une excursion a Constantine, p. 85), etc. Conf. une inscription de Cherche]. (Corpus, VIII, 10979) : « … [viam] lapide stra- tam [di]gnam cangruentemque [s]plendori patriae suae reddiderunt. » 2 LES MONUMENTS ANTIQUES DE L’ALGÉRIE Voici, par exemple, quel est, d’après Ravoisié(1), la structure de la route de Cirta à Rusicade, qui existait dès le Ier siècle de notre ère, mais qui fut refaite sous Hadrien et souvent réparée depuis(2) : « La voie est construite au moyen de deux bordures en fortes pierres, reliées, à des intervalles de 8 à 10 mètres, par des chaînes ou traverses, également en pierres de fortes dimensions, et dont chaque espace est soigneusement rempli par un blocage de petites pierres(3). Cette chaussée a une lar- geur de 7m, 20. » La route de Calama à Hippo Regius, dont plusieurs tron- çons sont encore bien conservés, est établie de la même ma- nière. Elle ne mesure que 6m, 75 de large(4). Payen a étudié minutieusement la structure de la voie qui passait au nord de l’Aurès et de celle qui traversait la partie septentrionale du Hodna. Nous ne pouvons mieux faire que de reproduire sa description(5) : « La chaussée, générale- ment large de 5m, 50 à 6 mètres, est parfaitement encadrée ou mieux emboîtée entre deux bordures parallèles de gros cailloux, maçonnés sur un seul rang et alignés au cordeau. Cette chaussée est exactement partagée, selon son axe, au moyen d’une troisième bande de moellons rectangulaires ou de galets très ovales, figurant une arête enchassée au sommet ____________________ 1. Explor., I, p. 7. Conf. Fournel, Richesse minérale de l’Algérie, I, p. 141, 152 ; De Marcilly, Annuaire de Constantine, 1853, p. 36 ; Mercier, Bull. Comité, 1885, p. 554. 2. Voir Corpus, VIII, p. 891-4 ; Ephemeris epigraphica, V, p. 506-8 ; Gsell et Bertrand, Musée de Philippeville, p. 26-27. 3. Ce qui faisait dire à Léon l’Africain, au XVIe siècle (traduction française réimprimée en 1898, III, p. 35) : « Depuis [Sucaïcada, c’est-à-dire Rusicade] jusques à Constantine, se void un chemin pavé de pierre noire, comme on en void aucuns en Italie qui sont appelés chemins de Rome. » 4. Berbrugger, Algérie historique, pittoresque et monumentale, Pro- vince de Constantine, p. 5. Revue africaine, XIV, 1870, p. 277. 5. Rec. de Const., XXVIII, 1893, p.153-155. ROUTES. PONTS. PORTS 3 du bombement que présente la croûte supérieure de la sur- face de roulement, qui, ainsi divisée en deux voies, implique deux courants distincts de circulation... Une aussi ingénieuse disposition de la chaussée.., facilitait l’écoulement des eaux pluviales... « Pour la construction, on a creusé une tranchée longi- tudinale, de la largeur de la chaussée, et profonde de 0m, 75 à 0m, 80… Au fond de l’encaissement, en apparence bien nivelé, il a été étendu un lit de menu gravier, de 0m, 08 à 0m, 10 d’épaisseur, et, sur ce sable rugueux, on a bâti, sur près de 0m, 20 de hauteur et selon les ressources locales, une assise de dalles, ou de pierres dures, ou de galets liés par une coulée de mortier de ciment de tuileaux ou de terre siliceuse. « Par-dessus cette fondation, déjà très solide, on a suc- cessivement superposé ; « 1° Une couche d’environ 0m, 15 de béton de pierres cassées ou de galets brisés « 2° Une couche de même épaisseur, constituant le noyau de la chaussée et composée d’excellent ciment, mélangé avec du gros sable ou du petit gravier « 3° Enfin, une couche dernière de ciment rustique cou- vre ou mieux couronne l’œuvre éternelle, et c’est dans ce re- vêtement extérieur très convexe que les trois bordures ont été implantées, et aussi, çà et là, des cailloux bruts, desti- nés à ajouter de la force de résistance aux surfaces de roule- ment. » La grande route de Carthage à Theveste, dont les derniers milles se trouvent sur le territoire algérien, fut faite ou plutôt refaite au temps d’Hadrien. Elle comporte quatre couches su- perposées, dont l’épaisseur totale est de 0m, 67 en moyenne 1° en bas, de grosses pierres brutes ; 2° un lit de mortier dont 4 LES MONUMENTS ANTIQUES DE L’ALGÉRIE une partie s’est infiltrée entre les pierres de la première cou- che ; 3° une couche de cailloux ; 4° des pierres très irréguliè- res formant la surface de la voie, surface bombée au centre. De chaque côté, des pierres assez grosses, à peine équarries, font saillie et constituent la bordure. La largeur totale est de 6m, 75(1). Les voies de second ordre sont naturellement moins lar- ges — elles mesurent de 3 à 4 mètres — et d’une structure plus simple, consistant en une couche d’éclats de pierres ou de galets, noyés dans du mortier et bordés par deux rangées de petits blocs(2). Enfin, bien des routes, même parmi celles qui figurent sur des documents d’origine officielle, comme l’Itinéraire d’Antonin et la Table de Peutinger, ou que des bornes mil- liaires jalonnaient, étaient de simples pistes, surtout en pays de montagnes : on se contentait d’encaillasser les parties les plus exposées aux dégradations et de jeter des ponceaux su- ries oueds(3). Le long de ces voies devaient être établis çà et là des réservoirs plus ou moins vastes, fournissant l’eau nécessaire aux voyageurs et à leurs bêtes. Il semble bien que certains d’entre eux aient porté le nom de centetiarium(4). ____________________ 1. Depuis les observations de M. Carton (Découvertes faites en Tuni- sie, p. 35-6, fig. 17), qui complètent celles que M. De Bosredon a faites près de Tébessa (Rec. de Const., XVIII, 1876-7, p. 423). 2. Voir par exemple De Bosredon, Rec. de Const., XIX, 1878, p. 3, 3. Conf. Vigneral, Ruines romaines de la Kabylie du Djurdjura, p. 156-7 ; Cat, Essai sur la province de Maurétanie, p. 263-4 ; Cagnat, l’Armée romaine, p. 689. 4. Centenarium aqua frigida, sur une route allant de Bougie à Sétif (Ephemeris epigraphica, V, 932) ; centenarium Solis, au sud de Sétif (Cor- pus, VIII, 8712) ; centenarium, en Kabylie (ibid., 9010) ; Ad centenarium, nom de deux stations situées en Numidie, l’une entre Gadiaufala et Tigisis, l’autre entre Lamasba et Zarai (Table de Peutinger). — Pour la signification de ce mot, voir Duchesne, Bull. des antiquaires de France, 1886, p. 87. ROUTES. PONTS. PORTS 5 PONTS On ne trouve plus en Algérie qu’un petit nombre de ponts romains. Le célèbre pont de Constantine(1), réparé en 1792 par les soins de Salah Bey, s’est écroulé en 1857 et a été remplacé par un pont de fer. Actuellement, il ne reste de la construc- tion antique que les piles et deux arcades à l’étage inférieur et des amorces aux extrémités de l’étage supérieur. Jeté en travers d’un ravin profond, sur une des voûtes naturelles qui recouvrent l’oued Rummel, ce pont était bâti en belles pierres de taille. Il mesurait 65 mètres de hauteur ; le tablier était long de 60 mètres et large de 7m, 50. En bas, trois piles portaient deux grandes arches médianes et deux autres, plus étroites, aux extrémités. Au-dessus, il y avait, selon la restitu- tion de Ravoisié(2), une arche centrale, très large, correspon- dant aux deux baies du milieu de la partie inférieure, et trois ____________________ 1. El Békri, Description de l’Afrique septentrionale, traduction De Slane, p. 151. Edrisi, Géographie, traduction Jaubert, I, p. 243. Peyssonnel, Voyage, p. 302. Shaw, Voyages, éd. franç. de 1743, I, p. 158-9. Playfair. Tra- ces in the footsteps of Bruce, p. 48-9, pl. IV (dessin de Bruce, antérieur à la restauration de Salah Bey). Desfontaines, Voyage, p. 216. Temple et Falbe, Relation d’une excursion à Constantine, p. 76. Ravoisié, Exploration, I, p. 9-10, 27-9 ; pl. 4 et 5. Delamare, Exploration, pl. 114, 115, 117, 118, 123. Texier, Revue archéologique, III, 1846-7, p. 734. Guyon, Voyage d’Alger aux Ziban, p. 67-8. Fournel, Richesse minérale de l’Algérie, atlas, pl. XI, fig. 9 et 10, Cherbonneau, Annuaire de Constantine, 1853, p. 110-2. Revue afri- caine, I, 1856-7, p. 316-8. Revue archéologique, XIV, 1857-8, p. 47. Vays- settes, Rec. de Constantine, XII, 1868, p. 365-8. Vars, ibid., XXVIII, 1893, p. 314-3. Normand, l’Ami des monuments, XII, 1898, p. 27-30 (d’après Ra- voisié). 2. Qui n’est cependant pas certaine. Peut-être y avait-il cinq arches en haut. 6 LES MONUMENTS ANTIQUES DE L’ALGÉRIE autres arches plus petites, deux du côté de la rive droite(1), une du côté opposé. Sur deux des piles du bas, en aval, l’un des angles de l’imposte offre encore une sculpture mutilée une tête de taureau, dont le cou semble être entouré d’une guir- lande, à la pile la plus éloignée de la ville ; un poisson, ac- compagné d’un fragment d’inscription (… VILI PATR...)(2), à la pile la plus rapprochée de Constantine. Nous ignorons quand fut construit ce pont gigantes- que(3). Quelques indices permettent de croire qu’on le restau- ra dès l’antiquité(4). Au XIIe siècle, il était encore debout : le géographe Edrisi, qui le vit à cette époque, nous en a laissé une description, malheureusement peu claire. Peut-être fut-il coupé deux siècles plus tard(5). L’architecte mahonnais Don Bartolomeo, qui dirigea les travaux de réfection sous Salah Bey, se servit de matériaux pris à des ruines voisines, en par- ticulier à l’arc de triomphe appelé Ksar el Ghoula(6). ____________________ 1. La pile placée entre ces deux arches reposait sur une saillie du rocher. Elle se voit très nettement sur le dessin de Bruce. D’ailleurs, il en reste encore aujourd’hui quelques vestiges. 2. Corpus, VIII, 7921. Les deux premières lettres manquent aujourd’hui. 3. Un document arabe, publié par Féraud (Revue africaine, XII, 1868, p. 131-2), donne à cet égard une indication qui ne mérite qu’une confiance des plus limitées : « Le chrétien venu à Constantine avec des ouvriers de sa nation pour reconstruire le pont... a dit à Sa Seigneurie Salah Bey, qui nous l’a répété, que la date de la construction de l’ancien pont, gravée sur la pierre en caractères antiques, remontait à l’an 335 de l’ère de Jésus-Christ. » 4. Trois pierres, encastrées dans le pont (côté aval), au-dessus d’une des piles inférieures, sont décorées de sculptures, représentant une femme aux vê- tements flottants et deux éléphants. Il est probable que ces trois pierres n’ap- partiennent pas à la construction primitive, car la disposition des blocs qui les entourent offre des indices de remaniement. Mais, d’autre part, elles n’ont pas été placées là par les maçons de Salah Bey, car, un demi-siècle plus tôt, Shaw les signale déjà comme se trouvant « entre les deux principales arches ». Conf. Desfontaines, qui visita Constantine en 1785. 5. Voir Cherbonneau, Ann. de Const., 1853, p. 113. 6. Rec de Const., XII, p. 367 (conf. ici même, t. 1, p. 179). C’était peut- être dans une de ces ruines que se trouvaient primitivement des fragments d’une ROUTES. PONTS. PORTS 7 Il y avait à Constantine un autre pont sur le ravin du Rummel, en amont de celui que nous venons de décrire(1). Il n’en subsiste que deux culées, en pierres de taille à bossage, de 10 mètres de largeur. Ce pont avait sans doute trois étages, comportant en bas une arche unique, dont l’ouverture devait être d’une vingtaine de mètres, et, au-dessus, deux rangées d’arcades(2). L’oasis d’El Kantara (entre Batna et Biskra) a pris son nom(3) d’un pont romain(4) (planche LXXIII, qui s’est conser- vé à peu près intact jusqu’à nos jours, mais que le génie mili- taire a restauré d’une manière maladroite en 1862 : un certain nombre de pierres ont été remplacées par des blocs neufs ; on a raclé soigneusement les autres et refait tous les joints, si bien que le monument a perdu son aspect antique. Il se trouve en amont de l’oasis, à l’entrée d’une gorge étroite, qui sépare deux régions nettement distinctes et qui, selon la légende antique, avait été ouverte par le talon d’Her- cule (Calceus Herculis). La route de Lambèse au désert pas- ____________________ grande dédicace à Antonin le Pieux, employés par les restaurateurs du XVIIIe siècle, ou par d’autres, plus anciens (Corpus, VIII, 6991) Rien ne prouve que cette inscription ait appartenu des l’origine au pont romain : on ne peut donc pas l’invoquer pour fixer la date du monument, — Des pierres tumulaires fu- rent aussi employées dans la restauration (Corpus, VIII, 7400, 7585, 7588). 1. A mi-distance à peu près entre ce pont et la pointe de Sidi Rached. Peut-être cette pointe était-elle reliée à l’autre rive par un troisième pont, auquel se rapporteraient des vestiges d’une culée en blocage, sur la rive droi- te du Rummel. 2. Ravoisié, I, p. 13-14 ; pl. 2, lettre K du plan et vue d’une des culées, à droite. Cherbonneau, Ann. de Const., 1853, p. 110. Vars, Rec. de Const., XXVIII, 1893, p. 316-7. 3. On sait qu’el kantera veut dire le pont en arabe. 4. Texier, Revue archéologique, V, 1848, p. 131-2. Delamare, ibid., VI, 1849, p. 7-9. Guyon, Voyage d’Alger aux Ziban, p. 158-160. Fournel, Richesse minérale de l’Algérie, I, p. 299 ; atlas, pl. XVI, fig. 8. Renier, Ar- chives des Missions. II, 1851, p. 410-1. Ragot, Rec. de Const., XVI, 1873-4, p. 263-4. Choisy, Histoire de l’architecture, I, p. 517. 8 LES MONUMENTS ANTIQUES DE L’ALGÉRIE sait sur ce pont, jeté sur une rivière que l’on appelle aujourd’hui l’oued El Kantara. La construction est en pierres de taille, pour la plupart à bossage. Il n’y a qu’une seule arche, en plein cintre, de 10 mètres d’ouverture, dont les culées reposent sur des rochers à pic. La voûte, large de 4m, 80, présente trois nervures, en saillie sur le reste de l’intrados, auquel elles assurent plus de solidité(1). Les deux bandes en retraite que limitent ces nervures sont décorées de caissons encadrant des sculptures variées : rosaces de différentes formes, couronnes, vases, deux boucliers croisés, deux cornes d’abondance également croisées, corbeille remplie de fruits, oiseau posé sur une branche, etc. En aval, un buste, devenu fruste, ornait la clef de voûte. On remarque aussi, dans les culées, deux pierres sculptées, l’une avec un niveau(2), l’autre avec une couron- ne, un oiseau, un niveau et deux autres objets, aujourd’hui indistincts. Le tablier a été refait ; les parapets actuels ont rempla- cé deux bordures construites avec des pierres antiques, mais datant évidemment d’une restauration hâtive(3). Plusieurs de ces pierres portent des inscriptions, épitaphes et dédicace du temps de Caracalla(4) : il est impossible d’en tirer aucun argu- ment pour déterminer la date du pont. A côté, on a trouvé, en 1844, un petit autel, qui a été ____________________ 1. Elles ressemblent à des arcs-doubleaux, mais il faut remarquer qu’elles ne supportent pas la voûte. Ce sont des saillies, et non des cheva- lets. 2. Le niveau a été assez souvent figuré en Afrique comme préservatif contre le mauvais œil (conf., par exempte, La Blanchère, Musée d’Oran, p. 39). Rien ne prouve d’ailleurs que les constructeurs du pont n’aient pas pris ces deux pierres dans un édifice plus ancien. 3. Une restauration de ce genre fut faite en 1844 : on rétablit alors le tablier. 4. Corpus, 2507, 2510, 2511, 2512, 18007.

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