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Les matrices à signes alternants et le groupe quantique Uq(sl2hat) PDF

30 Pages·2017·0.588 MB·French
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Les matrices (cid:224) signes alternants et le groupe quantique U (s(cid:99)l ) q 2 Adrien DAUPHIN Table des matiŁres 1 Introduction 2 1.1 DØnombrement de matrices (cid:224) signes alternants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 1.2 StratØgie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2 IdentitØs gØnØriques 4 2.1 Premier pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 2.2 ThØorŁme de Yang-Baxter ou relation triangle-Øtoile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.3 Calcul de la fonction de partition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 3 Groupes quantiques et Øquation de Yang-Baxter 12 3.1 AlgŁbre de Hopf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 3.2 DØ(cid:28)nition et quelques reprØsentations de U (sl ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 q 2 3.3 Construction et dØ(cid:28)nition de Uq(s(cid:99)l2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 3.4 Les R-matrices entre modules irrØductibles de dimension 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 3.5 ThØorŁme de Yang-Baxter avec les R-matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 3.6 DeuxiŁme preuve du thØorŁme 2.4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 4 SpØcialisation de la fonction de partition Z(n;X,Y) 24 4.1 Relation entre A(n) et Z(n;X,Y). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 4.2 Fin de la dØmonstration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 1 Chapitre 1 Introduction 1.1 DØnombrement de matrices (cid:224) signes alternants DØ(cid:28)nition 1.1. Une matrice (cid:224) signes alternants, ou ASM, de taille n est une matrice carrØe de taille n, composØe de 0, 1 et −1, telle que : (cid:21) la somme de chaque ØlØment d’une ligne ou d’une colonne est Øgale (cid:224) 1. (cid:21) les signes des ØlØments non-nuls d’une ligne ou d’une colonne alternent. On note A(n) le nombre des ASM de taille n. Exemple 1.2. Voici un exemple d’une ASM de taille 4 :   0 1 0 0 1 −1 1 0   0 0 0 1 0 1 0 0 Remarque 1.3. Les matrices de permutations sont des ASM particuliŁres, en e(cid:27)et ce sont des ASM sans termes nØgatifs. On peut donc dØj(cid:224) a(cid:30)rmer que : n!≤A(n). Remarque 1.4. LadØ(cid:28)nition1.1impliquequelepremieretledernierØlØmentsnon-nulsdechaqueligne etchaquecolonnesontØgaux(cid:224)1.PlusparticuliŁrementaucunØlØmentdelapremiŁreetladerniŁreligne et de la premiŁre et derniŁre colonne ne seront Øgaux (cid:224) −1. Ainsi, il n’y aura qu’un seul ØlØment non-nul, et Øgal (cid:224) 1, dans chacune de ces lignes et colonnes particuliŁres. ThØorŁme 1.5 (Zeilberger). Le nombre d’ASM de taille n est Øgal (cid:224) : n−1 (cid:89) (3k+1)! 1!4!7!···(3n−2)! A(n)= = . (n+k)! n!(n+1)!···(2n−1)! k=0 Les premiŁres valeurs seront : A(1) = 1, A(2) = 2, A(3) = 7, A(4) = 42, A(5) = 429, A(6) = 7436...On remarque donc que la suite tend rapidement vers l’in(cid:28)ni, d’oø l’impossibilitØ de compter les ASM (cid:224) la main. Ainsi le but de ce mØmoire sera de donner une des dØmonstrations de ce thØorŁme, celle de Greg Kuperberg ([3]), et d’expliquer d’oø viennent certains rØsultats au (cid:28)l de la dØmonstration. 1.2 StratØgie DØ(cid:28)nition 1.6. Une con(cid:28)guration de glace carrØe, ou square ice, de taille n est une orientation sur les arŒtes d’une grille carrØe de c(cid:244)tØ n, dans laquelle chaque sommet a exactement deux arŒtes entrantes et deux arŒtes sortantes, les arŒtes horizontales extØrieures pointent (cid:224) l’intØrieur et les arŒtes verticales extØrieures pointent (cid:224) l’extØrieur. 2 En fait dans une telle con(cid:28)guration, comme chaque sommet a exactement deux arrŒtes entrantes et deux sortantes, on a exactement (cid:0)4(cid:1) = 6 orientations possible pour un sommet, c’est-(cid:224)-dire les 6 2 con(cid:28)gurations locales suivantes : 1 2 3 4 5 6 Le six-vertex model est l’ensemble des graphiques (nommØs Øtats ou states) oø chacun de ses sommets est comme ci-dessus et a(cid:27)ectØ d’un coe(cid:30)cient. On admet la proposition suivante : Proposition1.7. Onpeutconvertirunecon(cid:28)gurationdeglacecarrØeenuneASM,parlacorrespondance suivante : 1 −1 0 0 0 0 Cette conversion est bijective. En particulier le nombre des ASM de taille n, A(n), est Øgal au nombre de con(cid:28)gurations de glace carrØe de taille n.   0 1 0 0 1 −1 1 0 =⇒   0 0 0 1 0 1 0 0 Figure 1.1 (cid:21) Une con(cid:28)guration de glace carrØe et l’ASM correspondante Par la suite, on va considØrer les con(cid:28)gurations de glace carrØe comme des six-vertex models, c’est-(cid:224)- dire que chaque sommet de la con(cid:28)guration sera a(cid:27)ectØ d’un poids w(x,i) dØpendant d’un paramŁtre x et de sa con(cid:28)guration locale i parmi l’une des six possibles : x x x x x x w(x,1) w(x,2) w(x,3) w(x,4) w(x,5) w(x,6) On dØ(cid:28)nit le poids total d’un Øtat, en particulier d’une con(cid:28)guration de glace carrØe, comme le produit des poids de tous ses sommets. On s’intØressera (cid:224) la somme des poids de toutes les con(cid:28)gurations pour une certaine taille n, ce qui dØ(cid:28)nit une fonction appelØe fonction de partition, dØpendante des choix des coe(cid:30)cients de chaque con(cid:28)guration locale et de la fonction de poids. Par un bon choix de ces derniers, on dØ(cid:28)nira une fonction dØpendante de plusieurs paramŁtres qu’on spØcialise aprŁs de sorte (cid:224) trouver le nombre de con(cid:28)guration de glace carrØ, et particuliŁrement des ASM’s. 3 Chapitre 2 IdentitØs gØnØriques Dans cette partie, on donne la premiŁre partie de la preuve de G. Kuperberg. Il s’agit de calculer la fonction de partition dØ(cid:28)nie prØcØdemment avec un bon choix du poids de chaque con(cid:28)guration locale, cette fonction dØpendra seulement du choix de la taille n et de 2n indØterminØes associØes aux lignes et colonnes de toutes con(cid:28)gurations de glace carrØe de taille n. 2.1 Premier pas SoithunnombrecomplexeouuneindØterminØe.Onposeq =eh et[x]= qx/2−q−x/2.Toutaulongde q1/2−q−1/2 ce chapitre, nous allons nous intØresser aux polyn(cid:244)mes de Laurent demi-entiers, c’est-(cid:224)-dire les ØlØments de A[t1/2,t−1/2], oø A est un anneau, tel que la di(cid:27)Ørence entre deux exposants est un entier. Donc P est un polyn(cid:244)me de Laurent demi-entier (cid:224) coe(cid:30)cient dans A si P ou t1/2P est un polyn(cid:244)me de Laurent (P ∈A[t,t−1] ou t1/2P ∈A[t,t−1]). Ainsi, pour q (cid:28)xØ, [x] est un polyn(cid:244)me de Laurent demi-entier en qx (cid:224) coe(cid:30)cients dans A=Q(q). Remarque 2.1. Si x est un entier positif, on a : (cid:16) (cid:17) [x] = qx/2−q−x/2 =q1−2x qx−1 q1/2−q−1/2 q−1 = q1−2x (cid:0)qx−1+qx−2+···+q0(cid:1) = qx−21 +qx−23 +···+q−x−21. Ainsi pour q −→ 1 (h −→ 0), on obtient [x] −→ x. On peut gØnØraliser cette limite pour x quelconque, par un dØveloppement limitØ de [x] pour h petit : ehx/2−e−hx/2 [x] = eh/2−e−h/2 hx+o(h2) = h+o(h2) = x+o(h). DØ(cid:28)nition 2.2. On nomme R-matrice de x, notØ R(x), le sommet dØsignØ par x : x qui dØ(cid:28)nit l’ensemble des poids suivants : −q−x/2 −qx/2 [x−1] [x−1] [x] [x] 4 Les poids ci-dessus sont invariants par rotation de 180(cid:6), d’oø : x = x Remarque 2.3. On Øtend la dØ(cid:28)nition 2.2 (cid:224) des con(cid:28)gurations locales oø l’on a des arcs de cercles au lieud’arŒtesquisecoupenttransversalement.C’est-(cid:224)-dire,partantd’unerØuniondecourbesnonorientØe, on attribue un poids (cid:224) chaque choix d’orientation des extrØmitØs de courbes. Ainsi si p est le sommet dØsignØ par x, on pose les conventions suivantes sur les arcs en p : (cid:21) si la tangente en p est verticale et bien orientØe, le poids associØ (cid:224) l’arc est 1; 1 (cid:21) si la tangente en p est horizontale et orientØe vers la droite, le poids associØ (cid:224) l’arc est 1; 1 (cid:21) silatangenteenpesthorizontale,orientØeverslagaucheetsilaconcavitØdel’arcestverslehaut, le poids associØ (cid:224) l’arc est −q−1/2; −q−1/2 (cid:21) si la tangente en p est horizontale, orientØe vers la gauche et si la concavitØ de l’arc est vers le bas, le poids associØ (cid:224) l’arc est −q1/2; −q1/2 (cid:21) silatangenteenpestmalorientØe,c’est-(cid:224)-direqu’ellepossŁdelesdeuxorientations,lepoidsassociØ (cid:224) l’arc est 0. 0 Avec les conventions prØcØdentes on peut exprimer R(x) de la fa(cid:231)on suivante : =[x] +[x−1] x Par exemple, on a bien l’ØgalitØ suivante : =[x] +[x−1] x −qx/2 =[x](−q1/2×1) +[x−1](1×1) Cette extension nous permet aussi d’Øtablir deux autres relations : = = =−q1/2−q−1/2 =−[2] 5 2.2 ThØorŁme de Yang-Baxter ou relation triangle-Øtoile ThØorŁme 2.4 (Yang-Baxter). Si x=y+z, les R-matrices R(x), R(y) et R(z) satisfont (cid:224) l’ØgalitØ : y x z = z x y Onvatoutd’abordvoirlesensdecethØorŁme,aussiappelØlarelationtriangle-Øtoile(oudelta-star). C’est en fait une ØgalitØ sur les di(cid:27)Ørentes fonctions de partition possibles (cid:224) partir de ces deux graphes. C’est-(cid:224)-dire que si l’on oriente les six arŒtes extØrieures de la mŒme fa(cid:231)on pour le graphique de gauche que celui de droite, on a ØgalitØ des fonctions de partitions. Par exemple, voici l’une de ces ØgalitØs : y x z = z x y qui nous donne la relation suivante aprŁs avoir trouvØ tous les Øtats possibles de ces deux graphes : (−qx/2)(−q−y/2)[z]−qz/2[x−1][y]=−qz/2[x][y−1] L’ØgalitØ du thØorŁme rØsume 26 = 64 ØgalitØs. En fait 44 d’entre elles sont nulles car aucune de ces orientations n’a un Øtat autorisØ par le modŁle de six-vertex, on ne peut vØri(cid:28)er ce dernier sur un tel graphe que si l’on a autant d’arŒtes extØrieures pointant vers l’intØrieur que vers l’extØrieur. On a donc (cid:0)6(cid:1)=20ØgalitØsnonØvidentes,etenfaitona10ØgalitØsrØpØtØesdeuxfoisparinvarianceparrotationde 3 180(cid:6)desdeuxgraphes.OnpourraitvØri(cid:28)ercesØgalitØs(cid:224)lamain,maisgr(cid:226)ceauxformulesdelaremarque 2.3, on va rØduire le calcul (cid:224) une seule ØgalitØ. DØmonstration. On va tout d’abord rØarranger l’ØgalitØ comme ceci : z y x = x y z Ils’agitdoncdeprouverunerelationd’invarianced’undesdeuxgraphesparrotationde180(cid:6).Partonsdu graphedegauche:onledØcoupeenrempla(cid:231)ant,gr(cid:226)ceauxrelationsdelaremarque2.3,unecon(cid:28)guration locale oø deux arŒtes se croisent par une somme de deux con(cid:28)gurations non croisØes. AprŁs calculs, on trouve : 6 z (cid:16) (cid:17) = [x][y][z]+[x−1][y][z−1]+[x−1][y−1][z]−[2][x−1][y][z] x y +[x][y−1][z−1] +[x][y−1][z] +[x−1][y−1][z−1] +[x][y][z−1] Les trois derniers termes sont invariants par rotation par 180(cid:6)pour tout x, y et z, tandis que les graphes des deux premiers termes sont ØchangØs par cette rotation. Il nous reste donc (cid:224) prouver que le coe(cid:30)cient de ces deux graphes sont Øgaux si x=y+z, c’est-(cid:224)-dire que [x][y][z]+[x−1][y][z−1]+[x−1][y−1][z]−[2][x−1][y][z]=[x][y−1][z−1]. D’autre part, par un calcul immØdiat, on a [−a]=−[a] et [a][b]−[a+1][b−1]=[a−b+1] pour a et b quelconques. Ainsi, si x=y+z : [x−1][y][z−1]+[z][x][y]+[z][x−1]([y−1]−[2][y]) = [x−1][y][z−1]+[z][x][y]−[z][x−1][y+1] = [x−1][y][z−1]+[z]([x][y]−[x−1][y+1]) = [x−1][y][z−1]+[z][y−x+1] = [x−1][y][z−1]−[x−y][z−1] = [x][y−1][z−1].(cid:3) 2.3 Calcul de la fonction de partition Par commoditØ, posons la notation suivante : x = x−y y de sorte (cid:224) a(cid:27)ecter des paramŁtres aux lignes et colonnes des con(cid:28)gurations de glaces carrØs plut(cid:244)t qu’(cid:224) chaque sommet. DØ(cid:28)nition 2.5. On pose Z(n;X,Y) la fonction de partition des con(cid:28)gurations de glace carrØe de taille n a(cid:27)ectØes des coe(cid:30)cients X = (x ,...,x ) aux lignes horizontales et Y = (y ,...,y ) aux lignes 0 n−1 0 n−1 verticales, en d’autre termes, pour les con(cid:28)gurations de glace carrØe de cette forme : x0 ... x1 ... ... ... ... ... xn−1 ... y y y 0 1 n−1 7 Lemme 2.6. La fonction Z(n;X,Y) est symØtrique en les x et en les y . i i DØmonstration. On va s’intØresser aux ligne i et i+1. On introduit un sommet a(cid:27)ectØ du coe(cid:30)cient x −x par la gauche de la con(cid:28)guration, ce dernier ne pourra prendre qu’une seule des 6 orientations i+1 i possibles, qui est a(cid:27)ectØe du poids [x −x ], d’oø aprŁs correction de l’exposant dans [3] : i+1 i xi ... xi+1 ... [x −x ] = i+1 i xi+1 ... xi ... Par suite, en utilisant le thØorŁme 2.4, on obtient : xi+1 ... xi+1 ... xi+1 ... = =...= xi ... xi ... xi ... De mŒme, le sommet a(cid:27)ectØ du coe(cid:30)cient x −x dans la derniŁre ØgalitØ ne peut prendre qu’une des i+1 i 6 orientations possible, aussi a(cid:27)ectØe du poids [x −x ], d’oø : i+1 i xi ... xi+1 ... = xi+1 ... xi ... ce qui prouve que Z(n;X,Y) est symØtrique en x et x pour tout i, or on sait que les transpositions i i+1 (i,i+1) engendrent S , donc Z(n;X,Y) est symØtrique en tout les x . Le mŒme argument est utilisØ n i pour la symØtrie en les y . (cid:3) i Lemme 2.7. Si x =y +1, alors i j    (cid:89) (cid:89) Z(n;X,Y)=−q−1/2 [xi−yk] [xk−yj]Z(n−1;X\xi,Y\yi). k(cid:54)=j k(cid:54)=i DØmonstration. Ons’intØressed’abordaucasi=j =0,onsupposedoncx =y +1.Lacon(cid:28)guration 0 0 x 0 y 0 ne peut prendre que deux orientations possibles, dont on calcule le poids : x0 =−q−(x0−y0)/2 =−q−1/2 y 0 x0 =[x0−y0−1]=0 y 0 Toutecon(cid:28)gurationdeglacecarrØedontlesommetdelignex etdecolonney quisuitlasecondeorien- 0 0 tationci-dessussera doncdepoidsnul.D’autrepart, sicederniersommetestdela premiŁre orientation, tout sommet de la ligne de x et de la colonne de y de poids non nul, pour k (cid:54)=0, aura pour orientation k 0 8 donc a(cid:27)ectØ du poids [y −x ]. De mŒme, tout sommet de la ligne x et de la colonne de y , pour k (cid:54)=0, 0 k 0 k sera de la forme donc a(cid:27)ectØ du poids [y −x ]. De plus, par l’orientation des sommets de la ligne x et de la colonne y , k 0 0 0 les con(cid:28)gurationsrestreinteaux lignes X\x et auxcolonnes Y\y sont toutes lescon(cid:28)gurations de glace 0 0 carrØe de la fonction de partition Z(n;X\x ,Y\y ). On obtient donc : 0 0    (cid:89) (cid:89) Z(n;X,Y)=−q−1/2 [x0−yk] [xk−y0]Z(n−1;X\x0,Y\y0). k(cid:54)=0 k(cid:54)=0 Le cas gØnØral s’obtient par symØtrie gr(cid:226)ce au lemme 2.6. (cid:3) Lemme 2.8. L’ØlØment qnx0Z(n;X,Y) est un polyn(cid:244)me en qx0 de degrØ au plus n−1. DØmonstration. Dans chaque con(cid:28)guration de glace carrØe, seuls les sommets de la ligne x , c’est-(cid:224)- 0 dire la premiŁre ligne, font appara(cid:238)tre des termes en qx0/2, c’est-(cid:224)-dire n sommets. De plus, (cid:224) la ligne x , il ne peut y avoir que 3 con(cid:28)gurations di(cid:27)Ørentes : les con(cid:28)gurations 1,3 et 5 de la dØ(cid:28)nition 1.6. La 0 con(cid:28)guration 1, c’est (cid:224) dire appara(cid:238)t exactement une fois, la premiŁre ligne sera en fait de la forme suivante pour i convenable : x ··· ··· 0 y y y y y 0 i−1 i i+1 n Ce dernier point peut s’expliquer par la remarque 1.4, c’est-(cid:224)-dire que sur la premiŁre ligne d’une ASM, on n’a qu’un 1 et n−1 zØros. D’autre part, le poids de la con(cid:28)guration 1 est de la forme −q(yi−x0)/2 et (cid:16) (cid:17)(cid:16) (cid:17) −qx0/2 −q(yi−x0)/2 =−qyi/2 est un polyn(cid:244)me constant. Tandis que le poids des deux con(cid:28)gurations 3 et 5 sont de la forme [x −y ] 0 i ou [x0 −yi −1] et qx0/2[x0 −yi] ou qx0/2[x0 −yi −1] sont des polyn(cid:244)mes de degrØ 1 en qx0. Le poids d’une con(cid:28)guration de glace carrØe de taille n a(cid:27)ectØ des coe(cid:30)cients X et Y auquel on multiplie −qnx0/2 est donc un polyn(cid:244)me de degrØs n−1 en qx0, ainsi la fonction de partition Z(n;X,Y) est la somme de polyn(cid:244)mes de degrØ n−1. (cid:3) ThØorŁme 2.9 (Izergin,Korepin). La fonction de rØpartition Z(n;X,Y) est donnØe par (cid:16)n−1 (cid:17)(cid:16) (cid:17) (−1)n (cid:81) q(yi−xi)/2 (cid:81) [xi−yj][xi−yj −1] i=0 0≤i,j<n Z(n;X,Y)= detM, (cid:16) (cid:17)(cid:16) (cid:17) (cid:81) (cid:81) [x −x ] [y −y ] i j i j 0≤j<i<n 0≤i<j<n oø M est la matrice carrØe de taille n dont les coe(cid:30)cients sont : 1 M = . i,j [x −y ][x −y −1] i j i j DØmonstration. OnnommeraZ(cid:48)(n;X,Y)lemembrededroite,DledØterminantdeM,P lenumØrateur et Q le dØnominateur de sorte que P Z(cid:48)(n;X,Y)= D. Q 9

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