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Les hypopes des Astigmates (Acari) phorétiques sur les Puces (Siphonaptera) de Mammifères et d'Oiseaux PDF

17 Pages·1993·2.1 MB·
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I I BULLETIN DE L'INSTITUT ROYAL DES SCIENCES NATURELLES DE BELGIQUE, ENTOMOLOGIE, 63: 77-93, 1993 BULLETIN VAN HET KONINKLIJK BELGISCH INSTITUUT VOOR NATUURWETENSCHAPPEN, ENTOMOLOGIE, 63: 77-93, 1993 Les hypopes des Astigmates (Acari) phoretiques sur les Puces (Siphonaptera) de Mammiferes et d' Oiseaux A. FAIN et J.-C. BEAUCOURNU Resume Introduction Les auteurs font le bilan de nos connaissances des deutonym Au cours de ces vingt dernieres annees un nombre crois phes heteromorphiques (ou hypopes) d'acariens astigmatiques sant d' Acarologues se sont interesses a Ia curieuse asso (Acari) vivant en association phoretique sur les Puces de Mam ciation phoretique existant entre les deutonymphes miferes ou d'Oiseaux. lis decrivent Psyllopus gerbillicola n.g. heteromorphes (ou hypopes) de certaines especes d'aca et n. sp. (Acaridae) d'apres des hypopes trouves sur des puces riens astigmatiques et les puces des mammiferes ou des de Gerbilles d'Afrique du Nord. Le nombre d'especes connues oiseaux. Cette forme d'association a ete observee sur tous de ces hypopes s'eleve actuellement a 31' elles font partie de les continents. Elle est surtout frequente en Europe mais 12 genres et de 3 familles d'acariens. Les formes adultes cor a on Ia connait egalement d' Amerique (Nord et Sud), respondant ces hypopes ne sont connues que pour 7 especes: Acarus siro, A. farris, A. nidicolous, Rhizoglyphus echinopus, d' Afrique Centrale, de Madagascar, d' Asie Orientale, Michaelopus corticalis, Histiostoma feroniarum et Psyllogly d' Australie et de Nouvelle Zelande. Le nombre d'espe phus parapsyllus. Cette association phoretique a ete observee ces d'acariens signalees sur les puces est actuellement de jusqu'ici chez 76 especes de Puces appartenant a 43 genres et 31. Ces especes font partie de 12 genres et de 3 families 9 families. Le parasitisme par les Puces interesse particuliere d' Astigmates (Acaridae, Winterschmidtiidae et Histios ment les puces des nids, et il est rare ou exceptionnel chez Jes tomatidae). Puces de fourrure. Les auteurs donnent une liste de toutes les L'infestation par ces hypopes a ete observee chez 76 espe especes d'hypopes connues jusqu'ici ainsi que de leurs h6tes. ces de puces faisant partie de 43 genres et 9 families. Mots cle: Phoresie. Deutonymphes acariens astigmates. Puces. L'espece Ia plus repandue est Acarus nidicolous GRIF a FITHS (1970). C'est une espece nidicole vivant l'etat Summary adulte dans les nids de mammiferes (rongeurs et insecti vores) ou d'oiseaux. Les hypopes de cette espece ont ete The group of the heteromorphic deutonymphs (or hypopi) of signales, exclusivement en Europe, sur 22 especes, 13 gen the astigmatic mites (Acari) phoretically associated with Fleas res et 4 families de Siphonaptera (voir tableau II). of Mammals and Birds, is reviewed. The authors describe Parmi les 31 especes connues d'acariens phoretiques sur Psyllopus gerbillicola n.g. and n.sp. (Acaridae) from hypopi les puces, 24 ne sont representees que par leur stade found from Gerbil-Fleas from North Africa. Up to now 31 hypope. Les sept especes dont tous les stades ont ete species of these hypopi have been recorded, they belong to 12 decrits sont: Acarus siro, A. farris, A. nidicolous, Rhi genera and 3 families of mites. The corresponding adults are zoglyphus echinopus, Histiostoma feroniarum, Psyllogly known for only 7 species, i.e. Acarus siro, A. farris, A. phus parapsyllus et Michaelopus corticalis. nidico/ous, Rhizoglyphus echinopus, Michaelopus corticalis, Histiostoma feroniarum and Psylloglyphus parapsyllus. This Les deutonymphes phoretiques des Astigmates, aussi a phoretic association has been observed in 76 species of Fleas appeles hypo pes, sont heteromorphes, c'est dire qu'elles a belonging to 43 genera and 9 families. This type of phoresy is sont morphologiquement tres modifiees et adaptees une particularly frequent in nidicolous Fleas, it is rare or completely fonction particuliere qui est Ia fixation sur un hote inver lacking in the Fleas living in the fur of the rodents. A list of tebre. Cette nymphe se distingue des autres nymphes all the known species of phoretic hypopi and of their hosts is (proto et tritonymphe) et des adultes correspondants, par given. !'absence de bouche et de pieces buccales, celles-ci etant Key words: Phoresy. Deutonymphs of astigmatic mites. Fleas. remplacees par un petit organe sensoriel, termine par deux ebauches de palpes, auquel nous avons donne le nom de palposoma. Ces hypo pes presentent dans Ia region poste ro-ventrale du corps une membrane chitineuse ovalaire a portant deux paires de ventouses destinees permettre Ia fixation de l'hypope sur le corps de divers arthropodes. '' 78 A. FAIN & J.-C. BEAUCOURNU L'infestation des puces par des hypopes est parfois tres probablement sous les tergites abdominaux de Ia puce. intense. Sur une puce d' Australie de notre collection Fox (1909) donne un dessin, en face ventrale, d'un (Bibikovana rainbow!) nous avons compte plus de 100 hypope provenant de Ceratophyllus jasciatus (actuelle hypopes de Psylloglyphus australiensis. Certains especes ment Nosopsyllus) recolte sur un rat en Californie. Cet de grande taille, de genre Hytrichopsylla peuvent en por hypope est long de 210 .urn et large de 130 .urn. Les trois ter plusieurs centaines. premieres paires de pattes se terminent chacune par une Le present travail constitue principalement une revue de griffe sessile, le tarse IV est tres court et ne porte pas de la litterature traitant du phenomene de la phoresie des griffes et le palposoma ne depasse pas le corps en avant. deutonymphes d'acariens astigmatiques sur les puces de Notons encore que les genoux III et IV sont normalement mammiferes et d'oiseaux a l'echelle mondiale. En outre, developpes ce qui exclut l'appartenance de cet hypope aux un nouveau genre et une nouvelle espece d'hypope, Histiostomatidae ( = Anoetidae). L'aspect general est Psyllopus gerbillicola sont decrits. Ces hypopes prove celui d'un Acaridae mais le caractere des griffes et Ia brie naient de puces prelevees sur des gerbilles d' Afrique du vete des tarses IV ne permettent pas de rattacher cet Nord (Algerie et Lybie). Toutes les mensurations utili hypope a un genre connu. sees ici sont en microns (Jl). BANKS (1910) rec;:oit du Dr MITZMAIN (1910) un hypope que ce dernier avait recolte sur un Rattus rattus. II sup pose qu'il s'agit de Ia meme espece que celle de Fox et Revue commentee de Ia litterature qui provenait d'une puce d'un rat capture dans la meme localite (Berkeley, Californie). II en fait une espece nou On attribue generalement a LEEUWENHOEK (? 1695) !a velle qu'il decrit sous le nom de Histiostoma tarsalis. En paternite de !a decouverte d'acariens sur les puces. BAER fait sa description est bien differente de celle de Fox ce (1946) publie un extrait de !a lettre (Epistola 76) que qui suggere qu'il s'agissait en realite de deux especes dif a LEEUWENHOEK adressa !a Societe roya!e de Londres ferentes. En effet, l'hypope de BANKS est nettement plus et dans !aquelle il signale !a presence d'acariens sur des grand (longueur 350 .urn) et to us les tarses des pattes sont larves de puces. A notre avis il subsiste un doute sur !a tres longs. Dans leur revision des Anoetidae, Hughes et nature exacte de ces acariens et il n'est pas certain qu'il Jackson (1958) estiment que le description de Banks est s'agissait d'hypopes phoretiques. Ceux-ci en effet ne insuffisante et ils placent cette espece dans !a liste des s'attachent qu'aux puces adultes et jamais a leurs larves. nomina dubia. OUDEMANS (1912, pp. 216-217), dans un article en Neer ZACHVATKIN (1941, pp. 46 et 90) donne une liste des landais intitule « Acariens sur les Puces », attribue !a puces d'URSS trouvees parasitees par des hypopes qu'il paternite de cette decouverte a KIRCHER (1709), qu 'i! cite attribue a Tyroglyphusjarinae. II s'agit de Pulex irritans, en ces termes « Het schijnt dat KIRCHER (1709) de eerste Hystrichopsylla talpae, Leptopsyl!a segnis, Ceratophyl is die luizen op vlooien vond », ce qui se traduit ainsi: lus tesquorum ( = Citellophilus tesquorum spp.), Cte II semble que KIRCHER (1709) soit le premier a avoir nophthalmus breviatus, C. teres, C. pollex et Neopsylla trouve des « poux sur des puces ». OUDEMANS precise setosa. II est probable qu'il s'agissait dans Ia plupart (ou a qu'il doit cette reference BAKER (1743) mais il ne donne tous) des cas d'hypopes de Acarus nidicolous, une espece pas le titre ni le nom de !a revue dans laquelle e!le avait qui etait encore inconnue a l'epoque de ZACHVATKIN. ete publiee. OUDEMANS rappelle encore une publication Rappelons ici qu'en 1958, !a Commission Internationale de MAC INTIRE (1874, Month. Micr. Journ.) qui signale de Nomenclature a place les noms Tyroglyphus avoir decouvert, sur une puce, des acariens qu'il decrit LATREILLE (1976) etjarinae, Tyroglyphus LATREILLE L. sous le nom de Acarellus pulicis. Se basant sur le dessin, (1758) sur Ia liste des noms invalides et synonymes res assez imparfait, accompagnant cette description, OUDE pectivement de Acarus L. 1758 et de siro L. 1758. MANS estime qu'il s'agissait tres probablement de En 1944, COOREMAN signale Ia presence d'hypopes de l'hypope de Tyroglyphus putrescentiae SCHRANK (ou Tyroglyphus jarinae (actuellement Acarus siro) sur longior) ( = actuellement Tyrophagus). II precise que ces Hystrichopsylla talpae, Ctenophthalmus bisoctodentatus, hypopes sont frequemment recontres a Sittard, en Hol Ct. agyrtes et Archaeopsylla erinacei, toutes de Belgique. lande, sur les puces Hystrichopsylla talpae recoltees dans L'une de ces puces (Ct. bisoctodentatus) portait ega!e les nids de taupe. Rappelons ici que T. putrescentiae et ment un specimen de Pyemotes sp. (Prostigmate). Le T. longior ne forment pas de stades hypopes au cours reexamen de ces hypopes de COOREMAN par l'un de nous de leur developpement. Par ailleurs, GRIFFITHS (1970) (A.F.) a montre que tous ces hypopes appartenaient a a reexamine des hypopes recoltes par 0UDEMANS dans l'espece Acarus nidicolous. a les nids de taupe Sittard eta pu montrer qu'il s'agissait FAIN (1966) decrit un nouveau genre et une nouvelle en realite d'hypopes de Acarus nidicolous. espece d'hypope, Psylloglyphus uilenbergi, de Ia famille Notons aussi que, selon MICHAEL (1901), c'est TATEM Saproglyphidae (actuellement Winterschmidtiidae). Cet (1872), et non Me INTIRE, 1874, qui aurait decrit Aca hypope, de taille tres petite (140 a 160 .urn de long), avait re!lus pu!icis ainsi qu'une deuxieme espece, A. muscae, ete decouvert sur une puce, Synopsyllus jonquerniei, a partir d'hypopes extraits des organes profonds de la parasite d'un insectivore, Setijer setosus, de Madagascar. puce. Michael estime cependant que ces hypopes ne pro En 1969, ROTHSCHILD signale !a presence occasionnelle venaient pas des organes profonds mais se tenaient plus d'acariens sur les puces en Angleterre. I I Les hypopes des Astigmates phoretiques sur Puces de Mammiferes et d'Oiseaux 79 En 1970, GRIFFITHS decrit une nouvelle espece d'A~a­ tifies specifiquement, sur plusieurs especes de puces pro rus, A. nidicolous, d'apres des formes adultes et des venant de la region de Nouvelle Zelande. hypopes trouves dans des nids de mammiferes et BRITT et MOLYNEUX (1983) decouvrent des hypopes de d'oiseaux en Angleterre. GRIFFITHS, dans ce travail, ne Acarus nidicolous sur 3 genres differents de puces en mentionne pas la presence de ces hypopes sur des puces, Angleterre (voir tableau II). contrairement a ce que certains auteurs, qui n'ont pas FAIN et BAKER (1983) decrivent l'hypope de Trichopsyl bien lu le travail, ont ecrit. Rappelons que c'est seule lopus oregonensis, nouveau genre et nouvelle espece de ment en 1972 que les hypopes de A. nidicolous ont ete provenance d'une puce (Trichopsyllus oregonensis) para signalees pour Ia premiere fois sur les puces par FAIN et site de Aplodontia rufa, des USA. BEAUCOURNU. Ces auteurs rencontrent cet hypope en Trois nouveaux hypopes d' Acaridae sont decrits de Cali France sur 11 especes et 7 genres de puces; celles-ci pro fornie, USA, par FAIN et SCHWAN (1983): Acarus venaient de rongeurs, d'insectivores et d'un carnivore. monopsyllus phoretique sur Eumolpianus eumolpi, ex lis decrivent, en outre une nouvelle espece de Psyllogly Tamias am oen us, Viedebanttia diamanus, ex Spermophi phus (P. vietnamensis) recoltee sur Stivalius aporus ex lus beecheyi et Paraceroglyphus californicus phoretique Rattus rattus, du Vietnam, ainsi qu'une nouvelle espece sur diverses puces de Spermophilus spp. et d'un ecureuil d'Acarus, A. avicolus, representee par des hypopes atta Eutamias townsendii. ches a des puces d'oiseaux en France. Enfin, ils signa FAIN et BEAUCOURNU (1984) decrivent l'hypope d'une lent Ia decouverte d'un hypope de Rhizoglyphus nouvelle espece de Psylloglyphus, P. crenulatus, prove echinopus sur une puce de Ia taupe en France, et d'hypo nant d'une puce recoltee dans un nid d'oiseau (Procella pes de Histiostoma feroniarum en provenance de puces ria cinerea) dans l'Ile de Ia Possession, Archipel Crozet. d'un oiseau et d'une musaraigne egalement en France. En 1986, ces memes auteurs decrivent l'hypope de En 1973a, ces memes auteurs decrivent deux nouvelles Psylloglyphus (Tetrapsyllopus) micronychus, nouveau especes d'hypopes d' Acaridae trouvees sur des puces de sous-genre et nouvelle espece recoltes sur une puce, France, l'une est Acarus pulicarius dont l'hypope etait Tetrapsyllus (T.) maulinus, provenant d'un rongeur, Cte fixe sur un Pulex irritans ex Vulpes vulpes, Ia seconde nomys sp., du Chili. est Paraceroglyphus metes qui devient le type d'un nou Les hypopes parasitant les puces sont generalement pro veau genre Paraceroglyphus, et dont l'hypope etait fixe fondement engages sous les tergites abdominaux de celles sur une puce, Paraceras me/is, un parasite d'un blaireau. ci. Une bonne demonstration en est donnee par Ia micro Des hypopes d'Histiostomatidae sont a nouveau signa photographie faite d'une coupe histologique d'une puce les sur des puces (FAIN et BEAUCOURNU, 1973b). Un (Hystrichopsylla talpae), publiee par ROTHSCHILD et at. nouveau genre, Psyllanoetus est decrit. II comprend trois (1986). especes nouvelles dont deux provenaient de puces de ron O'CONNOR et PFAFFENBERGER (1987) signalent Ia pre gems afrotropicaux (P. afrotropicalis et P. dinopsyllus) sence de l'hypope de Acarus monopsyllus FAIN et et une troisieme d'une puce d'un blaireau (P. melesicola) SCHWAN (1984), sur un nouvef h6te Ceratophyllus de France. (Amonopsyllus ciliatus protinus, ex Tamias rufocaudus En 1976, FAIN et BEAUCOURNU decrivent plusieurs nou (Sciuridae), de Montana, USA. lis decrivent une nouvelle veaux taxa representes par des hypopes fixes a des puces espece dans le genre Paraceroglyphus, P. cynomydis, sur eta un Hemimeridae (Dermaptera). II s'agit de: 1) Hemi Oropsylla (0.) idahoensis, ex Cynomys gunnisoni ainsi meropus, nouveau sous-genre de Psylloglyphus represente que sur plusieurs especes d'Oropsylla de Ia meme region. par une nouvelle espece, P. (Hemimeropus) hemimerus, Ces auteurs signalent encore un nouvel h6te, Parathyph trouvee sur un Hemimerus; 2) Psylloglyphus reticulatus, loceras oregonensis, ex Aplodontia rufa, pour l'hypope nouvelle espece recoltee sur une puce du Zaire; 3) de Trichopsyllopus oregonensis FAIN et BAKER. Psylloglyphus maculatus phoretique sur une puce trou FAIN et BEAUCOURNU (1989) decrivent un nouvel vee sur un Tupaia glis de Malaisie; 4) Psylloglyphus uilen hypope, Psylloglyphus (Tetrapsyllopus) chiliensis, pro bergi kivuensis, nouvelle sous-espece recoltee sur diverses venant de Sphinctopsylla ares (Stephanocircidae), ex puces de rongeurs afrotropicaux, du Zaire et du Gabon. Abrothrix brachyotis et de Ctenoparia inopinata (Hystri FAIN et SCHWAN (1976) retrouvent Psylloglyphus uilen chopsyllidae), ex Geoxus valdivianus, toutes deux en pro bergi kivuensis sur des nouveaux h6tes au Kenya et decri venance du Chili. vent Paraceroglyphus xenopsylla, une nouvelle espece FAIN et MASON (1989) decrivent une nouvelle espece, trouvee sur Xenopsylla ch. cheopis, egalement du Kenya. Psylloglyphus joveolatus, d'apres des hypopes recoltes Un nouveau genre et une nouvelle espece, Notiopsyllo sur Pygiopsylla hoplia, ex Rattus rattus, d' Australie. pus segermanae (Acaridae), sont decrits d'apres des hypo FAIN et. at. (1990) decrivent deux nouvelles especes pes trouves sur une puce, Notiopsylla kerguelensis, d'hypopes en provenance de puces recoltees sur des ron parasite d'un Albatros, de l'Ile Marion (Region Suban gems et des marsupiaux de Tasmanie, Australie. L'une, tarctique) (FAIN, 1976). Psylloglyphus (Psylloglyphus) australiensis fut rencon HAITLINGER (1978) signale la presence en Pologne de tree sur quatre especes differentes de puces (voir liste Acarus nidicolous. Les hypopes de cette espece sont ren n°II), la seconde est le type d'un nouveau ge-nre, Psylla contres sur 5 especes et 3 genres de puces. carus subellipticus et fut recoltee sur trois especes de SMIT (1979) mentionne la presence d'hypopes, non iden- puces. En outre, ils creent le nouveau sous-genre Psyllo- 'I 80 A. FAIN & J.-C. BEAUCOURNU bia, avec comme espece type Psylloglyphus foveolatus compost de jardin, les nids d'oiseaux (pigeons, moineaux, FAIN et MASON, 1989. cincles) etc. (Hughes, 1976, FAIN et at. 1991). Les hypo FAIN et at. (1991) signalent la presence d'hypopes de pes de cette espece s'attachent a divers insectes. Nous les Acarus avicolus sur des puces, Dasypsyllus g. gallinulae, avons recoltes une fois sur des puces, Orchopeas h. trouvees dans des nids de Cinclus c. aquaticus, dans le howardi en provenance de Sciurus vulgaris en Belgique. pays de Galles, Angleterre. lis rappellent que les hypo pes de cette especes sont morphologiquement intermediai res entre ceux de A. nidicolous et ceux de A. farris. Acarus avicolus FAIN ~t BEAUCOURNU, 1972 FAIN et GALLOWAY (1993) decrivent le cycle de develop pement de Psylloglyphus (Psylloglyphus) parapsyllus, une Cette espece n'est connue que par son stade hypope. nouvelle espece trouvee sur des puces (Parapsyllus lon Celui-ci est morphologiquement intermectiaire entre gicornis et P.jacksom) recoltees dans des nids d'un man l'hypope de A. nidicolous et celui de A. farris. 11 a ete chot, Eudyptula minor a!bosignata, et d'un prion signale sur 4 especes de puces d'oiseaux faisant partie de Pachyptila turtur, dans l'Ile Motunau, Nouvelle Zelande. 2 genres et d'une famille de Siphonaptera. (voir tableau C'est la premiere fois que des formes adultes sont obser II). vees dans le genre Psylloglyphus. Rhizog!yphus echinopus (FUMOUZE et ROBIN, 1868) Remarques sur certaines especes d'hypopes a Les hypopes de cette espece ont ete signales deux repri ses sur des puces. Une premiere fois sur Palaeopsylla Acarus siro L. minor (DALE) (ex Talpa europaea) de France, par FAIN et BEAUCOURNU (1972) et une seconde fois dans la cavite Les stades adultes de cette espece vivent habituellement generale de Polygenis tripus (JORDAN), de Bahia, Bre dans les denrees alimentaires entreposees, principalement sil, par CERQUEIRA et LINARDI (Natura, Bahia, 1976: les farines ou les graines de certaines cereales particulie 153). Nous pensons que les hypopes signales par ces rement le ble mais aussi sur d'autres aliments comme le auteurs ne provenaient pas de la cavite generale de la puce fromage. Les hypopes de A. siro ont ete signales sur de mais des espaces situes sous les tergites abdominaux. nombreux insectes y compris les puces mais il est proba ble qu'il s'agissait dans ce dernier cas d'hypopes de A. nidicolous, une espece dont les tendances nidicoles sont Michaelopus corticalis (MICHAEL, 1885) beaucoup plus marquees et qui a done plus d'occasions de rencontrer des puces. Cette espece est le type du genre Michaelopus FAIN et Nous avons recolte des hypopes de A. siro seulement sur JOHNSTON, 1974. Elle a ete signalee en Belgique dans deux puces, en provenance d'Espagne (Nosopsyllus bar divers habitats et notamment des nids de Columba barus et Ctenophthalmus russulae) et prelevees sur Apo palumba, de Apus apus et d'un oiseau aquatique non demus sp. Les hypopes signales de Belgique (FAIN, 1966) identifie (FAIN, 1982). Une douzaine d'hypopes de cette sous le nom de Acarus siro et provenant de Archeopsylla espece furent signales sur des Collemboles (Sminthurus erinacei (ex Erinaceus europaeus) sont en realite des Aca fuscus) d' Angleterre (FAIN, 1982). En France, l'un de rus nidicolous. nous (J .-C. B.) recolta ces memes hypopes sur des puces et cela a deux reprises, une fois sur Ceratophyllus colum bae provenant d'un nid de Columba Iivia selvatique, a Acarus nidicolous GRIFFITHS, 1970 Plevenon, Cap Frehel (Cote d' Armor) en Bretagne, la seconde fois sur un Ceratophyllus (Monopsyllus sciuri Les adultes de cette espece sont regulierement rencontres nus, trouve dans un nid de Eliomys quercinus a St. Seglin, dans les nids de rongeurs et d'insectivores (surtout la (Ille-et-Vilaine). taupe), plus rarement dans ceux d'oiseaux. Cette espece semble strictement confinee dans la region europeenne mais elle y est tres frequente et ses hypopes ont ete signales Genre Psylloglyphus FAIN, 1966 sur 24 especes, 12 genres et 4 families de Siphonaptera (voir tableau II). Le genre Psylloglyphus comprend actuellement 11 espe ces et une sous-espece, groupees dans 4 sous-genres. Parmi ces taxa, un sous-genre et une espece (Psyllogly Acarus farris (OUDEMANS, 1905) phus (Hemimeropus) hemimerus FAIN et BEAUCOURNU, a 1976) sont associes phoretiquement un Dermaptere, Cette espece est moins strictement synanthropique que Hemimerus bouvieri; to us les autres taxa sont infeodes A. siro. On la rencontre non seulement sur des denrees a des Siphonapteres. Le genre Psylloglyphus a ete signale alimentaires (graines et farines de cereales, fromages, de tous les continents excepte d'Europe et d' Amerique etc ... ) mais aussi dans les litieres d'oiseaux d'elevage, le du Nord. 'I Les hypopes des Astigmates phon!tiques sur Puces de Mammiferes et d'Oiseaux ·81 Les stades adultes etaient encore inconnus dans le genre Espece type: Psylloglyphus. Recemment le cycle evolutif a pu etre elu Psyllopus gerbillicola n.sp. cide pour Psylloglyphus (Psylloglyphus) paraglyphus FAIN et GALLOWAY (1993), une espece vivant dans des Position systematique du genre Psyllopus nids d'oiseaux marins en Nouvelle Zelande. Ce nouveau genre se distingue des quatre autres genres voisins (Paraceroglyphus, Acarus, Trichopsyllopus et Psyllacarus), egalement decrits sur des puces de rongeurs, Role pathogene des hypopes par !'absence des pails coxaux I et Ill. II se distingue, en outre, de Trichopsyllopus par !'aspect des epimeres Le nombre d'hypopes trouvees sur les puces peut depas III et IV qui sont soudes du cote interne (alors qu'ils sont ser Ia centaine et certaines especes du genre Hystri libres ches Trichopsyllopus). II se distingue encore de chopsylla en hebergent parfois plusieurs centaines. Ces Paraceroglyphus par Ia presence d'un poi! en cuillere (poi! puces fortement infestees ont une activite diminuee et sont d) sur les tarses I et II et de Psyllacarus par !'absence de incapables de sauter (ROTHSCHILD (1969; FAIN et BEAU solenidion w2 et Ia situation plus rapprochee des arcs epi COURNU, 1972). MITZMAIN (1910) met en cause !'occlu meraux III et IV. De Acarus il differe encore par !'absence sion mecanique, par leur simple presence, des ouvertures complete de petites depressions sur Ia face dorsale du tracheales. II faut toutefois noter que les hypopes sem corps, Ia brievete des tarses I et II et la situation plus blent plus frequents au niveau des sternites abdominaux, basale de w3. au-dessous done des atriums, que des tergites. Les hypo pes sont depourvus de bouche et ont un anus vestigial. Les seuls orifice glandulaires bien formes sont ceux des Psyllopus gerbillicola n. sp. glandes a huile qui secretent un liquide huileux contenant des pheromones; ces orifices sont situes entre les pails Hypope, holotype (figs. 1-8) 12 et 13 (gl., fig. 3). II n'est pas certains que ces glandes Corps ovoide, idiosoma long de 210, large au maximum soient fonctionelles au stade hypope. de 147. Longueur et largeur chez les 4 para types: 220 x 144, 219 x 129, 210 x 135 et 205 x 134. Le corps est brusquement retreci dans sa partie anterieure en forme Description d'un nouvel hypope phoretique sur des puces de museau Pails viet ve longs de 12 et 6 respectivement, les s ex mesurent 25. Pails sc i et sc e longs sur un paratype de 7 a 8, les pails hysteronotaux mesurent de 8 a 10. Face vent rate: Palposoma long de 17, large de 9, termine par FAMILLE ACARIDAE 2 tres courts «pal pes» portant une paire de solenidions longs de 24; la base du palposoma porte 2 paires de tres fins pails longs de 10 et 13. Plaque suctoriale large de Genre Psyllopus n. g. 48, longue de 35. Diametre des ventouses anterieures 6, des ventouses posterieures 8,5. Pails 14 longs de 10, les Definition (basee sur l'hypope) 15 22. Pails ga tres fins, longs de 10-12, les gm 8, les sh Ecussons dorsaux tres finement ponctues sans traces de 12. Pattes: Longueur des tarses (griffe non comprise): !ignes ou de depressions. Sillon sejugal bien marque. Cuti 17-15-12-12. Tarses I et II avec 5 pails foliaces, 3 pails cule molle separant les deux ecussons avec une ponctua simples et un poil (d) en cuillere, ce dernier long de 20. tion bien marquee mais non striee. Pails vi, ve et s ex Tarse III avec 7 pails foliaces (dont un basal etroit) et presents, les pails sc i et sc e sont disposes en trapeze. un pail simple long de 40. Tarse IV avec 5 pails foliaces Ventre: Epimeres I soudes en un court sternum Epime (dont un etroit) et 3 pails simples dont !'apical long de res II libres. Epimeres III soudes de chaque cote aux epi 110 a 120. Tibia I avec 2 pails ventraux barbeles, tibia meres IV formant des champs coxaux III fermes et II avec 2 pails ventraux, l'anterieur etant cylindrique et separes sur Ia ligne mectiane. Palposoma peu developpe, nu, le posterieur fin et finement barbele. Tibias III et IV termine par deux «pal pes» tres petits. Pails coxaux I avec chacun un poi! barbele ventral. Solenidions: Tarse absents, remplaces par une paire de tres petits pores, les I avec wl long de 17, fortement renfle a son sommet, pails coxaux III manquent completement. Les pails gp w3 plus fin et attenue apicalement, long de 15. Soleni sont des conoides. Pattes courtes, tarses anterieurs rela dions des tibias I a IV longs respectivement de 54-54-18-5. tivement tres courts. Chaetotaxie (nombre de pails): tar ses 9-9-8-8, tibias 2-2-1-1, genoux 2-2-0-1, trochanters Hates et localites 1-1-1-0. Nombre de pails foliaces sur les tarses 5-5-7-5. Holotype et 2 paratypes hypopes recoltes sur Nosopsyl Les tarses I et II portent un poi! (poi! d) en forme de cuil lus (Gerbillophilus) henleyi, ex Gerbillus compestris, a lere. Poi! apical du tarse IV tres long. Solenidions: tar Tifatest, Tassili N'Ajjer, Algerie (1 Mars 1981). Deux ses I et II avec un relativement long wl situe tres pres paratypes hypopes provenant d'un Synosternus cleopa de Ia base du tarse et un w3 situe legerement plus apica trae, ex Meriones shawi, de Libye (Coli. Cooreman). lement. Solenidion w2 absent. Genu I et II avec des sole Holotype et paratypes al 'Institut royal des Sciences natu nidions relativement longs. relles de Belgique. I I 82 A. FAIN & J.-C. BEAUCOURNU 3. Tibias I nettement plus longs que Iarges. Tibias I et II avec 2 epines barbelees. Pails d des tar ses I et. II en «cuillere». Epimeres III courts. Viedebanttia (V. diamanus) 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00. Tibias I et II aussi larges que longs ou plus lar ges que longs et portant 2 fortes epines non bar- belees. Pails d des tarses I et II variables ....... 4. 4. Pails d des tarses I et II pas en « cuillere » mais simples. Solenidion-w3 situe dans le tiers api- cal du tarse I .... Notiopsyllopus (N. segermanae) Pails d des tarses I et II en « cuillere ». Soleni- dion w3 situe dans Ia moitie bas ale du tarse I .. 5. 5. Epimeres III absents. Epines des tibias I et II tres grandes, specialement l'epine posterieure. Grande espece (300 a 350 ,urn de long) Rhizog/yphus (Rh. echinopus) 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 Epimeres III courts mais bien formes et soudes en dedans aux epimeres IV formant des champs coxaux III fermes Iargement separes sur Ia ligne mectiane. Epines des tibias I et II plus etroites. a Espece plus petite (idiosoma long de 216 249 .u Psyllacarus (P. subellipticus) 00 00 00 00 00 00 00 00 00. 6. Poils coxaux I et III en forme de conoides. Poi! d (tarses I-II) variable 7 00 000000 00 00 00 00 00 00000000 00 00 00 00 Figs 1-2 - Psyllopus gerbillicola n. sp. Hypope en vue ven trale (1); palposoma agrandi (2). Pails coxaux I et III soit fins et tres courts, soit completement absents. Poil d (tarses I et II) en « cuillere » 8. 00 •••••••••••••••••••••• 00 •••••••••••••••••••• 00. 7. Epimeres III courts et libres. Poil d des tarses Cle des genres d'hypopes de Ia famille Acaridae phoreti I-II en forme de cuillere ques sur les puces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Trichopsyllopus (T. oregonensis) 1. Avec une paire d'yeux dans Ia region anterieure Epimeres III longs, soudes aux epimeres III for du dos. Corps tres allonge avec long propodo mant des champs coxaux III fermes separes sur notum. Conoides Iateraux nettement en arriere la ligne mediane. Poi! d des tarses I et II pas des ventouses posterieures en forme de cuillere mais effile apicalement ..............................M ichael opus (M. cortica/is) Paraceroglyphus (4 especes) 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00. Yeux absents. Corps plus trapu, propodonotum 8. Face dorsale du corps avec de nombreuses peti plus court. Conoides Iateraux situes sur tes depressions arrondies. Pails coxaux I et III Ia meme ligne que les ventouses posterieures 2. tres courts. Solenidion w3 situe vers Ie milieu 00. du tarse. Tarses I-II normalement developpes Acarus (6 especes) 2. Solenidion w2 bien developpe. Pails des tibias 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00. I et II en forme d'epines 3. ooooooooooooooooooooooooooooo Face dorsale du corps tres finement ponctuee mais sans petites depressions. Poils coxaux Solenidion w2 absent. Pails des tibias I et poi! absents. Solenidion w3 situe dans Ie tiers basal posterieur des tibias II simples, non epineux, du tarse. Tarses I et II particulierement courts nus ou barbeles ....................................... 6. Psyllopus (P. gerbillicola) 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00. Les hypopes des Astigmates phoretiques sur Puces de Mammiferes et d'Oiseaux 83 Importance du parasitisme par hypopes dans Jes diffe ment atteint aiors que ses larves cohabitent dans les rentes sous-familles de Siphonaptera memes nids avec celles qui nous fournissent des imagos de Ctenophthalmus tres parasites (C. baeticus, C. bisoc a En depit des lacunes enormes restant combler dans todentatus, C. egregius, ... ). Les Stenoponiinae (avec l'ecologie de nombreuses families ou sous-familles de !'unique genre Stenoponia) n'ont jamais ete trouves para Puces, il nous parait interessant de tenter d'expliquer Ia sites: l'ecologie de l'adulte est mal cernee mais les nids frequence tres variable du parasitisme de ces insectes par qui hebergent les formes larvaires presentent une hygro les hypopes. Nous avons resume nos observations et les metrie nettement pius faible que dans les 2 cas precedents. donnees de Ia bibliographie, dans le tableau I. Nous allons Le cas des Ceratophyl!idae est aussi tres pariant. Les essayer d'en donner !'explication a partir des groupes que Ceratophyllinae qui dans !'ensemble sejournent a l'etat nous connaissons le mieux, ceux de Ia sous-region medi adulte dans le nid sont parasites et ceci d'autant plus que terraneenne dont nous avons pu etudier un nombre sta le nid retient une forte hurnidite: Amalareus ou Dasypsyl tistiquement tres representatif. lus par exemple; Nosopsyllus dont Ia plupart des hates Les Hystrichopsyl!inae (e ssentiellement dans nos regions ont des litieres seches n'est porteur d'hypopes qu'excep Hystrichopsylla) sont parasites, avec une haute frequence tionnellement; Amphipsyllinae et Leptopsyllinae, puces et souv ent un indice eleve, par des formes hypopiales: de fourrure, ne sont pas porteurs d'hypopes. 50 a 100 ne sont pas rares sur le genre cite. Les chiffres Pour memoire, nous evoquerons les lschnopsyllinae, les plus eleves concernent des individus recoltes dans des puces de fourrure, infeodees aux chauves-souris. En depit nids a forte humidite. Nous retrouvons le meme pheno de Ia forte hygrometrie requise par les hates, aucune de mene, avec les memes parametres, ches les Ctenophthal ces puces n'a ete trouvee parasitee. II est vrai que dans minae (avec essentiellement Ctenophthalmus). Par contre ce cas un autre facteur peut intervenir: le guano ou se Palaeopsy/la, qui des Ia sortie de l'exuvie nymphale passe deveioppent classiquement les larves peut etre defavora sur son hate (puce de fourrure) est tres exceptionnelle- ble aux acariens en cause. 4 :-::; ~::.··:: ·. :-.: :::.:.::·~.:: ~-.. i_. :.: · ... · ... : . : . ·. : ::,: ' .... " <Y dl 0 d2 12 d3 .j d4 " Figs 3-8 - Psyllopus gerbillicola n. sp. Hypope en vue dorsale (3); segments apicaux des pattes I en vue dorsale (4) et ventrale (5) et des pattes II (6), III (7) et IV (8) en V,!-ie ventrale ou ventrolaterale. I I 84 A. FAIN & J.-C. BEAUCOURNU Tableau I: Classification des Siphonaptera (D'apres Smit, 1982; modifiee par Cheetham, 1988, Beaucournu et Horak, sous presse). Remarque: Les sous-familles dont le nom est suivi d'un asterique ont un ou plusieurs genres infeodes aux oiseaux (oo especes dans le cas des Xenopsyllinae, Pulicinae et Hectopsyllinae). Puces-hotes Parasitisme par hypope Coptopsyllidae -non significatif Hystrichopsyllinae +++ [ Hystrichopsyllidae Macropsyllinae ++(+++) Stephanocircinae -non significatif [ Stephanocircidae Craneopsyllinae ++ Pygiopsyllinae* ++(+++) Pygiopsyllidae [ Choristopsyllinae ? Lycopsyllinae ? Uropsyllinae ? Ctenophthalminae + + + (sauf Palaeopsylla) Hystrichopsylloidea - Doratopsyllinae + (2/ qqs centaines) Rhadinopsyllinae + (3/qqs centaines) Neopsyllinae ? Ctenophthalmidae Anomiopsyllinae ? Dinopsyllinae + Listropsyllinae -non significatif Stenoponiinae - significatif Neotyphloceratinae +( + +) Chimaeropsyllinae + Chimaeropsyllidae [ Chiastopsyllinae - non significatif . Epirimiinae -non significatif Ancistropsyllidae - non significatif Xiphiopsyllidae + Ceratophyllinae* ++ Ceratophylloidea Ceratophyllidae [ Amphipsyllinae* - significatif Leptopsyllinae - significatif Ischnopsyllinae - significatif [ lschnopsyllidae Thaumapsyllinae - non significatif Malacopsyllidae -non significatif Malacopsylloidea [ Rhopalopsyllinae - non significatif [ Rhopalopsyllidae Parapsyllinae* ++ Vermipsyllinae + (1/qqs centaines) [ Vermipsylloidea Vermipsyllidae Dorcadiinae ? Moeopsyllinae -non significatif Archaeopsyllinae + + + (Archaeopsylla) Xenopsyllinae* + Pulicoidea Pulicidae Spilopsyllinae* + (Spilopsyllus) Pulicinae* + Neotunginae - non significatif Hectopsyllinae* -non significatif Tunginae - non significatif '' Les hypopes des Astigmates phon!tiques sur Puces de Mammiferes et d'Oiseaux 85 Le cas de Chaetopsy/la (un exemplaire parasite sur des Ia notion que telle puce est classiquement porteuse ou non centaines d'individus examines) est particulier car non d'hypopes indique le type de son biotope larvaire et son seulement il s'agit de puces de fourrure mais de plus, chez comportement imaginal. les femelles gorgees ou ovigeres, l'etirement des membra Dans le tableau I nous donnons une liste de toutes les nes intersegmentaires abdominales supprime tout refuge sous-familles decrites de puces en precisant l'intensite du aux hypopes. C'est vraisemblablement le cas de toutes parasitisme par les hypopes dans chaque sous-farnille. Le les puces sessiles, et particulierement si elles presentent signe (?) correspond a la fois a une absence de donnees une neosomie (Hectopsyllinae, Tunginae, Neotunginae, dans Ia litterature et au manque, ou a l'insuffisance, Dorcadiinae, ...) . d'observations personnelles. L'indication «non signifi En resume, nous pensons que les puces les plus parasi catif» suivant un signe negatif (-)precise que nos obser a a tees, evoluent l'etat larvaire dans des nids forte hygro vations ont porte sur un materiel trop restreint; Ia metrie et, a l'etat imaginal, ont un comportement quasi mention inverse indique qu'au contraire un grand nom permanent ou du moins durable de puces de litieres ce bre d'exemplaires ont ete etudies (toujours superieur a qui favorise evidemment Ia contamination. En corollaire, 100). Tableau II: Liste des especes d'bypopes et de leurs botes. Abreviations: (CE) Ceratophyllidae; (CT) Ctenophthalmidae; (HY) Hystrichopsyllidae; (PU) Pulicidae; (PY) Pygiopsyllidae; (RH) Rhopalopsyllidae; (ST) Stephanocircidae; (VE) Vermipsyllidae; (XI) Xiphiopsyllidae. Hypo pes Hotes de l'hypope Hotes de Ia puce Localites et references (Statut actuel) (p.t. = present travail) F AMILLE ACARIDAE Genre Acarus L. A. nidicolous Griffiths, 1970 Hystrichopsylla t. talpae Talpa europaea Belgique (7); France (13) (CURTIS) (HY) (?) URSS (42); Tcheco slovaquie (p.t.) Hystrichopsylla Talpa europaea Tchecoslovaquie (p.t.) o. orienta/is SMIT (HY) Typhloceras p. poppei Apodemus sylvaticus ltalie (p.t.) WAGNER (HY) Palaeopsylla minor Talpa europaea France (13) (DALE) (CT) Doratopsylla d.dasycnema Talpa europaea Tchecoslovaquie (p.t.) (ROTHSCHILD) (CT) Ctenophthalmus (Ct.) baeticus Talpa europaea France (13) arvernus JORDAN (CT) Microtus arvalis France (13) " " Clethrionomys glareolus France (13) Pitymys subterraneus France (13) Apodemus sylvaticus France (13) Ctenophthalmus (Ct.) s. solutus Apodemus sylvaticus France (13) JORDAN & ROTHSCHILD (CT) Apodemus flavicollis Tchecoslovaquie (36) Ctenophthalmus solutus nasutus Clethrionomys glareolus Ita lie (p. t.) BEAUCOURNU et al. (CT) Ctenophthalmus a. agyrtes Talpa europaea (nid) Belgique (7) ; (HELLER) (CT) Tchecoslovaquie (p.t.) Microtus arvalis Tchecoslovaquie (p.t.) Neomys jodiens Pologne (p.t.) Ctenophthalmus agyrtes Clethrionomys glareolus Pologne (13) kleinschmidtianus PEUS (CT) 11 86 A. FAIN & 1.-C. BEAUCOURNU Ctenophthalmus agyrtes Clethrionomys glareolus France (13) provincia/is ROTHSCHILD (CT) Ctenophthalmus agyrtes Clethrionomys glareolus France (13) impavidus JORDAN (CT) Apodemus sylvaticus France (13) Ctenophthalmus (Ct.) nobilis Clethrionomys glareolus France (13) vulgaris SMIT (CT) Apodemus sylvaticus Angleterre (5) Ctenophthalmus (Media) Clethrionomys glareolus Italie (Val d'Aoste) (p.t.) n. niva/is ROTHSCHILD (CT) Ctenophthalmus (Ct)e. egregius Clethrionomys glareolus ltalie (p.t.) egregius PEUS (CT) Talpa romana Abruzzes, ltalie (p.t.) Ctenophthamlus (Media) Microtus incertus Hautes Alpes, France u. ubayensis (dans le nid) (p.t.) LUMARET & LUMARET (CT) Ctenophthalmus (Ct.) niethammeri Clethrionomys glareolus Italie (p.t.) niethammeri BEAUCOURNU et a/. (C.T.) Ctenophthalmus (Ct.) b. bisocto- Talpa europaea Belgique (7); France (13) dentatus KOLENATI (CT) Mustela nivalis France (14) Ctenophthalmus (Eu.) u. uncinatus Talpa europaea Tchecoslovaquie (p.t.) (WAGNER) (CT) Ctenophthalmus (Eu.) congener Microtus arvalis Tcheclsolvaquie (36) ROTHSCHILD (CT) Ctenopthtalmus (Eu.) a. assimilis Talpa europaea Tchecoslovaquie (p.t.) (TA SCHENBERG) (CT) Apodemus agrarius Pologne (p.t.) Megabothris (Gebiella) Microtus agrestis France (13) turbidus (ROTHSCHILD) (CE) Clethrionomys glareolus France (13) Microtus arvalis Tchecoslovaquie (36) Amalaraeus penicilliger Microtus arvalis France (13) pyrenaicus BRINCK-LINDROTH (CE) Amalaraeus penicilliger ssp. (CE) Microtidae Courmayeur, ltalie (p.t.) Nosopsyllus (N.) fasciatus Clethrionomys glareolus France (13) (Bose) (CE) Apodemus sylvaticus Portugal (p.t.) Chaetopsylla (Ch.) homoea Vulpes vulpes France (p.t.) ROTHSCHILD (VE) Orchopeas h. howardi (BAKER) (CE) Sciurus vulgaris Belgique (p.t.) " Sciurus carolinensis Angleterre (5) Archaeopsylla e. erinacei Erinaceus europaeus Belgique (7); France (13) (BOUCHE) (PU) Spilopsyllus cuniculi Oryctolagus cuniculus France (p.t.) (DALE) (PU) A. siro L. Nosopsyllus (N.) barbarus Apodemus sylvaticus Portinat, Eivissa ( = lbiza) (JORDAN et ROTHSCHILD) (CE) Espagne (p.t.) Ctenophthalmus (Media) r. russulae Apodemus sylvaticus JORDAN et ROTSCHILD (CT)

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