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Les filières animales terrestres et aquatiques PDF

137 Pages·2016·5.26 MB·French
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> Lait > Produits aquatiques > Viandes > février 2016 Données et bilans Les filières animales terrestres et aquatiques Bilan 2015 Perspectives 2016 DONNÉES ET BILANS / Les filières animales terrestres et aquatiques – Bilan 2015 – Perspectives 2016 est une publication de FranceAgriMer. Directeur de la publication : Éric Allain / Rédaction : Marchés, études et prospective – unité Produits animaux, pêche et aquaculture. Accompagner Copyright : tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation de FranceAgriMer. les filières Accompagner Conception et réalisation : service de la Communication / Photo : Pixtal, droits réservés / Impression : Atelier d’impression de l’Arborial / N° ISSN 2264-3400 les filières DE LM’AIGNRISITCÈURLETURE 80 février 2016. DE LE'ATG DREO LAAL IFMOERNÊTTAIRE a ns FranceAgriMer MINDIUS TDÈÉRVEE DLEO PLP'ÉECMOELNOTGIE FranceAgriMer 12 rue Henri Rol-Tanguy / TSA 20002 / 93555 Montreuil cedex www.franceagrimer.fr ET DDEU LR’AÉNBLEERGIE Tél. : +33 1 73 30 30 00 / Fax : +33 1 73 30 30 30 www.agriculture.gouv.fr Les filières animales terrestres et aquatiques Bilan 2015 / Perspectives 2016 Produits aquatiques p. 7 Viandes rouges Gros bovins p. 19 Veau p. 41 Ovins p. 47 Équins p. 49 Produits tripiers p. 51 Cuirs et peaux p.59 Viandes blanches Porcins p. 65 Volailles de chair p. 73 Lait Vache p. 93 Brebis p.119 Chèvre p.121 Annexes p.123 produits aquatiques Le marché des produits aquatiques › Une production mondiale toujours en hausse mais une baisse de la valeur des échanges mondiaux sous l’effet d’une baisse apparente des prix La FAO estime la hausse de la production mondiale à 2,6 % en 2015 pour atteindre 168,6 millions de tonnes. Les captures progressent légèrement pour atteindre 90,6 millions de tonnes (+ 0,7 % par rapport à 2014) alors que la production aquacole mondiale devrait progresser de 5 % par rapport à 2014 pour atteindre 78 millions de tonnes. Les échanges de produits aquatiques se stabilisent en 2015 en volume équivalent poids vif (59,8 millions de tonnes, + 0,5 % par rapport à 2014) mais régressent nettement en valeur (129,8 milliards de dollars, - 9,6 %). La consommation mondiale de produits aquatiques destinés à la consommation humaine progresse de 2 % par rapport à 2014 et devrait atteindre 147,5 millions de tonnes soit 20,1 kg par habitant et par an (+ 0,9 % par rapport à 2014). Cette hausse s’explique uniquement par une hausse de la consommation issue de l’aquaculture qui représente plus de la moitié des volumes (10,6 kg par habitant en 2015). Sur les marchés internationaux des produits aquatiques, la fluctuation des taux de change a été un des facteurs les plus influents en 2015. La hausse du cours du dollar américain par rapport aux monnaies des principaux exportateurs de produits aquatiques a contribué à la baisse de la valeur des échanges (les prix des produits agricoles et alimentaires étant fixés en monnaie locale puis convertis en dollars). Parallèlement, la dépréciation de l’euro a participé à renchérir les importations de l’Union européenne en provenance des pays partenaires limitrophes (Norvège, Écosse). Malgré cela la demande s’est maintenue dans l’Union européenne alors que les importations du Japon, troisième plus important marché de consommation, ont souffert de l’affaiblissement du yen et ont régressé en volume. Enfin, les États-Unis ont profité d’une croissance économique favorable qui a dynamisé leurs importations. Les marchés émergents, notamment la Russie et le Brésil ont, eux, été affectés par la dépréciation de leurs monnaies et un contexte économique difficile réduisant les dépenses des ménages. À cette difficulté s’ajoute la prolongation jusqu’en juin 2016 de l’embargo russe mis en place en août 2014 et son élargissement à l’Islande, principal fournisseur de la Russie en maquereau et hareng fumé. Malgré l’absence de l’important marché russe, la Norvège a continué de bénéficier de prix élevés sur le cabillaud et a profité du ralentissement des envois chiliens de saumon vers les Etats-Unis pour approvisionner ce marché. Enfin, l’indice de prix des produits aquatiques de la FAO a perdu 12 points sur la période janvier-juin 2015 par rapport à la même période 2014. Le prix de certaines espèces parmi les plus échangées a diminué cette année (thon, crevettes) et le prix des poissons destinés à l’aquaculture est également en recul notamment grâce au retour à la normale des captures d’anchois après les fortes baisses de 2014. › En France, une baisse des débarquements mais une meilleure valorisation grâce à l’évolution de la composition des apports Les volumes vendus en halles à marée en 2015 ont régressé de 3 % par rapport à 2014 mais la valeur des ventes s’élèvent à 660 millions d’euros contre 630 millions en 2014 (+ 5 %). La hausse du prix moyen des ventes de 9 % (3,33 /€kg contre 3,06 /€kg en 2014) s’explique à la fois par une hausse du prix de certaines espèces et par une hausse en proportion des espèces les mieux valorisées. En effet, les volumes débarqués de poissons fins et de céphalopodes progressent respectivement de 2 % et 22 % par rapport à 2014 alors que les volumes de petits pélagiques et de poissons blancs sont en repli. Le taux d’invendus continue de régresser et s’élève à moins de 0,5 % suite à l’arrêt du mécanisme de retrait indemnisé fin 2013. Le prix des poissons blancs, qui représentent plus de 25 % des volumes débarqués en halles à marée, a atteint en moyenne 2,41 /€kg (+ 11 % par rapport à 2014) sous l’effet d’une baisse des volumes débarqués d’églefin, de lingue franche, de lieu jaune et de tacaud commun. Le lieu noir, le merlan et le merlu enregistrent les plus fortes progressions du groupe. Les premières ventes de petits pélagiques ont été fortement impactées par la chute des débarquements de sardines (- 19 %) et d’anchois (- 17 %, contrairement à la situation mondiale) reflétant une baisse de la ressource sur ces deux espèces depuis plusieurs années. À l’inverse, les apports de poissons fins en halles à marée progressent de 2 % par rapport à 2014 pour un prix à 7,31 €/kg, en baisse de 1 %. Toutes les espèces de poissons fins sauf le bar (- 21 %) et la sole (- 17 %) ont augmenté par rapport à 2014 et la hausse la plus forte s’observe sur le Rouget barbet (multiplié par deux). Enfin, les volumes de céphalopodes mis en vente en 2015 ont fortement progressé (+ 22 %) après avoir atteint leur niveau le plus bas depuis 5 ans en 2014. Les volumes de calmar ont progressé de 1 % et ceux de seiche de 49 % depuis 2014. En conséquence, le /7 LES DONNÉES ET BILANS de FranceAgriMer 2016 / PRODUITS AQUATIQUES / VIANDES / LAIT. prix à la première vente des céphalopodes a baissé de 1 %. Le début de campagne de coquille St- Jacques (octobre à décembre 2015) est marqué par une hausse des apports (+ 27 %) après une campagne 2014-2015 difficile. Les prix sont en baisse de 7 % mais la forte demande lors des fêtes de fin d’année et la baisse des importations depuis le début de l’année devraient maintenir les prix à un niveau satisfaisant. À l’exception de la façade atlantique, les apports sont en baisse sur tout le littoral. À l’inverse, la valeur des ventes s’améliore sur toutes les façades sauf en Méditerranée (- 14 % par rapport à 2014), du fait d’une hausse du prix moyen à la première vente : + 9 % sur la façade atlantique, + 12 % en Bretagne Sud, + 5 % en Manche, + 20 % en Méditerranée, + 4 % sur la façade nord. Toutefois, ces évolutions ne tiennent pas compte des ventes hors halles à marée (non déclarées dans le RIC), qui représentent, au niveau national, un volume estimé à 250 000 tonnes. Le prix du carburant dans les ports a progressé de 10 centimes par litre de janvier à avril 2015 pour atteindre 55 centimes par litre avant de chuter et passer sous les 40 centimes en fin d’année. › Un renchérissement des produits aquatiques importés en France en 2015 En 2015, les importations françaises de produits aquatiques ont légèrement augmenté en volume (+ 1 %) et ont progressé de 5 % en valeur principalement sous l’effet d’une hausse des prix des poissons marins et des crustacés importés. Après deux années de baisse, les importations de saumon (qui représentent 18 % des importations de produits aquatiques destinées à l’alimentation humaine hors thon) repartent à la hausse. Ce sont les importations de saumon frais, en filet ou entier, en provenance de Norvège et du Royaume-Uni qui ont progressé cette année, profitant d’un prix en baisse malgré la dépréciation de l’euro. À l’inverse, les importations de saumon congelé continuent de régresser en 2015 (- 6 % en cumul de janvier à novembre 2015 / janv.-nov. 2014) notamment en raison d’une baisse en provenance des Iles Féroé et du Chili dont la production diminue fortement cette année. Parallèlement, les importations de cabillaud ont chuté de 5 % sur les 11 premiers mois de l’année 2015 par rapport à 2014 reflétant des difficultés sur les marchés mondiaux (baisse des quotas en mer de Barents et démarrage avec un mois de retard, et embargo russe) et une demande pénalisée par un prix moyen à l’importation en hausse (5,4 /€kg, + 17 % en janv.-nov. 2015 / janv.-nov. 2 014). Concernant les produits d’aquaculture, les importations de crevettes sont en hausse en 2015 (+ 4 % sur les 11 premiers mois), notamment les crevettes tropicales congelées importées d’Equateur. Les importations de St-Jacques sont toujours en recul : les importations de St-Jacques fraîches du Royaume- Uni régressent de 19 % en cumul de janvier à novembre 2015 et les importations de péctinidés congelés du Pérou régressent de 34 % pénalisées par une offre limitée et un prix en hausse. Concernant les échanges de thon, les volumes mis en œuvre diminuent, tirés à la baisse par les importations de conserves en provenance d’Espagne (- 9 %), d’Equateur (- 11 %) et d’océan Indien (- 13 % des Seychelles, - 40 % de l’Ile Maurice). Les volumes de produits aquatiques totaux exportés par la France ont progressé de 11 % en 2015 par rapport à 2014 en raison de l’augmentation des exportations de thon (+ 35 % sur les 11 premiers mois), de graisse et d’huiles non destinées à l’alimentation humaine (+ 28 %) et de seiche (+ 73 %). À l’inverse, les exportations de merlu, de saumon et de sardine continuent de régresser principalement sur les produits frais ou réfrigérés. › Recul de la consommation des ménages en produits aquatiques en 2015 mais reprise des achats de saumon En 2015, d’après le panel consommateurs Kantar Worldpanel, les achats de produits aquatiques des ménages pour leur consommation à domicile ont reculé en volume par rapport à 2014. Seuls les segments « traiteurs de la mer » et « céphalopodes frais » repartent à la hausse par rapport à l’année dernière. Dans le même temps, la hausse du prix moyen d’achat entraîne une hausse de la valeur des ventes. Alors que l’indice Insee global des prix à la consommation est resté quasiment stable en moyenne en 2015, celui des poissons et crustacés frais est en hausse de 2,7 % en moyenne sur les 12 derniers mois. Les achats de poissons frais des ménages reculent de 2 % (sur 12 mois à fin novembre 2015, en comparaison des 12 mois précédents), malgré la reprise des achats de saumon frais (+ 7,6 %) qui ne parvient pas à contrebalancer l’érosion des ventes de cabillaud frais (- 6,2 %) et de lieu noir (- 3,1 %). Le saumon est redevenu la première espèce de poisson frais achetée par les ménages devant le cabillaud, avec 21 % des volumes. Paradoxalement, les cours du saumon étaient à un niveau élevé du fait du ralentissement de la production de saumon en Norvège cette année. Ces évolutions s’expliquent aussi 8/ Bilan 2015 et perspectives 2016 > ÉDITION février 2016. (cid:211) FranceAgriMer 2016 / par une diminution de l’offre en cabillaud et une hausse des cours du cabillaud sur le marché international. Hormis le frais, les autres segments de produits sont également impactés par une baisse des volumes achetés : - 3 % pour les produits surgelés (sur les 12 mois à fin septembre 2015 par rapport aux 12 mois précédents), - 1 % sur les conserves de la mer (sur la même période). /9 LES DONNÉES ET BILANS de FranceAgriMer 2016 / PRODUITS AQUATIQUES / VIANDES / LAIT.

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animales terrestres et aquatiques. Bilan 2015. Perspectives 2016. > Lait. > Produits aquatiques. > Viandes. FranceAgriMer. Accompagner les filières
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