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Les énoncés averbaux en français et en anglais PDF

368 Pages·2015·4.18 MB·French
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Les énoncés averbaux en français et en anglais: conditions d’occurrence, interprétations, traductions et recherche d’un invariant Valérie Soulet To cite this version: Valérie Soulet. Les énoncés averbaux en français et en anglais: conditions d’occurrence, interpré- tations, traductions et recherche d’un invariant. Linguistique. Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2016. Français. ￿NNT: 2016BOR30048￿. ￿tel-01510904￿ HAL Id: tel-01510904 https://theses.hal.science/tel-01510904 Submitted on 20 Apr 2017 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Université Bordeaux Montaigne ED 480 Montaigne Humanités - EA CLIMAS Les énoncés averbaux en français et en anglais : conditions d’occurrence, interprétations, traductions et recherche d’un invariant Thèse de doctorat Linguistique anglaise Valérie SOULET Direction: M. le Professeur Jean-Rémi LAPAIRE Soutenue à Pessac le 28 Novembre 2016 Devant un jury composé de : M Frédéric LAMBERT, Professeur à l’Université Bordeaux Montaigne M. Jean-Rémi LAPAIRE, Professeur à l’Université Bordeaux Montaigne Mme Catherine PAULIN, Professeure à l’Université de Strasbourg M Wilfrid ROTGE, Professeure à l’Université de Paris Sorbonne Remerciements Je tiens à remercier Jean-Rémi Lapaire d’avoir accepté de diriger ma thèse et pour la confiance qu’il m’a accordée. Sa disponibilité et ses conseils m’ont permis d’avancer dans mon travail et ont rendu possible sa finalisation. Je remercie sincèrement Frédéric Lambert, Catherine Paulin, Wilfrid Rotgé d’avoir accepté d’être membres de mon jury. Je remercie par ailleurs Agnès Celle d’avoir orienté mes premières recherches et encouragé mes premières publications en linguistique énonciative sur la thématique des énoncés averbaux. Je remercie tout particulièrement Danielle Troillet pour son soutien infaillible et sa relecture attentive d’une précédente version, ainsi que Patrick Perrier pour ses compétences en maintenance informatique. Ma reconnaissance va aussi à Pierre Bihel et à Nicole Roder, ancien Proviseur et ancienne Proviseure-adjointe du lycée Gustave Eiffel de Bordeaux. Tous deux ont su faire preuve de bienveillance et de souplesse lorsque j’enseignais dans leur établissement tout en étant absorbée par mes recherches doctorales. Je n’oublie pas non plus que j’ai bénéficié du soutien amical et artistique d’Eliane Lavail, directrice musicale, et des membres de l’Ensemble Vocal d’Aquitaine. J'adresse enfin mes plus sincères remerciements à tous les amis et collègues qui ont su exprimer leur confiance dans ma capacité à mener à terme ce long travail de recherche. Leur affection et leurs encouragements m’ont aidé à surmonter mes doutes et à tenir mes engagements. 2 INTRODUCTION 3 L’intérêt des linguistes pour les énoncés averbaux en tant qu’énoncés autonomes est relativement récent, que ce soit pour le français (notamment Lefeuvre, 1999) ou l’anglais (notamment Delorme, 2004). Cela vient du fait que les occurrences averbales qui étaient examinées jusqu’alors étaient assimilées à des ellipses, aussi bien en français qu’en anglais. Une autre raison qui permet d’expliquer le peu de travaux sur les énoncés averbaux est le fait que les phrases sans verbes sont généralement critiquées dans les deux langues. Pour ce qui est du français, Combettes et Kuyumcuyan (2010 : 2) rappellent à leurs lecteurs que la phrase averbale constitue une « forme grammaticale pourtant longtemps décriée par les puristes et les adeptes du ‘beau style’ ». Cette réticence à employer des énoncés averbaux en anglais transparaît aussi bien dans les ouvrages universitaires français qu’anglais, que les auteurs se prononcent sur leur fréquence ou sur leur inélégance stylistique (présumée) : Le français préfère les noms, l’anglais les verbes. C’est ainsi qu’on peut résumer, très grossièrement, la tendance qu’a le français à décrire des états là où, en anglais, on actualisera davantage en décrivant plutôt des procès. […] Cette différence peut également expliquer pourquoi l’on trouve beaucoup moins fréquemment en anglais des phrases nominales dépourvues de verbe.1 (Grellet, 1992 : 44-5) (Notre soulignement) From tired old clichés to meaningless jargon, dangling participles to sentences without verbs, the English language is under attack from many quarters.2 (Notre soulignement) L’idée que la tenue langue soit mise en péril par les phrases sans verbe nous paraît inutilement dramatique et tout à fait contestable sur le plan historique, puisque que, comme le montre notre corpus littéraire, Dickens utilisait déjà ce procédé en anglais. L’un des objectifs de ce travail sera de montrer qu’ainsi que le proclamait déjà Hjelmslev en 19483, la langue n’est point attaquée par les phrases sans verbe. Mieux, nous démontrerons que les phrases ou plus généralement les « énoncés averbaux » (EA), comme il est d’usage de les nommer en Théorie des Opérations Enonciatives, font partie intégrante de la langue et répondent de manière cohérence et efficace à des stratégies discursives. Pour ce qui est de notre corpus, le corpus littéraire occupe une position centrale mais non exclusive dans notre étude. Nous avons choisi d’élargir l’origine des occurrences, c'est-à-dire 1 Précisons que l’auteur ajoute qu’ « il ne s’agit là bien sûr que de tendances et l’on pourra trouver beaucoup de contre-exemples » (ibid.), mais que ces derniers ne font pas l’objet d’une analyse dans son ouvrage. 2 Extrait de la quatrième de couverture d’un ouvrage intitulé Lost for Words, The Mangling and Manipulating of the English Language (2004). 3 Hjelmslev comparait les EA et les énoncés canoniques SVO et concluait que « il y a dans l'une de ces phrases, aussi bien que dans l'autre un membre de la catégorie du temps, un membre de celle de l'aspect et un membre de celle du mode. » (1948 : 183) 4 de ne pas travailler uniquement sur un corpus littéraire, puisque cela a déjà été fait par Delorme (2004). Les occurrences d’énoncés averbaux examinées dans notre travail proviennent également de textes écrits pour la scène et de proverbes, ainsi que d’articles journalistiques, ou encore de communication « grand public » à caractère iconique, signalétique ou publicitaire (texte muséal, panneau de signalisation, affiche, slogan). La diversité des occurrences examinées s’explique par notre volonté de tenter de dégager un invariant linguistique des énoncés averbaux, quelles que soient leurs conditions d’occurrence. Le principal objectif de notre travail n’en reste pas moins contrastif : comparer les occurrences en anglais ou en français langue source, analyser certains processus de traduction ou d’équivalence interlangues. Parmi tous les sous-corpus examinés, c’est le corpus littéraire qui a été le plus long à constituer. Nous avons en effet pris le parti nous de lire les ouvrages en entier, à défaut de pouvoir utiliser un outil automatique de recherche, comme le peuvent ceux qui étudient un terme particulier (modal, procès, déterminant). Notre corpus est donc constitué de données empiriques et il n’est pas exclu que nous n’ayons pas repéré quelques occurrences d’énoncés averbaux lors de nos recherches manuelles. C’est pour cela que notre travail ne comporte pas de données statistiques, lesquelles eussent été pertinentes uniquement si nous avions choisi de traiter un type d’énoncé averbal dans lequel figure un terme particulier, comme l’énoncé averbal suivant, un énoncé existentiel employé en récit : (1) Nobody.4 ou encore comme : (2) Impossible.5 Cet exemple constitue un énoncé averbal attributif à sujet implicite. Nous employons dans notre travail la même terminologie que celle de Lefeuvre (1999), c’est-à-dire que nous différencions les énoncés averbaux à sujet implicite (et donc à un terme) des énoncés averbaux à deux termes, ainsi que les énoncés averbaux attributifs des énoncés averbaux existentiels. Les énoncés averbaux qui se rapprochent le plus de la structure canonique SVO sont les énoncés averbaux à deux termes, constitués d’un sujet et d’un prédicat averbal, du type de : (3) Délicieux, ce café !6 4 Voir Delorme (2004a : 202) 5 Ici, le terme composant l'énoncé averbal est le prédicat. C'est lui et lui seul qui donne à l'EA le statut de phrase dans la mesure où il y a une modalité d'énonciation, et dans la mesure où « l'énonciateur s'engage sur la convenance du prédicat à propos d’un sujet implicite » (Lefeuvre, 1999 : 45). 6 Lefeuvre (1999 : 32) 5 qui constitue un énoncé averbal attributif à deux termes (A2T) dans l’ordre prédicat-sujet. Ce type d’énoncé averbal se différencie des énoncés averbaux à un terme avec marqueur de prédication négative du type de : (4) “I’d rather not be involved,” I said. “No problem,” he said, with a dismissive wave of his hand. “Forget I ever asked.” TH 48 TRAD: -- je préférerais me tenir à l'écart. -- pas de problème. Oublie que j'ai pu me le demander, a-t-il conclu avec un vague geste de la main. Les critères qui ont présidé au choix des ouvrages utilisés dans notre corpus sont doubles : nous avons voulu que ce dernier comportât des œuvres en français origine et en anglais origine qui datent à la fois du dix-neuvième et du vingtième siècle. Trouver les traductions françaises de romans anglais n’a pas été compliqué, qu’ils aient été écrits au dix-neuvième ou au vingtième siècle. En revanche, pour ce qui est des romans français traduits en anglais, nous avons dû opter pour les ouvrages dont nous avons pu trouver la traduction en librairie. Ce paramètre donne à nouveau un aspect empirique à notre étude. C’est parce qu’ils ont été traduits en anglais que les ouvrages récents de C. Jacq (Ramsès, 1995) et d’A. Nothomb (Le Sabotage amoureux, 1993) figurent dans notre corpus. La célébrité de Simenon nous a facilité la tâche et nous a permis de trouver les traductions de Feux rouges (1953) et du Fou de Bergerac (1932). Il en va de même pour la présence d’énoncés averbaux issus de Thérèse Desqueyroux de Mauriac (1927) et de La Nausée de Sartre (1938). Concernant les ouvrages plus classiques, nous nous sommes heurtée au problème de la multiplicité des traductions et de la qualité et de la fiabilité de ces dernières7, celles figurant sur le Project Gutenberg étant parfois sujettes à caution pour ce qui est de leur fidélité au texte8. Nous avons choisi d’utiliser pour notre corpus Madame Bovary de Flaubert (1857) et Les Trois mousquetaires de Dumas (1844). Afin de trouver des ouvrages le plus équivalent possible en anglais, en termes de type de romans et de date de publication, nous avons choisi David Copperfield de Dickens (1850), Heart of Darkness de Conrad (1899) ainsi que The Mysterious Affair at Styles d’Agatha Christie (1920) et Gone for Good de Koben (2002) comme équivalent aux deux ouvrages de Simenon. Le roman de Koben était déjà sur nos étagères, comme ceux de J. Coe (2001) et de D. Lodge (1995) du fait de leur lien avec Birmingham (UK) où nous avons été assistante 7 Problème déjà soulevé lors de notre travail de DEA (Soulet, 2003) sur trois traductions du Horla de Maupassant. 8 Nous avions envisagé d’utiliser la traduction anglaise du Collier de la Reine de Dumas (1850) du Project Gutenberg mais avons dû renoncer devant plusieurs approximations douteuses et autres oublis de paragraphes. Il s’agit peut-être d’une erreur de saisie, mais nous avions constaté, au moment de la constitution de notre corpus que le chapitre LXXXII, qui contient 1747 mots en français, n’était traduit qu’avec 347 mots en anglais. 6 plusieurs années. L’accessibilité des traductions françaises et l’emploi d’énoncés averbaux a fait que nous avons intégré ces ouvrages à notre corpus. Ce ne fut pas le cas d’autres ouvrages que nous avons lus mais qui finalement ne figurent pas dans notre corpus faute d’occurrences d’énoncés averbaux. Cela nous a permis de constater que certains auteurs suivaient la consigne de proscrire les phrases sans verbes. En anglais, c’est le cas de Frank McCourt, dont nous avons lu l’ouvrage ‘Tis, A Memoir, paru en 2004. Notre recherche d’énoncés averbaux pour constituer notre corpus a été vaine car nous n’avons relevé aucune occurrence exploitable dans ce roman. Cela tient potentiellement au fait que Frank McCourt a été enseignant avant d’être écrivain, puisque les locuteurs natifs avec lesquels nous avons discuté nous ont tous dit avoir appris la règle suivante lors de leur scolarité : « One of the basic grammatical rules in English is that every sentence should contain a verb »9. Outre le respect de cette règle, l’absence d’énoncés averbaux pertinents dans l’ouvrage de McCourt est également due à la distinction que nous faisons entre énoncé averbal (désormais EA) et ellipse. C’est ce qui explique aussi que bien que nous ayons lu l’Etranger de Camus (1942) à la recherche d’occurrences exploitables, ce roman ne figure pas en bibliographie puisque l’auteur n’utilise pas les EA tels que nous les définissons. Concernant le corpus dans son ensemble, il se caractérise par la diversité des occurrences d’EA examinées, tant pour ce qui est de la structure des EA (nous avons inclus tous les types d’EA définis par Lefeuvre) que pour les contextes dans lesquels ils sont employés : corpus littéraire ou journalistique, en dialogue ou en récit, en contexte muséal, publicitaire ou de signalisation. Cette diversité s’explique par notre volonté de tenter de dégager un invariant linguistique des EA, quelles que soient leurs conditions d’occurrences. En d’autres termes, nous chercherons à identifier s’il existe un mécanisme commun qui permet la compréhension des EA malgré le déficit10 qui les caractérise et qui peut être double dans le cas des EA attributifs à un terme tels que : (5) There was yet a visit to the doctor. “A simple formality,” assured me the secretary […]HD54 TRAD : Il y avait encore une visite au médecin. « Simple formalité », m'assura le secrétaire […] 9 Nous pouvons apporter les précisions suivantes, recueillies lors d’une conversation avec Margot Berning, anglophone et stagiaire IUFM au lycée G. Eiffel (Bordeaux) en 2006-2007 : Every sentence has to have a verb, and isn’t a sentence unless it has a verb. All these other things we use all the time are outside the rules. It is therefore difficult to analyse them, because the rules don’t apply. 10 Nous parlons de déficit uniquement par rapport à la structure canonique SVO, car nous tenons pour acquis que les EA que nous étudions dans ce travail forment des énoncés autonomes. 7 (6) Dad […] muttered under his breath, “Sons of bitches.” GFG2b TRAD : Papa […] En marmonnant dans sa barbe : « ah, les fils de pute. » Dans l’exemple (5), c’est le co-texte à gauche qui permet d’identifier le sujet implicite et de reconstruire la relation prédicative < the visit to the doctor / be a simple formality>, alors que dans (6), c’est dans l’extralinguistique de la situation d’énonciation dans laquelle se trouvent les deux instances énonciatives qui permet d’identifier le sujet implicite. Si nous raisonnions en termes de détermination nominale dans la TOE, nous parlerions de fléchage situationnel étroit pour établir la relation prédicative < the people we’ve just seen-mentioned / be sons of bitches >. Dans la classification établie par Lefeuvre (1999), les EA (5) et (6) sont deux occurrences d’EA attributif à un terme mais, comme nous venons de le préciser, les co- énonciateurs d’appuient sur deux démarches différentes pour effectuer ce que C. Kerbrat- Orecchioni appelle « le calcul interprétatif » (1998 : 39). C’est également grâce à l’extralinguistique qu’un EA figurant sur un panneau fera sens pour tous les lecteurs potentiels, quel que soit le paramètre temporel, comme dans : (7) Ces différents énoncés seront l’occasion pour nous de proposer une interprétation différente de celle de Lefeuvre (1999) concernant les EA existentiels dans lesquels nous voyons une valeur de visée. Nous venons d’expliquer que nous prenons en compte dans ce travail tout type d’EA. Il en résulte que notre recherche d’un invariant ne sera pas celle d’un invariant structurel. Nous nous situerons davantage au niveau des conditions d’interprétation pour essayer de mettre à jour un dénominateur commun à tous les EA. Nous nous attacherons donc à mettre au jour les propriétés fondamentales des EA, en passant par des contextes spécifiques (partie 2) pour tenter d’accéder au général, et de dégager un point de convergence entre tous les EA. 8 Par ailleurs, bien que notre travail s’appuie largement sur la TOE et sur la classification des EA établie par Lefeuvre (1999), il nous permettra de proposer une autre classification qui tient compte des points de convergences des différents types d’EA. Pour ce faire, le premier volet de notre travail constitue une approche théorique de la question. Dans le premier chapitre, nous expliquons pourquoi nous employons le terme énoncé. Ce choix n’est pas uniquement dû au fait que notre étude s’appuie en grande partie sur le cadre théorique développé par Antoine Culioli, à savoir la Théorie des Opérations Enonciatives (TOE). Nous expliquons ce qui distingue ce terme de celui de phrase averbale ou de proposition. Nous justifions également les choix qui ont présidé à la constitution de notre corpus, dans la mesure où tous les segments sans verbes n’en font pas partie. Nous excluons en effet non seulement les mots phrases mais aussi les ellipses et les appositions, ce qui n’est pas le cas des travaux de Delorme11. Il ne suffira donc pas que nous ayons affaire à « une phrase graphique sans verbe conjugué à un mode personnel » (Combettes et Kuyumcuyan [2010 : 2]) pour que nous intégrions de tels énoncés dans notre corpus. Une fois définie l’acception du terme « énoncé averbal » dans le présent travail de recherche, nous procédons à un premier examen des occurrences de notre corpus à la lumière des diverses approches dont les EA ont pu faire l’objet, de Meillet à nos jours. Le statut d’énoncé autonome des EA nous permet de relier ces derniers aux diverses modalités assertives qui caractérisent les phrases verbales. Les EA ayant été identifiés et leur statut posé, nous procédons à un examen diachronique de la façon dont ces derniers ont pu être représentés dans les grammaires (Chapitre 2). Nous nous attachons ensuite à montrer que les EA relèvent des modalités assertives et qu’on peut donc leur appliquer les concepts de validation, d’actualisation et de visée (Chapitre 3). A cette occasion, nous présentons et justifions le classement que nous avons choisi d’utiliser pour les EA : attributifs, existentiels ou à valeur de visée. Le second volet de notre travail est consacré à l’interprétation des EA en contexte. Nous commençons notre étude avec l’interprétation des EA en contexte spécifique et plus 11 Comme le montrent les exemples suivants, Delorme analyse des occurrences de « phrases averbales » que nous considérons comme des ellipses et n’intégrerons pas à notre corpus d’énoncés averbaux. He looked at the thin needle. He moved forward. Toward the raptors. (2004a : 81). And there was no sound inside the house. No creeping up the stairs, no doors gently closed, nothing. The crickets chirped, the stars pulsed, the experience was wiped clean. (2010 : 144) 9

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occurrences en anglais ou en français langue source, analyser certains processus de traduction . de notre travail constitue une approche théorique de la question Grammaire Générale et Raisonnée (que la proposition a été transplantée du domaine de la They were made by the little pianist…
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