Les empires occidentaux, de Rome à Berlin

506 Pages·1997·21.948 MB·French

by  Jean Tulard

Les empIres occidentaux
de Rome à Berlin
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)
HISTOIRE GÉNÉRALE DES SYSTÈMES POLITIQUES
comité d'honneur
Georges Duby
Maurice Duverger
Emmanuel Le Roy Ladurie
directeurs
Maurice Duverger
Jean-François Sirinelli
© 1)
P 8
resse 4.244.
s 2
U ONT COL L A BOR É A C E VOLUME 1
n 9.
ive 13
rsitaires ROJGEAERN DBUÉRFREANIGSESRE dpriroefcetsesueur r dà' élt'uUdneisv eàrs iltaé dIVe eP asericst-iSono rbdoen ln'Ée c(oplaer isp rIaVti)q ue des sité (IP:
d hautes études er
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F JACQUES LEFORT directeur d'études à la IVe section de l'École pratique des ni
ran hautes études e U
ce JEAN-PIERRE MARTIN professeur à l'Université de Paris-Sorbonne (paris IV) eill
| T MICHEL ROUCHE professeur à l'Université de Paris-Sorbonne (paris IV) ars
é M
léc JEAN TULARD membre de l'Institut, professeur à l'Université de Paris x-
hargé Sdiorrebcotenunre d(p'éatruids eIsV )à la IVe section de l'École pratique des via Ai
le 04 JEAN-LOUIS phraoufteesss eéuturd àe sl 'Université de Paris-Sorbonne (paris IV) n.info
/04/20 VAN REGEMORTER w.cair
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Les empires
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par Jean Bérenger, Roger Dufraisse,
© Jacques Lefort, Jean-Pierre Martin, 1)
Presse JMeaicnh eTl uRlaorudc he, Jean-Louis Van Regemorter, 4.244.8
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rs SOUS LA DIRECTION DE P:
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ia Aix ISBN 2 13 047852 2 charg
-Ma Dépôt légal - 1~ édition: 1997, février Télé
rse © Presses Universitaires de France, 1997 e |
ille 108, boUlevard Saint-Germain, 75006 Paris nc
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resse PRÉSEpNarT MAaTurIiOceN D uverger et Jean-Franfois Sirinelli . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.244.
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n 9.
ive INTRODUCTION 13
rs P:
itaires par Jean Tulard 9 sité (I
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F ni
ran PREMIÈRE PARTIE - LE MODÈLE ROMAIN e U
ce eill
| T Chapitre 1 - Une clé de voûte: le prince ars
é M
léc par Jean-Pierre Martin ................................. 17 x-
h Ai
argé le 04 Chappairt Jreea InI- P-ieLrr'ee mMpairrtein: u.n. e.s.pa.c.e. c.o.n.q.ui.s. .................... 45 n.info via
/04 air
/20 Chapitre III - L'empire: un espace organisé. Unité et diversité w.c
2 w
1 su par Jean-Pierre Martin ................................. 79 ur w
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w 0
.ca DEUXIÈME PARTIE - L'HÉRITAGE ORIENTAL DE ROME 4/2
irn 4/0
.info v Chapitre 1 - L'empire byzantin é le 0
ia A par Jacques Lefort .................................... 109 harg
ix c
-M Chapitre II - L'empire russe: l'empire avoué élé
a T
rse par Jean-Louis Van Regemorter ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 e |
ille nc
Univ Chapitre III - L'empire russe: l'empire masqué e Fra
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rs par Jean-Louis Van Regemorter .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 s
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VI Les empires occidentaux de Rome à Berlin
TROISIÈME PARTIE - LES HÉRITIERS OCCIDENTAUX DE
ROME
Chapitre 1 - L'empire carolingien ou l'Europe avortée
par Michel Rouche .................................... 225
Chapitre II - Le Saint Empire romain germanique
par Roger Dufraisse ................................... 247
Chapitre III - L'empire austro-hongrois
© par Jean Bérenger .................................... 327 1)
P 8
resse Chapitre IV - Les empires napoléoniens 4.244.
s 2
U par Jean Tulard ..................................... 363 1
n 9.
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rsitaires Chappairt rReo Vge r- DLu'feramispsier e .a.ll.em..a.nd. ............................ 383 sité (IP:
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Fran Chapitre VI - Le Troisième Reich e Uni
ce par Roger Dufraisse ................................... 449 eill
| T ars
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léc CONCLUSION ......................................... 483 x-
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argé via
le 04 BIBLIOGRAPHIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 485 n.info
/04 air
/202 INDEX GÉNÉRAL ww.c
1 w
su par Philippe Tétart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491 ur
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nive L'Histoire générale des systèmes politiques a été conçue voici plus de vingt 139.
rs ans, au terme d'entretiens avec Georges Duby et Emmanuel Le Roy P:
itaires Lrieandsu reiet pdoelsittiinstéess .à Edné vFerlaonpcpee re ut neen cAolllleamboarganteio, nl aa lsocrise nfcaeib pleo leitnitqruee h éisttaoi t sité (I
d er
e surtout associée au droit, alors qu'aux États-Unis et en Grande-Bretagne v
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ran elle était plutôt liée à la sociologie. Dans les deux cas, l'analyse juridique e U
ce et l'observation politique des institutions publiques restaient déconnec eill
| T tées des comportements sociaux et des valeurs enracinées dans des tradi ars
é M
léc tions séculaires qui formaient la culture des pays considérés. Distinguant x-
hargé lteiess ,m eollneasr-cmhêimese sh édriévdisiétaesir eesn, rléegs imdiecst aptuarrleesm menotnaoilrietsh,i qréugeism eets lpesr édsiédmenotcireals via Ai
le 04 et régimes d'assemblée, la classification des systèmes politiques demeurait n.info
/04 superficielle parce que trop exclusivement juridique. Les différences air
/20 réelles dans la structure et le gouvernement des États, le fonctionnement w.c
21 des administrations et les libertés des citoyens étaient à la fois plus ww
su variées, plus complexes et plus subtiles. ur
r w Deux objectifs justifiaient l'entreprise. Précis et modeste, le premier 1 s
w 2
w.cairn séepmoqbulaei te sn' ifmonpcotsioern: dqeu eq uleess tihoisntso réileanbso rrééeesx aemn icnoemntm leusn parvoebcl èlems epso dlieti slteeusr, 4/04/20
.info v mafeinn t,d 'laecs cjruorîitsrtee s lea t plersé csioscioionl oegtu els'e xalaocrtsi tourdiee ndtées lv'aenrsa llyas esc. ieMncaelh peoulrietiuqsuee é le 0
ia A ne connaissaient sérieusement que les États d'aujourd'hui, ce qui les harg
ix empêchait d'éclairer les spécialistes sur les aspects des régimes d'autrefois c
-Ma méritant d'être approfondis. Synthétique et immense, l'autre objectiften Télé
rse dait à corriger ces lacunes de la science politique de l'époque en incitant e |
ille Univ lseess porraigtiicnieesn sd eà lc'ohnusmidaénrietré qfuoerm l'eennst eumnbel ei mdems ernésgei maecsc uamyaunlat teixoins téd ed edpounis e Franc
ers nées dont les politistes devraient prendre conscience, à la fois pour mieux s d
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2 Les empires occidentaux de Rome à Berlin
comprendre globalement leur discipline, et pour développer une collabo
ration effective avec les historiens de toutes spécialités.
Dans une telle perspective, on décida de confronter les régimes qui
paraissent analogues ou proches à travers différentes époques afin de ten
ter de délimiter des types idéaux au sens wébérien du terme, susceptibles
d'éclairer la connaissance de chacun. En conséquence, furent organisés
une série de colloques en Sorbonne pour tester la validité et les limites de
quelques dénominations courantes des systèmes politiques, chacun de
nous prenant la responsabilité de diriger les communications et les débats
de l'un d'entre eux et d'en assurer la publication. Ainsi ont paru succes
sivement aux Presses Universitaires de France Le concept d'empire en 1980,
© 1)
P Dictatures et légitimité en 1982, Les monarchies en 1983, Les régimes semi-prési 8
resse dentiels en 1985, Les appareils de la dictature discutés en 1988 n'ayant pu 4.244.
s encore former un volume. L'expérience a décidé l'éditeur à dépasser ces 2
U 1
n premières tentatives, en lançant la collection de prestige dont voici le pre 9.
ivers mier ouvrage. P: 13
itaires manLueesl rLesep oRnosyab Lilaitdéus rdiee Gà eloar gtêetse Ddueb lya àB li'bAlcioatdhéèmquiee fnraantiçoanisael ee tn de 'Elemu r sité (I
de permettant plus de s'associer aussi directement à notre grande entreprise, ver
F ni
ran Jean-François Sirinelli a accepté la responsabilité de les remplacer, le trio e U
ce initial se transformant ainsi en quatuor dont les deux membres qui ne eill
| T pouvaient participer à toutes ses charges ont continué à suivre attentive ars
é M
léc ment son évolution sur le plan scientifique. Parallèlement, la collabora x-
hargé ttiaoirne ,d eosù hJiestaonr-iFenras neçto idse sS jiurrinisetlelis aa élaté pdléevineelo prepsépeo snusar bliel iptél adnu u nsievcetresui r via Ai
le 04/04 HCeisltleo-icrei sd'éel alrag cito pllaercatliolènl e«mTehnét mà iusn» sdeocntetu jr'a Psshuilmoseo lpah idei:r elecst iodne ugxé dnéervaalnet. airn.info
/20 accueillir les nouvelles générations de spécialistes comme le font les sec w.c
2 teurs antérieurs de Droit, Économie, Gestion et Science politique. Orga w
1 w
su nisé sur ces bases, un tel ensemble permet une coordination des sciences ur
r w sociales ouvrant la voie d'une rénovation de chacune. 1 s
w 2
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.cairn.info v pdoul itpCiqreuee mns 'iese'sort u pcvoorlielno ptq atuore u uten nà ofSuaoivtrr buaognne h nsaeus.r a Lrledas sdei minffopétirrreeen sHc, eiqs tudoii' raoep ngptér noféacriaht leea udesessst i s fylo'sotnèbdmjaee st é le 04/04/2
ia A mentale, parce qu'elle exprime l'évolution depuis vingt ans de l'entre harg
ix prise qu'on vient de décrire. En 1977, nous avions débattu sur Le concept c
-Ma d'empire dont cette première approche avait permis d'enregistrer une Télé
rse complexité plus grande que nous le supposions et de mesurer la nécessité e |
ille de préciser des différences que nous pouvions seulement apercevoir. nc
Un En 1997, nous publions Les empires occidentaux de Rome à Berlin qui vont Fra
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ers d'Auguste à Hitler. li s'agit d'ailleurs d'un Occident élargi, puisqu'il s d
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Présentation 3
englobe Byzance et la Russie, sans évoquer Alexandre le Grand, les
régimes de l'Antiquité que Wittfogel rangeait dans son «despotisme
oriental» et les empires arabo-musulmans, indiens, chinois, mongols,
javanais, angkoriens, africains, lesquels occupaient plus du quart des
communications et débats publiés en 1980. lis feront l'objet d'un ouvrage
séparé, cette dichotomie permettant d'esquisser un embryon de classifica
tion plus précise.
Que le premier volume de notre nouvelle Histoire soit dirigé par Jean
Tulard, qui avait pris une part importante aux débats sur Le concept d'em
pire, cela souligne à la fois la continuité de nos travaux et l'intérêt que ses
promoteurs y attachent. lis ne se font pas d'illusions cependant sur les
© P difficultés et les bornes de l'entreprise. La coopération étroite entre histo 81)
resse Lriaendsu reiet paovlaiittis etens pianratuieg ul'raéme baivtieocn Gdeeo rregmesp lDacuebry p eatr Edemsm maonduèelle sL de 'aRnoay 4.244.
s 2
Un lyse moins conventionnels ceux du systémisme et du structuralisme, alors 9.1
ive considérés comme des moyens essentiels d'une rénovation des sciences 13
rs P:
itaires osorcdioanlensa. nCçearntet sl,' otbosuetrev haetiuornis ctioqnucer èimtep. lMiqauies unnoeu sc soonushtrauictitoionns qaxuieo lmesa tsicqhuée sité (I
d mas cybernétiques et les subtilités mathématiques laissent un peu plus de er
e v
France ptalanct ed pe oruert rso'iunvsepri rle'ér vdoel ulati doénm réaerlclhe ed dees Lêtirnensé v, iTvoanutrsn edfaonrst oleuu Cr uclvaisesri ftiecna eille Uni
| T tion des végétaux et des animaux. Sans oublier qu'elle n'est pas directe ars
éléch vmaestnets ,t ratrnospp ohsuamblaei ndsa nest lterso spc iiemncpersé csios cipaoleusr droelnetv leers dd'oumnea inceosn nsaoinsts atrnocpe Aix-M
argé scientifique véritable, au sens de Popper. L'heure nous paraissait venue via
le 04 fdaei rere mavpalnacceerr llaa cdoonmnianisastiaonnc ed ed elsa ssyosctèiomloegs iep opliatriq cueelsle. Vdeo ilc'ih ilsat opirreem pioèurer n.info
/04/202 pierLree sd eem l'pédiriefisc peo qsuaeie nnot uàs c aevt oéngsa rpdr ougnree sqsuiveesmtioenn tq ium'oang inneé . rencontre pas ww.cair
1 w
su ailleurs. Pourquoi appeler « empereur» et non pas « roi» le chef suprême ur
r w de certains régimes politiques dont le pouvoir est transmis par voie d'hé 1 s
w 2
w rédité ? Quelle différence entre les empires et les monarchies dans les pays 0
.ca dont la langue comporte les deux dénominations? Pourquoi qualifier 4/2
irn d'empires des régimes établis dans des peuples où le terme n'existe pas, 4/0
.info v par exemple en Grèce? Le baptême des régimes politiques n'est jamais é le 0
ia Aix vnoeluotnreté: dlee nvoamlo rqisua'tiilos ns eo ud odnen deénvt aolour iqsuat'oionn .l eOurn aitgtnriobruee t riompp lqiuqeu alna tc ulanse charg
-M sification des démocraties contemporaines en régimes parlementaires, élé
a T
rse régimes présidentiels, régimes d'assemblée comporte une ambiguïté équi e |
ille valente. Le colloque sur Les monarchies publié en 1985 par Emmanuel Le nc
Un Roy Ladurie qui l'avait dirigé renforça l'idée que les régimes sous auto Fra
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e rité d'un souverain portent ce nom quand ils ne concernent pas un pays d
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aux dimensions exceptionnelles qui justifie la dénomination d'empire.
Toutefois, l'empire romain fait exception puisqu'il rejetait au contraire
l'idée d'un pouvoir patrimonial.
La publication de La monarchie réPublicaine en 1974 posa d'une autre
façon cette dernière question. Ce livre choqua profondément la majorité
des juristes, lesquels voyaient une contradiction radicale entre les deux
termes. Les historiens n'y prêtèrent pas d'attention dans notre colloque
sur Le concept d'empire tenu deux ans plus tard, mais on souleva le pro
blème dans la discussion, en rappelant que les États-Unis englobaient
directement 250 millions de personnes et que 300 millions d'autres
étaient dans leur mouvance indirecte en Amérique latine. lis auraient
© 1)
P donc pu figurer dans nos débats aux côtés du Brésil qui s'y trouvait pré 8
resses lsae ncto. nCcelulas imone pdee rlm'oiut vdrea fgaeir: e« aSlleucsoionnd eà puuni sasuatnrcee e imndpuirset rriéepllueb dliuc amino dnadnes, 24.244.
U 1
n l'Europe occidentale développe un système de production, d'échange et 9.
ive de communication qui rapproche fortement ses peuples. Elle reste encore 13
rs P:
itaires tdr'èusn liotéin s duep éfroiremure rà ucneel usie udlue eSnatiintét Epomliptiiqreu.e .E Elllel ep ao sastètdeein ut ndeé jàD uiènt en,i vmeaaius sité (I
d n'approche pas de l'élection d'un président impérial. Ne serait-elle au er
e v
France fdoannds Rquo'mune :t esrerriatiot-ireell ee xdtaénrsie Wura dshe iln'egmtopni?r e» atlantique? Rome n'est plus eille Uni
| T La question se pose avec plus d'acuité après l'effondrement de l'em ars
éléc pire soviétique en 1989. Libérées de Moscou, les ex-démocraties popu x-M
h laires ont vocation à entrer dans l'Union européenne et souhaitent le Ai
argé faire le plus tôt possible. Étendue de l'Irlande aux bouches du Danube et via
le 04/04/202 XdEneulXl eIm eC fsaoainèrpcqm lueeNe rpraola ur adqsi nudsàeei dl3Mee0 s ap nillntauestsi,t o igtnlurasta ineogtdnr sdae enln uds5iee 0pm 0eE brmlumeir leoliitmpoteanp nsé terd ind'ahgelo loddmbéumce miredasoe rnea dteu ef df,eid c aéfauebcqmueumtm eeled nsiu.lt ww.cairn.info
1 w
su et rapidement d'une façon collective. Mais elle ne pourra ni ne voudra ur
r w s'organiser sur le modèle des États-Unis dont les 50 États fédérés qui les 1 s
w 2
w constituent n'ont pas le statut juridique, l'importance politique et la tra 0
.ca dition historique d'une nation véritable, laquelle n'existe que sur le plan 4/2
irn.info v uden lsau fpéedré-rÉattaiot nq.u Ai aufcfauinb lpiarayist dlau dVivieeursxi tMé doensd ien snt'ietsutt ipornêst pà usbe lifqounedsr ee td adness é le 04/0
ia Aix sdtersu cctounrneasi séscaonncoems ieqtu deess, dcreos ypaanrcteiss ,p doelist icquuletus reets deets d oesr gcaonmispaotirotnems seonctisa lqeus,i charg
-M font la richesse de la civilisation européenne. Tout est en place pour un élé
a T
rse empire républicain d'un modèle inédit. li reste à construire. e |
ille nc
Un Sur la signification historiographique de ce livre, Jean-François Siri Fra
iv e
e nelli porte le jugement compétent d'un historien qui en a suivi la concep- d
rs s
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