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Les curateurs des cités dans l'Occident romain: de Trajan à Gallien: études prosopographiques PDF

446 Pages·1983·15.098 MB·French
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François ~CQUES Professeur à runiversité de Nantes LES CURATEURS DES CITÉS DANS L'OCCIDENT ROMAIN DE TRAJAN À GALLIEN ÉTUDES PROSOPOGRAPHIQUES NOUVELLES ÉDITIONS LATINES I, rue Palatine, 75006 Paris Ouvrage publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique © Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1983 ISBN : 2-7233-220-2 INTRODUCTION Négligés depuis le début du xxe siècle par les chercheurs, les curateurs de cités ont suscité à nouveau l'intérêt ces dernières années. Plusieurs travaux ont été publiés récemment (1) ; ils ont été menés parallèlement aux nôtres, dont la publication plus tardive est due à leur intégration dans une recherche plus ample, concernant tout. le problème de l'autonomie municipale en Occident (2). Alors que la plupart des recherches anciennes aboutissaient à des conclusions discutables, les contributions récentes convergent pour reconsidérer la fonction de curateur, remise en cause à laquelle nous adhérons. Mais, si elles s'appuient sur une recension des curateurs, aucune ne fournit d'analyse prosopographique détaillée. Cette analyse, pourtant, s'impose en préalable si on veut mieux cerner non seulement la personnalité des titulaires, mais la nature de la fonction, que les fragments de textes juridiques n'éclairent guère. L'institution a longtemps été vue comme l'agent, et même le symbole, de la fin de l'autonomie locale. Des conclusions qui se dégageront de l'ensemble de l'étude pro sopographique dépend la nouvelle image des curateurs qu'il nous paraît nécessaire de présenter. On ne cherchera pas ici la synthèse qu'appelle notre analyse (3), mais seulement les noti ces consacrées aux titulaires de curatelles de cités (4). (1) Les ouvraaes et articles de G. Camodeca. R. Duthoy, W. Eck et. pour les logisaes orientaux. de G.-P. Burton. sont présentés dans la bibliographie. (2) Voir notre livre Le privilqe de Liberll. Politique impériale et autono mie municipale en Occident romain (161-244), Rome, 1983. (3) Ceue synthèse forme la première partie de notre livre évoqué plus haua ; on y trouvera aussi l'étude des textes juridiques concernant le curateur de cité. (4) On écrit le plus souvent curalèle par rapprochemenl avec procuratèle. Curatelle esa la seule onhoaraphe reçue dans les dictionnaires de référence. 7 La multiplication des ouvrages à base prosopographique rendait peu utile une étude exhaustive de la carrière de chacun, risquant d'aboutir à de longs exposés souvent peu originaux. En revanche, les problèmes exposés par les cas particuliers interdisaient, pour une étude poussée, de se limiter à des tableaux rassemblant sans justification les diverses données. Nous avons donc opté pour des notices centrées sur les curatel les, choisissant de ne pas aborder certains aspects quand ils n'entraient pas dans notre propos. Notre fin étant d'arriver à une meilleure compréhension de la fonction par l'intermédiaire de ses titulaires, il était nécessaire de définir le plus précisément possible leur origine, tant géographique que sociale, ainsi que leur chronologie. Les curatelles étant obtenues à des stades très divers de la carrière, il convenait de voir comment elles s'y intégraient, alors qu'il était peu utile de discuter de la date d'une mission accomplie dix ou vingt ans après celle qui nous retenait. Les autres fonctions, particulièrement les sacerdoces et les désignations postérieures aux curatelles, ne nous intéressent que dans la mesure où elles reflètent la pèrsonnalité du cura teur et son destin politique. Nous nous sommes efforcé de donner une unité à chaque notice, qui devrait pouvoir être consultée pour elle-même (5), et nous avons adopté un plan strict et identique dans chacune. Les documents sont cités avant l'exposé mais, fidèle à notre principe, nous n'avons donné que ceux qui concernent directe ment les curatelles ; quand nous sommes conduit à en analyser plusieurs, le texte mentionnant les curatelles est toujours cité en premier, même s'il est chronologiquement postérieur. Il était nécessaire de considérer tous les personnages connus depuis l'origine de l'institution pour tenter de cerner son évolu tion. Par ailleurs, notre enquête se poursuit jusqu'au règne de Gallien afin d'avoir une vue plus large ainsi que pour des rai sons de documentation. En effet, certains personnages ne sont pas datés précisément, bien que leur curatelle soit antérieure aux années 260/270; l'adoption de ce terminus ante permettait de les intégrer. La coupure n'est discutable qu'en Afrique du nord où se rencontrent plusieurs curateurs qu'il est impossible de situer précisément entre la fin de l'époque sévérienne et le Nous ne la retenons pas par purisme anachronique : curatela correspond à des fonctions très variées en droit public et privé. Ce serait, à notre avis, briser inutilement la richesse du mot que de séparer les « curatelles » des personnes privées (cette orthographe étant reçue chez les juristes français) des « curatè les » de cités. (S) Certaines répétitions entre diverses notices s'expliquent par le souci de limiter les renvois. 8 début du IV' siècle ; nous les retenons, tout en éliminant des curateurs bien datés postérieurs à Gallien. Les notices sont classées chronologiquement autant que faire se peut, en fonction de la date que nous pensons pouvoir proposer pour les curatelles et non en fonction de la carrière globale du personnage (6). Sont présentés à part les curateurs qui ne sont pas datés assez précisément. En l'absence de repère chronologique strict, nous avons en général admis les critères retenus par nos prédécesseurs. Il peut être utile de les rappeler rapidement, après avoir noté qu'ils sont toujours relatifs et susceptibles d'être modifiés par de nouveaux documents. On admet fréquemment que la mention de la tribu permet de situer une inscription avant la constitution de Caracalla. Il nous semble nécessaire d'être plus circonspect. Ainsi, en Afri que la tribu n'est pas rare dans des inscriptions datées sans dis cussion de la sixième décennie du 111•s iècle (cf. notices LXXII et LXXIX) ; en Italie on la rencontre encore au début du ive siècle, ainsi à Hispellum sous Constantin au plus tôt (CIL XI, = 5283 ILS, 6623). La tribu n'est donc qu'un indice relatif; Pour les inscriptions italiennes, nous admettons que sa mention invite à ne pas proposer une date après 240 environ, mais sans certitude ; en Afrique, le terminus ante doit être repoussé d'une génération et garder son caractère indicatif. Le signum n'est pas attesté pour les personnages apparte nant aux couches sociales supérieures avant le début du Ill' siècle. La mention abrégée de deux empereurs (Augg.) situe l'ins cription ou l'exercice d'une fonction à partir de Marc Aurèle et Lucius Vérus, en général entre 161 et 169 ou 198 et 209; seule la raréfaction ultérieure des inscriptions permet le plus souvent d'éliminer avec vraisemblance les empereurs du III' siècle ayant associé leur fils au pouvoir. Pour la même raison Auggg. ren voie à Septime Sévère, Caracalla et Géta plutôt qu'à Valérien, Gallien et Valérien le Jeune ; mais il faut se rappeler que, si Géta devint officiellement Auguste en 209 seulement, ce titre lui est fréquemment donné dans les inscriptions plus tôt, ainsi qu'à partir de 202-203 en Afrique. Les surnoms impériaux des légions et des corps auxiliaires fournissent un précieux repère ; mais il serait imprudent de toujours dater l'exercice d'une fonction d'après le nom du corps. Il était courant, au 111cs iècle, de donner aux troupes les (6) Quand un personnage exerça des curatelles à des moments très diffé rents de sa carrière. il est classé en fonction de sa première curatelle. 9 noms qu'elles portaient au moment de la dédicace, et non lors du commandement exercé. Le nom d'une troupe offre donc seulement un indice pour dater l'inscription (cf. notices 59 ; 104 ainsi que H). L'évolution des institutions donne des termini ante ou post quem. Ainsi, l'exercice d'un juridicat en Italie situe la carrière prétorienne d'un personnage entre Marc Aurèle et Aurélien. Les conclusions de R. Thomsen et M. Corbier sur l'évolution des districts judiciaires ne sont pas toujours acceptées (7). Pour notre part, nous estimons qu'il ne faut sans doute pas accorder une confiance trop absolue aux énumérations épigraphiques des régions confiées à un même juridique, et donc proposer une datation trop stricte sur la foi du seul nom donné au district judiciaire. Mais, pour autant, il nous semble inconcevable que ces districts n'aient pas eu une certaine stabilité et qu'ils aient été redécoupés à chaque nouvelle désignation de juges. Les conclusions de ces deux savants doivent donc être prises en compte pour cerner la chronologie d'un personnage. Grâce aux travaux d'H.-G. Pflaum, nous pouvons dater les préfectures frumenti dandi entre Nerva et Commode üusqu'à 186-188 environ), sous Sévère Alexandre ou Gordien III ; les préfectures de la Minicie des autres périodes (8). Ce même savant a montré que les voies Labicana et Latina uetus furent confiées à un même curateur à partir de 210 environ (9). Plus irritants sont les problèmes posés par la disparition de certaines fonctions au Ill' siècle. La préfecture des ouvriers n'est plus attestée à partir de Septime Sévère ; nous avons donc daté du Il' siècle les chevaliers connus comme praefecti f abrum et curateurs. Jusqu'à une période récente, on admettait que trois des quatre fonctions du vigintivirat disparaissaient vers le règne de Sévère Alexandre, ainsi que de l'édilité et le tribunat de la plèbe (10). De nouveaux documents et l'étude d'inscrip tions anciennement connues imposent d'être plus circonspect. Ainsi parmi nos personnages Q. Petronius Melior (n° 59) fut (7) R. Thomsen, Italie regions et M. Corbier, Circonscriptions, avec les cri tiques de W. Eck, ZPE, 18, 1975, p. 165 et G. Camodeca, Labeo, 22, 1976, p. 95. (8) H.-G. Pflaum, BJ, 153, p. 236-237. (9) Id., Corol/a E. Swoboda dedicata, 1966, p. 188-189. ( IO) Pour la disparition de certaines fonctions et magistratures au 111•s iècle, on se reportera à la mise au point de G. Barbieri, Albo, p. 1-7 ; plus récem ment, W. Eck, Chiron 4, 1974, p. 532 sq. et surtout S. Roda, Magistrature senotorie minori ne/ tardo impero romano. St. Doc. Hist. fur .• 43, 1977, p. 23 sq. (avec la bibliographie). 10 tribun entre 233 et 237 environ ; M. Caecilius Nouatillianus (n° 69) pourrait être postérieur encore. L\!xercice du triumvirat capital par des patriciens (n° 65 et n ° 66) implique soit que les autres fonctions vigintivirales ou le seul triumvirat monétaire avaient disparu, soit qu'il y eut une refonte de l'institution. L. Valerius Poplicola Balbinus Maxi mus (n° 65) est certainement identique au Maximus, consul ordinaire en 253. Même s'il ne fut pas consul exactement anno suo. il naquit probablement entre 215 et 220 ; il put être trium vir capital entre 232 et 242, peut-être vers 237. Les autres pos tes (ou le seul triumvirat monétaire) auraient été supprimés sous Maximin plutôt que sous Gordien Ill. La carrière de Poplicola, comme celle de L. Caesonius Ouinius Manlius Rufi nianus Bassus (n° 66) montrent que des sévirs de turmes étaient toujours désignés dans la quatrième décennie du Ill' siècle. La raréfaction des inscriptions ultérieures se fait cruellement sentir et interdit, selon nous, toute certitude pour la disparition effective des postes. L'auctoritas patrum ne remplace assuré ment pas les documents, mais il ne nous paraît pas nécessaire, dans l'état actuel de nos connaissances, de récuser systémati quement les conclusions admises depuis Mommsen. Il nous a semblé pouvoir discerner une tendance, nous dirions volontiers une mode, qui pousse divers auteurs à proposer des datations avancées dans le 111, siècle. Sans récuser a priori toute date basse, il nous paraît plus rigoureux de reconnaître parallèle ment la possibilité de datations hautes lorsqu'elles sont vrai semblables ( 11) . La mention abrégée du clarissimat n'est fréquente qu'à par tir des règnes de Commode· et de Septime Sévère. La présence des abréviations c. u. • c. / .• c. i., et c. p. nous invite à situer une inscription à partir de Marc Aurèle environ, sans naturelle ment exclure a priori une date antérieure. L'emploi de consula ris uir permet de placer une inscription au Ill' siècle, sans doute au plus tôt à partir du règne de Sévère Alexandre ( 12) ; mais les exemples bien datés sont rares et A. Chastagnol a pu pro poser, pour certains cas, un terminus plus haut (13). Pour les chevaliers au service de l'empereur, le titre abrégé e. u. (ou u. e~) n'est pas attesté avant la fin du règne de Marc (li) Par exemple, notices 46 et 66. (12) Sur les titres de dignité, O. Hirschfeld, Rangtitel der riJmischen Kaiser z.eit, Sitz.ungsberichte der &rliner Akademie. 1901, p. S79-6IO = Kleine Schrift,n. p. 646-681 demeure fondamental : voir désormais aussi, H.-G. Pflaum, Tilulature et rang social. p. 161-185. (13) A. Chastagnol, RH, 1979, p. 17-21. 11 Aurèle ; il ne devient courant qu'à la fin du 11es iècle, alors que se répand la coutume de remplacer l'énumération des milices par la formule a militiis. En Afrique, le titre eq(ues) R(oma nus) apparaît jusqu'à Dioclétien, alors qu'en Italie il semble être tombé en désuétude au moins une génération avant. Aucune titulature officielle et légale n'a été créée pour les notables municipaux, et le fait est en lui-même important. Mais, parallèlement à la codification et à l'emploi de titres pour les chevaliers et les clarissimes, s'est répandu l'usage des qualificatifs tels u(ir) o(rnatus) ou u(ir) h(onestus), qui reflè tent la supériorité des membres des ordres décurionaux face aux plébéiens. Plus généralement, la présence d'éloges dévelop pés, l'énumération de qualités traditionnellement en rapport avec la dignitas et l 'honestas permettent de situer les inscrip tions à partir de la fin du 11' siècle, naturellement sans certitude. Les inscriptions municipales sont assurément les plus délica tes à dater, preuve d'ailleurs de la stabilité du cadre officiel et de la mentalité. Nous sommes souvent conduit à définir une période assez large, en fonction des conditions de dédicace ou de certaines particularités graphiques. La participation aux dédicaces des groupes locaux, et parti culièrement des Augusta/es, n'est indiquée qu'à partir du début du 11•s iècle. La mention de la plèbe situe le texte à compter du règne d'Hadrien. Les travaux de R. P. Duncan Jones et S. Mrozek sur les distributions évergétiques ont permis l'établisse ment de critères (14). Le versement de sportulae ne permet pas de remonter au-delà du milieu du siècle. La graphie tradi Il' tionnelle HS pour indiquer les sesterces est parfois remplacée par /S et SS. Le premier sigle semble se répandre à partir du règne d' Antonin alors que le second n'est pas attesté avant Commode en Afrique et Septime Sévère en Italie. Parallèle ment, à partir d'Hadrien, on prend l'habitude d'énoncer aussi les sommes distribuées en deniers (X). Mais le sigle HS n'a jamais disparu ; sa présence ne fournit donc pas de terminus ante (15). (14) R. P. Duncan Jones a utilisé plusieurs critères de ce type ; il ne les reiient pas tdus dans The economy of lhe Roman Empire, ap. 14. p. 362-363. Parmi les travaux de S. Mrozek, on retiendra surtout Quelques remarques sur les inscriptions relatives aux distributions privées de l'argent et de la nourriture dans les municipes italiens aux I". Il· e1 111• siècles de n. è. • Epigraphica, 30. 1968, p. 166· 171 particulièrement. (IS) R. P. Duncan Jones. op. cit., p. 158-223, date souvent des inscriptions italiennes c<a vant 200 » sur la foi de la seule graphie HS ; nous ne pouvons alors le suivre : HS est courant dans les textes bien datés de l'époque sévé- 12 La paléographie ne peut jamais donner que des indications relatives ; elle ne peut à elle seule justifier une datation, sur tout dans une fourchette chronologique restreinte. En l'absence d'autre élément, nous avons retenu les remarques des éditeurs, tout en reconnaissant la fragilité de certaines affirmations (16). Nous nous sommes toujours efforcé de proposer des chro nologies pour les personnages étudiés ; mais nous tenons dès maintenant à insister sur leur caractère indicatif. A moins de posséder plusieurs repères absolus, toute chronologie ne peut être qu'approximative et hypothétique. L'étude fine d'une car rière permet d'approcher un personnage et de mieux cerner son destin ; mais le diagnostic que le prosopographe a l'impression de pouvoir poser après avoir rencontré des dizaines de « patients» ne devra jamais être tenu pour preuve. li faut savoir résister au mirage de certains cursus sénatoriaux qui semblent se dérouler de façon régulière et cohérente. Or nous ne connaissons pratiquement jamais les intervalles qui ont pu séparer deux postes, ni la durée effective des missions relevant de l'empereur. Pour quelques carrières où les fonctions parais sent se succéder régulièrement (cf. n° 17), combien de séna teurs ne consacrèrent que trois ou quatre ans au service public sur les dix ou vingt ans qui séparent leur préture de leur consu lat ? En donnant aux carrières romaines la régularité de celles des fonctionnaires modernes, on arrive à proposer une date de naissance à deux ou trois années près, mais souvent en calcu lant au plus juste, parfois en laissant à peine aux clarissimes le temps de se rendre de Bretagne en Syrie, de Crète en Lusitanie. L'incertitude est encore plus grande pour les notables. Tous nos travaux sur les carrières locales, et particulièrement sur l'album de Canusium, nous ont convaincu que les honneurs municipaux n'étaient pas obtenus, en général, par de tout jeu nes hommes : seuls les décurions les plus brillants obtenaient le duumvirat vers 30-32 ans. Nous n'en concluons pas pour autant à la vanité de toute recherche prosopographique, préférant renvoyer à leurs excès les détracteurs systématiques de cette science auxiliaire comme ceux qui voudraient en faire la fin en soi de toute recherche. Estimant qu'un travail ne peut déboucher sur de seules incerti tudes, nous proposons donc des conclusions et, particulière ment, des chronologies. Mais si nous admettons, comme base rienne. De même. si la formule funéraire donne un terminus post quem relatif, elle ne peut fournir un terminus ante strict. (16) Cf. Cil, XII, 3274; 3275 et add. p. 837; notice LXXXV. 13 de recherche, que tel personnage a dû être questeur vers 25 ans et prêteur vers 30 ans, nous n'ignorons pas qu'un clarisisme pouvait mourir à 27 ans sans avoir été questeur (n ° 61) ou à 46 comme préteur désigné (CIL,, II, 112) : nos propositions ne font que traduire la documentation dont nous disposons, avec toutes ses insuffisances. Nous présentons d'abord les notices consacrées aux cura teurs clarissimes ; nous leur avons attribué un numéro de réfé rence en chiffre arabe. On trouve ensuite les procurateurs, identifiés par une lettre, puis les notables, que nous distinguons par un numéro en chiffres romains afin d'éviter toute confusion. Nous entendons par « notables » des personnes ne faisant pas carrière au service de l'empereur, qu'ils soient ou non cheva liers ; nous leur avons adjoint les curateurs dont nous ignorons la position sociale exacte : il est peu probable qu'une inscrip tion ne fasse pas connaître de quelque façon la position d'un personnage quand il appartient à un des deux premiers ordres de l'Empire. A l'intérieur de ces trois catégories, viennent d'abord les curateurs de cités italiennes, puis ceux des communautés pro vinciales. Les curatelles italiennes étant les plus nombreuses, nous avons intégré quelques personnages dont on pouvait esti mer à bon droit qu'ils avaient été en fonction en Italie plutôt que dans une cité provinciale alors que le nom de la commu nauté faisait défaut. Les notices sont suivies d'une présentation des personnages que nous pensons devoir écarter de notre étude, bien qu'ils aient parfois été retenus comme curateurs au Haut-Empire. Lorsque notre décision impliquait d'être justifiée plus longue ment, nous avons consacré aussi une notice à ces cas ; la notice est alors distinguée par un numéro suivi de « a » ou, éventuellement, « b ». 14

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