Rivages/noir n°114
Eddie Coyle améliore son ordinaire en vendant des armes volées à l'armée. Surveillé par le milieu, qui l'a déjà puni, et la police, qui veut le renvoyer en prison, il doit jouer serré entre ses fournisseurs et ses clients. Et ne pas trop compter sur ses copains, une bande de voyous minables, de besogneux de la gâchette, qui montent des coups douteux pour un maigre butin. Des parias de la pègre, mauvais garçons en pantoufles avec leurs ulcères à l'estomac et leurs mégères acariâtres. Quel dialogue !... Ce qui m'épate, c'est qu'un si bon roman ait pu être écrit par un gars de la maison.