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Les contrats civils appliqués aux actions PDF

597 Pages·2017·2.52 MB·French
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PRES Université Lille Nord de France Thèse délivrée par L’Université Lille 2 – Droit et Santé THÈSE Pour obtenir le grade de Docteur en Droit privé Présentée et soutenue publiquement par Benoist Delecourt Le 4 octobre 2010 LES CONTRATS CIVILS APPLIQUÉS AUX ACTIONS JURY Directeur de thèse : Madame Marie-Christine Monsallier-Saint Mleux, Maître de conférences à l’Université de Paris IX, Paris-Dauphine. Membres du jury : Monsieur Renaud Mortier, Professeur à l’Université de Rennes I, Rapporteur. Monsieur Pierre-Yves Verkindt, Professeur à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Rapporteur. Monsieur Denis Voinot, Professeur à l’Université de Lille II. 2 PRES Université Lille Nord de France Thèse délivrée par L’Université Lille 2 – Droit et Santé THÈSE Pour obtenir le grade de Docteur en Droit privé Présentée et soutenue publiquement par Benoist Delecourt Le 4 octobre 2010 LES CONTRATS CIVILS APPLIQUÉS AUX ACTIONS JURY Directeur de thèse : Madame Marie-Christine Monsallier-Saint Mleux, Maître de conférences à l’Université de Paris IX, Paris-Dauphine. Membres du jury : Monsieur Renaud Mortier, Professeur à l’Université de Rennes I, Rapporteur. Monsieur Pierre-Yves Verkindt, Professeur à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Rapporteur. Monsieur Denis Voinot, Professeur à l’Université de Lille II. 3 4 Je remercie Madame Monsallier-Saint Mleux pour ses conseils, Madame Fatus pour les vacations en B.D.E., L’ensemble des vacataires qui se sont succédés en B.D.E., Mes parents pour leur soutien. 5 6 PLAN GÉNÉRAL PARTIE I - L’UTILITÉ DES CONTRATS CIVILS APPLIQUÉS AUX ACTIONS TITRE I - LE RECOURS AUX CONTRATS CIVILS AUX FINS D’EXERCER UN POUVOIR POLITIQUE SUR LA SOCIÉTÉ Chapitre I - L’accès au poste d’administrateur ou de membre du conseil de surveillance Section I - Le prêt d’actions de droit commun Section II - La vente à réméré d’actions Chapitre II - Le transfert du droit de vote afin de prendre le contrôle de la société Section I - Les contrats civils permettant de transférer directement le droit de vote Section II - Les contrats civils permettant de transférer indirectement le droit de vote TITRE II - LE RECOURS AUX CONTRATS CIVILS AUX FINS DE TIRER PROFIT DES DROITS FINANCIERS INHÉRENTS AUX ACTIONS Chapitre I - L’utilisation des contrats civils afin de transmettre une entreprise Section I - La donation d’actions avec réserve d’usufruit Section II - La société holding Chapitre II - L’utilisation des contrats civils afin d’obtenir du crédit Section I - L’insuffisante sécurité du nantissement de meubles incorporels Section II - Les risques du transfert temporaire de propriété en droit commun 7 PARTIE II - VERS DE NOUVEAUX CONTRATS, D’INSPIRATION CIVILISTE, APPLIQUÉS AUX ACTIONS TITRE I - LA PROLIFÉRATION DES CONTRATS AYANT POUR ORIGINE LES MARCHÉS FINANCIERS Chapitre I - Les contrats opérant un transfert temporaire de propriété sur les actions Section I - Les contrats nommés Section II - Un contrat innommé : le portage Chapitre II - Le cas particulier du nantissement de comptes-titres Section I - La nature et les conditions d’application du nantissement de comptes-titres Section II - Les effets du nantissement de comptes-titres TITRE II - PLAIDOYER POUR LA RÉFORME DE LA FIDUCIE Chapitre I - Présentation de la fiducie Section I - La fiducie en droit comparé Section II - La fiducie en droit positif Chapitre II - Les applications possibles de la fiducie Section I - Les fiducies innommées Section II - Les applications politiques et financières de la fiducie sur des actions 8 INTRODUCTION 1- Analyser les contrats civils appliqués aux actions nécessite préalablement de définir les contours des principaux concepts, « contrats civils » et « actions », qui structurent le sujet de l’étude. Cette définition ne sera d’ailleurs pas exhaustive car elle se limitera au choix des contrats les plus pertinents et aux actions ordinaires de sociétés anonymes, ce qui sera sans incidence sur la portée de l’étude puisque les règles appliquées à ces contrats et à ces actions seront largement transposables à d’autres types de contrats et de titres. 2- S’agissant des contrats civils, il convient préalablement de rappeler que la qualification civile ou commerciale d’un contrat sera le plus souvent fonction des parties qui contractent ou des intérêts qu’elles défendent : « Tout contrat peut être civil, commercial ou mixte. Tout dépend des personnes qui contractent et du dessein qu’elles poursuivent. Ainsi, un contrat sera commercial quand il est passé par un commerçant pour les besoins de son commerce. il a alors un caractère commercial, du moins vis-à-vis de la partie qui agit de cette façon. Ce caractère peut être partagé par les deux co-contractants et la convention est ainsi entièrement commerciale. S’il est unilatéral, le contrat est mixte. Le seul moyen de distinguer les contrats commerciaux des contrats civils tient donc à la qualité des parties »1. 3- Néanmoins, certains contrats sont par nature civils ou commerciaux : - Civils par nature les contrats conclus à titre gratuit tels que la donation. L’esprit de lucre étant totalement exclu de ce type de convention, le droit commercial n’aura jamais vocation à s’immiscer dans cette matière. - Commerciaux par nature les contrats propres à une entreprise commerciale tels que les contrats de franchise, de concession, de courtage, de commission ou encore la vente d’un fonds de commerce ou de parts ou actions d’une société commerciale si celles-ci constituent un bloc de contrôle2. 1 COLLART-DUTILLEUL (F.) et DELEBECQUE (Ph.), Contrats civils et commerciaux, Précis Dalloz, 5ème éd., 2001, n° 19, p. 21. 2 Cf. l’article L. 721-3 du Code de commerce. Cass. com., 28 décembre 1978. Cf. BOUSQUET (J.-C.), D., 1980, p. 316. 9 4- Quoi qu’il en soit, si la qualification commerciale est retenue, cela entraînera l’application des règles spécifiques aux contrats commerciaux « qui sont tantôt moins rigoureuses (preuve, compétence), tantôt plus sévères (solidarité) que les normes civiles »3. 5- C’est pourquoi la qualification de contrats civils ne doit pas être comprise dans un sens restrictif puisqu’en plus des règles du droit commun des contrats, issues des articles 1101 et suivants du Code civil, les règles propres à chaque contrat spécial seront également étudiées. Or, ces dernières sont souvent de nature commerciale. En outre, les contrats évoqués ne seront pas obligatoirement issus du seul Code civil. Beaucoup d’entre eux sont réglementés par le Code monétaire et financier. De fait, les contrats civils ou d’inspiration civiliste4 appliqués aux actions ont les origines les plus diverses : - Ils sont issus du droit des contrats - prêt de consommation, vente à réméré, mandat, convention de vote, usufruit, indivision - ou du droit des sociétés comme c’est le cas par exemple de la société holding dont la pratique relève tout autant du droit des contrats que du droit des sociétés5. - Ils sont indifféremment innommés - convention de vote, portage - ou nommés, principalement dans le Code civil - prêt de consommation, vente à réméré, usufruit, mandat - mais aussi dans le Code monétaire et financier - prêt de titres financiers, pension, nantissement de comptes-titres, garantie des obligations financières. - Ils transfèrent généralement la propriété - prêt de consommation, vente à réméré, prêt de titres financiers, pension - ou un démembrement de propriété - usufruit - mais ce ne sera pas toujours le cas - nantissement de meubles incorporels, nantissement de comptes-titres. - Ils réalisent le plus souvent un transfert temporaire des actions mais ce transfert peut aussi être définitif, notamment lorsque la finalité poursuivie est de transmettre l’entreprise - donation avec réserve d’usufruit, donation de parts ou actions d’une société holding. 3 COLLART-DUTILLEUL (F.) et DELEBECQUE (Ph.), Contrats civils et commerciaux, Précis Dalloz, 5ème éd., 2001, n° 19, p. 21. 4 Infra, n° 15. 5 En outre, une société est un contrat. Cf. CHAMPAUD (C.), Le contrat de société existe-t-il encore ?, Le droit contemporain des contrats, Economica, 1987, p. 125. 10

Description:
cessibilité de principe et se présente comme une fraction du capital social servant d'unité aux droits et obligations des associés »7. C'est précisément leur libre cessibilité de principe qui permettra aux actions de faire l'objet de nombreux contrats civils : l'action se distingue ainsi de
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