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Les Cartulaires méridionaux PDF

219 Pages·2006·4.373 MB·French
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Les Cartulaires méridionaux Daniel Le Blévec (dir.) DOI : 10.4000/books.enc.1357 Éditeur : Publications de l’École nationale des chartes Année d'édition : 2006 Date de mise en ligne : 26 septembre 2018 Collection : Études et rencontres ISBN électronique : 9782357231214 http://books.openedition.org Édition imprimée ISBN : 9782900791806 Nombre de pages : 270 Référence électronique LE BLÉVEC, Daniel (dir.). Les Cartulaires méridionaux. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Publications de l’École nationale des chartes, 2006 (généré le 03 mai 2019). Disponible sur Internet : <http:// books.openedition.org/enc/1357>. ISBN : 9782357231214. DOI : 10.4000/books.enc.1357. Ce document a été généré automatiquement le 3 mai 2019. Il est issu d'une numérisation par reconnaissance optique de caractères. © Publications de l’École nationale des chartes, 2006 Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540 1 Transcriptions d'actes à des fins juridiques ou économiques, les cartulaires ont été également envisagés, depuis peu, comme des constructions volontaires, révélatrices d'une idéologie, témoignant des systèmes de valeurs à l'honneur dans les milieux qui les ont élaborés. Les études réunies dans le présent volume, attentives aussi bien aux spécificités codicologiques de ces registres qu'au contexte historique qui les a vu naître, montrent en quoi le Midi méditerranéen se distingue, en ce domaine de la production de l'écrit, par une culture juridique et notariale précoce, imprégnée du souci de l'authenticité, et par la diversité des autorités commanditaires, parmi lesquelles se singularisent les seigneuries laïques et les villes. Si l'image des cartulaires ne sort pas simplifiée de la lecture de tels travaux, le bilan méridional ici dressé permet de l'enrichir grâce à la variété même - mais aussi parfois à la convergence - des approches et à la finesse d'analyse de chaque cas pris comme spécimen. Sur les phénomènes de mémoire et d'oubli, sur l'instrumentalisation de l'archive au service d'un projet politique ou d'une défense patrimoniale, lorsque la mise en page et la mise en série des chartes procèdent d'une subtile mise en scène, mais aussi sur la perception de l'espace vécu et administré, des perspectives fécondes sont ainsi ouvertes pour donner sens à la rédaction des cartulaires. 2 SOMMAIRE Avant-propos Daniel Le Blévec Vers une typologie des cartulaires médiévaux Paul Bertrand, Caroline Bourlet et Xavier Hélary I. — LE RÉPERTOIRE DES CARTULAIRES FRANÇAIS (PROVINCES ECCLÉSIASTIQUES DU « SUD-EST » DE LA FRANCE) II. — LES ENSEIGNEMENTS DE LA RÉDACTION DU RCF III. — TYPOLOGIE DES CARTULAIRES Les cartulaires des anciens évêchés D’Uzès et de Nîmes Alain Venturini I. — CLERGÉ SÉCULIER II. — CLERGÉ RÉGULIER À propos de l’espace rural durant le haut Moyen Âge méridional : archéologie et cartulaires Laurent Schneider I. — LA DÉMARCHE TOPOGRAPHIQUE ET TOPONYMIQUE II. — CHANGEMENT D’ÉCHELLE : LES DYNAMIQUES DE TRANSFORMATION DE L’HABITAT III. — PROFONDEUR MÉMORIELLE DES PATRIMOINES : LE VRAI, LE FAUX ET LES VIDES DOCUMENTAIRES Cartulaires cathédraux, réforme de l’Église et aristocratie : l’exemple des cartulaires d’Arles (v. 1093-1095) et d’Apt (v. 1122-1124) Florian Mazel I. — LE CARTULAIRE D’ARLES (VERS 1093-1095) II. — LECARTULAIRE D’APT (VERS 1122-1124) III. — CARTULAIRES, ÉPISCOPAT ET RÉFORME DE L’ÉGLISE AU TOURNANT DES XIe ET XIIe SIÈCLES La préface du Liber instrumentorum memorialis des Guilhem de Montpellier ou les enjeux de la rédaction d’un cartulaire laïque méridional Pierre Chastang I. — ANALYSE DU CONTENU DE LA PRÉFACE II. — MISES EN PERSPECTIVE Un cartulaire, une titulature et un sceau : le programme politique du vicomte Roger II (Trencavel) dans les années 1180 Hélène Débax UN CARTULAIRE DE PRESTIGE UN CARTULAIRE DE DÉFI ET DE COMBAT UN CARTULAIRE D’AFFIRMATION DYNASTIQUE LE CARTULAIRE ENTRE ORIGINAL ET COPIE Le cartulaire du temple de Saint-Gilles, outil de gestion et instrument de pouvoir Damien Carraz I. LE MANUSCRIT : DESCRIPTION CODICOLOGIQUE ET CONTENU DIPLOMATIQUE II. — LA PORTÉE DU CARTULAIRE L’abbaye de Saint-Victor de Marseille et ses cartulaires : retour aux manuscrits Monique Zerner I. — LES DEUX CARTULAIRES DE SAINT-VICTOR II. — LE SENS DU DÉBUT DU GRAND CARTULAIRE 3 Les cartulaires urbains de Toulouse (XIIIe-XVIe siècles) François Bordes « VRAIS » ET « FAUX » CARTULAIRES LES CARTULAIRES DE GUILHEM BERNARD (AA 1 ET 2) LE CARTULAIRE DE BERNARD DE SAINTE-EULALIE OU « LIVRE BLANC » (AA 3) LE « VIDIMAT DU LIVRE BLANC » (AA 5) Les « Thalamus » de Narbonne Jacqueline Caille Quelques réflexions sur les cartulaires méridionaux Jean-loup Lemaitre Conclusion Monique Bourin Cahier d’illustrations 4 NOTE DE L’ÉDITEUR Actes du colloque organisé à Béziers le 20 et 21 septembre 2002 par le Centre historique de recherches et d'études médiévales sur la Méditerranée occidentale (E.A. 3764, Université Paul-Valéry — Montpellier III) avec la collaboration du GDR 2513 du CNRS (SALVÉ - Sources, acteurs et lieux de la vie religieuse à l’époque médiévale). 5 Avant-propos Daniel Le Blévec 1 L’intérêt que les médiévistes portent aux cartulaires n’est pas nouveau, comme en témoignent nombre d’oeuvres historiques majeures élaborées, depuis plus d’un demi- siècle, à partir de ce type de source. Transcription organisée d’actes, à finalité essentiellement économique et juridique, le cartulaire livre en effet à l’historien une documentation incomparable pour aborder les aspects les plus divers de la civilisation du Moyen Âge occidental. 2 Un regard sensiblement différent est toutefois porté depuis quelques années sur les cartulaires à la suite des préoccupations des chartistes, qui se penchent sur ces registres en les envisageant pour eux-mêmes, dans leurs finalités propres et dans les moyens de leur confection. C’est du reste logiquement à l’École nationale des chartes que fut organisée en 1991 une rencontre destinée à croiser les approches des chercheurs travaillant sur les cartulaires ou les exploitant à des fins diverses1. 3 Les perspectives ouvertes à l’occasion du colloque de Paris ont contribué à stimuler la recherche. Non seulement l’entreprise d’édition des recueils, longtemps en sommeil, s’est trouvée relancée, mais des travaux universitaires de qualité ont pu bénéficier des apports épistémologiques alors présentés et discutés2. Dès sa création en 1998, le Centre historique de recherches et d’études médiévales sur la Méditerranée occidentale3 avait souhaité faire figurer en bonne place au sein de ses programmes l’inventaire et l’étude des sources médiévales de l’histoire méridionale. La convergence entre plusieurs entreprises d’édition et l’aboutissement de recherches universitaires attendues lui a fourni l’occasion de prolonger dans un cadrerégional, celui de la France du Sud, les réflexions développées lors de la rencontre parisienne de 1991 par l’organisation en 2002 au Centre Duguesclin de Béziers4 d’un colloque scientifique. À partir d’exemples concrets et récents d’utilisation et d’édition de cartulaires, un panorama a donc été présenté sur les problèmes posés à l’historien par leur exploitation. Ce panorama, dont le présent volume se veut le reflet, n’est pas exhaustif cela s’entend. Il s’efforce cependant de ne laisser dans l’ombre aucun des domaines concernés par une telle approche. 4 La sortie, alors imminente et réalisée depuis, du Répertoire des cartulaires français consacré au Sud-Est, préparé par une équipe de l’IRHT, imposait que fussent dévoilés en préalable 6 les principaux résultats de l’enquête, présentation complétée par celle des cartulaires de la région immédiatement voisine, située sur l’autre rive du Rhône et donc (provisoirement) exclue de l’entreprise, correspondant aux anciens diocèses de Nîmes et d’Uzès. Ont été ensuite étudiés trois grands types de cartulaires, identifiés par l’institution qui en fut à l’origine : d’une part les établissements ecclésiastiques (chapitres, abbayes, commanderies), d’autre part les familles aristocratiques, enfin les villes. 5 Les organisateurs du colloque expriment leur gratitude envers les responsables des publications de l’École nationale des chartes pour l’accueil qu’ils ont bien voulu réserver, dans une de leurs collections, aux actes de cette rencontre. Ils sont particulièrement reconnaissants pour leur soutien, à divers titres, à cette entreprise éditoriale à Olivier Guyotjeannin et à Hélène Millet, directrice du GDR 2513 du CNRS5. NOTES 1. Les cartulaires. Actes de la table ronde organisée par l’École nationale des chartes et le GDR 121 du CNRS (Paris, 5-7 décembre 1991), réunis par Olivier Guyotjeannin, Laurent Morelle et Michel Parisse, Paris, 1993 (Mémoires et documents de l’École des chartes, 39). 2. Notamment la thèse de Pierre Chastang, Lire, écrire, transcrire. Le travail des rédacteurs de cartulaires en Bas-Languedoc (XIe-XIIIe siècles), Paris, 2001 (CTHS — Histoire, 2). 3. CHREMMO, Équipe d’accueil 3764. 4. Antenne biterroise de l’Université Paul-Valéry. 5. SALVÉ (Sources, acteurs et lieux de la vie religieuse à l’époque médiévale). AUTEUR DANIEL LE BLÉVEC Université Paul-Valéry — Montpellier III. 7 Vers une typologie des cartulaires médiévaux Paul Bertrand, Caroline Bourlet et Xavier Hélary I. — LE RÉPERTOIRE DES CARTULAIRES FRANÇAIS (PROVINCES ECCLÉSIASTIQUES DU « SUD-EST » DE LA FRANCE) 1 La parution du volume du Répertoire des cartulaires français [abrégé RCF], consacré au « Sud- Est » de la France, constitue l’occasion pour la section de diplomatique de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT — CNRS) de méditer sur le bilan des années écoulées et, dans le même mouvement, d’entamer une réflexion prospective sur les travaux qu’elle aura désormais à engager. 2 La section de diplomatique a été créée en 1942, sous le nom de « section des cartulaires », pour mettre à jour le fameux ouvrage de Henri Stein, la Bibliographie des cartulaires français, parue en 1907. Depuis plus de soixante ans, les équipes qui se sont succédé dans la section se sont consacrées à l’étude des cartulaires et ont accumulé des ressources incomparables. Remisé plusieurs fois dans les armoires, enfin relancé en 1991, le projet connaît sa première réalisation avec la parution d’un volume imprimé consacré aux provinces ecclésiastiques du « Sud-Est » de la France1. Désormais, la mise en place d’une base de données évolutive des cartulaires, pour tout l’espace français, permettra la publication régulière de résultats (au départ partiels) et complétera le volume imprimé2. 3 La parution du volume imprimé consacré aux cartulaires du « Sud-Est » de la France permet de réfléchir aux inflexions que doit subir le travail de la section et aux nouvelles voies qu’elle doit se frayer3. 4 Fruit du travail de toute une équipe dont les efforts ont été coordonnés, pendant six ans, par Isabelle Vérité (Anne-Marie Legras, Caroline Bourlet, Annie Dufour, Maylis de Valence), à partir de matériaux rassemblés par Anne-Marie Hayez, Anne-Marie Legras et Jean-Loup Lemaitre, le volume marque le premier aboutissement d’une entreprise de longue haleine. 8 5 L’ouvrage couvre les provinces ecclésiastiques d’Aix, Arles, Embrun, Vienne et le diocèse de Tarentaise. Il était conçu au départ pour servir de pendant au répertoire des sources de l’histoire économique et sociale du Moyen Âge, dont les trois premiers volumes s’intéressaient précisément à cette région4. Seuls les cartulaires ecclésiastiques ont été étudiés. Les cartulaires laïques, beaucoup moins nombreux et présentant des caractéristiques spécifiques, pourront faire l’objet d’une étude complémentaire, sur le plan national cette fois. Fe Moyen Age et l’Ancien Régime constituent le cadre chronologique de l’enquête. 6 L’entreprise n’était pas aisée. Si on laisse de côté les problèmes matériels, la principale difficulté résidait probablement dans les critères qui devaient présider au choix des manuscrits à retenir. Si, de manière générale, la question ne se posait guère pour les cartulaires proprement médiévaux, les choses se compliquaient pour l’époque moderne. 7 La définition donnée en 1984 par la Commission de diplomatique a servi de point d’appui au travail de discrimination : Un cartulaire est un recueil de copies de ses propres documents, établi par une personne physique ou morale, qui, dans un volume ou plus rarement dans un rouleau, transcrit ou fait transcrire intégralement ou parfois en extraits, des titres relatif à ses biens et à ses droits et des documents concernant son histoire ou son administration, pour en assurer la conservation et en faciliter la consultation5. 8 Au vu de cette définition, ont donc été éliminés d’office les manuscrits suivants : • les chartriers reliés en volumes, souvent baptisés « cartulaires » de façon impropre au regard de la définition de la Commission de diplomatique ; • les registres de notaires ; • les recueils de transcriptions d’actes, effectuées par un érudit, même quand les actes copiés proviennent d’un seul chartrier. 9 Néanmoins, dans les dépôts d’archives, il a souvent fallu composer, d’abord en se colletant aux manuscrits pour se faire une opinion, après avoir envisagé dans le détail chaque cas problématique. Nombreux sont les manuscrits sur lesquels il a fallu s’interroger ; nombreux également sont les cas limites, qu’il a été difficile de retenir ou de rejeter. C’est pourquoi le Répertoire contient une annexe où ont été relégués un certain nombre de manuscrits dont on ne pouvait faire des cartulaires, même au sens large : • les manuscrits que Stein avait considérés, à tort, comme des « cartulaires » au sens large — et il avait parfois la main lourde ; mais cités par Stein, ces manuscrits devaient être d’une manière ou d’une autre mentionnés dans un ouvrage dont l’ambition première est précisément de reprendre le travail de ce dernier ; • les documents imprimés dans lesquels Stein voyait, semble-t-il, des moyens de suppléer l’absence de cartulaire original manuscrit ; • les ouvrages parus depuis 1907 et qui portaient le titre trompeur de « cartulaire », sans y avoir droit ; • des manuscrits qui avaient été signalés comme des cartulaires, dans des inventaires et catalogues ou des travaux comme le Répertoire des sources de l’histoire économique et sociale, le Catalogue général des manuscrits, le Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés de dom Cottineau6. 10 L’ouvrage détaille donc près de 250 cartulaires ou recueils de titres et un nombre à peu près équivalent de manuscrits comportant des copies et des extraits, auxquels il faut ajouter une centaine d’autres notices, placées en annexe à la fin du volume. Complétée par une bibliographie tendant à l’exhaustivité, la notice consacrée à chaque cartulaire retenu comprend la description matérielle du manuscrit (datation, nombre de feuillets,

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