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Les anges de la Bible (tome 1) PDF

581 Pages·2011·11.13 MB·French
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LES ANGES DE LA B I B LE OU LES ANGES AUPRÈS DE L'HOMME PAR M. ALEXANDRE G U I L L E M I N, Ancien Avocat a la Cour de Cassation et au Conseil d'Eiat, Docteur en droit. Gloria la rxrelsi* Deo, et in UrrA pax honûmbm honte uotuatalis. TOME PREMIER. P A R IS CHARLES DOUN10L, LIBRAIRE, DEPOT DE J.-B. PELAGAÜD ET CU, Éditeur du Correspoadant, Chftz Albanci 01s, 29, RUE DE TOURNON. 57, RUE DES S'» • PÈRES. LYON J.-B. Pelagaud et C'°, Imprimeurs-Libraires, SO, rue Mercière. 1854 L ES A N G ES DE LA BIBLE. r. PAltlS. — IMPRIMERIE DE \V. REMQUET ET C'a, ruo Garauciére, n* ó. AUGUSTE ALLOU , l*AH LA UISÈUICORDE DIVINE ET I.A filUCK DU SATNT-SIÉGE APOSTOLIQUE , EVÉQUE XiK M EAUX, D'après le rapport qui nous a été fait sur l'ouvrage intitulé les Anges de lu Bible, par M. Alexandre Guil- lemin, ce livre est le fruit d'une inspiration toute chré tienne. Nous le recommandons volontiers aux fidèles de notre Diocèse, comme pouvant offrir une lecture aussi instructive qu'édifiante. Meaux, le 20 avril 1855. -y AUGUSTE, Évoque de Meaux» Mgr SIBOUR, archevêque de Paris, a daigné écrire à l'auteur, dès le 17 octobre 1854, une lettre d'encouragement daus laquelle S. G. lui dit : « La pensée de foi qui vous a porté à choisir ce sujet « n'a ¡>u que vous inspirer des choses pleines d'élévation et de « grâce. Je le sais d'avance, et je serai heureux d'en acquérir une « nouvelle preuve en lisant votre beau livre, dès que mes occu- « pations m'en laisseront le temps. » Ces bienveillants suffrages et d'autres dont nous ne sommes pas également autorisé h faire usage, ne nous dispensent pas de tous les amendements promis à L'avance; aussi acceptons-nous ceux qui sont désirables, sans qu'ils soient ordonnés; et nous commen çons par expliquer cette phrase de la page 377 du tome Ier : « Jamais le cœur n'est entièrement excusable, sous prétexte d'er- « reur, dans les questions de conscience. » Cela ne veut rien dire autre chose sinon que la conscience, comme le mot l'indique, sait toujours ce qu'elle voit dans la lumière naturelle qui éclaire tout homme venant en ce monde. Mais nous n'avons pas eu l'intention de révoquer en doute cette autre vérité rappelée dans les justes observations de M- l'abbé Josse», vicaire générât de Bleaux ; que l'ignorante ou l'erreur INVINCIBLE excuse de tout péché. 11 est un autre point sur lequel nous devons nous hâter de faire une rectification. Mais, pour qu'il n'y ait rien d'exagéré, il con vient d'exposer tout l'ensemble des circonstances dans lesquelles nous avons failli. Le Livre des Anses a pour but d'établir clairement (et cela étoil facile avec saint Paul, avec les Pères de l'Église et les commenta teurs les plus estimés), que dans le cours de l'Ancien Testament, la parole de Dieu adressée aux Patriarches, aux Prophètes, et à tous les hommes favorisés de célestes apparitions, arrivoit à leur oreille par la voix des Anges qui, souvent, se rendoient visibles à leurs yeux sous une forme corporelle. Cette croyance seroit ainsi justifiée, même en l'absence des textes explicites, puisque la doc trine est ici d'accord avec la tradition. Encore moins doit-on ad mettre le doute, en présence des preuves tirées de l'Écriture même. Citons-en quelques-unes. Ainsi, dans l'Exode, quand il est ditque Moïse fut investi par te Seigneur qui vouloit le frapper de mort, à cause du retard de la circoncision d'ÉIiézer, le même texte ajoute que l'Ange du Seigneur quitta Moïse, après le cri de Séphora. De telle sorte que le Seigneur et l'Ange du Seigneur ne forment qu'une seule et même apparition. Ainsi, dans l'historique de la grande prophétie de Balaam, le nom du Seigneur et le nom de l'Ange sont alternativement donnés à l'apparition céleste. Ainsi, dans le livre de Josué, le même Dieu qui dicte ses oracles du fond de -l'arche sainte, apparoît aussi au conducteur d'Israël, sous Ia> forme d'un guerrier quh tout en se nommant le prince de l'armée du Très-Haut, annonce la présence même du Seigneur, en ordon nant h Josué d'Oter sa chaussure, comme- témoignage d'adoration* Ainsi, au livre des Juges, l'Ange qui monte de Galgala vers la contrée des Pleurants, est tellement l'organe de la parole de Dieu même, qu'il dit à tout Israël : Je vous attirés de laterre d'Egypte > je vous ai introduits dans la terre que j'avois promise avec ser ment à vos pères, etc. Ainsi, au même livre, Y Ange qui apparok à Gédéou, après avoir nombre de fois clé appelé de ce nomdauslt? texte sacré, est désigné comme étant le Seigneur ¡ à Ja fin du mer veilleux colloque. Ainsi, au livre des Roi$,'V Ange qui visite Élie et qui le touche de sa main, reçoit aussi le nom du Seignçur. Tous ces témoignages d'une vérité textuellement démontrée sont corroborés par les innombrables analogies où, sans que l'Écriture le dise, l'interprétation doit néanmoins être la même, pour prouver que Dieu parle et agit par le ministère des Anges. Gela posé, il nous a paru utile de rappeler sans cesse au lecteur la croyance qui sert de base à notre œuvre ; et à cette fin nous avons épuisé toutes les formes du langage ; nous avons dit d'abord dans la Genèse que Dieu parloit à nos premiers parents par lavoix des Anges. Nous l'avons redît de bien des manières dans l'histoire de Caïn et d'Abel, et dans celle des premiers Patriarches; et pas sant de là aux temps d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les textes les plus formels ont confirmé tous nos commentaires sur ce point Viennent ensuite les longs récits de l'Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome, où il est écrit tant de fois que Dieu parla à Moïse. Là, il a fallu plus que jamais, pour tenir le lecteur en haleine, au sujet du but fondamental du Livre des Anges, diver sifier encore tous les moyens de redire, sans trop de monotonie, que Dieu parloit et agissoit sous la figure des célestes messagers. Mais alors, cette vérité étant définitivement acquise, nous avons cru,, pour épargner de nouvelles répétitions, pouvoir user du résultat, jusqu'au point de mettre le nom de Y Ange au lieu du nom du Sei gneur, dans plusieurs passages de V Écriture, où cette traduction ne fait aucune espèce de tort au vrai sens du texte. On voit donc le fond de, nos intentions ; mais nous n'avions pas réfléchi, nous l'avouons, à l'abus que Ton pourroit faire d'un pareil exemple. Nous déplorons ce danger non pour notre œuvre, puisqu'il y est sans effet, mais comme un précédent qui résulteroit de cette publi cation toute catholique, s'il n'étoit hautement rétracté par l'auteur. Car on nous a fait observer avec juste raison que le protestantisme avoit souvent usé, dans ses traductions, de perfides substitutions- de mots, sous prétexte que l'interprétation les permettait. Sans* doute nous aurions pu éviter jusqu'à l'ombre d'un reproche, en nous dispensant du signe typographique des extraits textuels; mais n'ayant pas même eu d'abord la pensée d'un danger quelconque (lant nous étions loin d'y. voir au fond autre chose que la vérité!) nous n'avons pas pensé non plus à cette précaution qui eût été si facile. Il suffit donc que le fait matériel soit condamnable pour que nous le condamnions publiquement nous-même, à toutes les pages de nos deux volumes où il s'est reproduit, notamment aux pag. 295, 303, 329, 348, 349, 350, 441, 468, 469, 471, 479, 484 et 552 du 1er volume, 4, 15, 29, 136, 337, 177, 264, 276 et 296 du 2e volume. Et pour donner plus de confiance et de sécurité à nos lecteurs, nous osons transcrire les paroles mêmes de M. le vicaire général de Meaux. Après avoir dit que le travail de l'auteur peut rempla cer très avantageusement, pour les gens du monde, toutes les histoires de la Bible, et en particulier l'Histoire du Peuple de Dieu du P. Berruyer, condamnée par la Congrégationde l'Index, il continue ainsi: « Assurément, pour toutes les pages hîslo- <t riques du texte sacré qui forment le fond de son livre, sa version « nous paroît préférable à toutes les traductions de la Bible que « nous connoîssons et avec lesquelles nous l'avons comparée. . . « Du reste, à peine si la critique, en s'armanf de la loupe, « trouve à relever, dans cet ouvrage, quelques-unes de ces négli- « gences et de ces légères incorrections quas humana partait « cavit nalura, et qui n'ôtent rien à sa valeur intrinsèque. . , (f C'est un livre précieux pour toutes les classes de lecteurs, et « qui semble destiné à ouvrir, sans péril pour personne, ce sano « luaire auguste des livres sacrés, où l'on ne doit pénétrer qu'avec « la main d'un guide sûr et fidèle. » Enfin, nous le répétons encore, nous restons docile à tous les avertissements comme h tous les ordres de l'autorité ecclésiastique et spécialement de celle du diocèse auquel nous appartenons, et du diocèse où en grande partie le Livre des Anges a été composé. ALEXe GUirXEMÏN. Paris, le 29 avril 1855.

Description:
devenus les anges de Satan, les démons, ces en- nemis acharnés du vie sensitive avec les bêtes, la vie intellectuelle avec les Anges ; qui est le
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