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Les Amis des Roses - A Cent Ans, 1996 PDF

28 Pages·1996·28.3 MB·French
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1 « Q* 1QQ6 2S£2Iaï3ï ^ R A^ I Ç A I SI it MdL: les Amis des Roses NUMERO SPECIAL Meilland, une superbe collection Meilland, c'est le créateur des plus grandes ruses, réunies dans une collection sans égale. Les passionnés apprécient les qualités exception nelles des rosiers Meillatid. /{osiers paysagers, rosiers de jardin, rosiers de balcon, rosiers grim pants ou pour /leurs coupées : décourrez les grands classiques Meilland, comme les dernières création*, dans le nouveau catalogue MEILLAND- R1CHARD1ER. Commandez-le par MINITEL au 36 II code MEILLAND ou à MEILLAND RICH \ RDI ER, 50, rue Professeur Depart. < 69160 Tassin-la-Demi-hme. Tél. 78 :U 46 52. lEIlWVND RICHARDIER b MEILLEUR DE MEILLAND ROSERAIES Roseraies et Pépinières MARTIN JEAN CAILLOUET J. RENOARD S.A. 27120 PACY-SUR-EURE Rosiers - Arbres et arbustes Tel 32.36.39.95 ornement et fruitiers Spécialiste de la culture du rosier tige et pleureur cultivés en conteners B.P. 4/ RH. 6 Bel Air / 69480 ANSE VENTE EXCLUSIVE EN GROS CATALOGUE SUR DEMANDE Starion® Plus Belle Rose de France 1987 QUALITE ET TRADITION Flushing Meadow® CATALOGUE SUR DEMANDE Julien-Renoard® PÉPINIÈRES IMBERT Mango® Tél.: 78.35.86.61 les plus récentes créations des Télécopie: 78.64.90.08 ROSERAIES DORIEUX 44, avenue Pasteur 69370 ST DIDIER AU MONT D'OR 42840 MONTAGNY-Tél. 77.66.11.46 Rusticité Résistance aux maladies ARBRES FRUITIERS CONIFERES PLANTES VIVACES ROSIERS avec les rosiers Catalogue/demande A SAUVAGEOT PEPINIERES 3 générations de spécialistes du rosier ^ R e y Demandez le catalogue illustré. SA ROSERAIES SAUVAGEOT 25220 VAIRE-LE-GRAND - Tél. 81.57.00.26 LE PONT •/ u^ 69480 MORANCE les Amis des Roses Tél. : 78.47.35.28 - Télécopie : 78.47.35.54. N° 399 -1" SEMESTRE 1996 ORGANE OFFICIEL DE LA SOCIETE SECRETAIRE DE DIRECTION Reproduction des textes autorisée FRANÇAISE DES ROSES -TRESORIERE : Angèle ORARD. sous bénéfice d'une demande préalable. fondée en 1896 SECRETAIRE GENERAL : DIRECTEUR - REDACTEUR EN CHEF : PARC DE LA TETE D'OR Maurice CARRON. Armand ZINSCH. 69459 LYON CEDEX 06 SECRETAIRE ADJOINT: MAQUETTE et REALISATION : Tél./ 78.94.08.49 - CCP 67-61 LYON Michel CHAFFARDON. Colette DESSALLES. Placée sous le haut patronage CHARGE DES CONCOURS : Dépôt légal n° 340 de Monsieur le Président de la République Gérard GUINOT GERANT : Mme Georges RETY. et de Monsieur le Ministre de l'Agriculture COTISATIONS: IMPRIMERIE FOUQUET-SIMONET PRESIDENTS D'HONNEUR : membre titulaire : 80 F BOURGOIN - JALLIEU membre bienfaiteur : à partir de 200 F M. le maire de Lyon, Armand SOUZY. étranger : 200 F Commission paritaire numéro : 51 104 PRESIDENT : ARMAND ZINSCH. L'abonnement s'entend pour l'année entière, Documents: Horticolor, Meilland (Ukega), à partir du 1er janvier, à charge par nous Delbard, Laperrière, Guillot, Adam... VICE-PRESIDENTS : de fournir les numéros déjà parus. reproduction même partielle interdite. Robert RIVOIRE, Robert LAPERRIERE les Amis des Roses 1896 1996 CENT ANS AU SERVICE DE LA ROSE Célébrer le centenaire d'une société nationale est, à la fois, un immense hon neur et une redoutable mission. Fierté d'avoir parcouru dix décennies de l'histoire de la rose, vécu les évolu tions, les transformations et les gloires de la fleur la plus aimée dans le monde ; mais aussi responsabilité de transmettre un message à ceux qui, demain, auront la charge d'assurer la continuité. En 1896, alors que l'on devinait les espoirs prometteurs que portait en elle la rose moderne, eu égard à l'essor encore timide qu'elle suscitait, les obtenteurs français ressentirent vraiment l'impérieux besoin de se réunir, de conjuguer leurs efforts, de penser ensemble. C'est ainsi que naquit, à Lyon, la Société Française des Roses. Elle devint d'emblée une institution nationale, agréée par le ministre de l'Agriculture de l'époque, regroupant, dès le premier jour, tous les rosiéristes de France dési reux de se situer dans un organisme d'intérêt collectif, pour mieux confronter leurs expériences. Le choix de Lyon s'explique par le fait que les obtenteurs lyonnais disposaient d'une réputation enviable, justifiée par leur savoir-faire et la qualité de leurs recherches qui avaient rapidement franchi les frontières, au point d'être recon nus par leurs homologues étrangers. En fin Lyon s'imposait d'autant plus à la collectivité des rosiéristes français, que la ville abritait la plus forte concentration nationale de professionnels. Aussi bien, l'adhésion massive du plus grand nombre, se révéla infiniment profitable et la démonstration fut bientôt faite de l'évidente nécessité de cette union, basée essentiellement sur la promotion de la rose française, qui ne cessa de s'affirmer au fil du temps. Elle demeure, aujourd'hui encore, aussi solide qu'au premier jour, les jeunes rosiéristes n'étant pas les moins attachés à la société qui les rassemble, sou tient leurs efforts, assure la mise en valeur de leur produit. A l'aube du troisiè me millénaire, ils sont les dignes continuateurs de leurs pères et les héritiers privilégiés d'une institution, dont ils ont la mission d'assurer la pérennité du destin. Armand ZINSCH Président de la Société Française des roses les Amis des Roses es grandes périodes de notre histoire, celles REFERENCES qui ont jalonné, au fil du temps, de repères de mémoire, les étapes de la vie, ne DATES ET s'apprécient qu'en termes de références, de dates, de souvenirs. L'histoire de la rose SOUVENIRS procède du même concept, mais il serait hors de propos de rappeler, ici, le cheminement de cette fleur, dont l'origine remonte à plusieurs dizaines de millions d'années, notre objectif étant, de situer son évolution dans les limites du siècle, celui qui a marqué la naissance de la Société Française des Roses. Mais pour une meilleure compréhension, il est indispensable eme de se pencher sur les travaux des précurseurs, tout au long du XIX siècle, de manière à se positionner, en amont, sur la ligne de départ des premiers efforts significatifs, en matière de création, ce qui était particulièrement gratifiant, à une époque où la rose en était encore à ses premiers balbutiements. CENT ANS DE ROSES FRANÇAISES PAR ARMAND ZINSCH 1ÖUD. C'est la création par l'Impératrice Joséphine fleur qui, dit-on, avait "la rusticité des rosiers de Perse". de Beauharnais de la célèbre roseraie de La Malmaison, Victor Verdier, René Lévêque, à Ivry, Jacques Julien qui réunissait quelque 250 variétés, un chiffre surpre Margottin, Moreau Robert, successeur de Vibert ont, eux nant en ce temps. aussi, marqué leur époque. En dehors de quelques pépiniéristes comme Vilmorin, André Dupont, Cels à Montrouge, qui s'essaient timidement à l'aventure des semis, cer tains sont déjà plus en phase. Ce sont Descemet, maire de Saint-Denis et son ami Georges Vibert à Chennevières sur Marne. Le premier devenu directeur du jardin botanique d'Odessa céda, à son départ une collection de dix mille rosiers à Vibert qui, en 1829, offrait un catalogue de 1106 variétés. Professionnel de grande qualité il pre nait, avant de les commercialiser, la précaution de tester toutes ses créations, dont certaines sont parvenues jusqu'à nous. On lui doit notamment 'Gloire de France' (1819), 'Duchesse d'Angoulême' (1821), 'Blanchefleur' (1835), 'Comtesse de Murinais' (1843), 'Blanc de Vibert' (1847). Dans la même lignée de créateurs, il faut citer encore Laffay horticulteur à Auteuil, obtenteur de 'La Reine' (1842) marquant le tout début des hybrides remontants. Une rose qui en est du reste le prototype. Guérin d'Angers crée en 1830, une 'Comtesse d'Oxford' les Amis des Roses Dans le même temps les rares rosiéristes lyon nais qui s'exercent à la création, commencent une timide percée. En 1835, un chercheur modeste, le lyonnais Plantier, moins inconnu qu'on ne le croit, car son nom est cité dans toute la littérature relati ve aux roses anciennes, crée 'Mme Plantier', un rosier au feuillage généreux d'où jaillissent de jolies roses blanches chiffonnées, soulignées d'ivoire, dégageant un parfum très délicat. Ces fleurs ont la particularité rare de tolérer l'ombre et de grimper très haut, à l'assaut des arbres. C'est la rose lyonnaise la plus ancienne avec 'Eugénie Desgaches' un rosier thé à fleurs roses, du même obtenteur, qui eut, pourtant, moins de succès que le précédent. Quatre ans plus tard, en 1839, il crée une variété qui fait sensation 'Aricie' un hybride remontant à grandes fleurs rose chair. Avec neuf créations intéressantes, Plantier vient de creuser le sillon que suivront les futurs rosiéristes lyonnais ; des générations de créateurs qui marqueront si profondément leur temps que la qualité de leurs travaux, leur habileté, leur expérience, seront reconnues non seulement par leurs 'Jules Finger1 homologues étrangers, mais aussi par les bota nistes internationaux. Ceux-ci considéreront, en effet, féerie pour le regard, en un temps où les espaces que la seconde moitié du XIXtnK siècle, a été entièrement n'étaient pas encore colonisés par l'urbanisation galo marquée par la nature des recherches des rosiéristes pante qui, un siècle plus tard, allait les repousser vers les lyonnais et que 1500 variétés de roses nouvelles furent plaines de l'Isère, une terre à blé riche et profonde, où la recensées parmi leurs créations. densité des exploitations est aujourd'hui la plus impor tante en terme de production de rosiers de jardins. LA MARMITE LYONNAISE' Marie-Thérèse Haudebourg, dans son ouvrage 'Roses et Jardins1 paru en 1995 chez Hachette, écrit à cet égard : « Led roses ? Ce dont led filled de Dieu cl "Certes, il existait ailleurs en France et à l'étranger de l'homme ; ded beautés champêtred, délicieuses, d'autres rosiéristes dont les apports étaient loin d'être dont noud avons ,<u /aire des princedded incompa- négligeables (Lambert en Allemagne, Paul en Grande rabled % % Bretagne), mais nul le part ailleurs on ne ^ ^ Georges Sand CHERCHEUR trouvait une effer vescence compa MODESTE, rable à la "marmite Il serait peu de dire qu'à ce moment la culture de la rose lyonnaise"." occupait à Lyon, dans le domaine horticole, la première PLANTIER place. La vente des roses de jardins, réunies en bottes, Cette marmite à l'in était même devenue, pour certains, une activité prospè térieur de laquelle FUT, EN 1835, re. Chaque rosiériste était cependant polarisé sur un bouillonnaient les objectif essentiel : la création, en espérant qu'au bout de idées de dizaines de AVEC NEUF l'effort se situerait peut-être la réussite, voire la notorié chercheurs, animés té. En ce temps là, près d'une quarantaine d'obtenteurs par le seul désir de oeuvraient à Lyon, dans le même sens, mais comme dans CREATIONS faire progresser leurs toute entreprise émergèrent bientôt des leaders. Les méthodes, de vaincre deux plus importants dont nous évoquons, par ailleurs, ORIGINALES leurs tâtonnements. la carrière, furent Jean-Baptiste Guillot fils et Joseph Pernet-Ducher. Beaucoup d'autres recueillirent, dans le Répartis dans divers LE PREMIER même temps, une popularité enviable, qui perdure enco quartiers de la ville, re. Aux côtés de Beluze qui créa en 1841 un hybride ils avaient maillé la OBTENTEUR remontant 'Cendres de Napoléon' et, en 1843, une ravis cité de champs de sante rose Bourbon 'Souvenir de La Malmaison' de colo roses, créant un peu LYONNAIS. partout une mo ris blanc et saumon, à la senteur exquise, on citera Nérard, Bernaix, Claude Ducher et la veuve de ce dernier saïque colorée. Une les Amis </c.s Roses aux obtentions appréciées, Lacharme, Joseph Bonnaire, LES ROSES LYONNAISES Schwartz, Levet, Damaizin, qui fut le premier à effectuer AU-DELA DES OCEANS la culture forcée en pots, d'autres encore, les uns et les autres ayant occupé le devant de la scène pendant près C'est semble-t-il le caractère sérieux de ce travail de d'un siècle. Ce fut aussi le cas d'un autre grand profes sélection qui permit dès 1900, aux roses lyonnaises, de sionnel Gilbert Nabonnand, né en 1829 près de Roanne traverser les océans pour participer aux expositions qui apprit le métier de rosiériste chez Guillot, à Lyon, internationales. C'est ainsi que la rose 'Caroline avant de gagner Golfe-Juan et d'y créer une roseraie dans Testout", de Joseph Pernet-Ducher, est présente à l'expo le parc du château Eleonore, à la demande de Lord sition de 1899, en Australie. En 1901, au Canada, les Brougham, chancelier de l'échiquier. Ce fut le point de roses les plus appréciées sont quatre roses émanant de trois créateurs Lyonnais : 'Alfred Colomb' et 'Baronne de Rotschild' de Lacharme, 'Mme Gabriel Luizet' de Liabaud et 'Paul Neyron' de Levet. Mathématiquement, on peut estimer qu'il fallût près de cent ans avant que la profession de rosiériste comprît la nécessité de se grouper, pour être plus forte, plus puis sante, plus solidaire. A la vérité, dans les années 1800 et au-delà chacun se livrait à l'intérieur de son microcosme à des recherches solitaires. Parallèlement, le nombre des obtenteurs étant plus réduit, les liens relationnels étaient peut-être moins nécessaires, moins évidents. Jusqu'au jour où cela parût indispensable à certains. Pas à tous, hélas, ce qui explique qu'il s'écoula plus de dix ans entre le moment où l'idée fut émise de constituer une association professionnelle et la prise de décision définitive. Après quoi tout alla très vite. Le ministre de l'agri culture, M. Méline, celui qui avait institué par décret le 7 juillet 1883, l'Ordre du Mérite 'Horace Vertief Agricole, comprit si bien la démarche qu'il approu va d'emblée les statuts de la Société Nationale des Rosiéristes (c'était la dénomination d'origine) qui fut départ d'une carrière fulgurante qui allait lui permettre placée aussitôt sous le patronage du Président de la avec l'arrivée du chemin de fer sur la Côte d'Azur, d'ex République. pédier ses productions florales vers tous les pays d'Europe. Cette vertigineuse compétition entre les créateurs aurait pu être génératrice d'en vies, voire de jalousies ; or, au regard de ce que l'on sait, il n'apparaît pas qu'il ait pu surgir des inimitiés ou des rancunes pro fondes entre les compétiteurs. Chacun sou haitait que sa collection de nouveautés puisse être jugée en science de cause et valablement reconnue. A cet égard il était nécessaire de se plier à une discipline que l'on observait avec rigueur, car c'était le passage obligé de la reconnaissance offi cielle des mérites acquis. Sait-on, en effet, que d'un commun accord les rosiéristes avaient constitué des com missions de visites et qu'en fonction de la qualité de leurs nouveautés, souhaitant recueillir une observation objective, ils sol licitaient eux-mêmes le passage de la com mission, nommée par l'Association Horticole Lyonnaise ? Ce qui revenait à admettre qu'ils soient jugés par un jury de professionnels essentiellement constitué de leurs collègues. 'Baron de Gonella ' les Amis des Roses Les nouveaux la Société, célèbre donc, elle aussi, aujourd'hui, son cen dirigeants, tenaire. ayant la Avec le recul du temps, en prenant la mesure de l'ascen conviction sion d'une profession composée de multiples familles, on qu'une société pourrait raisonnablement penser que la courbe démogr- nationale ne phique aurait suivi le même rythme exponentiel. Or, peut manifes c'est exactement l'inverse qui s'est produit. On observe, ter ses activi en effet, curieusement que les obtenteurs français qui, tés et son par leur notoriété passée, contribuèrent à asseoir le pres- essor, qu'en fonction d'un bulletin de liaison, déci W W Tout edt loiàible à la rose, splendeur, daient, ipso conspiration de parfumé, chair de pétales qui tente facto, de créer la narine, la lèvre, la dent. Elle edtplud mûre que une revue le fruit, plus charnelle que la joue et le sein. % % 'Les Roses' qui s'est aus Colette sitôt donné pour mission tige de la rose française, n'eurent pas de descendance et d'être le lien qu'ils disparurent pour la plupart, frappés par l'âge ou la entre les pro maladie, sans s'être préoccupés de la survie de leur éta fessionnels et blissement. Il en va différemment des générations sui les amateurs. vantes qui, elles, ont su assurer leur succession. Devenue depuis plus de Il est vrai que jadis les établissements étaient de capacité cinquante ans moyenne, alors qu'aujourd'hui, si la France ne compte 'Les Amis des plus que onze créateurs de roses nouvelles, dont sept Roses", cette sont implantés dans la région lyonnaise, c'est par mil publication lions de plants que s'apprécie le volume de leurs produc qui a l'âge de tions. Ceci compense cela. 'Baronne de Rothschild' ^^^•V. ^'"v'-.. jjrTr«^- 25 septembre 1928 quelques obtenteurs Lyonnais participent au banquet de fin de greffage, réunion classique et traditionnelle. m les Amis des Rn.sc\ CETTE ANNEE LA... "LA FRANCE" ^^m^^armi les temps découverte dans le contexte _\ 1 J fortsdel'histoire de l'époque, nous avons souhaité /* ^ J\jJ de la rose, l'intégrer aux grand** moments ^ S la naissance de de l'histoire de notre pays, "La France", inscrits dans la mouvance le premier hybride de thé, crée en de cette création. 1867par Jean-Baptiste Guillot Cela nous fournit l'occasion fib, fut un événement de remercier un grand ami considérable, tant sur le plan des rodes, M. Robert Gauthier, national qu'international, agrégé de l'Université, attesté par tous led botanistes. pour l'excellente qualité Aus A, pour mieux situer cette de da prestation. JÊÊ '^SSl^fc-i^* 1867... *\ Il y a quinze ans que le gé de la France, est fusillé par les Mexicains en neveu de Mapoléon 1er, Louis-Napoléon 1867. En outre, Paris s'inquiète de l'ambition Bonaparte, d'abord prince-président de la politique de Bismarck qui a commencé à réaliser Seconde République, a été proclamé Empereur. l'unité allemande au profit de la Prusse. Agé de 59 ans, Mapoléon III, qui souffre déjà de Sous l'influence des idées saint-simoniennes, la cruelle maladie qui l'emportera en 1873, a dû notre pays connaît un puissant essor écono consentir à l'évolution libérale du régime. mique lié au développement du crédit. Le Crédit L'Impératrice Eugénie anime une cour brillante et Lyonnais est crée en 1863, la Société Générale exerce une influence politique croissante. en 1864 ; c'est l'âge d'or de la Bourse et de la A l'extérieur, les succès de la Guerre de Crimée spéculation. ont donné à la France une place prépondérante Le réseau ferroviaire se constitue sous la direc en Europe, et l'aide apportée à l'unité italienne a tion de six grandes compagnies ; l'usage du télé permis le rattachement de la 5avoie et de Mice graphe se généralise ; sur mer, les navires à en 1860. vapeur commencent à concurrencer les voiliers. La France entre dans l'ère coloniale avec l'occu De grands travaux sont en cours d'achèvement pation de la Mouvelle-Calédonie, le protectorat pour faciliter les relations internationales : le tun sur le Cambodge en 1863 et l'annexion de la nel du Mont-Cenis (1858-1870) et le canal de Cochinchine en 1867, tandis que s'achève la Suez, œuvre de Ferdinand de Lesseps, qui sera conquête de l'Algérie et que Eaidherbe pacifie le inauguré en 1869 par l'Impératrice Eugénie. Sénégal. Paris se transforme sous la vigoureuse impulsion Mais le tableau n'est pas sans ombres : l'aventu du Préfet Haussmann : ouverture de grandes reuse expédition du Mexique a tourné court, et voies rectilignes, boulevards 5aint-Michel, de l'Empereur Maximilien, qui avait été le proté Sébastopol, de Strasbourg, qui forment la les Amis des Kos

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