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Les activités scientifiques en classes de 3e et 4e années primaires PDF

109 Pages·2006·13.64 MB·French
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MINISTÈRE DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Les activités scientifiques en classes de 3e et 4e années primaires Aider les élèves à structurer leurs acquis Document à l’usage des enseignants SERVICE GÉNÉRAL DU PILOTAGE DU SYSTÈME ÉDUCATIF 1 INTRODUCTION Ce document est le fruit d(cid:146)une recherche en Øducation financØe par le MinistŁre de la CommunautØ fran(cid:231)aise. Il a ØtØ rØalisØ par des chercheuses (une pØdagogue, une biochimiste) et des enseignant(e)s de 3e et 4e annØes primaires. Le groupe s(cid:146)est penchØ sur la problØmatique suivante : diverses expØriences et observations sont menØes dans les classes lors des activitØs scientifiques ; la plupart du temps elles s(cid:146)adaptent aux intØrŒts des ØlŁves, portent sur des sujets variØs, s(cid:146)organisent de maniŁres trŁs diverses selon les contenus abordØs. Cette disparitØ, le temps indispensable (cid:224) l(cid:146)action proprement dite, l(cid:146)investissement des enfants dans celle-ci, le remue-mØnage parfois occasionnØ(cid:133) laissent peu de temps pour les moments rØflexifs et les rapprochements entre activitØs vØcues. Comment faire pour que les activitØs scientifiques se structurent peu (cid:224) peu ? Comment mettre l(cid:146)accent sur certaines dØmarches transversales ? Comment rapprocher les contenus les uns des autres ? Bref, comment agir pour que les activités scientifiques ne soient pas un ensemble de pièces éparses, mais plutôt un puzzle qui devient peu à peu significatif et riche d’informations ? Au fur et (cid:224) mesure du dØroulement de la recherche, il est apparu que des moments de structuration pouvaient trouver place tout au long des activitØs scientifiques, par l(cid:146)ouverture au questionnement des ØlŁves, par le dialogue entre ØlŁves et avec l(cid:146)enseignant, par la rØflexion sur l(cid:146)action, par l(cid:146)exploitation de l(cid:146)Øcrit, mŒme et surtout dans ses phases « brouillon », par les moments de synthŁse(cid:133) A l(cid:146)occasion des essais menØs dans les classes, des entretiens avec les ØlŁves ainsi que des observations et des Øchanges au sein du groupe de recherche, des orientations didactiques ont ØtØ confirmØes ou ont vu le jour. C(cid:146)est le rØsultat de cette rØflexion que nous prØsentons dans ces pages. Beaucoup de sujets auraient mØritØ l(cid:146)attention. Nous avons cependant accordØ plus de place (cid:224) ceux que la recherche nous a permis d(cid:146)approfondir et notamment le r(cid:244)le de l(cid:146)Øcrit. Le poids plus important apportØ (cid:224) ce thŁme dans le document ne doit pas faire oublier qu(cid:146)aucun Øcrit ne peut remplacer l(cid:146)action de l(cid:146)enfant. C’est dans un équilibre des démarches qu’un véritable apprentissage scientifique peut voir le jour. Dans la prØsente brochure, notre but est de fournir des thŁmes de rØflexion didactique mais Øgalement des idØes concrŁtes pour la classe. C(cid:146)est pourquoi le document inclut quelques descriptions d(cid:146)activitØs et de nombreuses illustrations tirØes des observations dans les classes, des dialogues avec les ØlŁves et des productions Øcrites de ces derniers. Les exemples sont tous issus de classes de 3e ou 4e annØes primaires, la recherche ayant portØ sur ce cycle scolaire. Toutefois, la rØflexion qui les accompagne peut concerner d(cid:146)autres tranches d(cid:146)(cid:226)ge. Le document est divisØ en trois parties relativement indØpendantes. La première partie présente une activité dans sa totalité : sa dØfinition, les contenus abordØs, le matØriel (cid:224) rassembler, la maniŁre dont elle s(cid:146)est dØroulØe dans une classe, des illustrations, des rØactions des ØlŁves ainsi que les explications scientifiques utiles. Introduction 2 La deuxième partie, divisØe en 9 chapitres, aborde différentes thématiques relatives à la structuration des acquis : du choix d(cid:146)un sujet aux rØactions affectives des ØlŁves en passant par le questionnement scientifique et la place de l(cid:146)Øcrit (texte et dessin). Chaque chapitre est prØsentØ de maniŁre relativement autonome, afin que le lecteur puisse, selon ses prØoccupations, aborder prioritairement l(cid:146)un ou l(cid:146)autre thŁme sans Œtre contraint (cid:224) lire le document de bout en bout. La troisième partie propose quelques descriptions complémentaires d’activités qui ont demandØ peu de matØriel et ont ØtØ travaillØes dans les perspectives dØveloppØes dans la deuxiŁme partie. Le document a ØtØ relu par les enseignants du groupe de recherche ainsi que par des enseignants volontaires extØrieurs (cid:224) ce groupe. Leurs suggestions ont ØtØ intØgrØes au texte dans toute la mesure du possible. Souvent les remarques nous ont confortØes dans notre approche. Enfin, nous attirons l’attention du lecteur sur les trois points suivants : 1- les productions des élèves sont reproduites (cid:224) l(cid:146)Øtat « brut », telles qu(cid:146)elles se prØsentent (cid:224) l(cid:146)enseignant, avec leurs erreurs et leurs points forts. Il s(cid:146)agit de documents de travail pour lesquels les exigences orthographiques n(cid:146)ont pas ØtØ introduites dans un premier temps. Les enfants sont en effet face (cid:224) une double problŁme : exprimer leur point de vue et Øcrire sans faute. A 8-10 ans, la plupart d(cid:146)entre eux ne peuvent affronter cette situation dans sa complexitØ. En dissociant les moments, on rØduit les blocages face (cid:224) l(cid:146)Øcrit, on valorise les idØes exprimØes et on stimule la construction de la pensØe. Les exigences formelles seront bien sßr rØintroduites dans un second temps. Il est Øvident que les documents qui seront utilisØs comme rØfØrents (affiches, textes et dessins pour la farde, etc) sont retravaillØs avec les ØlŁves et expurgØs de leurs fautes d(cid:146)orthographe ou autres erreurs Øventuelles. 2- nous avons essayØ de fournir un éventail assez large d’illustrations, mais les productions peuvent varier considØrablement en fonction des milieux socioculturels, de l(cid:146)avancement des ØlŁves, des personnalitØs, des habitudes de classe, etc. 3- les productions des ØlŁves, les dialogues, les tØmoignages d(cid:146)enseignants sont prØsentØs de maniŁre anonyme. Les noms ou dØtails d(cid:146)identification figurant Øventuellement dans le document sont fictifs, sauf le niveau scolaire. Nous espØrons, par ce travail, contribuer (cid:224) la rØflexion sur l(cid:146)enseignement des sciences (cid:224) l(cid:146)Øcole fondamentale et encourager les activitØs dans les classes. Dans ses essais, l(cid:146)enseignant peut tabler sur un certain potentiel chez les ØlŁves. MŒme dans les milieux les plus dØmunis, les enfants peuvent se passionner pour les sciences si les activitØs sont menØes dans un esprit de dialogue et de dØcouverte, et que les exigences sont adaptØes (cid:224) leurs possibilitØs. Nous souhaitons Øgalement convaincre le lecteur, si cela est nØcessaire, qu(cid:146)il n(cid:146)est pas toujours besoin d(cid:146)un matØriel compliquØ pour pratiquer les sciences. Il s(cid:146)agit plut(cid:244)t de dØvelopper des attitudes et des comportements de curiositØ et de rigueur face aux questions qui se posent (cid:224) chacun de nous. Introduction PARTIE 1 U ’ N EXEMPLE CONCRET D ACTIVITE DANS UNE CLASSE 5 LA SCIENCE, CE N’EST PAS DE LA MAGIE ! Cette premiŁre partie dØcrit l(cid:146)ensemble d(cid:146)une activitØ telle qu(cid:146)elle a ØtØ vØcue dans une classe, afin d(cid:146)illustrer les diffØrentes thØmatiques pØdagogiques abordØes dans la suite du document. 1. Le point de départ de l’activité Il s(cid:146)agit d(cid:146)une expØrience surprenante qui pourrait a priori passer pour de la magie : un aquarium est rempli d(cid:146)eau, l(cid:146)enseignant dispose d(cid:146)un gobelet transparent au fond duquel il coince un mouchoir en papier. Il retourne le gobelet au-dessus de l(cid:146)aquarium et se propose de l(cid:146)enfoncer verticalement dans l(cid:146)eau. Que va-t-il se passer ? Qu(cid:146)arrivera-t-il au papier ? Une fois l(cid:146)expØrience rØalisØe, force est de constater que le mouchoir est restØ sec ! Comment est-ce possible ? Cette entrØe en matiŁre est une des nombreuses ouvertures possibles1 pour des activitØs scientifiques actives. Il est bien entendu que le sujet peut Œtre introduit d(cid:146)une tout autre maniŁre, notamment en rØponse (cid:224) des observations ou (cid:224) des questions amenØes par les ØlŁves en classe. Par exemple, (cid:224) l(cid:146)occasion d(cid:146)une sØance de cinØma, des enfants ont observØ des personnages qui se rØfugiaient sous une barque retournØe dans l(cid:146)eau, ce qui leur permettait de continuer (cid:224) respirer : est-ce possible ? Comment cela se fait-il ? Si les enfants acceptent volontiers l(cid:146)idØe qu(cid:146)il y avait de l(cid:146)air sous la barque (puisque les hommes pouvaient respirer), ils sont intriguØs par le fait que l(cid:146)eau n(cid:146)est pas entrØe (cid:224) l(cid:146)intØrieur. Quelle que soit l(cid:146)entrØe en matiŁre dans une activitØ scientifique, il est essentiel d(cid:146)encourager les enfants (cid:224) s(cid:146)interroger, et de prendre en compte leurs conceptions, telles qu(cid:146)ils les expriment tout au long de l(cid:146)activitØ. 2. Les objectifs de l’activité Deux objectifs principaux ont ØtØ dØfinis : ▪ Dépasser l’étonnement pour aller vers des hypothèses et des explications d’ordre physique. C(cid:146)est l(cid:146)occasion de remettre en cause une conception magique de la science physique. Extrait d’un entretien avec un élève de 4e année en fin d’activité : Chercheuse : Et maintenant, après tout cela, qu’est-ce qui te paraît le plus important à retenir ? Elève : Eh bien, ce qui est important à retenir c’est que les expériences ce n’est jamais des tours de magie. Et les tours de magie, ce n’est jamais des expériences. 1 Voir partie 2, chapitre I : concevoir une activitØ scientifique. Un exemple concret d’activité dans une classe 6 ▪ Expérimenter et visualiser un concept fondamental : l(cid:146)air, ce n(cid:146)est pas du vide ; c(cid:146)est une matiŁre2 . Pour de nombreux enfants, la prØsence de l(cid:146)air autour de nous n(cid:146)est pas une dØcouverte. Mais le plus souvent, pour eux, l(cid:146)air n(cid:146)a pas de consistance propre, cette conception s(cid:146)enracinant d(cid:146)autant plus facilement que l(cid:146)air est invisible et qu(cid:146)on ne peut le saisir avec les mains. Toutefois, le r(cid:244)le de l(cid:146)air dans de nombreux phØnomŁnes physiques quotidiens est essentiel. DØcouvrir et vØrifier que l(cid:146)air occupe de la place et qu(cid:146)il est une matiŁre constitue le fondement sur lequel les ØlŁves pourront construire d(cid:146)autres concepts comme ceux de masse, de dilatation ou encore de pression de l(cid:146)air. Cette Øtape de base est d(cid:146)autant plus importante qu(cid:146)elle permet aussi (cid:224) certains enfants de comprendre et d(cid:146)accepter que l(cid:146)air est partout. Extrait d’un entretien avec une élève de 4e année : Chercheuse : Est-ce qu’il y a des questions que tu te poses encore, toi, sur l’air ? Elève : Oui, comment elle vient l’air, en fait, dans le verre ? Chercheuse : Tu te poses la question : comment l’air est-il arrivé dans le verre, c’est ça ? Elève : Oui. Pourtant Monsieur, il n’a pas fait comme ça (elle fait le geste de remplir le verre d’air par un mouvement rotatif), il a seulement fait comme ça (elle montre : juste retourner le verre). Chercheuse : Oui, Monsieur n’a pas essayé d’attraper de l’air, c’est ça que tu veux dire ? Elève : Oui, c’est ça. Chercheuse : Par exemple, imagine qu’il y ait un verre devant nous sur la table, tu crois qu’il y aurait de l’air dedans ou pas ? Elève : Moi, je crois qu’il faut le retourner pour qu’il y ait de l’air, comme si on prenait un petit peu d’air et qu’on le mettait dedans. […] Pour cette élève, s’il y a de l’air autour de nous, il n’est pas vraiment partout, en tout cas pas dans des récipients tels qu’un verre ou un bocal. Une action est indispensable pour « remplir » le verre d’air. Par contre, une fois dans le verre, l’air semble y rester et jouer un rôle dans l’expérience. Les deux objectifs dØfinis pour l(cid:146)activitØ sont rencontrØs (cid:224) travers six petites expØriences prØsentØes ci-dessous. 3. La description des expériences Chaque expØrience proposØe contribue donc (cid:224) enrichir la comprØhension du thŁme gØnØral, approche le même concept scientifique dans diffØrentes situations afin de le stabiliser. Remarque concernant le matériel Une des difficultØs quelquefois rencontrØes lors de la prØparation d(cid:146)activitØs scientifiques est de rØunir un matØriel, parfois spØcifique, parfois onØreux. Les expØriences prØsentØes ici nØcessitent un matØriel simple et peu coßteux. Toutefois, si les ØlŁves travaillent en petits groupes, il faut penser (cid:224) dØmultiplier ce matØriel en consØquence. 2 Voir partie 2, chapitre I : concevoir une activitØ scientifique. Un exemple concret d’activité dans une classe 7 De plus, les expØriences peuvent engendrer chez les ØlŁves un besoin de vØrifier certains ØlØments, ou de tester d(cid:146)autres montages. DŁs lors il est utile d(cid:146)avoir un peu de matØriel supplØmentaire en rØserve ainsi que du papier collant, un cutter ou des ciseaux. D(cid:146)un point de vue trŁs pratique, torchons et essuies peuvent s(cid:146)avØrer nØcessaires pour « Øponger » les maladresses Øventuelles. Enfin, il est vivement souhaitable d’essayer soi-même les expériences avant toute activité afin de se familiariser avec le matériel et d’anticiper certains problèmes de manipulation. Expérience 1 (point de départ) Matériel ▪ Un aquarium rempli d(cid:146)eau (ou Øventuellement un bassin. Toutefois, l(cid:146)expØrience est moins parlante si on ne voit pas l(cid:146)intØrieur du bassin.) ▪ Un gobelet en plastique transparent ▪ Des mouchoirs en papier Déroulement Comme dØcrit au §1, un mouchoir en papier est coincØ au fond d(cid:146)un gobelet en plastique transparent. Le gobelet est retournØ et plongØ verticalement au fond d(cid:146)un aquarium rempli d(cid:146)eau. Le gobelet est remontØ dans la mŒme position, sans l(cid:146)incliner sur le c(cid:244)tØ. On constate que le mouchoir est restØ sec. Comment expliquer ce fait ?3 Lorsque le gobelet est enfoncØ verticalement dans l(cid:146)eau, l(cid:146)air contenu dans le gobelet est lØgŁrement comprimØ par l(cid:146)eau qui exerce une pression vers le haut. L(cid:146)eau « monte » alors lØgŁrement dans le gobelet jusqu(cid:146)(cid:224) ce qu(cid:146)un Øquilibre s(cid:146)Øtablisse entre la pression de l(cid:146)air (vers le bas) et la pression de l(cid:146)eau (vers le haut). L(cid:146)eau n(cid:146)entre pas davantage dans le gobelet. Expérience 2 Cette deuxiŁme expØrience peut Œtre d(cid:146)emblØe amenØe par l(cid:146)enseignant mais il se peut aussi qu(cid:146)elle soit proposØe par les ØlŁves en rØponse (cid:224) la question : « Si nous pensons qu’il y a de l’air dans le gobelet, comment pourrions-nous le voir ? ». Matériel ▪ Un aquarium rempli d(cid:146)eau ▪ Un gobelet en plastique transparent 3 Les explications donnØes sont relativement simples. MalgrØ tout, elles ne sont pas, telles quelles, (cid:224) la portØe des enfants de 8-10 ans. Certains termes ou expressions doivent Œtre adaptØs (cid:224) leur (cid:226)ge. Un exemple concret d’activité dans une classe 8 Déroulement Un gobelet vide est retournØ et plongØ verticalement dans l(cid:146)eau de l(cid:146)aquarium. On l(cid:146)incline ensuite lØgŁrement. Des bulles d(cid:146)air s(cid:146)Øchappent du gobelet et remontent vers la surface. Dessin d’un élève de 4e année : on notera la représentation oblique (et non horizontale) de la surface de l’eau dans le verre Comment expliquer ce fait ? Lorsqu(cid:146)on plonge le gobelet dans l(cid:146)eau, un Øquilibre s(cid:146)Øtablit entre la pression de l(cid:146)air du gobelet et la pression de l(cid:146)eau au niveau de l(cid:146)interface air-eau (zone de rencontre). Cette interface est horizontale car la pression est la mŒme en tout point de l(cid:146)interface. Lorsqu(cid:146)on incline le gobelet, de l(cid:146)air s(cid:146)Øchappe car il n(cid:146)est plus contenu par les parois du gobelet. Plus lØger que l(cid:146)eau, il remonte (cid:224) la surface. Expérience 3 Matériel ▪ Un aquarium rempli d(cid:146)eau ▪ Deux gobelets Déroulement Un gobelet rempli d(cid:146)eau est enfoncØ verticalement dans l(cid:146)eau de l(cid:146)aquarium et ensuite retournØ. Un second gobelet, laissØ « vide », est d(cid:146)abord retournØ et ensuite enfoncØ dans l(cid:146)eau (cid:224) c(cid:244)tØ du premier. On constate qu(cid:146)il y a bien de l(cid:146)eau dans le premier et non dans le second. On incline doucement les gobelets l(cid:146)un vers l(cid:146)autre. Des bulles s(cid:146)Øchappent du gobelet « vide » et entrent dans le gobelet rempli d(cid:146)eau. Progressivement l(cid:146)air remplit le premier gobelet, tandis que le second se remplit d(cid:146)eau. Dessin d’un élève de 4e année : on remarque à nouveau les difficultés à positionner eau et air dans les gobelets. Un exemple concret d’activité dans une classe 9 Comment expliquer ce fait ? Comme dans les expØriences prØcØdentes, un Øquilibre s(cid:146)Øtablit entre la pression de l(cid:146)air contenu dans le gobelet 2 et la pression de l(cid:146)eau au niveau de l(cid:146)interface eau-air. Lorsqu(cid:146)on incline les gobelets l(cid:146)un vers l(cid:146)autre, l(cid:146)air s(cid:146)Øchappe du gobelet 2, remonte (cid:224) la surface mais reste bloquØ dans le gobelet 1. L(cid:146)air occupe progressivement la partie supØrieure du gobelet en repoussant l(cid:146)eau. Expérience 4 Matériel ▪ Des ballons de baudruche ▪ Des bouteilles en plastique (avec des bouteilles d(cid:146)1,5 litre, les effets sont plus visuels) Déroulement Un ballon de baudruche est fixØ sur le goulot d(cid:146)une bouteille de plastique. On Øcrase la bouteille ; le ballon gonfle. Comment expliquer ce fait ? L(cid:146)air contenu dans la bouteille est chassØ dans le ballon lorsqu(cid:146)on Øcrase la bouteille. Expérience 5 Matériel Voir expØrience 4 Déroulement Un ballon est fixØ sur le goulot d(cid:146)une bouteille de plastique, mais cette fois il est placØ de telle sorte qu(cid:146)il se trouve (cid:224) l(cid:146)intØrieur de la bouteille. Lorsqu(cid:146)on tente de gonfler le ballon en soufflant dedans, on ne peut y arriver. Pour pouvoir gonfler le ballon, il suffit de faire un trou dans la bouteille4. Comment expliquer ces faits ? Le ballon ferme hermØtiquement la bouteille. L(cid:146)air contenu dans la bouteille est lØgŁrement comprimØ par l(cid:146)air insufflØ dans le ballon. Pression de l(cid:146)air dans la bouteille et pression de l(cid:146)air insufflØ s(cid:146)opposent : le ballon ne peut pas Œtre gonflØ davantage. Lorsqu(cid:146)on fait un trou dans la bouteille, le ballon peut Œtre gonflØ car l(cid:146)air s(cid:146)Øchappe de la bouteille. 4 Extrait de : Press H. J. (1983). Jouer avec les sciences de la nature. Paris : Dessain et Tolra. Un exemple concret d’activité dans une classe

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l'école fondamentale et encourager les activités dans les classes Elève : Moi, je crois qu'il faut le retourner pour qu'il y ait de l'air, comme si on prenait un .. tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/ staf17/0102/ress/doc/p1_fad/cc.pdf -. 20.
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