Léonard de Vinci et ses précurseurs

100 Pages·1996·116.86 MB·French

by  Collectif

ISSN 1157-4887
GRANDS INGENIEURS
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OIVARD
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ET SES PRÉCIJRSEIJRS
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ORS SÉRIE - N°34- AOÛT1996.32F-
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PHOTOMAGNUM
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Les secrets du trait juste
Misàpartles cancres, ceux qui répètentdescalem statue équestre quineverra jamais lejour,mais leplus
bours éculés maisn'inventent jamaisrien de sérieux- souvent entourés de nombreux croquis de machines
"c'est en sciantque Léonard devint scie"."Denis M..., déjàexistantes,commentéeset parfois améliorées,sans
vousmelecopierez cent fois"-, tous lesbonsélèves, que, selon latradition du Moyen Âge, les sources soient
ceux quiveulent plustard "faireingénieur",saventque citées... Exitdonc lafigure dugénieisolé.
Léonardfut leplusgrand de leurfuture communauté. La stature de Léonard s'en trouve-t-elle réduite?Sans
Leurspères, leursgrands-pères et leursarrières grands- doute pas.Seulementtransformée. Les travauxdes his
pères,sansdoute ingénieurs eux-mêmes,lesavaientdéjà. toriens actuels tendent en effet àassocier une figure
Quantàleursarrièresarrièresgrands-pères, qui ontvécu nouvelle àcelle,toujours immense,de l'artiste. Ilsfont
verslafin duXIX®siècle, ils venaient, eux,del'apprendre, de Léonardl'inventeur, non pastant de machinesextra
puisquec'est l'époque où l'on redécouvre lestextes et ordinairesappelées àrester des"machines depensée",
dessins deLéonard qui peuvententémoigner. que d'un regard entièrement neufsur lanature et ses
C'est unémerveillement. On yvoit lessous-marins, objets. Ils en datent l'émergence àladeuxième moitié
leshélicoptères, les parachutes, leschariots automo de sa vie, lorsque, peignant de moins en moins, il
biles,et les machines volantes, sortes de deltaplanes consacre l'essentiel de son temps àétudier lesmathé
dont lesailes articulées seront mues par les bras de matiques, l'anatomie et lamécanique, lascience du
l'hommeallongésouselles. mouvement.Ce regard,nouslelirons, chercheàfonder
Que, dans l'histoire des débuts de l'aviation, laréus la géométrie de toute forme - articulation, ailes
site soit précisémentvenue de l'abandon radicalde la d'oiseau,tourbillons, machines, etc.- surles lois univer
pistequiconsistait àimiter l'oiseau,nechangearienà sellesde lamécanique.En bref,assignerlacontingence
l'affaire:ceux-là mêmes, quisurentfaire décoller des d'une forme et de ses variations à ladynamiquequila
plus lourds que l'air, ou faire rouler des voitures à sous-tend.
essence àdesvitesses jamaisatteintes, leproclamèrent
haut et fort. Léonard était leur précurseur, lepremier, Ce changementconceptuel conduit Léonard àdéfinir
le père fondateur de leurs valeurs et de leur monde unestratégie entièrement nouvelledanslareprésenta
technique. tion perspectivedesobjets :vuessous plusieursangles,
Ce mythe est, depuis, revu et corrigé par les histo éclatés,schématisations géométriques. C'estainsiqu'il
riens, en untravailqui,loind'annuler lasingularité de fonde ledessintechnique, celui-là même des ingénieurs
Léonard, au contraire, lacerne. d'aujourd'hui.
Remisdansson époque par Bertrand Gille,Léonard Comme l'écrit leprofesseur PaoloGalluzzi dansson
apparaîtd'abord très entouré. Des ingénieurs, il yena introduction aucatalogue de l'exposition, Léonard de
d'autres, quileprécèdentou l'accompagnent, et dont VincietlesIngénieursdelaRenaissance:"Toutel'œuvregra
lestalents sontau moinségaux,voire supérieurs aux phique deLéonardlaisse transparaître unemêmevolonté :
siens. Comme lui, ils sont polytechniciens, cequidansle utiliserledessin comme uninstrumentpermettantdepré
Quattrocento italien,signifie qu'ilsmaîtrisent toutes les senterlescréationsdelanaturenonselonlesapparences
techniques où entre ledessin:lapeinture, lasculpture, sensibles, mais entantqu'expressions nécessaires del'action
l'architecture, laconception et laconstruction de deslois universellesquilagouvernent"
machines pour leschantiersou laguerre. Citonsici Bru- Illustronsce propos par ladescription que Léonard
nelleschi. Qutre laformalisation de laperspective,cru donne, dansses Carnets, de l'organisationdufeuillage
ciale dans l'œuvre de Léonard, ila àson actiflaréalisa d'unorme:"Dupointdedépartd'une feuille àl'autre, ilya
tion d'une prouesse architecturale :laconstruction, en lamoitié delaplusgrandelongueurdelafeuille -unpeu
untemps record, de lacoupole de lacathédrale de Flo moins, carlesfeuilles formentunintervalle quireprésente
renceet desmachines de levagequilapermirent. environletiersdeleurlargeur(...) Cesfeuilles, disposéessur
Être polytechnicien, au sens qu'on vient de donnerà l'arbustedemanièreàserecouvrirlemoins possible, alter
ce mot, est d'ailleurs à cette époque une nécessité nentTune au-dessusdel'autre,comme lelierrequitapisse
sociale. C'est lacondition pour trouver un emploi lesmurs.Cettealternanceseproposedeuxfins :ménager
auprès des princes qui,de Milan à Rome, rivalisentdans desintervallespourqueTairetlesoleilpuissepasserentre
unecourse àlapuissancepolitiqueet auprestigeartis eux-etsecondement permettre auxgouttes tombantdela
tique. Deux domaineslesintéressentparticulièrement : première feuille d'arriver à la quatrième, oulasixième,
legéniemilitaire et l'hydraulique. Léonards'yconsa quandils'agitd'autres essences."
crera, à Milan, auservice de LudovicleMore, à partir Si cen'est undessin, c'enest leprincipeorganisateur.
de 1482. Si unpeintre veutêtre lemaîtredujustetrait, il lui faut
Invente-t-il vraiment? Oui etnon. Les Carnets d'alors comprendre lesforces cachées quiprésidentàl'ordre
montrent certes des projets, notamment une grande deschoses. J-P I
Léomard de Vimci
EDITO
ETAVAMT
Grands chantiers et hommes de l'art
PAR Philippe Braunstein
Directeur d'études à l'École des
HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES, PARIS
ACTEURS
1 - VlTRUVE, LE MAÎTRE ROMAIN 16
PAR Philippe Fleury
DOCTEUR ESLETTRES, PROFESSEUR DE LATIN,
En mars 1481, commande Université de Caen
estfaite à Léonardd'une 2 - Premières leçons de perspective 19
Adoration des Rois Mages.
PAR VANINA PIALOT
Ce tableau, destinéà un 3 - L'imprimerie change de caractère 23
couventdes environsde
PAR VANINA PIALOT
Florence, dépassera le stade
d'étude (ci-dessous). Mais il 4 - COMPTABILITÉ : LAGRANDE MUTATION 27
neserajamaisachevé. PAR Philippe Braunstein
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L'AUBE DE LA CULTURE TECHNIQUE 51
PRESIDENT-DIRECTEURGENERAL:PAULDUPUY,
PAR Georges Comet DIRECTEURGENERAL:JEAN-PIERREBEAUVALET,
DIRECTEURGENERALADJOINT:FRANÇOISFAHYS,
Professeur d'histoire du moyen âge a DIRECTEURFINANCIER:JACQUESBEHAR,DIRECTEUR
l'Université de Provence, Aix en Provence COMMERCIALPUBLICITE:GILLESBECDELIEVRE,
DIRECTEURMARKETINGETCOMMERCIAL:
MARIE-HELENEARBUS,DIRECTEURSMARKETINGET
COMMERCIALADJOINTS:JEAN-CHARLESGUERAULTET
LÉOMARD PATRICK-ALEXANDRESARRADEIL,DIRECTEURDESETUDES:
ROGERGOLDBERGER,DIRECTEURDELA
FABRICATION:PASCALREMY.
LA VIE DE LÉONARD : QUESTION
D'ORIGINE, PASSIONS DE SAVOIR 60 COMITEDEREDACTION:PHILIPPECOUSIN,
BRUNOLATOUR,ANTOINEPICON,MICHELSERRES,
PAR Dominique Chouchan ISABELLESTENGERS.
REDACTION:JEAN-PIERREICIKOVICS(REDACTEUR
LÉONARD ET LA MACHINERIE DU MONDE 70
ENCHEF),ANNELEFEVRE(REDACTRICEENCHEF
PAR Patrick Boucheron ADJOINTE), PATRICIACHAIROPOULOS,ALICEROLLAND,
CLAUDEREYRAUD(RÉDACTEURS),
Maître de conférence en histoire médiévale a
NAIATNEHME(SECRETAIREDEREDACTION),
L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE, FONTENAY SAINT-CLOUD ALINEHOUILLON(SECRETAIRE),
STEPHANIEDEMAREUIL(ICONOGRAPHE),
DENISMALARTRE(H'MAQUETTISTE),
MICHELSOUDAY(MAQUETTISTE),
MYTHOLOGIE
MONIQUEVOGT(SERVICEDESLECTEURS).
L'HOMME DES MERVEILLES 82 SERVICESCOMMERCIAUX:RELATIONSEXTERIEURES:
MICHELEHILLINGASSISTEEDEBLANDINEDEVRIENDT,
PAR HÉLÈNE VERIN ABONNEMENTS:PATRICKSARRADEIL,COMMANDES
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LEGAL: N° 84007- N° DECOMMISSION PARITAIRE:
57284DU15DECEMBRE1975PHOTOGRAVURE:FLASH
Photosdecouverture:ExplorerArchives-Bibliothèque deTurin IMAGE-IMPRESSION:IMPRIMERIESEREGNI, MILAN-
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ET Avant
7~M
— -.^ j
Dans le haut Moyen Age, àMilan comme à
Sienne, des princes en quête d'une
consécration font preuve de libéralité. La
bourgeoisie urbaine n'est pas en reste : elle
sait accompagner la ferveur des donateurs,
pour le salut des âmes, comme pour la gloire
des villes. Ainsi démarrent de grands chan
tiers. De ceux qui résistent à l'usure du temps.
Les cathédrales qu'ils édifient témoignent
d'un savoir-faire exceptionnel dans la
conception, l'organisation et le contrôle de la
construction. Mais leurs maîtres d'œnvre
restent bien souvent anonymes.
ARTEPHOT-NIMATALLAH-MUSÉEDESIENNE
' rfr c
Lenom de quelques fameux com
manditaires- tel l'abbé Suger pour
r
l'abbaye de Saint-Denis - ou de
quelques maîtres d'œuvre- Jean de
Chelles à Notre-Dame de Paris, ou
Pierre de Montreuil à laSainte-Cha
pelledeParis- sontdemeurésàlapos
wr
térité. Mais on serait bien en peine
d'exposer, à partirde sources docu
mentaires fiables, l'organisation et
l'avancementdes chantiersde monu
riTrrrrrn H.:; ments majeurs del'artgothiquefran
çais. La situation serait à peine
meilleuredans les paysvoisins de la
France, où sontconservés des frag
ments decomptabilité.
r r r. L'histoiredes bâtimentscivils etde
r leurconstructionn'estpas plusfacileà
retracerdans ledétail. Les premiers
comptes royaux français tout
uelle que soit l'époque France, c'estlemonumenten lui-même 1-IlsdatentdurègnedePhilippe-Auguste.
considérée, iln'est pas quipermet dereconstituerlesphases
Surlaréalisationdesgrandschantiers
de grande entreprise delaconstruction. Auprixd'un effort
inscrite dans l'espace renouvelé d'analyseinterprétative, on
médiévaux,ladocumentationest
quinain^psbjetd'un projetetd'une peut reconstituer les méthodes de extrêmementpauvre.D'où l'intérêtdes
gestion maîtrisés. Assèchement ou miseenœuvre des matériaux, voire miniaturesd'époque(Jean Fouquet,
régulation des eaux, exploitations suggérerlerôledeséquipesautravail. Constructiondu Templede Jérusalem)
minières, carrières et fonderies, bas
sins et quais de ports antiques ou
médiévaux, ponts et aqueducs,
murailles et fortifications... Onpour Seules quelques églises médiévales se
rait multiplier lesexemples detravaux
racontent par leurs propres archives :
d'envergure dont la marqueest ins
crite, pourdes siècles,dans lastruc
à Sienne, Orvieto, Florence ou Milan,
ture des paysages.
Despalais de Babyloneaux cathé par exemple. Elles nous permettent de
drales d'Occident, de grands édifices
reconstituer un grand chantier du
de prestige etdedévotion ont résistéà
l'usuredu temps et aux destructions.
XIV^ siècle : une société hiérarchisée,
Cequis'expliquequand on sait qu'ils
représentent nonseulementuneaccu aux tâches rationalisées, et où se
mulation stupéfiante de matériaux,
concentrent les talents. Leurs maîtres
maisaussi unsavoir-faire exceptionnel
dans laconception,l'organisationetle d'œuvre sont à la fois sculpteurs,
contrôledeleurconstruction.
Surlagestiondes grands chantiers, peintres, décorateurs...
ladocumentation demeure nulle ou
extrêmementlacunairejusqu'àlafin
PAR Philippe Braunstein
du XIV®siècle. Pourlacélèbrecathé
drale de Chartres, commepourlaplu
part des grandes églises d'ile-de-
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GrA1\DS chantiers et HOmiES DE E^ART
comme ceuxde laconstruction des l'action des maîtres en perspective. siècle, les modalités de l'apprentis
châteauxanglais duXll'^siècle, rensei Celapermet de mieuxcomprendreles sage, les techniques mises enœuvre,
gnent sur l'ampleurdes fonds affectés. attendusd'unedécision. Enfin,lespro l'approvisionnementen matières pre
Ilspermettentégalementde connaître cès-verbauxde discussions d'experts mières,etlesconditionsdetravail ne
lestransfertsde maind'oeuvreréquisi ontquelquefoisétéconservés:onest connaissentpas d'évolutionsensible.
tionnée. Mais ils demeurent allusifs alors mieux renseignésurles hésita Cequi change, en revanche, c'est la
sur l'organisation dutravail. tionsetles choixdes commanditaires place qu'occupeleconcepteurdupro
11faut attendrelemilieu, voireleder et des maîtres d'oeuvre qu'on ne le jet et organisateur du chantier- on
nier tiers du XIV® siècle, pour que, serait sur un chantier de notre l'appelleraarchitecte- par rapportau
dans la massed'archives publiques, époque! commanditaireainsi qu'à l'ensemble
Choisissonslecas le plus
privéeset institutionnelles,des délibé C'est donc àpartirde l'étudedecas dupersonnel.
rationsetdocumentscomptablesvien particulièrement éclairants que l'on
nent conforter laconnaissance que peuttenterdese représenterl'«idéal-
l'on peutavoir de monuments subsis type »d'un grandchantiermédiéval. complexe :celuid'un édi
tants, défigurésoudisparus. Latonalitéitalienneydomine, assu ficereligieuxconstruitau
Ladocumentationécriteestlaseule rant lelienavec laconstruction des cœurd'unegrandeville.
àpouvoiroffrirdes possibilitésd'ana grands édifices de la Renaissance. Avant mêmeles premierstravaux, se
lyseéconomique,techniqueet sociale Entrela fin duXIV®etle milieuduXVI® posele problème de lacoexistence,
du travail sur les chantiers. A cet dans une zone densément peuplée,
égard, les conseils de Fabrique, res- d'un chantier d'envergure et d'une
ponsabiesdei'entretiendes bâtiments structure urbaine. Un chantier de
ecclésiastiques,ont transmis une mul construction,en effet, estd'abord un
tituded'informations. Maisii estrare chantierde démolition. Avantde pro
que la documentation médiévaleait céderauxalignementset destructions
subsisté dès l'originedes travaux. nécessaires, le maître d'œuvre doit
C'est le cas de quelques grandes donc êtreen mesured'acquérirdes
églises d'Italie :les cathédrales de terrains bâtis au plus bas prix, ou de
Sienne, d'Orvieto, de Florence, etde faireadopterpar lapuissancepublique
Milan peuvent être étudiées à la des procéduresd'expropriation.
lumière de leurs propres archives. Une fois le sol acquis, le maître
Grâceàelles, nous pouvons retrouver d'œuvredoit prévoir, pour unelongue
la pratique quotidienne de grandes durée, unapprovisionnementen maté
Seulesquelquesgrandeséglisesita
entreprises, qu'il s'agissede la maî riaux de construction. 11 lui faut
trisede l'espace, de lagestion du per liennes,commecellesdeSienne(ci- d'abord penserau cheminementdes
sonnel, ou de la responsabilité des dessus)etd'Orvieto(ci-dessous),possè chars et charrettes, depuis la voie
choixcréatifs. dentdesarchivesremontantàl'origine d'eau la plus proche du chantier. 11
Lacomptabilitéaujourlejour asans deleurconstruction.Grâceàelles,on doitensuites'assurerdes possibilités
doute ses limites : on ne peut lui peuttenterdesereprésenterl'nidéal- de stockage sur place. Enfin, ilfaut
type»d'ungrandchantiermédiéval.
demanderde peindreles chemine creuser des fosses profondes pour
mentsde la création. Eliemontretou l'établissementdes fondations. Ainsi, à
tefois, à sa manière, comment une Milan, on descendit à sept ou huit
entreprise politique, spirituelle, et mètresdeprofondeurpouratteindrele
symbolique se construit avec des roc. 11fallut passercontratavec des
briques, des pierres, du mortieret du transporteurs chargés d'évacuer la
fer. Lesacteurs yapparaissent, au fil terreet les matériauxde démolition
des mentionscomptables, saisisdans non récupérables :simultanément,les
leurs devoirs et leurs gestes, et cer W éléments d'architecturesouterraine
tains d'entreeux acquièrent, dans la misàjourparlafouille étaientmis de
durée, uneépaisseur. côté, pour êtreréempioyés.
Les registrescomptablessont par Dansles premierstemps d'un chan
foisaccompagnésde délibérations du tier d'envergure, de nombreuses
conseil de Fabrique, qui mettent équipes deterrassierssont employées.