L'éclairage électrique / par le Cte Th. Du Moncel... ; ouvrage ill. de 70 fig. dessinées sur bois par Bonnafoux, Chauvet [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Du Moncel, Théodore (1821-1884). Auteur du texte. L'éclairage électrique / par le Cte Th. Du Moncel... ; ouvrage ill. de 70 fig. dessinées sur bois par Bonnafoux, Chauvet et Jamandier. 1879. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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Bue de Fleurus,9 BIBLIOTHEQUE DES MERVEILLES L'ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE PAR de LE comte DU MONCEL Membre de 1'liistitut ILLUSTRÉ OUVRAGE DESSINÉES DE 70 FIGURES SUR DOIS PAR BONNAFOUX, CHAUVET ET JAHANDIER PARIS .LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN,79 1879 Droil*depropriétéetde traductionré sent» L'ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE D'ŒIL UN COUP HISTORIQUE. Le besoin de s'éclairer en l'absence de la lumière so- laire s'est fait sentir chez l'homme dès les premiers âges du monde, et la production artificielle de la lumière par le feu qu'il sut découvrir est même l'un des grands caractères qui le distinguent des autres animaux.' Dans l'origine, il n'eut s'éclairer de simples pour que mor- ceaux. de bois enflammés, des débris de plantes sèches, des branches d'arbres résineux dont il formait: des ou torclles.; plus tard il put remarquer les propriétés com- bustibles et éclairantes de certains liquides oléagineux, et nous voyons que les Hébreux, les Égyptiens, les peu- ples de l'Inde et de la haute Asie, connurent dès la plus ..haute antiquité l'usage des lampes; mais lampes, ces même chez les Romains, étaient constituées par des mè- ches fumantes voudraient plus employer aujour- que ne d'hui nos paysans les plus arriérés. Les chandelles de suif imaginées en Angleterre au douzième siècle, et qui ne furent introduites France Charles furent en que sous V, considérées, dans le moyen âge, comme un grand progrès apporté à l'éclairage, et les lanternes pour éclairer les villes datent- du dix-septième siècle (1667). C'est ne que seulement milieu du siècle suivant furent inventés au que les fameux réverbères (lanternes à réflecteur) que nous dans notre jeunesse suspendus mi- avons encore vus au lieu des rues des différentes villes. Aujourd'hui nous méprisonsbeaucoup d'éclairage, et pourtant, ces moyens quand Quinquet inventa 1785 l'espèce de lampe qui en porte son nom, on trouva qu'il avait fait une magnifique découverte' et je rappelle'encore l'enthousiasme me lequel été accueillie l'invention de la lampe à avec a mouvement d'horlogerie de Carcel. Toutefois n'est qu'à ce l'époque de la découverte des propriétés éclairantesdu gaz par Lebon, en que commença l'ère des révolutions' dans l'éclairage public; mais, bien qu'on ait constater pu dès l'origine les. avantages immenses que présentait ce mode d'éclairage, il fallut longtemps pour qu'on se dé- cidât à l'adopter. C'est Angleterre furent faites les en que premières applications de système à l'éclairage des ce rues, et, bien que l'invention.fùt toute française, on ne pensa à l'employerParis qu'en 1818, sous l'adrninis- tration de M. de Chabrol. A cette époque, tous les produc- teurs d'huile à brûler furent frappés de stupeur, et ils voyaient dans cette découverte la ruine de cette indus- trie niais, contrairement à leurs prévisions, ils recon- nurent bientôt la consommation de l'huile à brûler que augmentait le développement de l'éclairage avec au gaz, et cela devait être ainsi, car l'éclairage habi- au gaz, en une tuant les populations à lumière plus vive, devait faire augmenter le nombre des lampes employées pour l'éclairage privé et perfectionner à point de la ce vue Il • paraît que c'est Argant qui fit cette invention, et que Quinquet lié fit que la perfectionner en adaptant à la lampe le tuyau de verre qui fait l'off ice de cheminée. construction des lampes elles-mêmes qui dépensèrent, par cela même, une plus grande quantité d'huile. Ce coup d'oeil rétrospectif nous montre qu'on s'exa- gère à tort en ce moment les conséquences que pou-, rait entrainer le développement de l'éclairage électrique. Si mode d'éclairage arrivait à être produit dans des ce conditions tout à fait pratiques, il faudrait bien des années qu'il pût généraliser, encore pour se et encore il pourrait toujours être appliqué; mais, ne pas comme on se serait habitué à cette lumière vive qui fait paraître les becs de aussi sombres le paraissaient, gaz que par rapport à les réverbères, trouvera obligé de eux, on se multiplier les becs de gaz sur les points où l'on sera les forcé de employer, et la consommation pourra peut- être même dépasser qu'elle est aujourd'hui. ce Bien la découverte de l'immense pouvoir lumi- que neux d'une décharge électrique déterminée à travers deux électrodes de charbon' ne soit pas nouvelle, ce n'est guère qu'en 1842 qu'on fit des expériences im- assez portantes pour qu'on pût pressentir Ja possibilité de son emploi comme moyen d'éclairage public. Les résultats obtenus par MM. Deleuil et Àrchereau dans leurs expé- faites, riences à cette époque, au quai Conti et à la place de la Concorde, avaient stupéfait tous ceux qui en furent témoins, et l'on demandait déjà si, opérant se en sur une très grande échelle, pourrait créer des'soleils on ne pas artificiels capables d'éclairer chacun tout quartier de un ville. lisais à cette époque la production de l'électricité nécessaire à la création de cette lumière exigeait des frais considérables; les de la régulariser étaient moyens très primitifs, et les personnes compétentes ne croyaient guère qu'on pût l'appliquer l'éclairage public. Pour- à tant, 1857, les machines magnéto-électriques de la en compagnie l'Alliance, construites dans l'origine dans un tout autre but la lumière électrique, prouvèrent que bientôt, à la suite de nombreux perfectionnements qui lui furent apportés par M. J. Van Malderen, que cette production de lumière pouvait être effectuée dans de bonnes conditions, et même dans des conditions telles, lumière lumière, pouvait l'obtenir prix que, pour on à un moins élevé que celui du gaz. On commença alors à revenir à l'idée de son application à l'éclairage public; mais la difficulté de la diviser et de la répartir sur plu- sieurs points, la surveillancequ'on était obligé d'apporter fonctionnement des lampes électriques, l'irrégularité au d'action de celles-ci, découragèrent les plus fer- encore vents, et ce n'est que dans ces derniers temps, après de perfectionnementsapportés machines élec- nouveaux aux triques, aux charbons des lampes et aux lampes élec- triques elles-mêmes, après surtout les expériences si intéressantes entreprises la compagnie Jablochkoff par pour l'éclairage des rues et des établissements privés, que la question est revenue à l'ordre du jour, mais cette fois dans des conditions infiniment plus favorables et qui font présager solution prochaine. juger une A en par l'émoi causé sur le marché financier des compagnies de gaz en Angleterre, commeen France et en Amérique, peut croire que la chose est devenue sérieuse, et on nous pourrons, probablement d'ici à peu d'années, as- sister la transformation de l'éclairage public, à comme l'avons déjà 1818. Toutefois, je dois le nous vu en répéter, je puis l'emploi du soit ne penser que gaz à jamais supprimé, et je serais même étonné, ne pas par les considérations émises plus haut, la que consomma- tion fût augmentée. N'y aurait-il emploi en que son de chauffage et force motrice, comme moyen comme l'on pourrait croire avenir; que encore à son car, pour l'éclairage des maisons, il est impossible d'admettre l'emploi de machines à vapeur, et le problème ne pourrait être résolu qu'avec des moteurs à les seuls qui gaz, peuvent être mis instantanément action, et qui né- en ne cessitent l'emploi de chauffeurs et de mécaniciens. pas
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