Description:"Le voyage d’hiver" ressemble au récit d’une promenade accomplie par une belle journée de janvier dans la campagne normande. Ce n’est en fait qu’une manière, la plus simple possible, de faire l’inventaire des moyens classiques de la description et des concepts moraux, esthétiques ou métaphysiques que pose initialement toute description. Le livre ne prétend pas aller au-delà. Son sujet est donc purement formel. Lorsque surviennent, entre autres, des questions aussi simplifiées que : “qu’est-ce que la beauté ? qu’est-ce que la mort ?”, l’auteur-narrateur, qui tient pour inutiles les réponses, s’en tient à quelques façons possibles de les poser. Une certaine revanche prise sur l’inconscience et l’émotion abstraite. “Le voyage d’hiver” est aussi l’allégorie de la mort. Il y a, dans certaines journées, l’image et le mouvement même de toute fin préméditée. La postface en précise les effets.