Été 1960. Dans l’aube naissante, un homme est étendu sur une plage du nord de l’Italie. Il a une blessure à la gorge. Debout, une jeune femme contemple son cadavre. « Ça devait arriver », pense-t-elle. Elle ramasse un couteau, l’arme du crime, et le jette à la mer. Puis elle prend la fuite. Elle repart chez elle, en Allemagne. Quelques heures plus tard, des carabiniers trouvent le corps du jeune Sicilien. Le vent a déjà effacé les empreintes de pas sur le sable. Le sable ne garde rien en mémoire. Le sable ne se souvient pas…