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Le royaume d'Alger sous le dernier dey PDF

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l^ î^ lin Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/leroyaumedalgersOOrinn LE ROYAUME D'ALGER SOUS LE DERNIER DEY OUVRAGES DE L'AUTEUR En vente a la Librairie Adolphe JOURDAN Marabouts et Kliouau, étude sur l'Islam en Algérie, un fort vol. in-8% avec une carteen 12 couleurs 15 fr. Rég-imespécialdel'Indig-énat enAlgérie,2broch.in-8. 3 50 1° Les Commissionsdisciplinaires fr. 3 50 2° Le Séquestre et la responsabilité collective fr. GéogTaj>hie ancienne de l'Alg-érie, 2 broch. in-8°. 1" Lesjjremiers royaumes berbères et laguerre de Jugurtha 3 fr. 50 2' Recherches sur les localités désignées par rhistorien Procope en son récit de la deuxième expéditio—n de Salomon dans le Djebel Âourès [(année i339 de J.-C.) Un numéro de la RetueAfricaine, avec carte et photogravure. 3 fr.50 IVos frontières Sahariennes, avec une carte S 50 en 8 couleurs .; fr. Lies Orig-ines berbèi'es, essais d'études linguistiques et ethnologiques. 1 vol. in-8'' 1 fr. Histoire de l'Insurrection de 1871 en Algérie, 1 fort vol., in-8% avec 2 cartes 1S fr. POUR PARAITRE PROCHAINEMENT : j HISTOIRE DE L'ALGÉRIE | depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, en - 10 volumes in-8" avec cartes et plans (roir ù ht couverture). \ cw l hli sous LE DERNIER DEY PAR RINN Louis CONSEILLER DE GOUVERNEMENT HONORAIRE ANCIEN CHEF DU SERVICE CENTRAL DES AFFAIRES INDIGÈNES PRÉSIDENT HONORAIRE DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ALGÉRIENNE AVEC UNE CARTE EN COULEURS 7 ALGER TYPOGRAPHIE ADOLPHE JOUR DAN IMPRIMEUR-LIBRAIRE -ÉDITEUR 4, Place du Gouvernement, 4 lOOO LE ROYAUME D'ALGER sous LE DERNIER DEY CHAPITRE PREMIER I.—Aperçugénéral surl'org-anisation politique. Lorsque le 5 juillet 1830, le dey Hocine (1) signa la convention d'Alger, il ne donnait, en réalité, à la France victorieuse, que la ville, la casba et les forts. Souverain élu par une soldatesque étrangère qui imposait son joug à une partie des côtes barbaresques, il n'avaitpas qualité pour disposer d'un royaume qui ^n'était pas le fiefhéréditaire de sa famille. Rien de pareil, d'ailleurs, ne lui avait été demandé par le vainqueur; aucune sti- (l) Un arrêté du Gouverneur général, en date du 27 mars 1885, arrêté pris en exécution du décret du 13 mars 1883, a rendu obliga- toire l'orthographe fixée par un vocabulaire officiel donnant la transcription en français des noms indigènes (pour l'établissement des registres de l'état civil). Les principes posés par la préface de ce vocabulaire ont été, dans la pratique, étendus à la transcription des noms des lieux, notamment dans la carte d'état-major, sauf pour quelques localités très connues. Nous nous sommes, dans ce travail, conformé à cette orthographe, et c'est ainsi que nous sommes forcé d'écrire Hocine ^-^^^^w, le nom du dernier dey, dont on aà tort fait Hussein. pulation n'avait visé ce qui était hors les murs de la capitale; aussi, gouverneurs, fonctionnaires, miliciens et sujets des diverses provinces du royaume d'Alger étaient-ils, en droit comme en fait, libres de se choisir un nouveau chef et de continuer, en qualité de belligé- rants, la guerre sainte engagée contre les chrétiens envahisseurs^ non pas au nom du dey détrôné, non pas au profit d'un Turcexécré, mais aunom de Dieu, etpour la cause sacrée de l'Islam. Quant aux populations qui n'avaient jamais reconnu ou subi l'autorité du dey d'Alger et à celles qui n'ad- mettaient sa suzeraineté qu'à des conditions débattues et réciproquement acceptées, il était logique de penser que la convention militaire du 5 juillet 1830 ne les tou- chait en rien. Ce ne fut, cependant, pas ainsi que les choses furent comprises en France, et même en Algérie; chrétiens et musulmans, subissant, chacun à leur façon, l'influence de l'idée monarchique qui identifie un peuple dans son souverain, crurent volontiers que la prise d'Alger et l'exil dudeyHocinenous avaientcréédesdroitssur tout le pays,entrele Marocet la Tunisie.L'investituredonnée solennellement dans la kasba, le 15 juillet 1830, au bey du Titri, Bou Mezrag la reconnaissance volontaire de ; la souveraineté de la France par le bey d'Oran, les démarches des Bougiotes et des Bônois ne contribuè- rent pas peu à nous confirmer dans cette opinion, que vainqueurs de ce dey élu nous étions seslégitimes suc- cesseurs et les héritiers « du beylik », c'est-à-dire des droits et prérogatives que détenait ou que revendiquait le chef éventuel du royaume d'Alger. Aussi, dès les premiers jours de l'occupation, nous appelâmes couramment insurgés et rebelles les popula- tions qui refusaient de reconnaître notre autorité. Si tout se fût borné à cette qualification inexacte de nos ennemis indigènes, le mal n'eût pas été grand, car en fait nos généraux et nos soldats voyaient presque

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