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Le rôle des intellectuels dans les transformations politiques et sociales après L'apparition de l PDF

327 Pages·2016·3.14 MB·French
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- École doctorale de philosophie Thèse pour le DOCTORAT en PHILOSOPHIE Par Shawnm Yahya KIDIR « Le rôle des intellectuels dans les transformations politiques et sociales après L’apparition de l’opposition en 2009 au Kurdistan irakien.» Direction de Thèse : Professeur Jean Salem Sous l'égide du jury composé de Rapporteur - Hamit Bozarslan, directeur d'études - École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Rapporteur - Daniele Joly, professeur émérite, Département de sociologie, Université de Warwick Coventry CV4 7AL UK - Adel BAKAWAN, Chargé de cours à l’Université d’Evry, département de Sociologie, département d’Administration Economique et Sociale. Docteur en sociologie à l’Ecole des Haute Etudes en Sciences sociales de Paris. Date de soutenance 14/Juin/2016 1 Table des matières - Introduction générale……………………………………………………………………….(5---10) -Les problématiques :……………………………………………………..............................(10---12) -Les hypothèses de travail :………………………………………………............................(13) -Méthodologie :………………………………………………………………………………..…(13) Première partie (Cadre théorique et contextualisation philo – sociohistorique) A- La définition des concepts……………………………………………………………………………(14) 1- Le concept du Rôle :……………………………………………………………………….(15---19) 2- Description et analyse du concept de « l’intellectuel » et Qui est l’intellectuel?………. (20—40) 3- Description et analyse du concept de « Transformation ou changement » …………… (41—58) B - La situation des intellectuels et leur influence dans la société kurde…………………..………. (58-61) 1-Le rôle des intellectuels dans la société kurde…………………………………………...… (61-105) 2-Les différents types d’intellectuels dans la société kurde………………………………... (106-142) 3-La responsabilité des intellectuels dans la société kurde………………………………… (142-146) C -La situation culturelle des intellectuels kurdes …………………………………………….. (146-162) 1-Les médias et le rôle des intellectuels dans la liberté d’expression au Kurdistan….. (163-170) 2- Les groupes d’intellectuels et les O.N.G dans la société kurde …………………….. (170-190) 3-La situation et le changement dans le domaine social………………………………… (190-195) 2 Deuxième partie (Enquête de terrain). A-Premier axe : Les obstacles devant les intellectuels dans la société kurde… (196-197) 1- Quelle est la mesure pour être intellectuel dans la société ?............................................ (198-201) 2- Selon les intellectuels kurdes , Quels sont les obstacles au développement politique ? Quel est rôle des intellectuels dans le discours politique? (201-207) 3- Est-ce que la société kurde accepte la vision et les projets des intellectuels ? Si la société n’accepte pas la vision des intellectuels, quels sont les facteurs ?…………………………………(207-213) 4- Les obstacles et la problématique qui empêchent le rôle de l’intellectuel dans la communauté A- Les obstacles subjectifs (personnels)……………………………………………. (214-220) B- Les obstacles objectifs &- La problématique politique………………………………………………………….. (220-226) &- Les coutumes et traditions religieuses et leur impact sur la fonction intellectuelle….. (226-233) &-La problématique économique et son impact sur la fonction intellectuelle………….. (233-237) B - Deuxième axe : Les relations entre les intellectuels et le pouvoir dans la société kurde….. 1- Du point de vue des intellectuels, quelles sont les relations entre le pouvoir et les intellectuels ? ………………………………………………………………………. (237-247) 2- Jusqu’à quel niveau les intellectuels kurdes peuvent passer leur message à travers les établissements publics, en général, et dans les organes politiques en particulier, tout en gardant leur indépendance ?.................................................................................................... (247-251) 3- Jusqu’à quel point le pouvoir écoute-t’il les projets des intellectuels ou à quel point l’esprit des 3 intellectuels est-il présent dans les projets politiques du KRG ?................................. (251-254) 4- Est-ce que le pouvoir au Kurdistan a mis les intellectuels sous pression ? Est-ce que le pouvoir kurde est une autorité tolérante ?................................................................................. (254- 259) 5- Quels sont les facteurs qui ont créé au Kurdistan un vide entre les intellectuels et le pouvoir ?....................................................................................................................... (260-263) C – Troisième Axe : L’apparition de l’opposition et le point de vue des intellectuels. 1- Comment les intellectuels jugent-ils l’expérience de l’opposition ? Comment les intellectuels protègent-ils leur position entre le pouvoir et l’opposition ?........... (263—267) 2- La critique des intellectuels et ses conséquences. ?............................................ (267—270) 3- Durant les grands changements au Kurdistan, la rue a-t-elle précédé les intellectuels ? …………………………………………………………………………………… (270-274) Conclusion générale …………………………………………………………………………...…. (275—278) Bibliographie …………………………………………………………………………………….…. (279-296) Les annexes 1- Liste des organismes, journaux et partis politiques que nous avons cités ………….… (297—301) 2- La biographie des intellectuels interrogés pour ce travail ………………………….… (302--- 313) 3-Images et caractéristiques de l’intellectuel kurde……………………………………….... (314---321) 4 Introduction Le rôle qu’ont joué les intellectuels dans les transformations politiques et sociales dans la société kurde nous paraît très important, pour diverses raisons. Tout d’abord, il est certain que dans la vie politique de n’importe quelle société, les intellectuels ont des rôles à jouer. Ensuite, les intellectuels kurdes, en raison de l’histoire et de la nature de la composition de la société kurde, ont leur propre particularité. Il nous a donc paru important de les distinguer des autres intellectuels. Il est clair que les intellectuels ont toujours participé, d’une façon ou d’une autre, à la libération du Kurdistan. Il nous semble que si, aujourd’hui, la situation des Kurdes en Irak est largement meilleure que celle de leurs frères dans les autres parties du grand Kurdistan (c’est-à-dire en Turquie, en Iran et en Syrie), c’est aussi grâce aux efforts des intellectuels engagés et patriotes qui ont consacré une grande partie de leur vie et de leurs œuvres au service de la patrie, – et nous citerons quelques exemples de ces intellectuels qui ont participé directement ou indirectement à l’évolution de la société kurde ou au progrès du Kurdistan (dans ce travail, chaque fois que nous utiliserons le mot « Kurdistan », cela concernera uniquement le Kurdistan d’Irak). J’ai mesuré, dès le début, la taille des difficultés rencontrées par ceux qui travaillent sur le rôle des intellectuels dans les changements sociopolitiques qui sont intervenus au sein de la société kurde. J’ai voulu comprendre le rôle des intellectuels dans la constitution de la conscience collective. De même, j’ai essayé de connaître les relations des intellectuels avec la politique, le pouvoir, les partis politiques et la société. En même temps, je voulais analyser les luttes qui existent entre les intellectuels et les organisations politiques et sociales. Il me semble qu’il est important d’identifier également quelles sont les catégories d’intellectuels qui existent dans la société kurde. Chaque fois qu’on approfondit la recherche sur ces questions, on constate que les difficultés quantitatives et qualitatives se multiplient considérablement. Aussi, en étudiant les autres aspects de ces questions, parfois, d’autres sujets viennent se rattacher, et nous sommes obligés de les traiter également. L’une des raisons de ces élargissements dépend de la nature de l’identité de « l’intellectuel » pour laquelle on trouve des centaines de définitions et dont chacune 5 dépend de la situation temporelle, spatiale ainsi que des contextes particuliers. L’une de ces définitions que l’on peut citer ici, à titre d’exemple, est celle qui a été donnée par Edward Saïd : « L’intellectuel est la seule personne qui peut dire la vérité en face de l’autorité, c’est celui qui se fâche très rapidement, mais qui a un langage clair et audacieux ». Pour d’autres chercheurs de tendance de gauche, l’intellectuel est quelqu’un qui réfléchit : à partir de ce point, ces chercheurs se rapprochent de Gramsci. Ainsi on peut dire que tout le monde est intellectuel, mais tout le monde n’a pas la même fonction d’intellectuel dans la société. Nous serons donc peut-être obligé de donner des définitions, non seulement du terme « intellectuel », mais aussi de la culture au sens large du terme, de voir la place de la culture et de l’intellectuel dans la société et le développement de celle-ci, ainsi que le rôle de l’intellectuel dans différentes positions vis-à-vis du pouvoir mais aussi dans la société, surtout à l’égard de certaines traditions. Dans la société kurde, le pouvoir et les autorités ont souvent cherché une légitimité afin de les « juger ». Bien évidemment, cette légitimité était perdue ou n’avait pas de sens. Parfois les autorités kurdes ont recruté ces intellectuels pour mieux les contrôler ou, bien des fois, le pouvoir les soutenait financièrement, et si cela ne fonctionnait plus, les autorités n’hésitaient pas à employer des moyens de pression, directs ou indirects. À ces méthodes s’ajoutait la position des hommes de mosquée et des idéologues islamistes, souvent radicaux, car selon ces hommes de foi, les intellectuels peuvent facilement influencer la conscience et l’opinion publiques, et par conséquent être dangereux pour la société kurde. Nous avons même assisté à des actes de violence commis à l’égard des intellectuels, et cela depuis plusieurs décennies. Ce genre d’actions ou de réactions vis-à-vis des intellectuels a fait que ces gens de lumière ont été méfiants et vivent dans une situation fragile et délicate qui les empêche d’agir comme ils le souhaiteraient. Parmi les difficultés que nous avons rencontrées dans notre travail, comme nous l’avons dit précédemment, il y avait la vison des intellectuels kurdes eux-mêmes. Comme l’une de ressources de cette étude, je me suis penchée sur ce qui était écrit par ces intellectuels et leur rôle dans les changements sociopolitiques qui ont eu lieu au Kurdistan. J’ai aussi tenté d’établir une sorte de comparaison entre le regard de ces intellectuels avec d’autres, non kurdes, notamment 6 européens, avec les idées d’Antonio Gramsci, qu’il a consignées dans ses Cahiers de prison, mais aussi avec les essais de Michel Foucault, Jean-Paul Sartre, du grand sociologue Pierre Bourdieu ou bien de l’américain Noam Chomsky. Bien qu’il y ait environ un siècle de différence, il existe tout de même des points communs entre les visions nées dans les deux cultures fortement distinctes. Étant donné que les Kurdes et leur culture sont proches des Arabes, je me suis rapprochée aussi des écrits d’intellectuels arabes comme Edward Saïd, sur la position des intellectuels dans la vie politique ou à propos de l’image de l’intellectuel dans les périodes de guerre. De même, j’ai pensé qu’il était important de connaître la vision des Iraniens sur cette question, c’est pourquoi je n’ai pas oublié les ouvrages du philosophe persan, Ali Shariati. Une partie de mon travail devait être consacrée au climat culturel qui existe dans la société kurde. Quelles sont les organisations culturelles et quel est leur rôle dans une société musulmane ? Comment ces institutions fonctionnent-elles ? Quelle est la place des médias et de l’enseignement supérieur au Kurdistan ? Ont-ils une influence sur les intellectuels ? Les syndicats et les instances juridiques jouent-ils un rôle au Kurdistan ? Ces questions, et bien d’autres, méritent une réflexion approfondie. À ce jour, et à notre connaissance, en France, cette question n’a pas été étudiée dans le cadre d’un travail universitaire ; nous n’avons trouvé ni mémoire de Master ni aucune thèse de doctorat, ni, dans les publications du CNRS, une étude traitant de cela. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons choisi ce sujet. D’autre part, nous pensons également que ce travail peut apporter quelques informations nécessaires et des renseignements utiles pour les étudiants, les journalistes, les chercheurs et toutes autres personnes qui s’intéressent à cette question de près ou de loin. À signaler également que la dimension actuelle de notre sujet nous a paru intéressante car nous avons constaté que les jeunes intellectuels ont joué un rôle dans les événements de février 2011, ce qui a attiré notre curiosité pour mieux comprendre le climat sociopolitique de la société kurde. Cette participation des jeunes intellectuels dans les événements politiques intervenus au Kurdistan était la conséquence indirecte des printemps arabes. Car, si les Kurdes en Irak sont très proches de la culture et de la langue persanes, ils sont aussi très influencés par la langue, la culture et surtout les médias arabes, et cela en raison de leur connaissance et maîtrise 7 de la langue du Coran, laquelle est étudiée à tous les niveaux de leur scolarité, de l’enseignement primaire à l’université. Aussi le choix de ce sujet, si actuel et si riche, dépend-il également de motivations personnelles fortes. Étant moi-même membre actif du Parti Politique du Kurdistan, je suis directement engagée dans des activités politiques, dans des milieux associatifs et je travaille avec des intellectuels. En même temps, j’écris parfois dans quelques journaux kurdes et je voulais mieux comprendre la position des intellectuels dans la vie politique, c’est pourquoi j’ai choisi ce sujet. Je souhaitais également disposer d’outils et d’éléments scientifiques qui me permettraient de mieux me rapprocher de certains points importants de l’actualité politique et sociale de mon pays. Suite à notre travail, nous avons constaté l’existence de plusieurs catégories d’intellectuels. Il y a des intellectuels engagés qui sont liés avec un parti politique, d’autres, sympathisants d’un organe, travaillent souvent dans une organisation en rapport avec un parti. Il existe aussi des intellectuels qui se sont mis du côté de l’opposition, phénomène récent de la société kurde. Nous avons bien évidement des intellectuels neutres, mais leur nombre reste assez faible et des intellectuels croyants, pratiquants modérés, à côté de ceux qui sont très radicaux ; là aussi, l’influence des États voisins, la Turquie, l’Iran et l’Arabie saoudite, est visible. Dans ce travail, nous parlerons des raisons qui font que les intellectuels au Kurdistan ne sont pas toujours bien traités, surtout quand ces hommes et femmes d’idée n’adhèrent pas à un organe politique. La question d’adhésion des intellectuels aux partis politiques sera également abordée dans cette étude. Nous parlerons aussi de la fuite des intellectuels kurdes, souvent vers l’Europe ou d’autres pays occidentaux, où ils vivent comme des réfugiés politiques ; leur nombre est en augmentation permanente. Quelques artistes et écrivains ont quitté le Kurdistan sous les menaces des islamistes. Certains de ces intellectuels ont été aidés par les partis politiques pour leur départ en exil car aller en Europe, n’est pas une chose facile. Il existe aussi des intellectuels qui préfèrent l’isolement et qui se plongent dans une activité artistique, littéraire ou autre. Il nous semble que ces questions méritent des explications. Nous avons choisi une période bien précise, de 1991 à 2014, c’est-à-dire vingt - trois ans, ce qui nous permet de bien distinguer les différentes situations après le soulèvement de 1991. Aussi nous abordons la position des partis politiques ainsi que l’apparition de l’opposition dans 8 les dernières élections de 2009. Nous avons choisi cette période aussi pour des raisons de méthodologie, afin de ne pas trop élargir le sujet et sortir du contexte historique. Il est évident que, d’une part, si nous avions choisi une période plus large, nous aurions eu besoin de davantage de temps et d’autres sources pour mieux traiter la problématique du sujet. D’autre part, il est connu de tous que la société kurde d’avant 1991 était une société réprimée par le régime Baas et les intellectuels kurdes souffraient autant que l’ensemble de la population, non seulement kurde, mais aussi irakienne. Il faut dire qu’à cette époque tous les intellectuels kurdes, sans exception, étaient engagés. A noter aussi qu’il y a eu des grands progrès dans tous les domaines et on remarque une nette différence entre les années 1990 et les années 2000. La situation économique du Kurdistan s’est fortement améliorée, surtout après la chute de Saddam Hussein en 2003, car l’ancien régime imposait un embargo sur la région du Kurdistan. La population kurde souffrait du manque de matières premières. A cette période, l’ensemble des activités commerciales, économiques et industrielles étaient arrêtées. Nous verrons comment cette amélioration du niveau de vie a changé la vie politique, mais aussi la vie de certains intellectuels. Il nous semble également important d’analyser la position des médias kurdes et leurs liens avec les intellectuels. Nous savons que l’existence de la presse libre, par exemple, est assez récente au Kurdistan. Certaines médias appartiennent directement aux partis politiques, et ne publient que les gloires et les succès de leur propre patron (ce qui est le cas pour le Xebat du PDK et Kurdistani Nué de l’UPK ainsi que leur chaîne de télévision (KurdSat, Kurdistan TV) et leur station radio, sans oublier de nombreuses agences de publication, de propagande et de diffusion). D’autres médias se déclarent indépendants mais en réalité ils ont des rapports avec les partis d’opposition (que cela soit avec Goran, Bzutneue Islami ou autres). Certains intellectuels expriment leur position politique ou idéologique à travers ces publications, d’autres préfèrent les livres, les débats publics ou internet. Les médias ont eu un rôle important sur les hommes politiques, surtout concernant les évènements de février 2011. Il est clair que la femme kurde n’était pas absente de la scène politique. Plusieurs écrivains et journalistes femmes ont laissé leur trace dans la vie politique au Kurdistan. Pour une société traditionnelle, dans laquelle le poids de la religion est particulièrement important, quelques rares femmes kurdes courageuses ont pu 9 franchir certaines limites malgré de nombreux obstacles. C’est pourquoi nous avons pensé qu’interroger quelques-unes de ces femmes nous aiderait pour comprendre le rôle des femmes intellectuelles dans la vie politique au Kurdistan. Dans un souci de neutralité et afin de mieux étudier ce sujet, nous avons choisi plusieurs sources d’information. Tout d’abord, nous avons privilégié les travaux universitaires rédigés sur ce thème ; ils sont assez rares et ont été menés en kurde et/ou en arabe dans les universités du Kurdistan ; nous avons pu les consulter et prendre des notes. En français, nous avons lu quelques mémoires de Master ou des thèses mais ils traitaient de sujets voisins ; toutefois, nous avons pu prendre quelques renseignements utiles qui nous ont aidés pour la rédaction de notre travail. Ensuite, nous avons consulté de nombreux journaux et revues, spécialisés ou non, dans lesquels figuraient parfois des informations importantes, ce qui fut également le cas pour un certain nombre de sites internet. Nous avons pu aussi visionner quelques programmes télévisés (des rencontres et débats politiques avec des intellectuels). Bien évidement nous avons lu et étudié un certain nombre d’ouvrages scientifiques écrits par des spécialistes des questions concernant les Kurdes, les intellectuels en général et des concepts sociologiques et politiques. Afin de mieux réaliser ce travail, nous avons mené une enquête de terrain au Kurdistan, mais uniquement dans les deux villes de Suleimany et Erbil. Des raisons de sécurité nous ont empêchée de nous rendre à Kirkuk et d’y rencontrer ses intellectuels. Aussi, le manque de temps ne nous a malheureusement pas permis de rencontrer les intellectuels de Dehuk, c’est pourquoi notre recherche se limite uniquement aux deux principales villes. Nous avons pu rencontrer des intellectuels de toutes les différentes catégories que nous avons citées plus haut. Nous les avons interrogés et avons pu récolter leur point du vue, leurs analyses et leurs critiques sur l’engagement des intellectuels dans la vie politique au Kurdistan. -Les problématiques : Dans cette recherche, nous travaillons sur le des intellectuels dans le processus des transformations sociales et politiques au Kurdistan irakien. Par transformation sociale nous entendons le passage d’un système social à un autre, d’une société traditionnelle à une société moderne et ce, en vue d’une évolution du système. Ce changement a eu un impact sur les normes 10

Description:
Gramsci s'est intéressé de près au rôle des intellectuels dans la société, il se disait dirigeants politiques, les inciter à la modernisation et à rectifier les erreurs et à revoir leurs. 319. Voir Albert Schweitzer, la philosophie de la civilisation, trad. Abdullrahman Badawi, Bayrût, D
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