Marcel Aymé aura écrit énormément de nouvelles. « Le nain » est un des recueils de ces nouvelles, le premier, paru en 1934.
Ces nouvelles sont, quasi systématiquement, bordées, frangées de fantastique.
Ainsi, le nain Valentin, dans la nouvelle éponyme, se met à grandir dans sa vingt-cinquième année, ruinant du même coup ce qui faisait sa richesse ; son état de nain.
Dans « La canne », le fantastique n’est pas vraiment mis à contribution. Il s’agit plutôt d’une étude de mœurs, certainement typique du milieu bourgeois français de l’avant-guerre. Un homme, plutôt faible et veule vis-à-vis de sa femme, qui veut faire montre d’autorité en s’appropriant une canne héritée d’un oncle qui vient de mourir. Et Marcel Aymé de démonter tout ceci et de nous narrer les effets secondaires de cette funeste situation.