Raffaella dut se rendre à la terrifiante évidence : un démon était remonté des profondeurs de son esprit vers la surface et avait en quelque sorte prit le contrôle du professeur d’Allose. Etrangement, alors qu’elle tournait et retournait ces pensées effrayantes ce fut le titre d’un poème de Baudelaire, appartenant aux fleurs du mal, qui se présenta à l’esprit de la jeune femme : Les Métamorphoses du vampire. C’était cela ! C’était exactement ce qui était en train d’arriver à son mari ; aussi incroyable et dément que cela puisse paraître : le fait d’avoir égorgé « par accident » l’infortunée Marie-Pierre Bouvillon l’avait littéralement métamorphosé en vampire.