Description:A François Coppée. Parti de la gare de Lyon, par une nuit de décembre, au milieu d’une tempête de neige traversée de rafales cinglantes, je débarquais le lendemain à Marseille, à dix heures du matin, sous un ciel clair et bleu. C’était comme un réveil en plein rêve, un rêve inondé de soleil, baigné d’azur, enveloppé d’une immense gaîté. La joie de vivre est faite de ces contrastes, de ces changements imprévus qui, brusquement, donnent au cours de nos idées, trop apaisées, une orientation nouvelle, fouettent nos désirs, exaltent nos songeries.