L LE LIVRE DE LA PRIÈRE ANTIQUE DU MEME AUTEUR : Histoire du cardinal PItra, Paris, Retaux, 1893. Etude sur la PeregrInatiO Sllvlae, les églises de Jérusalem, la discipline et la liturgie au iv"^ siècle, Oudin, 1893 (épuisé). La Prière liturgique : La Prière pour les morts, Oudiii, 1901. La Prière pour les malades et les inGrmes, Oudin, 1902. La Dévotion liturgique i la sainte Vierge, Oudin, 1905. Les Origines liturgiques. Conrérences à l'Institut catho- lique de Paris, li)0(i, un vol. iu-S», Paris, Letouzey. Dictionnaire darchéologle et de liturgie en cours de publication Paris, Ltlouzey. , Introduction aux études liturgiques, un vol. m 18, Blond, Paris, 1907. LAngleterre chrétienne avant les Normands, Gabalda, Paris, 1909, un vol. in-12. CUM SUPERIORUM LIŒNTIA farnhorough, 26 dcc. 1902. IMPRIMATUR : Turonibus, die 6januarii 1910. H. Pasqiwer, vie. gén. R-"' DoM Fernand CABROL ABBÉ OE IAnNBOROUCR (aNCLBTEIIIIK) LE LIVRE ui: LA. PRIÈRE ANTIQUE Cinquième Édition 16^ Mille TOURS MAISON alfrp:d mame et fils ÉDIThURs iyi9 Droitdereproductionetdetraductionréservépourtouspays,ycompria la Suèdeet la Norvège. JUN 13 1960 PRÉFACE Tout homme qui admet l'existence de Dieu re- coimaît la nécessité de la prière. S'ily aun Dieu, créateur de ce vaste univers, il faut que l'homme l'adore, le remercie, le loue, reconnaisse son domaine, s'humilie devant lui pour ses fautes, lui demande miséricorde et assistance. Ainsi la prière, sous une forme ou sous une autre, doit tenir dans la vie de tout homme qui n'est pas athée une place importante. Celui donc qui nous apprendrait à prier mériteraittoute notre recon- naissance. Si l'Eglise, comme nous le croyons, est lavraie société fondée par le Christ et bénie par Dieu, elle doit non seulement apprendre à ses fidèles à prier, mais encore sa prière doit être la prière la plus excellente, la plus vraie et la plus efficace. Or c'est bien le caractère que les indifférents euxrmémes et parfois les adversaires reconnais- sent aux prières et à la liturgie catholique. Ils ne VI PRÉFACE peuvent assister à un office de l'Église, si cet office est accompli comme il doit l'être, sans éprouver une émotion profonde et sans être por- tés à s'agenouiller et à prier avec les fidèles. Cet effet a été mille fois constaté et peut se constater encorechaque jour autour de nous. Newman, encore protestant, écrivait : « Il y a tant d'excellence et de beauté dans les offices du bréviaire que si des controversistes romains le présentaient à un protestantcomme le livre des dévotions romaines, ce serait créer indubitable- ment un préjugé en faveur de Rome, à supposer que le protestant fût d'une candeurmoyenne et sans parti pris (1). » Il hérita de Fronde un bréviaire dont ce der- nier s'était servi : « Je le pris, a raconté Newman devenu catholique, je l'étudiai, et depuis ce jourje l'ai sur ma table^ et je m'en sers cons- tamment. » Plus tard, il racontait encore que cet événement fit époque dans sa vie ; l'étude du bréviaire et l'habitude de le réciter chaque jour ouvrirent devant lui une route nouvelle. Les plus célèbres romanciers de nos jours ont i) Il ajoutait : « et qu'il ignorât les circonstances du cas, » ce qui dans la pensée assezobscuredes anglicans signifie qu'ils peuvent prendre à l'Église catholique ses pratiques, saliturgie, ses croyances même, tout en restant anglicans. Tractsfor the time^no 73, Theroman breviary, p. 1 ; cf. Thureau Dangin,La renaissance catholique en Angleterr»
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