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Le groupe dit pahouin (Fang, Boulou, Beti) PDF

151 Pages·1958·9.44 MB·French
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:MONOGRAPHIES ETHNOLOGIQUES AFRICAINES publiées sous le patronage de \' INSTITUT INTERNATIONAL AFRICAIN Gl\OUPE DIT LI~ PAHOUIN (FANG - BOULOU - BETIJ par Pierre ALEXANDRE Jacques BINE'T et Secrétaire général AllacM du Centre du Hautu Etudu à l'Ofllce de la ReeheP'ehe d'adminutralion musulmane scienli(lque el technique de l' Uniucr•ité de Pari• Oulre-Me.r PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE 108, PARIS BouLEVARD SAINT-GERMAIN, 1958 L'Institut International A[ricain dont le siège est à Londres, a pour adresse INTERNATIONAL AFRICAN INSTITUTE 10/11 Fetter Lnne, Flect Slrect LONDON E. C. 4 La présente collection est placée sous ln direction du pr Daryll FoRDE, directeur de l' 11llernalional African Jnslilule, à qui toutes demandes concernant les publications et les travaux de rinstitut. doivent être adressées. VI LE GROUPE DIT PAHOUIN lué !OUS la direction du pr Olbrechts, au Centre de Documentation du .'\fusée du Congo belge, d Tervueren, oil 1\llle Boone, el les membres de son service, s'emploient au rassemblement el au classement d'une documentation considérable concernant les peuples du Congo belge el du Ruanda-Urundi. Ils travaillent en collaboration étroite avec les ellmo logues qui sont sur place, auxquels les projets de communications sont soumis pour vérification. L'Institut lnlernalional Africain désire exprimer ioule sa reconnais sance aux organisations officielles, dont l'aide financière a permis l'exé cution de ~;elle tlude, et aux nombreux saoants, directeurs d'organisalions de recherche, fonctionnaires des administrations, missionnaires el autres, qui ont collaboré d ces lraoaux, el qui, en accordant des facilités d nos chercheurs, en lisant leurs manuscrits, partagent le mérite qui pourrait être aflribué auz auteurs des dioerses sections. Étant donné que la valeur inégale des documents existants, el que la diversité des méthodes employées dans leur recueil ont été parmi les raisons pour lesquelles celle élude a été entreprise, il est évident que ces exposés ne peuvent être considérés comme complets el définitifs. On a l'espoir, cependant, qu'ils donneront une descriplion assez claire de l'étal actuel de nos connaissances, qu'ils indiqueront leurs lacunes et les poinu où des recherches complémentaires sont nécessaires. Pierre Ale.1:andre a visilé à plusieurs reprises le Gabon el la Guinée Espagnole alors qu'il exerçait des fonclions administralioes au Sud Cameroun de 1946 à 1951. Il esl, depuis 1955, détaché à l'Université de Paris comme secrétaire général du Centre de Hautes Éludes d'Admi nistration musulmane (C.Il.E.A..J.\1.). Jacques Binet, après avoir, lui aussi, assumé des responsabilités administratives au Cameroun, est, depuis 1954, attaché à l'Office de la Recherche scientifique el technique outre-mer (O.R.S. T.O.i\1.). Il a, sous l'égide du Conseil supérieur de la Recherche sociologique outre-mer, accompli plusieurs missions en pays pahouin, au cours desquelles il a effectué des enquêtes de sociologie juridique el économique. Les auteurs tiennent d exprimer ici leur reconnaissance auz autorites de l'Afrique Équatoriale Française, dont le bienveillant appui a permis la publication de ce livre. TRANSCRIPTION PHONÉTIQUE Prcsquo tous Jcs mots africains reproduits dans le texte sont des mots bulu transcrits selon l'orthographe dite protestante (BATES et GooD), la seule permettant l'emploi d'une machine à écrire à clavier ordinaire. Les valeurs des lettres sont à pou près los suivantes, par rapport au rrançais ou à l'anglais : a intcrmlldiaire entre a (mat) et d (mdle). e == to Précédant n final : comme l'anglais ten, men (e) i 2° Précédant k ou n final : comme l'anglais sung ou buck (A) ; ao Partout ailleurs cu bref comme veuf (a). o = comme dans port, mort (o). ô = comme p&le, m{jle, mais plus près do ou. u =ou. i, é à peu près comme on français. Les voyelles longues sont doublées (aa, rtu, etc.). Un l final muet allonge la voyelle qui le précède. cv, y = ou et i consonnes (water, yole). b, d, k, l, m, n, p, t, v, z = comme on français ; le l final no sc prononce quo dans les liaisons. g toujours comme gdteau, go. s toujours comme son, sabot. j comme John (d3)· f légèrement plosif, un peu comme apfel {le p initial des mots européens sc transforme souvent en f : police= /rdis). ii comme lo ng du participe anglais singing (l)); le tilde est remplacé par un accent circonflexe en dactylographie (Il). L'usage moderne est. d'omettre le tilde ou accent devant un k ou un g : nkol, ngôé. ty intermédiaire entre tclùque (tick) et tÙJrs (ticr). h fortement aspiré comme horse, haPe (rare). 1° Indique l'élision d'une voyelle par attraction : m'ake = me ak.e. 2° Indique l'élision du k entre deux voyelles; se prononce alors comme une att..aquo vocalique {') ou un esprit rude ('). Il oxisto deux plosives particulières kpw et gbw, ditlôrant des plosives labio-vélaires kp et gb par Paddition d'un ou consonne. Il n'y a pas de ,. en bulu. L'r des mots européens est remplacé par un l vélaire quo je nole hl; l'r fad est remplacé par un t (biüi = bitti), parfois un k ou x {Mebf!re = Mebe'e). Les fricatives vélaires x (allemand, écossais : och) eL y (arabo maugrébin _,;) existent en fat\ ct sont toutes deux transcrites par gh, étant interchangeables suivant les dialectes {on a ainsi une série mabexe-mebeye-meba'a). Le 1t emphatique (,;) existe dans certains dialectes faft généralement. transcrit /th. Les tons ne sont pas notés excopté le glissa.ndo du négatif qu'on souligne ou met en italique : ' m'ayem = je sais. m'gyttm """' je ne sais pas. CHAPITRE PREMIER SITUATION GÉOGRAPIDQUE :ET CLIMATIQUE Le pays pahouin couvre environ 180 000 km', de la Moyenne* Sanaga (4o 30' N) à l'embouchure de l'Ogooué (lo 20' S) en latitude, de l'Atlantique (9o 30' E) à la Moyenne-Sangha (14o E) en longitude. Ses habitants ressortissent politiquement au Cameroun, à la Guinée espagnole ct à l'A.E.F. (Gabon ct Moyen-Congo). Cc pays sc présente essentiellement comme un plateau de roches cristallines au Nord, métamorphiques au Sud, avec des dômes d'int.ru· sion assez effacés, séparé de la mer par une chaine usée dépassant rarement 1 000 rn, coupée par les gorges des fleuves côtiers. L'altitude moyenne varie entre 500 ct 700 rn, jusqu'ô. la coupure profonde de la vallée du Bas-Ogooué. La ligne de partage des caux entre les bassins du Congo et des fleuves côtiers s'infléchit vers le Sud-Est à partir du massif de Nkolo mendim (la montagne-des-eaux) dans la subdivision de Sangmélimn. Le principal tributaire du Congo (par la Sangha) est le Dja (Ngoko). Les principaux fleuves côtiers sont la Sanaga et le Nyong, le Ntem {Campo), le Muni ct l'Ogooué. Le climat est de type équatorial humide modifié par l'altitude et caractérisé par une double alternance de saison sèche et de saison de pluies. La mesure du lemps chez les Pahouins est. le mbu, d'environ six lunaisons (ngon), l'année solaire sc répartissant comme suit. (l) : - mi-juin - mi-décembre : ôy(Jn (petite saison sèche) eL su'u (grande saison de pluies) ; mi-décembre-mi-juin: ésep (grande saison sèche) où l'on distingue parfois bikone (petites pluies). Les températures ct pluviosités moyennes sont indiquées au tableau de la page 2. L'humidité favorise sur presque toute la zone com~idt~rée une végétation forestière puissante : sur le plateau forêt primaire (afan}, en recul devant la forêt secondaire à essenceA tendre!' (~t. lltJUs-boiK dense ( èkôlôh") (2) ; dans la vallée d(~ l'Ogooué, forêt inondée à poto--pot.o ( 1\ OalE'S valnhtes approximativement pour Jo fronUèl"f'! Cunwroun..Qabon • lenninologie bulu. En faft ; oyum, •ugha ou 6U(Jhl. ' (2) Pour moj, tkuxdola ou tkotok dél!lgne bien la forêt teeondol.re. mala dana u variété taillis, el ai j'ai bien compris, lkQto/t earac~rlse une jachère, terre qui a éte cullh;ée el qui est encore plus ou moira. appropriée. La forêt secondaire se dirait afan - ou la nuance de totfl fU/rlrla4e wt perdue. La forêt primaire se dirait. mfur a(an (J. B.). P. A.I.EILUIDJŒ Er s. BIXBT TEMP~RATURES ET PLUVIOSITI!;S MOYENNES Coordonnées (2) 1 Il III IV v VI VII St.atloDS (1) LaU tude Longitude T (3) -p (-3) -T- -p- -T- -p- -T- -p- -T- -p- -T- -p -T- -p- Yaoundé •. 3o 52' N no 32' E 24,1 35 24,5 4·1 24,<1 122 2-1,1 173 23,8 182 2.1,1 129 2'l,3 37 Ebolowa •.. 2o54' N Ho 10' E 24,5 50 24,6 63 24,7 154 24,8 'lOO 24,4 212 2·1,1 140 'l3,1 47 Oyezn ••••• 1045' N Uo41' E 75 94 189 202 210 120 41 Ndjolé .••. 0° Il' s lOO 45' E 81 138 225 194 215 ·t6 3 Lambaréné. oo 42's 10° 13' E 26,6 136 26,7 197 27,1 268 27,1> 193 ~6,6 180 24,6 16 23,3 2 LlbrevWe •. oo2&' s 09°27' E 27,0 206 27,3 291 27,4 26·1 27,3 395 27,0 2-14 25,8 40 24,7 1 Températures oxtrt~mes (5) VIII IX x XI XII Pluvloslt6 Stations (1) totale .MnxJmo Miolma annuelle (·l) T(3) -p (-3) -T- -p- -T- -p- -T- -p- -T p -Mo-is -Deg-rés -Mo-ls -Deg-rés : = YEbaooluonwdaé .....••••.•...•.•.•. 2223,,40 9770 2223,,58 210866 2233,,60 228732 2243,,15 111795 2243,,48 6111 11 613398 FAévvrril. ~30.,69 AOocût.t 1188,,62 0zc : Oyetn ............. 76 194 338 lM 101 1 8·13 Ndjolé ...•.•...••• 6 63 334 271 133 1 709 Lambaréné .•.•.... 23,7 5 25,2 75 25,9 363 26,0 404 26,2 142 1 981 Avril 32,2 Juill. 19,7 Libreville ......... 26,2 11 25,9 106 26,4 369 26,5 416 26,9 260 2593 Mnrs 31,1 Juill. 21,6 !1) Nom dea station.s. 2) Coordonnées géographiques des stations. 3) T : Températures moyennes mensuelles en degrés (moyenne générale des dix dernières années). - P : Pluviosités moyennes men sueDee en miUimèlres (moyenne générale des 10 dernières années). (4) Pluviosllé totale annuelle en millimètres (1946-1955). (&) Températures extrêmes : maxima et minima dans l'année (moyenne dea 10 dernières nnnécs, mols et dcgr6s) (Oycm ct Ndjol6 n'ont. quo det postes pluviométriques). SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET CLIMATIQUE 3 et mangrove dans l'estuaire. Ce n'est qu'au Nord de Yaoundé, en pays beti, qu'on trouve la savane-parc avec galeries forestières le long des affluents de la Sanaga. Les terres noires à humus épais (éoindi$Ï) se trouvent dans les fonds de vallée, la terre rouge en voie de latéri tisation rapide (évelesi) prédominant, surtout au Nord. Minerai de fer latéritique à teneur moyenne assez fréquent ; rutile ; un peu d'or en placers; peut-être un peu de cuivre. La faune sauvage reste assez abondante dans les régions les moins peuplées, et très variée: anthropoïdes (Gorille, Chimpanzé, et peut-~tre une troisième espèce, ébôl, non décrite par les auteurs français, mais cataloguée par Du Chaillu et certains zoologistes allemands); .l!:léphant; Hippopotame (en voie de disparition), Lamant.in (presque éteint) ; Buffie; nombreuses antilopes, parmi lesquelles le grand Céphalophe (sô) joue un rôle important dans la vie sociale et religieuse; Anomalures; Oryctérope; Pangolins; Potamochère et Hylochère; Daman dans le Sud; Panthères, Chats-tigres, Genette, Loutre et parpassa; serpents variés, parmi lesquels Python, Dendraspis, Bilis gabonica ct naja; rapaces diurnes et nocturnes nombreux; touraco, toucan, calao, francolin, Perroquet gris; hélix géant eL bivalves d'cau douce; Crabes et Crevettes d'eau douce; Silures abondants ; Crocodiles ; insectes variés dont le Goliath, etc. Parasites et insectes vecteurs abondants : Amibo dysent.érique, Ankylostome, .Microfilaire, Plasmodia, Trypanosome (surtout. dans l'Est), Puce-chique; Tiques et Sangsues forestières assez rares. CHAPITRE II SITUATION ETHNIQUE ET IDSTORIQUE 1) Nomenclature Le terme de r pahouin » est certainement impropre, mais il est commode. Il n'existe en effet aucune désignation africaine s'appli quant à l'ensemble du groupe de populations étudié ici. Certains auteurs {Marlrou, Trilles ... ) préfèrent parler de groupe Fang ou Fan, terme qui a l'inconvénient de créer une confusion avec les tribus Fang proprement dites, qui ne constituent qu'une fraction de ce groupe. C'est pourquoi, avec Largeau, Tessmann, Mme Dugast et d'autres, je préfère parler des Pahouins. Il est à noter que ce terme, longtemps pris en mauvaise part par les Africains, tend à être adopté par eux depuis quelques années, à l'occasion du mouvement de regroupement politique des tribus, juste ment parce qu'îl ne donne la prééminence à aucune d'entre elles. C'est aînsi que le Congrès de Mitzic de I94ï, réunissant des Fang, des Boulou, des Ntoumou, des Mvaé et des Fong, prit le nom de Congrès Pahouin, Ntoumou, Boulou, Mvaé et Fong se refusant à être englobés dans J'appellation r fang •· L'origine même du mot r pahouin , est contestée. L'hypothèse la plus plausible à cet égard est celle du R. P. Trilles qui le fait dériver + de m-fait (radical faft classificateur singulier mfbe) par l'intermé diaire du Pongoué, qui mute le Fen Pet répugne à terminer un mot. par une consonne. On aurait ainsi •J\1pa'ngwen, dont les Européens auraient fait mpawen, puis pahouin. Sur le terme de • Fang • même, il convient de remarquer que la forme régulière m-fafl (classe I ou personnelle, mfbe) n'est pratiquement. pas employée par les Pahouins eux-mêmes qui préfèrent leur construc tion habituelle des ethniques, c'est-à-dire le radical précédé de mon (fils, enfant). On dira ainsi mone fait, bo' be faii, comme mon lwôndô, mont bulu (1), etc. La signification du moL est obscure. Il ne signifie pas • homme • ( uir), qui se dit fam, erreur relevée à bon droit par Je ( 1) J'emploie le plus souvent l'orthographe bulu courante, saur pour les mots poMédant une ortb~phe aflminialralive d'usage universel, tels les noms de lieu 'Ebolowa, Ambam el non tbolt:W!'J'o, mbam), el certains noms de tribus rrancl.s6J (la Boulou, les Ntoumou, maie le bulu, le ntum; les Fang, mais le groupe Fatl). JI faut noter, en pauant., que bulu et éw6ndo sont des pluriels dont Je aingulier ( •m.uiu, •1Jrœ6ndo} n'est pas employ~. SITUATION ETHNIQUE ET HISTORIQUE 6 P. Trilles, qui le rattache cependant. à une racine FA, connotant l'idée = de virilité, de violence (fa coupe-coupe, fai'l.e = faire exprès, à dessein, etc.). 2) Groupes divers et répartition territoriale Il n'est pas aisé de délimiter exactement le groupe pahouin. Les listes données par les divers auteurs comprennent jusqu'à une dizaine de tribus - des milliers d'individus - en plus ou en moins : à la fin du xixc siècle la pénétration en ordre dispersé a empêché de constater certaines parentés, plus tard au contraire la pahouinisat.ion de tribus voisines, subjuguées ou simplement influencées, a entraîné des assimi lations souvent inexactes. On peut dire, en gros, qu'une masse importante d'envahisseurs, venus du Nord-Est assez récemment - les Pahouins proprement dits - a assimilé par contact d'une part certains des habitants de la zone envahie, d'autre part d'autres envahisseurs qui marchaient dans son sillage. Ce qui est certain, c'est que cette assimilation ou pahouini sation de tribus étrangères sc poursuit de nos jours, en partie sous l'influence du fait colonial. Nous distinguerons dans celle étude d'une part les envahisseurs -Fang, Boulou, Beli -,d'autre part les populations voisines pahoui nisées ou en cours de pahouinisation. A) Les envahisseurs ou Pahouins proprement dits Les théories concernant leur délimitation sont multiples et contra dictoires, trop pour que je les développe toutes ici. Pour le P. Trilles, ils se divisent en deux branches : b-Osyéba à l'Est, Fang à l'Ouest. Aux premiers sc raltacheraicnt les .Mekuk, aux seconds les .Méké, Betsi, • Mvègne , (les Mvaé ?) et « Boulé »(Boulou). Largeau, comme Schnee, fonde sur des considérations linguistiqut~s sa répartition entre Bedzi (belschi) et Mckci (makei) ; les premiers, à l'Ouest, commenceraient leurs discours par lo formule ma :ô na, les seconds, à l'Est, par me ki na. Il semble s'agir ici d'une confusion partielle entre les Pahouins proprement dits et les Moka (mekaé) pahouinisés ( 1 ). Mme Dugast fait très justement remarquer quo la question se complique à vue d'œil du fait des influences réciproques. Je propose donc, sous toutes réserves, une classification empirique, fondée à la fois sur la position géographique des diverses tribus, let différences dialectales el les éléments conciliables des traditions et généalogies. On parvient ainsi à distinguer : - au Sud : un groupe Faii, au sens un peu étendu ; - au Nord : un groupe Beti, peut-être plus pahouiniü que pabouin : - entre les deux un groupe Bulu. (1) Il existe bi~ en etret, deux dialecl.ee fd répondant au eriUre ~ ild (ou l' lki), maïa le& geM qui lee parlent. se ditent toua Fang. Par aUieurl. U y a une tribu Maka ou M~. dont la langue ae rapproche du faA de l'est.. qu'elle a peuWtre iDOuenc.6.

Description:
Pierre Alexandre et Jacques Binet. — Le groupe dit Pahouin (Fang, Boulou, Beti), monographies ethnologiques africaines, sous le patronage de l'Institut international africain, Paris, Presses Universitaires de France, 1958, in-8°, 152 p., 1 000 F. — Un nouveau volume, le sixième qui soit dû à
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