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le groupe de renormalisation appliqué a la théorie des transitions de phase et a quelques autres PDF

16 Pages·2017·1.23 MB·French
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LE GROUPE DE RENORMALISATION APPLIQUÉ A LA THÉORIE DES TRANSITIONS DE PHASE ET A QUELQUES AUTRES PROBLÈMES E. Brezin To cite this version: E. Brezin. LE GROUPE DE RENORMALISATION APPLIQUÉ A LA THÉORIE DES TRANSI- TIONS DE PHASE ET A QUELQUES AUTRES PROBLÈMES. Journal de Physique Colloques, 1975, 36 (C7), pp.C7-1-C7-15. ￿10.1051/jphyscol:1975701￿. ￿jpa-00216415￿ HAL Id: jpa-00216415 https://hal.science/jpa-00216415 Submitted on 1 Jan 1975 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. JOURNAL DE PHYSIQUE Colloque C7, supplément au n° 11, Tome 36, Novembre 1975, page Cl-1 LE GROUPE DE RENORMALISATION APPLIQUÉ A LA THÉORIE DES TRANSITIONS DE PHASE ET A QUELQUES AUTRES PROBLÈMES E. BREZIN Service de Physique Théorique, CEN Saclay, 91190 Gif-sur-Yvette, France Résumé. — Après un rappel de la définition d'un point critique les méthodes classiques d'approche sont brièvement résumées. Les difficultés de la théorie de Landau en dimension inférieure ou égale à quatre sont explicitées. Il est montré comment le groupe de renormalisation surmonte ces obstacles. Le développement au voisinage de quatre dimensions est esquissé. La comparaison entre théorie et expérience est indiquée pour les systèmes dipolaires uniaxes. Il est également fait allusion à d'autres applications du groupe de renormalisation : points tricritiques, dynamique critique, problème du volume exclus, percolation, effet Kondo, liberté asymptotique ultra-violette des théories de jauge non abéliennes. Abstract — After the definition of a critical point, the classical methods are briefly summarized. The difficulties of Landau theory in dimension smaller or equal to four are explicited. It is shown how the renormalization group gets over these obstacles. The expansion around dimension four is outlined. The comparison between theory and experiment is indicated for uniaxial dipolar systems. It is also referred to other applications of the renormalization group : tricritical points, critical dynamics, excluded volume problem, percolation, Kondo effect, ultra-violet asymptotique freedom of non-abelian gauge theories. Les années qui viennent de s'écouler ont été mar Il n'est pas question en moins d'une heure d'exposer quées par un renouveau incontestable de la théorie tant de domaines divers, mais les colloques Phéno des champs dans diverses directions. D'une part, le mènes critiques et Développements sur la théorie des groupe de renormalisation de Gell-Mann et Low a champs contiendront plusieurs conférences qui revien été réexaminé par Wilson, Callan et Symanzik, etc.. dront en profondeur sur les sujets esquissés ici. et ses conséquences sur l'invariance d'échelle asympto L'essentiel de cet exposé sera consacré à la théorie tique ont été dégagées. D'autre part, le catalogue très des phénomènes critiques qui a été considérablement restreint des théories renormalisables s'est accru d'un explorée depuis les travaux initiaux de Wilson en nouveau chapitre, celui des théories de jauge non 1971. Là encore, il ne sera pas question de rentrer abéliennes qui jouissent de propriétés remarquables. dans les détails. Le groupe de renormalisation a permis alors de dégager le concept de liberté asymptotique et les conséquences 1. Point critique (rappel). — On connaît depuis les extrêmement restrictives qu'elle entraîne pour la travaux de Cagniard de la Tour et Andrews le point théorie. Il est beaucoup trop tôt pour dire si les critique qui termine la courbe de coexistence de habiles constructions qui ont été échafaudées à partir l'équilibre-vapeur. En 1895 P. Curie découvrait la de ces idées pour la théorie des interactions fortes transition paramagnétique-ferromagnétique : à une entre particules élémentaires sont en accord avec température supérieure à celle du point critique l'ai l'expérience. Mais, il est dès à présent clair pour mantation du système est proportionnelle au champ (presque) tout le monde que, ainsi que l'a brillamment magnétique appliqué et s'annule avec lui. Par contre montré K. Wilson, ces idées pouvaient être appliquées pour T < T une aimantation spontanée apparaît c à des domaines de la physique très différents et en l'absence de toute source extérieure. Depuis bien réputés jusqu'alors insolubles. En premier lieu, vient d'autres phénomènes semblables ont été observés, la théorie du comportement de la matière au voisinage de la transition superfluide de l'4He aux phases variées d'un point critique lors d'une transition de phase, des cristaux liquides et récemment à la découverte dont le mystère, lié à des propriétés extraordinaires des nouvelles phases supraconductives de l'hélium d'universalité et d'invariance d'échelle, était resté trois. Par commodité de langage, nous utiliserons totalement incompris. Depuis, quelques autres pro dans la suite la terminologie adaptée à l'étude des blèmes ont été également résolus, notamment la systèmes magnétiques. L'approche du point critique théorie de l'effet Kondo par Anderson, Yuval et se manifeste par un comportement mathématique encore une fois Wilson. singulier. Donnons quelques exemples : la suscep- Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:1975701 C7-2 E. BREZIN tibilité magnétique croît lorsqu'on se rapproche de Tc et diverge (un tout petit champ entraîne une aiman- tation de plus en plus grande) selon ia loi : L'aimantation spontanée qui apparaît dans la phase I ferromagnétique s'annule et son comportement au voisinage de Tc est également caractérisé par un Température exposant : FIG.2 . - Le point critique, point d'arrêt de la ligne de coexistence des deux phases. La longueur de corrélation, qui caractérise la taille 3 x 3, c'est-à-dire que n = 18, et la symétrie (brisée), des régions où les moments magnétiques ont tendance celle du groupe O(3) x O(3) x U(1). à s'aligner, diverge également selon la loi : 2. Modèles. - On connaît depuis Heisenberg le mécanisme qui couple les moments magnétiques des électrons dans un cristal : ce sont les forces d'échange. K Rappelons que dans un système à 2 centres et à 2 élec- Point critique trons, il y a une différence d'énergie entre les états de spin total égal à un et l'état singulet car la fonction d'onde d'espace doit être antisymétrique ou symé- trique respectivement. Cette différence d'énergie peut être reproduite par un Hamiltonien effectif i i \ J l'intégrale d'échange mesure la distance entre Volume niveaux singulet et triplet. Lorsque J est positif, FIG. 1. - Les isothermes d'un fluide. qui est le cas que nous considérons seul ici, l'état triplet a une énergie plus basse. Ce couplage J décroît Il y a bien d'autres aspects du même phénomène, en général rapidement avec la distance des deux d'autres exposants critiques que y, B ou v, mais nous centres, de sorte qu'on est conduit à un modèle renvoyons le lecteur intéressé à une revue plus simple. Prenons un réseau périodique à dimensions ; complète. Nous voudrions simplement insister sur associons à chaque site i un spin Si, et supposons le fait qu'à cette transition entre phase ordonnée et qu'on puisse négliger les interactions d'échange entre désordonnée ést en général associée une symétrie sites non voisins. Nous arrivons ainsi à un Hamil- brisée. C'est ainsi que l'aimantation spontanée d'un tonien ferromagnétique en choisissant une orientation brise l'invariance par rotation, ou que la valeur non nulle X = - J Sisj-hCSi de la fonction d'ordre du condensat de l'hélium i,j voisins superfluide brise l'invariance de jauge. Cet ordre ou symétrie brisée, sont caractérisés par un paramètre où h représente le couplage à un champ magnétique d'ordre qui peut être un nombre unique ou un ensemble extérieur appliqué au système. Notons qu'il existe de paramètres. C'est ainsi que pour les fluides ou les des forces dipôle-dipôle entre les spins mais qu'en systèmes magnétiques uniaxes oh la structure cris- général elles sont beaucoup plus faibles que les talline n'autorise d'aimantation spontanée que dans forces d'échange, de sorte que nous les avons négli- une seule direction un seul nombre suffit. Par contre gées ici. pour l'hélium superfluide, dont l'ordre est caractérisé Le problème est donc de calculer le logarithme de par le module et la phase d'un nombre complexe, la fonction de partition (Log Tr e-PH) dans la limite ou bien un ferromagnétique XY où l'aimantation d'un très grand réseau.. Ce problème de Heisenberg n'apparaît que dans un plan, on est en présence n'a jamais pu être résolu; de nombreux résultats d'un paramètre d'ordre à n = 2 composantes. Le cas sont connus à une dimension mais on sait depuis ferromagnétique usuel correspond à un vecteur de Landau, qu'il ne peut exister de transitions de phase l'espace à 3 dimensions et donc n = 3. Il existe des dans un système à une dimension (lorsque les forces situations correspondant à d'autres valeurs de n; sont de portée finie). Rien n'est connu à trois, ni c'est ainsi que si les phases supraconductrices de Y3He même à deux dimensions. correspondent bien à un appariement dans l'onde p, L'une des complications du modèle de Heisenberg le paramètre d'ordre serait i~nèm atrice complexe résulte de la nature quantique du problème. En effet GROUPE DE RENORMALISATION APPLIQUÉ A LA THÉORIE DES TRANSITIONS DE PHASE C7-3 les composantes Sa du spin à un site i donné ne plan conceptuel car elle ne donne aucune indication commutent pas entre elles. Avant même de calculer sur les causes profondes du résultat ainsi obtenu, la fonction de partition, il est donc difficile de diago- mais elle a néanmoins fourni au cours des années des naliser le Hamiltonien. C'est pourquoi beaucoup indications précieuses dont l'analyse a été l'une des d'efforts ont été consacrés à un modèle plus simple sources des progrès récents. Il s'agit en fait d'expé- où on ne conserverait à chaque site que la composante riences numériques qui viennent compléter les véri- Sf Ie long d'une seule direction. On a ainsi le modèle tables expériences. de Lenz-Ising, qui représente une idéalisation d'un système uniaxe où l'ordre spontané ne peut apparaître que le long d'une seule direction. En 1944 Onsager réussit (c'est une contribution historique) à résoudre le problème ainsi posé mais en champ nul et à deux dimensions. Depuis malgré des efforts considérables le problème n'a jamais été résolu en champ non nul et à trois dimensions. Mentionnons enfin le modèle le plus compliqué qui ait été résolu à ce jour; c'est celui de Baxter qui est équivalent à deux modèles d'Ising à deux dimensions couplées. La solution FIG. 3. - Divergence de la susceptibilité magnétique au point de Curie. exhibe des propriétés remarquables et des progrès récents ont montré l'analogie de ce problème avec celui du modèle de Thirnng en théorie des champs. Néanmoins, malgré l'immense ingéniosité déployée nous sommes très loin, en dépit de la simplicité du modèle, de la solution tri-dimensionnelle et en champ que nous désirerions connaître. On est donc réduit à employer des méthodes d'approximation. La méthode du développement à haute température est très simple dans son principe. Elle consiste à rem- Tc Température placer le facteur de Boltzmann par son développement en série tronqué à un certain ordre : FIG.4 . - L'aimantation spontanée en dessous du point de Curie. 3. La théorie de Landau. - La théorie de Landau On en tire aisément un développement en série pour des transitions de phase continues est une systémati- les quantités physiques intéressantes, par exemple pour sation des idées de champ moléculaire de P. Weiss la susceptibilité ou de la théorie d70rnstein-Zernike des corrélations dans un fluide au voisinage du point critique. Soit en effet, M = (Ml,. . . , M,J le paramètre d'ordre (l'ai- mantation dans le langage ferromagnétique) caracté- risant la transition. ou encore pour la dérivée de son logarithme (i) Au voisinage du point critique et si le champ appliqué au système reste petit, l'aimantation 1 M 1 est faible, puisque nous sommes en présence d'une transition continue (M s'annule à Tc). Il s'agit évidemment d'étudier la position et la nature (ii) La longueur de corrélation est très grande par des singularités de la somme de cette série à partir de rapport à la maille du réseau. On peut donc négliger la connaissance d'un nombre fini de termes (en pra- les fluctuations spatiales du paramètre d'ordre dont tique les calculs les plus ambitieux - ils sont très la longueur d'onde est petite et donc supposer 1 VM 1 longs - comportent au plus une vingtaine de termes). Des méthodes d'extra~olationb ien connues, méthodes petit. de rapports, approximants de Padé, etc. .. donnent la (iii) NOUS allons ici nous limiter au cas où il y a position du pôle en T et son résidu qui reproduisent invariance par rotation M -+ ZM dans l'espace à de façon approchée la température Tc et l'exposant n dimensions du paramètre d'ordre. Il n'en est évi- critique y puisqu'on attend demment pas toujours ainsi, et une discussion séparée doit être faite des systèmes ne possédant pas cette d log X Y symétrie, mais pour simplifier nous n'étudierons ici NdT T ~ TpT, - Tc ' que le cas le plus simple. Cette méthode numérique est peu satisfaisante sur le (iv) Puisque 1 M 1 et 1 VM 1 sont petits, Landau C7-4 E. BREZIN suppose qu'on peut développer l'énergie libre en très petits, effets de bord, champs extérieurs faibles, . série double de puissance de M2 et (vM)' : inhomogénéités, etc.. Il est facile d'extraire quelques conséquences des éq. (1-4). C'est ainsi que le minimum M,, est propor- tionnel à de sorte que l'on trouve 3 . M,, = Mo(Tc - T)B avec /3 = (5) Rappelons que le champ magnétique appliqué se déduit de l'énergie libre exprimée en fonction de De même au-dessus de Tc en champ faible on a + l'aimantation M par différentiation : h = 2 aM c'est-à-dire que la susceptibilité x = M/h est pS..r, oportionnelle à lia. Par conséquent Landau prédit, comme P. Weiss, qu'on a une loi de Curie simple L'hypothèse (1) permet de décrire toutes les pro- x = xo(T - Tc)-? avec y = 1 . (6) priétés statiques du système mais nous ne ferons que choisir quelques exemples. En particulier nous nous On pourrait encore très aisément déduire d'autres limiterons au cas d'un champ statique homogène h(x) propriétés de cette théorie, par exemple que la lon- indépendant de x. gueur de corrélation diverge comme Il y a alors invariance par translation, l'aimantation est également constante et on peut écrire l'énergie 5 = 5,(T - Tc)-' avec v = 3 , libre par unité de volume mais nous arrêterons là ces calculs. Il est grand temps de comparer ces résultats à l'expérience. 4. Résultats expérimentaux, lois d'échelle et univer- Supposons que lorsque la température varie le para- salité. - Nous avons porté sur le tableau 1u n certain mètre a de l'éq. (3) puisse changer de signe, alors que nombre de résultats théoriques ou expérimentaux b reste positif. On a alors les deux possibilités indi- concernant les deux exposants dont nous avons parlé quées sur la figure 5. précédemment. La première et la deuxième colonnes contiennent des résultats expérimentaux concernant des fluides (n = 1) ou des ferromagnétiques (n = 3) ; les incertitudes sur ces données sont de quelques %. Fluides Ferromagnétiques Onsager n = l n = 3 (d = 2) n = co Landau - - - - - Y 125 1,42 -47 2 1 B 033 0,38 -1 -1 -1 FIG. 5. -L'énergie libre en fonction du module du paramètre d'ordre. Puis viennent les résultats exacts d'onsager à deux dimensions, les résultats exacts d'un modèle résolu En champ nul, l'éq. (2) nous indique que nous par Berlin et Kac (qui correspond en fait à une limite devons chercher les valeurs du paramètre d'ordre 1 M 1 dans laquelle le nombre de composantes du paramètre qui correspondent à un extrémum de J; la solution d'ordre tend vers l'infini) et enfin les prédictions de la stable étant évidemment celle qui minimise f. On théorie de Landau. voit que pour a > O ce minimum ne conduit à aucune aimantation, mais que pour a < O on a bien une Ce tableau appelle plusieurs remarques. aimantation spontanée M,,. Il est donc naturel de 1) La théorie de Landau est qualitativement cor- poser que a s'annule avec (T - Tc) et puisque a > O recte mais elle n'est pas exacte. décrit bien T > Tc 2) Les exposants varient lorsque la dimension d change alors que la théorie de Landau ne prévoit pas a = ao(T - Tc) avec a, > 0. (4) cette variation. En fait le modèle n = CO peut être résolu pour toute valcyr de d et conduit au résultat On voit ainsi apparaître dans la phase de basse tempé- rature une symétrie de rotation spontanément brisée. Seul le module de M est fixé; toutes les directions sont équivalentes et en pratique le système s'orientera dans une direction fixée par des paramètres extérieurs GROUPE DE RENORMALISATION APPLIQUÉ A LA THÉORIE DES TRANSITIONS DE PHASE C7-5 3) Les exposants varient avec n alors qu'ils n'en dépendent pas dans la théorie de Landau. Il y a donc là plusieurs difficultés sérieuses. Il est légitime enfin de s'interroger sur la signification sur le tableau 1 des mots JEuides ou jërromagnétiques. De quel fluide s'agit-il ? de CO2 dont le point critique est à 31 OC ou de l'He où il est à 4 K. Est-ce un gaz rare ou bien de l'oxygène ? De même pour les ferro: magnétiques, quelle est la nature du réseau, la portée des interactions, le nombre d'atomes par maille, le . spin, etc.. ? La réponse à ces questions est qu'il semble bien qu'il ne soit pas nécessaire de préciser de quel fluide ou de quel ferromagnétique il s'agit. Les tableaux II et III donnent les résultats d'expériences FIG.6 . - Le réseau des variables de bloc. réelles concernant un certain nombre de fluides très x différents et d'expériences numériques obtenues par alors la transformation t -+ At transforme en APY X. extrapolation de série de haute température sur un Ceci ne serait pas vrai si l'on avait des Log t ou bien ... Hamilt,onien de Heisenberg. Dans ce dernier cas, il des e-Xt, etc est possible de faire varier la nature du réseau cris- (ii) Le système dépend, en principe, de deux varia- tallin ainsi que le spin que l'on place en chaque site bles thermodynamiques, par exemple la température du réseau depuis le spin 3 jusqu'à une valeur très et le champ appliqué. L'aimantation s'en déduit : élevée où on n'a plus en fait qu'un vecteur classique. c'est l'équation d'état magnétique M = M(H, T). On constate en fait que cette relation est invariante dans la transformation d'échelle : Il est facile d'en déduire qu'en fait cette équation d'état devient une relation entre deux variables au lieu de trois : TABLEAIUII Résultats obtenus pour le modèle de Heisenberg par Ritchie et Fisher Expérimentalement cela se met en évidence en véri- Spin -21 1 -32 -52 CO fiant que si l'on change les valeurs de la température Réseau et du champ de manière que t/M ne soit pas modifié - - - - - - alors H/M6 est également invariant. + + f.c.c. 1,43 3 1,38 f 2 1,38 2 1,38 f 2 1,38 f 1 + + (iii) Ces relations d'homogénéité impliquent égale- b.c.c. 1,38 5 4 1,43 5 1,38 4 1,36 _+ 3 1,39 f 1 ment des relations entre exposants critiques. Mon- S.C. 1,4252 1,43+_3 1,41f2 1,39f2 1,37+_1 trons-le sur un exemple : lorsque Test supérieur à Tc on sait que H et M sont proportionnels pour H petit. (sP) On voit donc apparaître le concept d'universalité Cela implique que f (t/M1IB) se comporte, lorsque que nous préciserons dans un instant. -t P(6+ 1) . Mais alors on L'analyse des résultats expérimentaux précis et M l'a -+ nombreux disponibles depuis une quinzaine d'années voit que a conduit Widom-Kadanoff et d'autres à constater que, dans le domaine critique, le système présentait des lois d'échelle (on devrait dire, mais c'est trop long, de covariance par transformation d'échelle) que + nous allons présenter. On en déduit donc que y = P(6 1). De façon générale on peut montrer qu'il n'existe que deux (i) Remarquons d'abord qu'un comportement de exposants indépendants. puissance est une loi d'échelle. En effet, si l'on a L'ensemble de ces constatations a donc conduit à la formulation de l'hypothèse d'invariance d'échelle et universalité et on est donc amené à postuler que le comportement critique, c'est-à-dire les exposants, C7-6 E. BREZIN ... l'équation d'état, les fonctions de corrélation, etc présente aucune difficulté mais qu'il serait trop long ne dépendent que : d'exposer ici. - de la dimension d de l'espace, Regardons la première correction à la théorie de - et du nombre n de composantes du paramètre Landau obtenue de cette façon en ce qui concerne, par exemple, la susceptibilité magnétique; au voisi- d'ordre. nage de Tc on trouve : Il reste à comprendre quel est le mécanisme qui engendre ces lois d'échelle et cette universalité, com- ment le fait de faire varier les paramètres de l'interac- tion peut laisser le résultat invariant. Il nous faut aussi savoir calculer ces quantités universelles. L'hy- pothèse de l'invariance d'échelle a réduit le problème. (8) Il suffit de connaitre deux exposants mais rien où g est le coefficient du terme en M4 de l'interaction. n'indique leur valeur. De plus nous voulons pouvoir Pour le modèle gaussien g s'annule ; on n'avait donc calculer l'équation universelle d'état, les fonctions de pas de correction à la théorie de Landau. Il faut noter corrélation, etc. .. Le groupe de renormalisation nous également que les termes plus élevés en M6, 1 VM 14, permettra de comprendre l'universalité et l'invariance etc ... n'apparaissent pas au voisinage de Tc. L'inté- d'échelle et de calculer (approximativement) les quan- grale porte sur le vecteur d'onde q qui caractérise les tités universelles. Mais d'abord, il nous faudra revenir variations spatiales de M. Cette intégrale est donc à la théorie de Landau et comprendre pourquoi elle bornée supérieurement par un nombre A dont l'ordre est en défaut afin de dégager la nature du problème. de grandeur est déterminé par l'inverse de la maille a du réseau. 5. Corrections à la théorie de Landau. Rôle de la L'analyse de ce résultat est maintenant très diffé- dimension quatre. - Nous allons. maintenant tenter de construire les corrections à la théorie de Landau rente selon la valeur que prend la dimension d de et montrer que c'est un problème difficile lorsque la l'espace : dimension de l'espace est inférieure à quatre. L'hypo- (i) d > 4 : L'intégrale thèse centrale de la théorie de Landau est qu'on peut connaître directement par un développement l'énergie libre en fonction du paramètre d'ordre. Or, on sait bien que pour déterminer l'équilibre thermique d'un système il faut faire en réalité une somme, sur toutes a une limite lorsque T tend vers Tc puisque les distributions possibles du paramètre d'ordre, des facteurs de Boltzmann associés à cette distribution : {- -& eëPfkT= exp J ~x[(T- rC)M ~(X+) converge. (Ml Par conséquent la correction présente le même \ comportement que le terme principal : - . Cette somme sur toutes les variations spatiales de M x-' de sorte que est proportionnel à (T - Tc). Le possibles a, pour être précis, le sens suivant : on coefficient qui relie X-' à (T - Tc) est modifié par intègre le coefficient de Fourier de chaque longueur cette correction, mais l'exposant y qui gouverne cette d'onde spatiale de M qui peut varier arbitrairement. singularité reste fixé à un. Bien entendu il existe une longueur d'onde minimum Il n'est pas bien difficile d'étendre cette analyse à fixée par la maille a du réseau. Notons que ces diffé- tous les ordres successifs de la théorie des perturbations rentes composantes de Fourier sont couplées entre . et donc de conclure ainsi qu'au-dessus de quatre elles par l'intermédiaire des termes en M4, M6, etc.. ; dimensions la théorie de Landau est exacte. s'ils n'étaient pas présents on pourrait effectuer très simplement la somme (modèle gaussien). (ii) d < 4. L'intégrale 1i est facile maintenant de comprendre à quelle approximation correspond la théorie de Landau : elle suppose M(x) fixé à la valeur M,,, qui rend l'ar- gument de l'exponentielle minimum. Pour aller au-delà donc de cette approximation, diverge lorsque T s'approche de Tc ; elle est en fait l'idée la plus naturelle consiste à développer I'argu- proportionnelle à (T - Tc)-1/2(4-d'.P ar conséquent, ment de l'exponentielle au voisinage de Mm et de lorsqu'on se rapproche de Tc, la première correction calculer ainsi la systématique des corrections. On l'emporte sur le terme de Landau. Aux ordres supé- obtient par cette méthode une théorie de perturbations rieurs la situation ne fait qu'empirer; les termes qui obéit à des règles simples dont l'établissement ne successifs sont de plus en plus divergents et la théorie GROUPE DE RENORMALISATION APPLIQUÉ A LA THÉORIE DES TRANSITIONS DE PHASE C7-7 des perturbations même si g est très petit n'a aucun les effets seront coopératifs et qu'on pourra négliger sens au voisinage de Tc. les configurations oh les 4 spins ne sont pas dans le (iii) d = 4. Notons qu'à d = 4 l'intégrale en ques- même état. On ne retient donc que deux possibilités tion diverge logarithmiquement et qu'on a aussi une parmi les 16 et on définit une variable théorie des perturbations dépourvue .de sens au voisinage de Tc puisque : dont on suppose donc qu'elle ne peut prendre que les valeurs f i. Ces variables de bloc S' forment un réseau dont la maille 2 a est deux fois celle dont on est Nous comprenons ainsi pourquoi la théorie de parti. Kadanoff ajoute ensuite que si l'interaction < Landau n'est pas valable pour d 4, mais nous initiale s'écrit voyons aussi que le problème n'est pas simple car C lorsque la théorie des perturbations ne s'applique pas, X = - J Sisj il est très difficile de s'en sortir. C'est une situation voisins qui rappelle celle que l'on trouve dans la théorie des les variables de bloc interagissent également selon interactions fortes. Cette difficulté explique que, 1'Hamiltonien pendant si longtemps, le problème soit resté sans C s ; ~ ! solution. La méthode du groupe de renormalisation X' = - J' J Voisins comme l'a montré Wilson a apporté la réponse à On a donc une transformation ces questions. 6. Le groupe de renormalisation. . 6.1 PRÉ- - LIMINAIRES. - Curieusement, ce sont des raisons tech- Nous reviendrons plus loin sur les conséquences de niques, qui ne révèlent certainement pas l'importance l'existence d'une telle transformation. des concepts sous-jacents, qui guidèrent les pionniers du groupe de renormalisation. En effet, en étudiant l'électrodynamique des particules chargées de masse 6.2 L'ANALYDES WE ILSON-. L'analyse de Wilson commence par noter qu'en réalité la méthode de nulle, Gell-Mann et Low s'aperçurent qu'on ne Kadanoff n'est pas correcte : non seulement 14 des pouvait plus définir des quantités physiques telles 16 configurations du bloc sont négligées mais en que la charge sans introduire dans le système un réalité les blocs de spin ont des interactions plus paramètre arbitraire, sans influence sur la physique, compliquées que les spins initiaux; les premiers mais nécessaire pour éviter les divergences infra- voisins, mais aussi des voisins plus éloignés sont rouges. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard couplés et donc l'itération doit porter nécessairement que la question fut reprise par Wilson et presque sur un plus grand nombre de paramètres. simultanément par C. Callan et K. Symanzik. Le Pour construire de façon maintenant correcte cette problème étudié concernait les théories de champ transformation entre paramètres, Wilson a introduit ne contenant classiquement aucun paramètre dimen- le concept de la réduction du nombre de degrés de sionné. Ces théories sont évidemment invariantes liberté. Partant de l'idée, déjà présente dans Landau, d'échelle, mais on peut voir que les fluctuations que les fluctuations de courte longueur d'onde de quantiques brisent cette invariance. L'étude de ce paramètre d'ordre sont négligeables (qui est également problème les conduisit rationnellement aux équations présente chez Kadanoff lorsqu'il néglige les fluctua- de groupe de renormalisation dont les conséquences tions à l'intérieur d'un bloc) Wilson montre que l'on sont que si l'invariance d'échelle est bien brisée, peut calculer la somme (7) sur toutes les distributions elle peut être néanmoins asymptotiquement restaurée du paramètre d'ordre par un processus itératif : dans le cas où il y a un point fixe comme nous allons La somme initiale porte, comme nous l'avons le montrer plus loin. - dit, sur toutes les amplitudes de la décomposition de A la source des idées développées par Wilson, il y a donc cette nouvelle analyse du travail de Gell-Mann Fourier du paramètre d'ordre et Low mais aussi un travail de L. Kadanoff sur le modèle d71sing. La méthode de Kadanoff des blocs - de spin n'est pas correcte, mais elle contient en germe les caractéristiques de toutes les méthodes de groupe où (k) est borné par A lla. de renormalisation, c'est-à-dire la modification du - On effectue la somme sur toutes les composantes Hamiltonien sous l'effet d'un changement d'échelle. de courte longueur d'onde, c'est-à-dire de vecteur L'idée est très simple. Considérons dans un d'onde compris entre A et ;L1 où A est un nombre d'king près du point critique 4 spins voisins. C% aadqèulee arbitraire donné inférieur à 1. spin peut prendre les valeurs f i, il y a donc 24 confi- - On écrit alors 1'Hamiltonien qui couple les gurations possibles. Or la longueur de corrélation composantes de Fourier restantes k < AA. étant très grande, on peut penser qu'à petite échelle On obtient ainsi une loi de transformation par C7-8 E. BREZIN changement de l'unité de longueur, des paramètres En effet on peut faire une dilatation de la maille du caractérisant le Hamiltonien : réseau (ou une contraction de son inverse A) a a/l -+ . X -+ XA= RA(X) (10) en laissant les paramètres renormalisés tR et gR C'est un point de vue légèrement différent qui va fixes. maintenant être développé. Les paramètres initiaux t et g sont modifiés puisqu'ils Revenons au Hamiltonien (7) écrit en termes du dépendent de tR, g, et A mais la théorie renormalisée paramètre d'ordre M : est invariante puisqu'elle ne dépend pas de A. Donc la théorie renormalisée est équivalente à la fois aux deux théories (t, g, A) et (t(l), g(l), lA), qui sont donc elles-mêmes équivalentes. Nous reconstruisons aussi l'équivalent du groupe On peut montrer par des considérations dimension- de renormalisation (10) c'est-à-dire que nous mon- nelles simples que les couplages plus élevés M6, trons qu'un changement d'échelle induit une modi- M4 VM~,e tc. .., ne jouent pas de rôle au voisinage fication des paramètres du Hamiltonien. de Tc. On a donc 3 paramètres pour décrire toutes les quantités physiques : 6.3 CONSÉQUENCEDES L'EXISTENCE D'UN GROUPE - la distance t à Tc DE RENORMALISATION. - Examinons maintenant les - le couplage g conséquences de ce groupe de transformation. Pre- l'inverse A de la maille élémentaire a. nons pour fixer les idées la susceptibilité magnétique - La région critique correspond à t petit (en unités x(t, g, A). Des considérations ci-dessus découle la propriété de transformation d'échelle données par A) et aussi, lorsqu'il s'agit par exemple de calculer des fonctions de corrélation à des distances grandes par rapport à a, ou bien en transformée de Fourier des vecteurs d'onde petits par rapport à A. où /Z est arbitraire et où l'évolution par dilatation de Par conséquent la région critique sera décrite par une t(l) et g(l) est calculable (en théorie des perturbations) limite où A est beaucoup plus grand que toutes les c'est ainsi que par exemple, autres quantités (de même dimension) du problème. Or la limite A + co de ce problème a été étudiée depuis longtemps, elle est donnée par la théorie de renormalisation qui a conduit au résultat suivant : Lorsque d est inférieur ou égal à 4 dans la limite et les premières puissances du développement de B A -+ co la théorie est équivalente à une théorie à deux en puissances de g sont connues. paramètres seulement. L'équivalence entre les deux Quel est l'intérêt de l'éq. (1 1) ? Pour le comprendre théories consiste en : reprenons le résultat que nous avions obtenu précé- (i) Un changement de paramètres demment pour la dimension quatre en théorie des perturbations : t, 9, t~ 9, -+ et la relation entre paramètres nus et renormalisés est calculable (en théorie des perturbations) : La difficulté du développement (13) vient nettement de,ce que, même si g est petit, au voisinage de t = O ce développement perturbatif n'est pas valable à (ii) Un changement de normalisation du paramètre d'ordre cause ' du Ln t/A2. Or, reprenons l'égalité (1 1) ; /Z y est arbitraire et nous allons choisir sa valeur pour M+MR =Z-1'2M. que le transformé de Ln t/A2 qui est Ln t(l)/12 A2 La théorie physique dans le problème que nous considérons est bien la théorie nue mais la théorie renormalisée est introduite pour pouvoir comprendre l'effet d'une transformation d'échelle : FIG. 7. -Point fixe attracteur pour le comportement a longue distance. GROUPE DE RENORMALISATION APPLIQUÉ A LA THÉORIE DES TRANSITIONS DE PHASE C7-9 reste fixé. Nous utilisons ainsi l'arbitraire de la trans- Dans l'hypothèse donc où il y a un point fixe formation d'échelle pour sotiir de la région critique unique attracteur on obtient un comportement uni- singulière. On peut se convaincre par un calcul simple versel que fixer t(Â)/A2 A2, alors que t(l)/A2 est très petit, impose à la valeur de A correspondante,d e tendre vers zéro. avec y = v(2 - q). Evidemment le problème est de savoir ce qui arrive Par conséquent, nous sommes arrivés à comprendre dans cette transformation à la constante de couplage ainsi le mécanisme qui engendre l'universalité et à g(Â). Si au fur et à mesure que nous nous éloignons montrer l'existence de lois d'échelle. On peut montrer de la région singulière g(Â) croît, nous avons bien du par des arguments semblables que toutes les lois mal à tirer de l'éq. (11) des conséquences utilisables. d'échelle statiques qui avaient été postulées par Par contre, si g(A) tend vers une constante, nous Widom-Kadanoff,e tc.. . sont les conséquences simples allons voir que l'éq. (11) est alors très intéressante. de cette méthode du de renormalisation Mentionnons la situation idéale de liberté asympto- pourvu qu'il y ait bien un point fixe stable. tique où g(Â) décroît et tend vers zéro lorsqu'on < s'éloigne de la région singulière; c'est une situation 6.4 EXISTENCED 'UN POINT FIXE POUR d 4 ; particulièrement agréable puisqu'elle supprime les DÉVELOPPEMENTE N E. - Commençons par quelques problèmes liés aux singularités logarithmiques et considérations dimensionnelles élémentaires. Puisque nous permet cependant d'utiliser la théorie des per- H/kT est sans dimension, cela implique que le para- turbations. Il existe effectivement un cas physiqùe où mètre d'ordre en unité de longueur inverse a la c'est cette situation qu'on rencontre ; nous y revien- dimension drons plus tard. Examinons donc I'évolution de la constante de couple en fonction du paramètre de dilatation et on tire aisément Igl=[L-1l d-4 . Pour d = 4, g est donc sans dimension. Lorsqu'on et supposons que la fonction P-du second membre fait une transformation d'échelle infinitésimale, il se trouve s'annuler en croissant pour g = g*. est facile de se convaincre qu'au premier ordre g Nous voyons que : n'est pas modifié et donc l'équation d'évolution de g (i) si g < g*, P(g), et donc dg/dÂ, est négatif; se présente sous la forme donc g augmente lorsque  diminue-; (ii) si g > g*, dg/& est positif et g diminue avec A. Par conséquent, il y a toute une plage de valeurs initiales de g qui est attirée vers lepointfixeg * lorsque A Un calcul élémentaire montre que b est positif; tend vers O. on voit que la valeur g* = O correspond à un point Reprenons, en continuant à supposer l'existence . fixe et pour  petit la résolution de l'équation diffé- d'un point fixe g*, l'éq. (1 1). Des considérations rentielle entraîne que g tend vers zéro avec  : dimensionnelles élémentaires nous tirons que Cela justifie d'ailleurs le fait que nous ayons pu Nous avons. supposé A choisi de manière que le négliger les termes de degré plus élevé que g2 dans rapport sans dimension t(Â)/Â2 A2 soit fixé par l'équation d'évolution de g(A). Nous reconnaissons exemple à la valeur un. Par conséquent ici la situation de liberté asymptotique du comporte- ment à longue distance. Des calculs très simples montrent l'influence sur les quantités physiques (nous sommes toujours en dimension quatre) du compor- Le second membre est donc une quantité fixe et tement de g(A). C'est ainsi que l'on trouve que la universelle car il ne dépend pas de g mais de g*. Des susceptibilité se comporte comme considérations tout à fait semblables à celles que nous avons utilisées pour la discussion de g(A) permettraient de montrer que la condition t(A)/A2 A2 = 1 implique La théorie de Landau, x-l = xi1 t, est donc presque valable mais avec tout de même des déviations logarithmiques. Pour d inférieur à quatre, les choses se compliquent car g n'est plus sans dimension. C'est pourquoi où v et q ne dépendent que de g*. lorsqu'on fait une transformation d'échelle il y a

Description:
nouveau chapitre, celui des théories de jauge non abéliennes qui jouissent de propriétés remarquables. Le groupe de renormalisation a permis alors
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