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Le grand livre des Lawson: Les archives d'une famille africaine d'Aného (Togo): Volume I (1841-1877) PDF

244 Pages·2018·6.908 MB·French
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s d LE GRAND LIVRE onebal Edité par Je m S Adam Jones et Peter Sebald aer DES LAWSON Adet P Traduction et adaptation t e Yves Marguerat rès rares sont les écrits issus de sources africaines antérieures à la colonisation. TC’est dire le caractère exceptionnel du Grand livre des Lawson, qui réunit plus de 700 documents – en anglais – recopiés à partir des années 1840 dans le gros registre ainsi dénommé, ce qui les a sauvés jusqu’à nous. Il appartient LE GRAND LIVRE à une famille togolaise dont l’histoire est liée à celle de toute la région. Entre les grands pôles commerciaux du littoral de l’actuel Ghana, à l’ouest, et, à l’est, ceux échelonnés de Ouidah à Lagos, la côte aujourd’hui togolaise connaissait, au milieu du XVIIIe siècle, une activité moindre, mais non négligeable. Pour DES LAWSON les marchands européens qui y débarquaient sporadiquement, la diffi culté était l’absence d’intermédiaires maîtrisant à la fois les langues et les codes pour des échanges consistant en trocs complexes. Selon les traditions locales, un capitaine anglais avait obtenu du roi local qu’il lui confi e un jeune homme pour en faire Les archives d’une famille africaine d’Aného (Togo) un interprète. Ce dernier, Latévi Awokou, aurait navigué longtemps avec les N Européens avant de revenir s’installer à « Petit-Popo » (l’actuelle ville d’Aného, à O la frontière du Togo et du Bénin, alors simple comptoir sans véritables structures S politiques). Désormais intermédiaire essentiel pour les commerçants européens, W VOLUME I (1841-1877) Latévi Awokou sut s’enrichir considérablement et devint, à la fi n du XVIIIe A siècle, l’homme le plus puissant de la ville. Selon un témoignage de l’époque, il L7) avait envoyé en Grande-Bretagne l’un de ses fi ls pour apprendre l’anglais mais S 87 E1 aussi à « lire, écrire et compter ». D1- 4 Ce dernier revint en Afrique anglicisé de mode de vie, de pensée, de religion, E 18 et se faisant appeler « George Lawson », métis culturel et non biologique. Il est RI ( l’ancêtre de la famille. De brefs confl its avec ses rivaux (et cousins) en fi rent le VE maître de Petit-Popo pendant la première moitié du XIXe siècle. Il savait que LIUM conserver ses archives était un outil de pouvoir. D L O NV Après l’édition scientifi que du Grand Livre publiée à Oxford en 2005, en A R voici enfi n la traduction en français. G Les documents regroupés dans ce premier volume sont essentiellement des E correspondances commerciales entre les Lawson – en particulier le fi ls de George L Lawson « Ier », qu’on appellera Lawson « Junior » – et leurs partenaires sur la côte africaine et en Grande-Bretagne, de 1842 à 1853. Nous avons ainsi la chance de voir fonctionner au jour le jour un comptoir qui vit avant tout de la fructueuse exportation de l’huile de palme produite par les paysans de l’intérieur. Au fi l des lettres échangées, nous découvrons ainsi les réalités les plus concrètes de cette activité, que les textes offi ciels n’évoquent jamais. C’est pour nous comme une fenêtre qui s’ouvre sur la vie quotidienne d’une partie de l’Afrique côtière avant l’époque coloniale. ISBN : 978-2-343-15347-6 25,50 € LAWSON_T1_dos-13.indd 1 28/06/2018 13:54:12 (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:47)(cid:40)(cid:3)(cid:42)(cid:53)(cid:36)(cid:49)(cid:39)(cid:3)(cid:47)(cid:44)(cid:57)(cid:53)(cid:40)(cid:3) (cid:39)(cid:40)(cid:54)(cid:3)(cid:47)(cid:36)(cid:58)(cid:54)(cid:50)(cid:49)(cid:3) (cid:3) (cid:57)(cid:50)(cid:47)(cid:56)(cid:48)(cid:40)(cid:3)(cid:44)(cid:3)(cid:11)(cid:20)(cid:27)(cid:23)(cid:20)(cid:16)(cid:20)(cid:27)(cid:26)(cid:26)(cid:12) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:139)(cid:3)(cid:47)(cid:182)(cid:43)(cid:68)(cid:85)(cid:80)(cid:68)(cid:87)(cid:87)(cid:68)(cid:81)(cid:15)(cid:3)(cid:21)(cid:19)(cid:20)(cid:27)(cid:3) (cid:24)(cid:16)(cid:26)(cid:15)(cid:3)(cid:85)(cid:88)(cid:72)(cid:3)(cid:71)(cid:72)(cid:3)(cid:79)(cid:182)(cid:40)(cid:70)(cid:82)(cid:79)(cid:72)(cid:16)(cid:51)(cid:82)(cid:79)(cid:92)(cid:87)(cid:72)(cid:70)(cid:75)(cid:81)(cid:76)(cid:84)(cid:88)(cid:72)(cid:15)(cid:3)(cid:26)(cid:24)(cid:19)(cid:19)(cid:24)(cid:3)(cid:51)(cid:68)(cid:85)(cid:76)(cid:86)(cid:3) (cid:3) (cid:90)(cid:90)(cid:90)(cid:17)(cid:72)(cid:71)(cid:76)(cid:87)(cid:76)(cid:82)(cid:81)(cid:86)(cid:16)(cid:75)(cid:68)(cid:85)(cid:80)(cid:68)(cid:87)(cid:87)(cid:68)(cid:81)(cid:17)(cid:73)(cid:85)(cid:3) (cid:3) (cid:44)(cid:54)(cid:37)(cid:49)(cid:3)(cid:29)(cid:3)(cid:28)(cid:26)(cid:27)(cid:16)(cid:21)(cid:16)(cid:22)(cid:23)(cid:22)(cid:16)(cid:20)(cid:24)(cid:22)(cid:23)(cid:26)(cid:16)(cid:25)(cid:3) (cid:40)(cid:36)(cid:49)(cid:3)(cid:29)(cid:3)(cid:28)(cid:26)(cid:27)(cid:21)(cid:22)(cid:23)(cid:22)(cid:20)(cid:24)(cid:22)(cid:23)(cid:26)(cid:25)(cid:3) (cid:3) (cid:3) Edité par (cid:36)(cid:71)(cid:68)(cid:80)(cid:3)(cid:45)(cid:82)(cid:81)(cid:72)(cid:86)(cid:3)(cid:72)(cid:87)(cid:3)(cid:51)(cid:72)(cid:87)(cid:72)(cid:85)(cid:3)(cid:54)(cid:72)(cid:69)(cid:68)(cid:79)(cid:71)(cid:3) (cid:3) Traduction et adaptation (cid:60)(cid:89)(cid:72)(cid:86)(cid:3)(cid:48)(cid:68)(cid:85)(cid:74)(cid:88)(cid:72)(cid:85)(cid:68)(cid:87)(cid:3) (cid:3) (cid:47)(cid:40)(cid:3)(cid:42)(cid:53)(cid:36)(cid:49)(cid:39)(cid:3)(cid:47)(cid:44)(cid:57)(cid:53)(cid:40)(cid:3) (cid:39)(cid:40)(cid:54)(cid:3)(cid:47)(cid:36)(cid:58)(cid:54)(cid:50)(cid:49)(cid:3) (cid:3) (cid:47)(cid:72)(cid:86)(cid:3)(cid:68)(cid:85)(cid:70)(cid:75)(cid:76)(cid:89)(cid:72)(cid:86)(cid:3)(cid:71)(cid:182)(cid:88)(cid:81)(cid:72)(cid:3)(cid:73)(cid:68)(cid:80)(cid:76)(cid:79)(cid:79)(cid:72)(cid:3)(cid:68)(cid:73)(cid:85)(cid:76)(cid:70)(cid:68)(cid:76)(cid:81)(cid:72)(cid:3)(cid:71)(cid:182)(cid:36)(cid:81)(cid:112)(cid:75)(cid:82)(cid:3) (cid:11)(cid:55)(cid:82)(cid:74)(cid:82)(cid:12)(cid:3) (cid:3) (cid:57)(cid:50)(cid:47)(cid:56)(cid:48)(cid:40)(cid:3)(cid:44)(cid:3)(cid:11)(cid:20)(cid:27)(cid:23)(cid:20)(cid:16)(cid:20)(cid:27)(cid:26)(cid:26)(cid:12) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) (cid:3) Titre d’origine : AN AFRICAN FAMILY ARCHIVE The Lawsons of Little Popo / Aneho (Togo) 1841-1932 Edited by Adam Jones & Peter Sebald Published for THE BRITISH ACADEMY By OXFORD UNIVERSITY PRESS (2005) 5 A la mémoire de Peter Sebald, (1934-2018) dont la passion pour l’histoire du Togo, l’énergie infatigable et la pa- tience minutieuse ont permis à ce livre de voir le jour. Sur la couverture de cette édition française : aquarelle peinte par le commer- çant J. F. Hutton, datée de juin 1852, représentant George A. Lawson "Ier". Aimablement fournie par Mr Tomas Cristie, descendant de J. F. Hutton. 6 AVANT-PROPOS par Adam Jones Bien que les Lawson ne soient pas l’unique famille en Afrique à avoir con- servé ses archives depuis le milieu du XIXème siècle, il s’agit sans doute ici de la première fois qu’une telle source est publiée dans son intégralité. Cette édition a été rendue possible grâce à la compréhension des Lawson d’Aného. En 1995, le prince-régent L. Zodanou Amédou Lawson-Hetchely a bien voulu autoriser Peter Sebald à retranscrire le Grand Livre sur sa machine à écrire portative, qu’il transféra en 1997 sur une machine électronique. En 1998, nous avons obtenu l’autorisation de photocopier l’ensemble du document. J’ai utilisé cet- te photocopie pour corriger la transcription de Peter Sebald, que nous avons trans- férée -non sans difficultés- sur ordinateur. J’ai alors pu reclasser les documents selon l’ordre chronologique (dans la mesure du possible) ; je les ai distribués en sept parties et leur ai attribué des numéros. Cette numérotation est la base des différents index élaborés ici. Nous exprimons notre reconnaissance pour son soutien financier à l’Asso- ciation pour la Recherche scientifique allemande1 de Bonn, qui a permis à Peter Sebald de participer au projet et à moi-même de me rendre au colloque tenu à Ané- ho en 2000, pour le troisième centenaire de la ville. Les notes de bas de page sont de moi, essentiellement à partir de la littéra- ture scientifique existante, des recherches dans diverses archives et des comparai- sons avec le texte. Elles ont été complétées par les informations que Peter Sebald a pu obtenir au Togo.2 Cette édition n’aurait pas été possible sans l’important travail pionnier réa- lisé par Nicoué Gayibor pour établir le cadre historique de l’étude rigoureuse de cet- 1 Deutsche Forschungsgemeinschaft. 2 Dans cette traduction, ces notes ont été adaptées pour un public de non-spécialistes. Par exemple, ont été abandonnées les remarques sur les petites différences de vocabulaire ou d’orthographe que les auteurs ont repérées entre les copies du même document situées à Aného, à Accra et à Londres. 7 te partie du Togo et par Yves Marguerat, dont le livre La Naissance du Togo selon les documents de l’époque (1993), bien qu’écrit de façon un peu moins formelle, nous a, dans une certaine de mesure, servi de modèle. Nous sommes reconnaissants à ces collègues pour leurs encouragements et leur aide, ainsi qu’à Michel N. Adovi Goeh-Akué pour ses conseils sur certains détails historiques et à Etienne Ahiako pour nous avoir servi de guide et d’intermé- diaire. J’ai aussi bénéficié de l’aide de Christopher Fyfe et de Robin Law, qui nous ont aimablement apporté les conseils de leur vaste expérience. George Brooks a bien voulu nous fournir la copie d’une lettre des Archives de la Société historique de l’Etat de Rhode Island (USA), et Tomas Christie quelques précisions sur ses an- cêtres, la famille Hutton. Par-dessus tout, j’ai une gratitude particulière envers Silke Strickrodt, qui a trouvé le temps de correspondre régulièrement avec moi et de m’apporter la solution à des questions que je n’aurais jamais pu résoudre tout seul. Sa thèse, maintenant publiée, complète ce livre sur de nombreux aspects1. Nous avons eu à affronter de nombreux problèmes. Quelques-uns étaient pratiques : l’écriture du Grand Livre est souvent difficile à lire (et même parfois illi- sible), les incompatibilités entre matériels informatiques, l’impossibilité pour moi de faire des recherches en dehors des vacances universitaires… D’autres ont concer- né le classement chronologique des documents : après les avoir, au début, identifiés par leur page dans le Grand Livre, puis par date, enfin par les numéros attribués, de nombreuses erreurs de situation ou de datation se sont révélées ultérieurement. Ce qui a obligé à les renuméroter, et à remanier à plusieurs reprises les index2. Et il y a eu le problème de la graphie des noms propres, très variable (y compris dans un mê- me document) et parfois difficile à interpréter. Dans cette édition en français, ils ont été autant que possible homogénéisés et modernisés [entre crochets], afin d’être plus accessibles au lecteur actuel. Enfin, nous avons dû nous poser la question morale : "une histoire pour qui ?" A Aného, l’histoire et la politique restent étroitement entremêlées, aujour- d’hui comme il y a un siècle3. Depuis 1961, la cité d’Aného a officiellement deux chefs de rang égal, deux rois : l’un pour le "clan" Adjigo, l’autre pour les Lawson. A la suite du décès de Lawson VII (roi de 1960 à 1991), les Lawson restèrent placés jusqu’en 2002 sous l’autorité d’un régent, en partie parce que le gouvernement to- 1 Strickrodt, Silke : Afro-European trade in the Atlantic world. The Western Slave Coast (c. 1550-1885). 2015. Voir aussi : "Afro-Brazilians of the Western Slave Coast", in Curto & Lovejoy, 2003. 2 Au cours de la traduction, certains textes non datés ont pu être replacés dans la chronolo- gie. On leur a quand même maintenu leur numéro d’origine. 3 Voir, par exemple, les minutes du rassemblement tenu le 4 septembre 1883 (3.6), où la discussion des questions politiques s’appuie sur des références aux événements de "il y a 150 ans". Autre exemple : à la Staatsbibliothek de Berlin, dans le Fonds Gruner (n° 73, feuille 175-79), l’auteur de la "Vie de Joseph Robert Byll" (mars 1937) utilise l’histoire du XIXème siècle pour justifier sa revendication d’être reconnu comme "prince d’Aného" par le Minis- tère de la Propagande du IIIème Reich. 8 golais de l’époque avait tendance à voir en eux des adversaires politiques. Il nous est apparu clairement, en plusieurs occasions (y compris lors d’une cérémonie reli- gieuse pendant notre visite à Agokpamé, le village d’origine des Lawson, en 1999), que tout ce que nous écririons sur l’histoire de ces clans pourrait avoir des consé- quences politiques actuelles pour les parties concernées. Bien que conscients des enjeux pour celles-ci, nous avons jugé fondamental de maintenir notre stricte impar- tialité de scientifiques, et nous en sommes d’autant plus reconnaissants pour la con- fiance que nous ont accordée les anciens d’Aného. Les différents lecteurs de ce livre le liront de façons diverses, en particulier si leur propre histoire, leur identité, leurs centres d’intérêt y sont impliqués. On ne peut nier que les documents d’origine ont été écrits d’un point de vue partisan. Notre objectif n’était pas de corriger les "erreurs" de ce matériel au nom de l’objec- tivité scientifique, mais de laisser, autant que possible, ces sources parler elles- mêmes. Nul doute que ce livre, comme tous ceux déjà écrits sur les "querelles d’Aného"1, sera l’occasion de ces débats très vifs qui caractérisent la vie politique de la cité depuis plus d’un siècle. Nous ne pouvons qu’espérer qu’en rendant acces- sible le matériel d’origine, nous avons aidé à renforcer les bases objectives sur les- quelles ce débat doit s’appuyer. L’importance de ce document ne repose pas seulement sur les informa- tions qu’il contient, qu’elles "vraies" ou "fausses", mais aussi dans le fait même qu’elles aient été couchées par écrit. A la fin du XIXème siècle, l’outil qu’est l’écritu- re n’était utilisé -avec d’autres moyens de communication- que par une infime mi- norité des populations africaines. Ces gens étaient tout à fait conscients de ses avan- tages et de ses inconvénients. Ainsi, quand Lawson III écrit à John Mensah en 1886, pour le mettre en garde sur la manière de faire avec les Allemands, il insiste sur la différence entre l’écrit et l’oral : Je voudrais avoir une copie de votre lettre à Mr Falkenthal (…). Je vous conseille de garder une copie de toutes les lettres que vous lui envoyez (…). Faites attention aux expressions que vous employez en écrivant au sujet des affaires de guerre. Mon cher Père, faites très attention en écrivant aux Européens. Le messager vous déli- vrera aussi un message personnel. (5.70, 5.71) La même méfiance envers les preuves écrites peut être retrouvée dans une pétition envoyée au Reichstag, à Berlin, vingt-huit ans plus tard, par le successeur de Lawson III, Jackson K. Lawson, dans une plainte contre le gouverneur du Togo : Cette lettre que nous vous envoyons à vous, les membres du Parlement, est une let- tre très, très importante. Mais si le Gouverneur ou le Chef de district nous interro- 1 Beaucoup de matériel historique a été produit des deux côtés. Par exemple, le travail (non publié) de Kué Agbota Gaba, The History of Anecho ancient and modern (1942), qui contient la narration très claire de nombreux événements évoqués ici, vus du côté des adversaires des Lawson. Du fait de la nature polémique de ces écrits rétrospectifs, nous n’avons pas essayé d’établir une synthèse entre eux et ce qui transparaît dans les documents du Grand Livre. Au contraire, nous souhaitons publier un jour le texte de Gaba (et si possible d’autres du même genre). 9

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